Fédération-Unie

Wood River Station
Gare ferroviaire, située à Wood River, dans l'Etat de Northunderland.

De nouveau candidat à l’investiture progressiste, Pete Page était déterminé à remporter de nouveau ce scrutin et à porter enfin son agenda à la tête de la Fédération-Unie. Pour commencer sa campagne, à l’image de 179 il avait pris la décision de se rendre dans une ville d’un État du nord de la Fédération, pour y plaider une proposition qui marquerait son “style” de campagne. Ainsi, il voulait rester un candidat de terrain malgré l’image de “candidat de l’establishment” qu’on lui avait collé. Establishment ? Oui, mais un bon establishment ! Le jeune progressiste avait marqué le Parti Progressiste de son passage, et aujourd’hui les nouvelles figures politiques de son camp sont de son côté, c’est plutôt une réussite idéologique que d’ambition politique. Ainsi, vêtu de sa veste alliant costume et tout-terrain il avait voulu se rendre à la Station Ferroviaire de Wood River, en Northunderland accompagné de Ben Wyatt - Représentant de l’État. Il a été accueilli par des cheminots, avec lesquels il avait pu converser tandis que les journalistes s’accumulaient à l’extérieur du bâtiment.

Page avait adopté une posture avenante et de camaraderie avec les cheminots, restant assez longtemps en leur compagnie. Cela faisait longtemps que l’on s’était préoccupé du train en Fédération-Unie, et voir un candidat à leur poste de travail était apprécié. Le candidat apprenait ainsi sur les emplois du temps des cheminots, leur conditions de travail, et le syndicat local pu expliquer certaines des problématiques locales les plus importantes. Une fois le bâtiment et ses matériels portés par Pete pour quelques photographies, le candidat sortait pour aller à la rencontre des journalistes alors qu’était diffusée en fond une jolie musique dans la gare.

Pete Page : Merci à vous d’être présents. Je voulais commencer par dire à quel point ces travailleurs qui font rouler nos trains sont accueillants, et les remercier car j’ai aujourd’hui appris beaucoup de choses. Ces quelques heures en leur compagnie furent agréables et je veux leur confirmer devant les caméras tout mon soutien dans leur mission salvatrice. En effet, la mobilité est une question fondamentale dans notre pays : pour travailler, il faut pouvoir bouger ! Pour avoir une vie sociale, faut bouger ! Pour avoir accès aux services essentiels à la vie, il faut bouger ! Le chemin de fer est une mobilité d’avenir dans une société où les injonctions à bouger sont toujours plus nombreuses.

Cependant, tout n’est pas rose dans le monde du ferroviaire ! Nous sommes le pays le plus riche au monde, et pourtant, hormis quelques rares lignes grande vitesse fréquentées par des personnes aisées, notre réseau de chemins de fer est vétuste, en retard sur le reste du monde ! Prenez Northunderland, seule Olympia est reliée au réseau grande vitesse national ! Et les lignes de cet État ont adopté massivement des trajets intra-état, nuisant aux déplacements dans le reste de la Fédération, mais en plus fonctionnent pour une écrasante majorité au diésel. Ce carburant, que l’on sait émetteur de particules fines dangereuses pour la santé, est diffusé partout où un train passe dans cet État et met en danger la santé des usagers, des cheminots et des Northunderlandais. C’est inacceptable ! Vous le savez, j’ai toujours été porteur de grands projets d’infrastructures car je suis certain que c’est ainsi que les grandes nations, les grandes générations se démarquent les unes des autres.

Aujourd’hui, je n’ai pas peur de le dire : investissons dans le rail ! Président, je créerai un fonds fédéral pour la rénovation et le développement des chemins de fer. Ce fonds pourra être mobilisé par chaque État, chaque municipalités, chaque compagnie privée pour : primo, électrifier les réseaux ferroviaires afin qu’il n’y ai plus aucune ligne fonctionnant au diésel dans notre pays en 200 - je les interdirai à cette année -, secundo, développer les lignes pour ne plus avoir de territoires enclavés et d'États insupportablement séparés. Le changement climatique, dont Northunderland a subi les dégâts lors de la dernière vague de froid, est en partie causé par l’émission de ces gaz comme le diésel ! En misant sur le rail, nous misons sur des emplois non-délocalisables, sur un air plus propre pour nous et nos enfants, sur un mode de déplacement abordable et efficace. Aujourd’hui, j’ai été le premier à aller voir ces travailleurs du transport dans notre pays, je sais que beaucoup de ces professions attendent de grands changements pour la prochaine mandature. J’espère que je ne serai pas seul à porter cette voix ! Encore une fois, merci à vous.

Le candidat progressiste salue alors poliment les journalistes, se retournant pour aller boire un verre avec quelques cheminots qui l’avaient demandé. Il prendrait alors après justement un train pour le mener vers son prochain événement de campagne !

Déclaration à Wood River, NOsuite à un entretien avec les employés d'une gare ferroviaireMercredi 16 mars
Après un bref passage au Southymland et dans sa ville de résidence : San Constantino, la candidate Zoe Montiel désirait quitter, un temps, les gros états pour s’engouffrer dans la Fédération profonde, dans ces zones rurales, souvent mal desservies et marginalisées. Elle avait donc fait le choix de rencontrer le personnel de la Wood River Station, dans l'État historiquement conservateur du Northunderland. Elle qui désirait engager une politique de revitalisation de la voirie ferroviaire fédérale et du milieu en son ensemble, il s'agissait d’une possibilité majeure pour elle de s’entretenir avec ceux qui sont les plus touchés par le manque de moyens qui y sont investis.

Après avoir atterri à Olympia en début de journée, dans un vol commercial en provenance de San Constantino. Zoe Montiel avait tenu à effectuer le reste du trajet en train. Ce, afin d'arriver directement en gare par le train en fin de journée. Après un voyage d’environ six heures, dont une majorité à discuter avec le personnel de bord, sous le regard et la plume des deux journalistes présents dans le wagon.

Arrivés au quai 4 de la Wood River Station à 17 heures 41, Zoe Montiel fut accueillie par quelques dizaines de sympathisants, les salua d’un large geste de la main, puis se rendit au sein de l’aile administrative de l’infrastructure pour s’entretenir au calme avec le personnel et entendre leurs doléances.

Après environ trois heures de discussion, la candidate aux primaires progressistes ressortit du bâtiment en prenant immédiatement la direction des journalistes qui l'attendaient sur le perron. Elle se pencha vers leurs micros et tint une brève déclaration.

Je sors d’une rencontre particulièrement fructueuse et enrichissante avec le personnel de la Wood River Station, et notamment avec les cheminots, conducteurs de trains et le chef de gare. Il résulte de ce long entretien qu’il est nécessaire, aujourd’hui, de réinvestir dans le ferroviaire. En effet, en alternative au vols internes moyen et court courrier, il ne fait pas le moindre doute que le train peut et devra représenter une alternative plus écologique, et moins coûteuse pour nos concitoyens. Cependant, et bien que le Build Up Infrastructures and Local Development Act, en novembre 195, eu engagé cette volonté avec le déblocage de 63 milliards de thalers, rassemblés au sein du Railway Development Fund, il est nécessaire de persister dans cette action pour en soutenir les acteurs, notamment dans les Etats qui le nécessitent le plus.

En cela, il conviendra de mener une politique d’extension du réseau ferroviaire fédéral, visant à ce que les villes les plus excentrées soient mieux desservies, et notamment dans les villes frontalières comme Wood River, qui seront amenées à devenir des interfaces commerciales importantes dans un avenir proche. Effectivement, il s’agira de favoriser le fret ferroviaire vis-à-vis du transport aérien, à l’échelle interne comme continentale. Alors, nous nous engageons à mener un plan national de revitalisation et de modernisation des infrastructures ferroviaires fédérales. Afin, en premier lieu, de les adapter massivement au fret, et de leur redonner leur attractivité pour les trajets internes auprès des consommateurs, notamment en mettant en place une quasi-gratuité du transport ferroviaire court aux heures creuses pour les moins de 25 ans.

Dans cette ligne de revitalisation, nous initierons un programme fédéral d’évaluation de l’état de la voirie, et de réhabilitation lorsque cela est jugé nécessaire. En cela, un financement organique sera mis en place, afin de prévoir l’adaptabilité du financement aux nécessités. Ce, afin que nos concitoyens, notamment et principalement ceux vivant dans les zones les plus reculées, puissent bénéficier d’un accès facilité aux services. Le regain progressif de terrain du fret ferroviaire sera également suivi d’un programme de modernisation des principales interfaces maritimes portuaires de la Fédération-Unie par un programme de modernisation et d’agrandissement, mené en collaboration avec les Etats, afin de favoriser l’exportation extérieure. C’est cette politique constante de collaboration entre les échelons fédérés, qui feront que des mesures plus proches de la population, et lui bénéficiant réellement, puissent être mises en œuvre efficacement. Il ne s’agit pas d’outrepasser les compétences de l’Etat fédéral, mais de bénéficier de la hiérarchie légale mise en place en notre Nation pour bénéficier à nos concitoyens.

Aujourd’hui comme exemple, je compte bien faire en sorte que la politique nationale que je conduirai se rapprochera au plus près des intérêts et des besoins de tous. Ce dont nous avons besoin avant toute autre chose, c’est d’une union nationale autour du règlement des problématiques qui concernent le plus grand nombre.

Je vous remercie, bonne soirée à vous.

Cette phrase achevée, Zoe Montiel fut accompagnée par son équipe de sécurité jusqu’à sa voiture, quelques dizaines de mètres plus loin, après que la candidate eut salué les fervents militants ayant patiemment attendu sa sortie. N’étant pressée par le temps, elle prit même le temps de faire quelques photos avec ceux-ci, affichant dans les clichés son habituel sourire radieux.

Déplacement de campagne à la Wood River Station
Wood River, Northunderland
22 novembre 206
Pour le deuxième jour de sa campagne, le candidat modéré se rendit dans le fief conservateur qu'est l'État de Nortunderland afin de convaincre toujours plus de conservateurs. Il ne faisait, en effet, pas course seul et était directement confronté au candidat plus radical Stanley Graham qui assumait la continuité avec le Président Caldwell. Le match de 199 était, pour ainsi dire, rejouer mais cette fois les deux candidatures étaient à égalité.

C'est donc da la ville de Wood River, qui n'avait pas été choisit au hasard, que le Vice-Président en campagne s'était rendu afin de diffuser sa bonne parole. Les journalistes locaux avaient été invités à suivre la visite de la gare par Warren Wood. Les différents travailleurs lui présentèrent les locaux, les différents équipements et leurs fonctionnements. Après cette visite une conférence avait été prévu par le candidat afin qu'il puisse faire un bilan de sa visite.

Mesdames et messieurs,

Je voudrais saluer, en premier lieu, les salariés de la Wood River Station qui m'ont faut le plaisir de me faire découvrir le fonctionnement de leur gare. J'ai pris le temps d'écouter ce que chacun avait à me dire, que ce soit les espérances comme les peurs qui sont, l'une comme l'autre nombreuses. Nous avons parlés d'aspect technique, évidemment, mais aussi d'aspect politique. Ils sont nombreux dans cette gare a n'avoir jamais vraiment été convaincu par les projets de tels ou tels candidats et cette lassitude s'explique parfaitement et explique également la monté des candidats et programmes démagogique qui promettent tout mais ne donneront pas de résultats.

Ils se tuent à la tache chaque jour pour que nos trains partent à l'heure et moi, qui utilise énormément cet méthode de transport dans ma campagne, je leur en remercie personnellement. Cependant, au delà des remerciement, il faut un projet ambitieux pour nos infrastructures ferroviaires et leurs passagers. Oui, nous devons tendre vers une utilisation plus fréquente du train afin de libérer les routes d'une surcharge de voitures qui, notamment dans les grandes villes, devient insupportables. Il est vrai que le billet de train, pour un court trajet, est loin d'être rentable et nous devons changer cela par une véritable politique fédérale de soutient aux passagers des lignes de chemins de fer.

C'est pourquoi, je propose la mise en place, pour les ouvriers et les salariés, d'un forfait fédéral à cout réduit réduisant le prix d'un billet de train de 30 à 50%. Oui, cela est une dépense publique mais elle se fait en faveur de ceux qui travaillent dans notre pays. Les mesures sociales que je propose et que je proposerais seront toujours en faveur des travailleurs c'est à dire de ceux qui se lèvent tôt le matin ou se couchent tard le soir pour nourrir leur famille et payer leur logement. Je n'ai aucune honte à affirmer que ma droite est populaire et qu'elle ne se baigne pas dans un dogme particulier. Nous ne pouvons, il en va de notre devoir moral, abandonner les travailleurs à la gauche radicale.

Alors si vous voulez faire campagne sur une ligne populaire et rassembleuse, je vous enjoint à me rejoindre et à gagner avec moi !

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