Page 1 sur 1

6 novembre 183 - Nancy Chapman élue Présidente de la Fédération-Unie

Posté : sam. 5 déc. 2020 23:00
par Aaron Collins
6 novembre 183
Nancy Chapman élue Présidente de la Fédération-Unie

Image
Répartition du Collège Électoral par État. En bleu, les États remportés par Méndez et Barrett ; en rouge, ceux remportés par Chapman et Caldwell.

Après cinq jours de suspense et d'incertitude dus aux dépouillements des nombreux bulletins de vote par correspondance et des recomptages réclamés par les équipes de campagne, la candidate conservatrice et Secrétaire d'État de James McCarthy a été donné vainqueur par le Collège Électoral avec 98 grands électeurs. Elle devient ainsi la 41ème Présidente de la Fédération-Unie.

Mardi soir, les deux premiers États à ouvrir les hostilités électorales étaient Fort Oak puis Sealand, deux bastions progressistes tombés au profit du Président McCarthy il y a quatre ans. Cette fois-ci, le Parti du renard se ressaisit. Son candidat Scott Méndez s'impose aisément à Fort Oak (68,74% contre 27,90% pour Chapman) et Sealand (70,43% contre 26,36% pour Chapman). Une petite heure plus tard, c'est au tour de Nancy Chapman de remporter sa première - et large - victoire, dans l'État de Northunderland (81,01% contre 15,78% pour Méndez). La candidate conservatrice y enregistre un score plus élevé que le Président McCarthy quatre ans auparavant (65,45%). Fort de cette victoire écrasante dans un bastion conservateur, elle enchaîne en cours de soirée avec une victoire nette dans un autre bastion historique du Parti du lion, l'État de Richmond (63,38% contre 33,20% pour Méndez). Dans la foulée, les résultats de la capitale fédérale tombent. Saint Paul vire au bleu, Méndez remporte 52,92% tandis que Chapman obtient 43,28% des suffrages exprimés. Cette dernière est une ville pivot. En 179, le Président sortant conservateur James McCarthy l'avait emporté tandis qu'en 175, ce fut le sénateur Lucas Glassberg qui triompha. La plupart du temps, les résultats du vote populaire Saint-Paulois reflètent ceux au niveau national. Cette donnée fut accueilli avec optimisme et prudence par le camp progressiste tandis que le doute semblait s'installer chez certains conservateurs. Pourtant, des proches de la candidate conservatrice affirment dans les médias nationaux que rien est joué et que les résultats à Two Rivers, "too close to call" tout au long de la soirée, seraient déterminant et que c'est encore une fois dans le grand État de la côté Est que tout se jouerait. Entre 23 heures et minuit, deux bastions historiques du Parti Conservateur et du Parti Progressiste tombent dans l'escarcelle de leur candidat naturel : Southymland pour Nancy Chapman (65,26% contre 30,22% pour Méndez) et Arcadia pour Méndez (68,37% contre 27,55% pour Chapman). A cet instant, tous les regards étaient tournés vers les deux derniers États : Rochester et Two Rivers. Deux swings states qui détermineraient qui serait le prochain locataire de la President's House. Peu après minuit, les médias annoncent la victoire de Nancy Chapman dans l'État de Rochester avec 58,50% des suffrages exprimés tandis que son adversaire progressiste ne récolte que 37,80%. La défaite est un coup dur pour le représentant Méndez puisqu'il s'agit de son État d'origine. Une fois de plus, Rochester vire au rouge. En 175 et en 179, il avait été remporté par le Président McCarthy, lui-même originaire de l'État. Les conservateurs se réjouissent mais ne crient pas victoire puisque les résultats à Two Rivers restent très serré et les médias ne cessent d'actualiser leurs chiffres, mettant un coup Chapman en tête et un autre Méndez. La tension est palpable dans les headquarters des deux équipes de campagne. Aucun média ne se risque à annoncer de vainqueur jusqu'à deux heures vingt-quatre du matin. GIN est le premier à officialiser la victoire de Nancy Chapman dans l'État riversien. D'autres restent prudent et certains préfèrent même ne rien annoncer du tout. Aux alentours de quatre heures du matin, le Commissaire de la Commission Électorale Fédérale prend la parole afin d'annoncer que de nombreux bulletins de vote par correspondance n'ont pas encore été dépouillés et que tout pouvait encore basculer. Dans les minutes qui suivirent, la candidate Chapman chirp qu'elle concèdera la défaite si elle ne parvient pas à remporter le vote populaire. Elle ajoute qu'elle réclame un recomptage des votes dans les États serrés. Silence radio du côté de son colistier qui refuse de prendre la parole. Côté progressiste, le candidat Méndez se contente de rechirper le chirp de Chapman et ne prend pas la parole. Aucun mot du côté de la colistière Barrett. La Fédération-Unie est en train de vivre un scénario historique et se réveillera quelques heures plus tard sans connaître le nom de son prochain Président. Des deux côtés de l'échiquier, on reste prudent et on ne tire aucun plan sur la comète.

Durant cinq jours, l'entièreté des bulletins de vote ont été recomptés une deuxième fois ainsi que les votes par correspondance, plus nombreux cette année que lors des précédentes échéances. Ces derniers peuvent faire basculer le scrutins et le Commissaire de la Commission Électorale Fédérale annonce mercredi que les poll workers disposeront de tout le temps nécessaire afin de compter l'ensemble des suffrages exprimés par les électeurs fédérés. Dimanche soir, le Commissaire Warren Graham fait savoir que les résultats définitifs pourront être communiqués le lendemain, à savoir le lundi 6 novembre. Ces derniers donnent la conservatrice Nancy Chapman en tête du vote populaire avec 48,19% des suffrages exprimés (61 166 016 votes) : elle remporte les États de Northunderland, Two Rivers, Richmond, Southymland et Rochester, soit 98 grands électeurs. Son adversaire progressiste Scott Méndez obtient quant à lui 47,84% des suffrages exprimés (60 721 148 votes) : il remporte les États de Sealand, Fort Oak et Arcadia (ainsi que la ville de Saint Paul), soit 58 grands électeurs.

La Présidente élue Nancy Chapman devient donc la 41ème Présidente de la Fédération-Unie. Elle prendra ses fonctions, tout comme le Vice-Président élu Ethan D. Caldwell, en arvil prochain à l'occasion de l'Inauguration Day.

La Chambre des Représentants bascule légèrement du côté des progressistes


Image
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.

Les progressistes sont parvenus à reprendre le contrôle de la Chambre basse, jusque là contrôlée par les conservateurs depuis 4 ans. Pour rappel, la Chambre des représentants est chargée de la politique de la nation. Elle vote les lois fédérales et décide des fonds alloués aux différents secrétariats du gouvernement fédéré. Un contrôle - même aussi faible - des progressistes obligera la future administration Chapman à composer avec l'opposition pour mener ses réformes, comme ce fut le cas lors du premier mandat de James McCarthy.
Gouvernatoriales : les progressistes conservent leurs États

Il y a quatre ans, les quatre Etats avaient résisté, parfois de peu, à la vague McCarthy dans le cadre des élections gouvernatoriales qui s'y tenaient. Quatre ans plus tard, ils restent de nouveau dans l'escarcelle du Parti Progressiste. Dans l'Etat de Two Rivers, c'est la Gouverneure sortante Rosita Junquera-Gomez qui s'impose contre son adversaire conservateur Charles Whitman (48,57% contre 44,61%). Dans l'Etat de Sealand, Daniel Astor emporte le scrutin face au conservateur Chuck McFarlane. Dans l'Etat voisin de Fort Oak, la Gouverneure sortante Carrie Owen récolte 63,54% face à son adversaire conservateur Michael Roberts (34,78%). Enfin, à l'Ouest, dans l'Etat d'Arcadia, c'est le candidat progressiste qui s'impose difficilement avec 50,85%, contre son adversaire conservateur Steve Owens (47,11%). Ce dernier enregistre le meilleur score à Arcadia pour un conservateur depuis plus de trente ans. Chaque Gouverneur élu dispose d'une majorité confortable dans leur législature d'Etat.
Image