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Laramie Amphitheater

Posté : mar. 11 août 2020 19:00
par Fédération-Unie
Laramie Amphitheater
Lieu d'événement en plein air situé à Hillsborough, dans l'Etat de Richmond. L'amphithéâtre peut accueillir 2500 places fixes et 6000 places sur la pelouse, soit une capacité totale de 8500 places.

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Re: Laramie Amphitheater

Posté : mer. 12 août 2020 02:25
par James McCarthy
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Meeting à Hillsborough, Richmond
Mardi 11 août 179

Le Président McCarthy n’avait pas une minute de répit. Il parcourait la Fédération-Unie de long en large afin de convaincre ses compatriotes de le reconduire quatre années supplémentaires dans ses fonctions. La difficulté était de mener de front une campagne sans pour autant délaisser ses obligations en tant que Président en exercice. D’autant que le pays était en pleine guerre contre le Califat Eibadique en Idylénie de l'Est et que de nombreuses décisions difficiles étaient à prendre afin d’assurer la sécurité des fédérés. La nuit, le Président dormait donc très peu mais compensait en ayant un régime alimentaire sain et en pratiquant une demi-heure à une heure de vélo le matin. Il était suivi de près par ses médecins afin de guetter le moindre problème. Ces derniers étaient heureux de constater qu’à bientôt 80 ans, le Vieux Lion se portait comme un charme.
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Aujourd’hui, le candidat conservateur avait posé ses valises dans l’Etat de Richmond. Plus particulièrement dans la capitale de la country music, la ville de Hillsborough ! L’équipe de campagne du Président avait réservée le Laramie Amphitheater afin de rassembler les supporters richmondais. L’affluence était telle que les pelouses avoisinantes étaient bondées. Des écrans géants avaient également été installés aux quatre coins de la ville afin que celles et ceux n’ayant pu se rendre sur place puissent assister à l’évènement.

Comme à chaque rally du Président, des musiciens et des chanteurs étaient présents afin d’assurer le spectacle. La célèbre chanteuse country Taylor Finlay était même venu en soutien au Président, pour le plus grand plaisir des fans. Les chants laissèrent place à l’hilarité générale lorsque fut diffusé sur les écrans géants le dernier clip de campagne du candidat conservateur, intitulé “Progressives Unity”. Ici, personne ne prenait au sérieux le candidat du Parti Progressiste, considéré par tous comme illégitime et excentrique. Pour eux, aucun doute quant au fait que le Président McCarthy est l’homme la situation et qu’il mérite quatre années supplémentaires afin de présider aux destinées de la Fédération-Unie.

Un peu avant 20 heures, le speaker annonça l’arrivée surprise de la Gouverneur de l’Etat, Adriana Flóres. Elle entra sur scène sous les applaudissements nourris des partisans du Président. Affichant un large sourire, elle se plaça derrière le pupitre présidentiel.


Chers amis de Richmond,
Ou plutôt dirais-je, "chers administrés” !

Quel ravissement je ressens de me trouver ce soir devant vous, de m'exprimer en amont de notre Président ! C'est un honneur que me fait James de me donner l'opportunité, aujourd'hui, d'introduire sa prise de parole dans notre merveilleux État de Richmond.

Nous ne sommes pas seulement ici pour introduire un simple candidat, un simple programme. Non, nous nous sommes tous réunis pour défendre un bilan, une philosophie politique qui a fait ses preuves. Vous me connaissez, je ne suis pas de celles qui se satisfont d'un travail à moitié fait. Que ce soit à la tête du "land of enchantment" ou aux plus hauts sommets de l'État, les Conservateurs nous ont engagés sur la bonne voie. La voie du progrès, de la liberté, de la sécurité et de la prospérité. En ce sens, je suis réellement fière d'appartenir à cette si grande famille politique, unie en toutes circonstances. C'est donc tout naturellement que, comme vous et comme des dizaines de millions de Fédérés, je souhaite ardemment que notre Président soit reconduit pour quatre années supplémentaires à la President's House.


Les partisans du Président scandèrent en coeur “Four more years !” à plusieurs reprises.

James McCarthy l'avait dit, il l'a fait : il est le président de la convergence et du pragmatisme. Jamais un Président fédéré n'a montré une aptitude aussi forte à dialoguer avec tout le monde, y compris avec ses adversaires. Cet esprit, il l'a véritablement inculqué à l'ensemble des élus conservateurs qui, au Congrès, n'ont jamais hésité à travailler avec les Progressistes quand cela s'est avéré nécessaire. Oui, la grande qualité de notre Président, c'est celle de voir bien au-delà des intérêts de sa famille politique. Sous ce premier mandat McCarthy, le Parti Conservateur a gouverné en bonne intelligence avec toutes les forces vives de notre pays, tous ceux qui ont manifesté le désir d’œuvrer pour le progrès. Et, laissez-moi vous le dire, mais des Présidents de cette envergure, notre histoire en a connu extrêmement peu.

Standing ovation.

Quatre ans, c'est très peu pour mener à terme un vrai projet d'avancement pour un pays comme le nôtre. Alors, je pense que vous en êtes tous déjà convaincus mais je souhaite à tout prix le répéter : il nous faut assurer la continuité de ce qui a été mis en place durant ce mandat, pour ne pas annihiler les efforts et le travail que nous avons consenti. Oui, ce qu'il faut absolument à la Fédération Unie, c'est recouvrer une stabilité sur le moyen terme. James McCarthy se sent totalement l'énergie et l'envie de poursuivre dans cette optique, il n'y a donc rien qui ne puisse remettre en cause sa légitimité à effectuer un second mandat.

Applaudissements enthousiastes.

La légitimité, parlons-en. J'ai beaucoup de respect pour Oliver Hamilton, pour les nombreuses années qu'il a passées à défendre ses convictions et à œuvrer de la manière qui lui semblait pertinente pour notre nation. Mais cependant, comment les citoyens fédérés pourraient-ils considérer la candidature de ce dernier comme un bien-fondé, alors qu'il représente en réalité une solution de secours pour le Parti Progressiste ? Lors de la primaire, les sympathisants et militants progressistes avaient choisi d'investir Pete Page, très loin devant Oliver Hamilton qui est arrivé bon dernier de ce scrutin décisionnaire. Dans son propre camp, la majorité n'a pas souhaité d'Oliver Hamilton comme candidat progressiste. Comment pourrions-nous ainsi croire que les Fédérés puissent le plébisciter pour le poste de Président ?

Vous savez, un Président, pour accomplir de la bonne manière sa mission, doit bénéficier du soutien populaire. C'est le cas de James McCarthy, dont les résultats écrasants lors des primaires conservatrices ont été une consécration. Ce n'est clairement pas le cas d'Oliver Hamilton. Nous ne pouvons pas et ne devons pas prendre le risque d'élire un Président qui, dans la seconde où il aura foulé la pelouse de la President's House, sera déjà contesté par la vindicte populaire. Nous avons besoin d'un homme fort, consolidé par un bilan politique très positif et légitimé par les nombreuses qualités que nous lui connaissons. C'est pour ça que mardi prochain, il nous faut faire le bon choix : celui de la continuité, de la force tranquille et de la réussite face au risque que représenterait le fait d'élire un dirigeant arrivé dans son fauteuil de candidat par un concours de circonstances. Je vous le demande donc : votez et faites voter massivement pour James McCarthy. Pour la Fédération Unie. Je vous remercie !


Les supporters du Président sortant se levèrent pour ovationner la Gouverneure Flóres tandis que l’hymne fédéré débutait, annonçant l’arrivée imminente de James McCarthy. Celui-ci arriva en affichant un air radieux. Il se dirigea vers Adriana afin de la serrer dans ses bras. Son soutien, tout comme celui du Gouverneur du Southymland “Jed” Wilson comptait beaucoup. Le Président se plaça derrière son pupitre tandis que la Gouverneure de l’Etat s'éclipsait sous les applaudissements de la foule.

Mes chers compatriotes,

Merci à tous ! Merci à la charmante Gouverneure Adriana Flóres pour son soutien. Celui-ci me va droit au coeur, tout comme celui de chacun d’entre vous, de plus en plus nombreux à nous rejoindre chaque jour. Car nombreux sont les fédérés à se reconnaître dans les valeurs qui sont les miennes, nombreux sont les fédérés à se reconnaître dans notre projet et enfin, nombreux sont les fédérés progressistes et indépendants à ne plus se reconnaître dans le ticket adversaire, formé par un candidat illégitime et absent de cette campagne, et de son colistier d’extrême-gauche qui tente tant bien que mal de le seconder là où il n’assure pas, à savoir dans tous les domaines.


Hilarité générale.

Cela peut en effet prêter à rire mais au fond de moi, cela me met profondément en colère car j’estime que les fédérés progressistes méritent mieux que ce ticket, absolument pas représentatif de ce qu’ils souhaitaient à l’occasion des primaires de leur parti ni même à la hauteur des enjeux. Ces progressistes se sentent légitimement floués et je les comprends. C’est pourquoi je leur tends la main afin qu’ils nous rejoignent eux aussi. Ensemble, nous poursuivrons le travail accompli lors de ces quatres dernières années. Même majoritaire à la Chambre, nous aurons toujours à coeur de travailler de manière bipartisane lorsque cela sera nécessaire dans le but de faire avancer notre pays.

Applaudissements.

C’est par le travail bipartisan que nous parviendrons à poursuivre nos efforts afin d’améliorer le sort de nos vétérans. Vous savez toutes et tous que ce sujet m’a toujours été cher. J’ai été l'un des principaux défenseurs au Sénat des anciens combattants handicapés tout au long de ma carrière. Je me suis battu pendant plus de vingt ans, présentant de nombreux projets de loi, pour s'assurer que les anciens combattants ayant une incapacité liée au service puissent recevoir les prestations de retraite qu'ils ont gagnées, ainsi que les indemnités d'invalidité auxquelles ils ont droit. J’ai également veillé à ce que les anciens combattants puissent faire traiter leurs demandes d'invalidité le plus rapidement possible. Ce sujet me tient tellement à coeur que je n’ai pas hésité une seule seconde à soutenir la proposition de loi du Représentant Pete Page, que je salue au passage. La loi fédérale visant à améliorer la prise en charge des soins et les pensions des vétérans fédérés fut une grande avancé, à laquelle l’ensemble des conservateurs ont participé. Mais il y a encore tant de choses à faire pour nos valeureux vétérans.

N’oublions jamais que la Fédération-Unie doit sa liberté, sa prospérité et son avenir à nos anciens combattants qui ont consacré leur vie à la protection de notre grande nation. C’est pourquoi je crois que nous devons pourvoir aux besoins des militaires et de leurs familles pendant qu'ils servent, que nous devons aider ceux qui reviennent du combat à s'adapter à la vie civile et que nous devons honorer et ne jamais oublier le service de ceux qui ne reviennent pas.


Standing ovation.

Oui, je crois que répondre aux besoins de nos membres des forces armées qui nous défendent est notre obligation et est essentiel à notre sécurité nationale. J’estime également que nous devons faire ce que nous pouvons pour faciliter la transition des anciens combattants de la vie militaire à la vie civile. Nous devons mettre en place des programmes d'éducation et d'orientation professionnelle pour aider les anciens combattants à trouver un emploi civil. Nous devons fournir une nouvelle aide éducative aux réservistes. Nous devons aider les anciens combattants sans-abri en leur fournissant des conseils, une formation à la vie autonome et des programmes de traitement en établissement afin qu'ils puissent traiter et surmonter ces maux qui affligent de nombreux anciens combattants sans-abri, tels que le trouble de stress post-traumatique et la toxicomanie.

Comme l’a si justement dit le 34e Président de la Fédération-Unie, Robert Murphy : “On connaît une nation aux hommes qu'elle produit, mais aussi à ceux dont elle se souvient et qu'elle honore”.

Honorons donc nos combattants passés et présents. Nous leur devons notre liberté et notre prospérité.

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Le Président McCarthy reçu une standing ovation. Il remercia ses partisans, la main sur le coeur et fut rejoint quelques instants après par la Gouverneure Adriana Flóres. Le duo salua longuement la foule avant de rejoindre les coulisses. Le Président McCarthy devait prendre la route à bord de son bus de campagne, direction Los Elegidos, dans l’Etat d’Arcadia.