Page 1 sur 1

Red Butte Garden Amphitheatre

Posté : ven. 7 août 2020 15:00
par Fédération-Unie
Red Butte Garden Amphitheatre
Amphithéâtre situé dans le Red Butte Garden, composé également d'un jardin botanique et d'un arboretum, exploité par l'Université de Rochester.

Image

Re: Red Butte Garden Amphitheatre

Posté : ven. 7 août 2020 20:30
par James McCarthy
Image

_____

Meeting d'ouverture à Salt Flats City, Rochester
Vendredi 7 août 179


Cette nouvelle campagne, le Président McCarthy l’attendait de pied ferme. Il avait fait savoir à son équipe de campagne qu’il voulait qu’elle débute dans son fief historique, l’Etat de Rochester. Ici, le Président sortant bénéficiait d’une côté de popularité à en faire pâlir plus d'un. A domicile, il comptait donner le ton de sa campagne en abordant la politique étrangère et en s’attardant sur la guerre contre le Califat Eibadique en Idylénie de l'Est que la Fédération-Unie était en train de mener.
Image

C’est donc sous le soleil couchant de Rochester, au coeur du Red Butte Garden, qu’allait se dérouler le premier évènement majeur de cette campagne présidentielle. L’amphithéâtre était noir de monde. Les supporters du Président McCarthy, en provenance de tout l’Etat, avaient répondu présent. Plusieurs chanteurs et groupes locaux de country music étaient venus afin d’assurer le show avant l’arrivée du Vieux Lion.

Vers 19 heures, l’actuel sénateur de Rochester Tommy Harper monta sur scène sous les applaudissements des supporters du 40ème Président de la Fédération-Unie.


Bonsoir à tous,

Quel honneur que d’être ici, dans cette ville qui m’a vu naître et dans laquelle je vis depuis toujours. Quel honneur que d’inaugurer cet événement de campagne dans cet Etat, le plus beau de tous, celui de notre Président.

Il y a quatre ans, cet Etat s’était prononcé avec vigueur pour celui qui était alors le Sénateur McCarthy. À l’époque, j’étais candidat à la Vice-Présidence pour un autre parti. Je n’en ai pas honte mais je vois aujourd’hui que James McCarthy n’est pas le leader d’un parti mais le chef d’une nation, un chef capable de garder le cap et d’unir ce pays au delà des appartenances partisanes. C’est ce qui fait de lui un candidat plébiscité par les conservateurs et rejoint par des milliers d’indépendants et de progressistes.

Mais à la base de ce succès, il y a un constat : le Président est un homme politique courageux. Celui qui a osé bien souvent se lever contre la direction de son parti pour faire passer ses idées et l’union nationale avant les intérêts d’un clan politique. J’ai eu la chance de représenter à ses côtés l’Etat de Rochester au Sénat et je suis aujourd’hui très fier d’être dans la majorité sénatoriale qui soutient ce Président, sa Vice-Présidente et son Cabinet.

Mais il n’y a pas qu’en politique que James McCarthy est un courageux. Chacun le sait, c’est un véritable héros national, qui a combattu pour notre Fédération. Il n’a absolument pas peur comme il n’a pas tremblé à l’idée de défendre ardemment nos couleurs.

Ce courage fait partie des caractéristiques de cette présidence, celle qui a refusé de trembler quand des terroristes voulaient faire chanter notre nation. C’est de courage dont nous avons plus que jamais besoin à la President’s House, pas de grandes idées sur l’expansion extra-planétaire. Nous avons besoin d’un héros national, celui dont la main ne tremble pas quand les grandes décisions doivent être prises. Nous avons besoin d’un homme expérimenté qui travaille avec tous au Congrès depuis des décennies et a tenu à un équilibre bipartisan depuis le début de sa Présidence. Évitons toute division du pays, inévitable avec l’arrivée éventuelle d’un socialiste dans le duo exécutif. Voilà ce dont nous avons besoin pour diriger ce pays et seul un candidat a le courage et l’expérience nécessaire à une gouvernance forte et rassembleuse.

Alors, ladies and gentlemen, c’est à ce candidat que je vous demande de réserver le plus beau des accueils, le Président de la Fédération-Unie, James McCarthy !


Sur ces dernières paroles, l’hélicoptère présidentiel Marine One fit son entrée dans les airs du Red Butte Garden Amphitheatre avec à son bord le Commander in Chief de la Fédération-Unie en personne. L'appareil se posa à proximité sous les vivats de la foule.

Image


Quelques instants plus tard, une fois le moteur et les hélices à l'arrêt, le Président McCarthy en sortit tandis que l’hymne fédéré débutait. Un tapis rouge avait été dressé afin de mener le candidat à sa réélection jusqu’à son pupitre. Ses premiers pas se firent sur les premières paroles de l’hymne : “Saluons le chef que nous avons choisi pour la nation”. Le timing était parfait et les supporters l’entonnèrent, la main sur le coeur. Le chant redoubla d’intensité lors du dernier couplet lorsque leur champion monta sur scène. S’ensuivit un tonnerre d’applaudissements. Ses partisans se mirent à scander “Four more years !” tout en agitant leurs drapeaux fédérés, distribués à l’entrée par les équipes du Président sortant. Le spectacle était magnifique et offrait des images parfaites aux médias nationaux et internationaux présents pour le lancement de la campagne présidentielle.

Mes chers compatriotes,

Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour votre présence ici, au Red Butte Garden Amphitheatre, pour le lancement de cette campagne. A l’occasion des primaires conservatrices, vous avez été chaque jour plus nombreux à nous rejoindre afin que le projet que je porte pour cette grande et belle nation puisse continuer à être mis en oeuvre, afin que nous puissions terminer le long et passionnant travail entrepris depuis maintenant quatre ans par notre administration et par le Parti Conservateur. Je tiens d’ailleurs à ce titre à saluer l’action du Whip du Parti Conservateur à la Chambre des Représentants, l’Honorable Représentant Jim Cortez.


Applaudissements.

Nous pouvons véritablement être fier de notre travail au Congrès. Nous avons toujours su travailler de concert avec les progressistes, que ce soit à la Chambre des Représentants ou au Sénat. Nous avons été porteur de projets transpartisans ; je pense notamment à la loi sur le bien-être animal, sur la transition dans l'usage des fertilisants agricoles ou encore sur la création d’un label de parcs naturels protégés par l'État. Nous avons travaillé collectivement comme je l’ai toujours fait, tout au long de ma carrière et je suis fier de défendre notre bilan national. Il nous reste encore tant de choses à faire et j’aurais l’occasion d’y revenir en détails lors de cette campagne.

Sur le plan international, nous avons redonné toute sa place à la Fédération-Unie. Celle-ci est désormais plus forte et plus respectée dans le monde. Depuis le premier jour de mon mandat, je me suis attelé à renforcer nos alliances et je suis entré en pourparlers avec les dirigeants de la République Constantine. Ces échanges ont débouché sur la signature, puis la ratification, d’une Alliance Militaire Défensive et de l’entrée de la République Constantine au sein de la Coalition des Etats Libres. Cette dernière, déjà composé d'Anpor, de Brakha, de la République des Trois Nations, du New Libertland ainsi que du Burghaven s’est vu renforcée avec cette nouvelle adhésion. A l’heure où je parle, la République Constantine a quitté le Front des États-Nations Démocratiques et fait dorénavant partie de notre alliance militaire et commerciale, la plus puissante au monde - quinze sièges à la Communauté Internationale des Nations Souveraines - juste derrière l'Union Phoécienne et ses dix-neuf sièges.


Les partisans du Président applaudirent en scandant “UF ! UF ! UF !” (United Federation).

Nous sommes parvenus à nous faire un nouvel allié dans la région en lui assurant notre protection face à ses potentiels ennemis. Soyez sûr qu’aucune nation régionale ne viendra chercher des problèmes aux constantins au risque de se frotter aux forces armées de la Fédération-Unie, la première puissance militaire au monde. Les constantins sont désormais nos frères d’armes et demain, l’un de nos partenaires commerciaux privilégiés.

Plus tôt, la Fédération-Unie a su réagir fermement lorsque les libertés individuelles et les principes démocratiques étaient bafoués par le régime frazziliste à Narois. En frappant du poing sur la table, en rompant nos relations avec Narois et en établissant des sanctions contre ses dirigeants, nous sommes parvenus à faire entendre raison à l’Empereur Tristan I qui a pris les devants afin de faire tomber le régime fasciste. Nous sommes parvenus à défendre la liberté et la démocratie tout en nous assurant du maintien de la paix malgré les menaces d’une désormais ancienne nation communiste belliciste. Fort heureusement, les communistes ont depuis été chassé du pouvoir, tout comme au Saphyr. Le retour de la Fédération-Unie sur le devant de la scène international y est pour beaucoup, croyez-moi. Car lorsque les dirigeants communistes ostariens souhaitaient envahir Narois afin de renverser son gouvernement provisoire, alors même que celui-ci semblait exprimer le souhait sincère de transiter pacifiquement vers la démocratie, la Fédération s’est imposée en envoyant l’une de ses flottes sur les côtes de Narois. Le message était clair, si certains désiraient saboter les efforts de la Fédération-Unie à leur propre profit, s’il devait y avoir une guerre, alors il faudrait nous passer dessus et en subir toutes les conséquences. Le message a visiblement été reçu cinq sur cinq puisqu’aucune invasion n’a eu lieu et qu’un accord sur la transition démocratique a été négocié et signé par l’ensemble des parties de cette crise. Cette victoire fut incontestablement une victoire de la Fédération-Unie et une lourde défaite pour l'impérialisme de l'Internationale communiste.


Les supporters du Président McCarthy agitèrent leurs drapeaux fédérés tout en scandant de nouveau “UF ! UF ! UF !”.

La prochaine défaite, je vous en fais le serment, sera pour le Califat Eibadique en Idylénie de l'Est. Je n'aurais de repos que le jour où nous les aurons anéanti, jusqu’au dernier !

La foule se mit à crier en soutien à leur chef de guerre.

Cette guerre nous a été déclaré lorsque deux de nos compatriotes ont été lâchement pris en otage sur un prétexte parfaitement mensonger. Notre réaction sera impitoyable et enverra encore une fois un message on ne peut plus clair à nos potentiels ennemis dans le monde : vous ne pouvez pas vous en prendre aux fédérés ainsi qu’à nos intérêts sans en subir les conséquences.

Galvanisés, les partisans du Vieux Lion lui réserva un triomphe.

Hier soir, nous avons mené un raid aérien majeur contre plusieurs positions du Califat Eibadique dans la capitale du Dawwfiq, à Afbarwaqo. Leur système de défense antiaérienne a été grandement endommagé et le Palais du Calife en grande partie détruit. Plusieurs dizaines de ces cafards ont été pulvérisé. A ceux, encore très et surtout trop nombreux, qui respirent encore le même air que nous, qu’ils s’attendent à mourir dans les heures, les jours et les semaines à venir à l’occasion de nos futures opérations. Nous n’abandonnerons pas et nous mènerons cette guerre jusqu’à son terme, jusqu’à la victoire totale. Pour ce faire, nous nous appuierons sur nos alliés et je sais d’ores et déjà que nous pourrons compter sur le Saphyr. Encore hier, j’ai pu converser longuement au téléphone avec la nouvelle Présidente du Conseil Impérial, Madame Kirsten Sullivan-Pettersen, au sujet de notre stratégie commune dans la guerre qui nous oppose au Califat Eibadique. Cette guerre ne sera pas un prétexte afin d’intégrer ce territoire de l'Asnaywana dans le giron de l'Internationale communiste. Cette guerre n’aura qu’un seul et unique but : anéantir le Califat Eibadique. Comme j’ai pu le dire le soir où nous leur avons officiellement déclaré la guerre, nous reprendrons les terres où ils sont, nous supprimerons leurs financements, nous traquerons leurs dirigeants, nous démantèlerons leurs réseaux et leur lignes de ravitaillement. Nous les annihilerons, nous les terrasserons jusqu’au dernier. Leurs heures sont comptées.

L’ensemble des partisans du Président McCarthy se levèrent en agitant leurs drapeaux fédérés et en scandant “UF ! UF ! UF !”.

Cette guerre, mes chers compatriotes, sera probablement longue, je ne vous le cache pas. Mais elle sera menée intelligemment afin d’épargner le plus possible la vie de nos boys. Je sais qu’ils sont prêts. Tout comme je l’étais moi-même durant la guerre du Sansuukhin. Ces hommes et ses femmes, prêt à se sacrifier sur l'autel de la Liberté, pourront compter sur leur chef et sur sa bienveillance. Je nous mènerai à la victoire en veillant à ce qu’un maximum des nôtres restent en vie et puissent retrouver le plus rapidement possible leurs proches, sain et sauf.

Cette guerre, mes chers compatriotes, oppose le bien et le mal, la civilisation au terrorisme, la dignité de la vie à la culture de la mort, la liberté à l’oppression ou encore la justice à l’injustice. Nous ne nous laisserons pas terroriser. Ensemble, nous ferons triompher nos valeurs et celles du monde libre. Nous écrirons l’Histoire et nous ne laisserons aucune place à ces barbares, qui rejoindront bientôt les abîmes de cette dernière.

Ensemble, mes chers compatriotes, nous allons préserver la grandeur de la Fédération-Unie !

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Sur ces paroles, le Président McCarthy reçu une véritable standing ovation de la part de ses supporters. Ces derniers laissèrent éclater leur joie et leur fierté d’être fédéré en agitant leurs petits drapeaux et en scandant “Four more years !”. Le Président fut rejoint sur scène par sa colistière, la Vice-Présidente Elizabeth Reid. Le duo salua longuement la foule avant de descendre de la scène. Ils partirent à la rencontre de leurs soutiens, signèrent de nombreux autographes et prirent également des selfies. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, le Président salua chaleureusement sa colistière avant de monter à bord de Marine One, qui devait le reconduire à la President’s House, à Saint Paul.

Re: Red Butte Garden Amphitheatre

Posté : dim. 14 févr. 2021 18:28
par Pete Page
MEETING DE PETE PAGE À L’UNIVERSITÉ DES
SCIENCES DE SALT FLATS CITY

Pour conclure sa campagne pour devenir Sénateur pour le compte de l’État de Rochester au Congrès, Pete avait fait le choix personnel d’intervenir au sein de l’Université de Rochester, dans le cadre d’un événement organisé par des jeunes mobilisés pour l’environnement dans l’aile des sciences. À Salt Flats City, ville réputée pour ses communautés religieuses et sa vie étudiante, l’enjeu était de réaffirmer une pression électorale sur la législature conservatrice actuelle - après les avoir séduit pendant les séquences de campagne précédentes. Après un moment, le candidat montait sur l’estrade avant de commencer son discours.

Pete Page : Bonsoir à toutes et à tous, merci de vous être déplacés jusqu’à ce magnifique amphithéâtre en plein-air ce soir ! De ce qu’on m’a dit, nous sommes aux alentours de 3000 aujourd’hui et ce temps pris sur vos révisions et activités chez vous, pour ceux qui nous regardent sur leur écrans, sera loin d’être perdu ! Je tiens également à remercier l’association “Une Planète” de l’Université de Rochester, qui m’a invité pour intervenir dans le cadre de leur “semaine de sensibilisation à l’écologie”. Voir une génération se lever pour son avenir est toujours agréable, nous sommes les pionniers mes chers amis. Maintenant, de quoi vais-je vous parler aujourd’hui ?

Et bien, mon intervention sera plus courte qu’à l’accoutumée car nous devons aussi écouter après moi un collège de scientifiques travaillant dans diverses institutions. Je souhaite devant vous développer une grande proposition que je pourrais porter en tant que Sénateur, dans une optique claire de décarbonisation de notre économie et donc de réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ! Je vous présente, ce soir, le futur marché fédéré du carbone !


Les jeunes autour de Pete applaudissent quelques instants, avant de le laisser poursuivre.

Pete Page : Le marché fédéré du carbone, c’est quoi ? Et bien, ce sera bientôt le plus grand outil de la FEPA, notre agence fédérale de protection de l’environnement, pour guider notre économie vers des sources d’énergies et des consommations, des entreprises plus vertes. D’abord, un petit contexte. Aujourd’hui, nous le savons, la plus grande partie de nos émissions de gaz à effet de serre ne viennent pas des individus ou des petites entreprises mais bien de nos géants, qui pour réaliser leurs activités mobilisent des moyens énergétiques énormes et souvent issus de sources carbonées d’énergie. Nous savons aussi que notre pays repose encore en grande partie sur le pétrole et le charbon, deux énergies fossiles et dont l’usage libère des éléments extrêmement polluants, nocifs pour l’environnement et pour notre santé ! La pollution de l’air tue en Fédération-Unie !

Je souhaite que nous établissions, par l’incitation et les règles du marché, un marché fédéré du carbone. Aujourd’hui, ce danger n’est pris en compte dans aucune évaluation économique et sûrement pas dans le marché qui est pourtant le pilier de notre économie et de notre prospérité ! Ce marché du carbone, que nous mettrons en place à l’échelle fédérale, fera entrer cette externalité négative, en d’autres mot ce caractère nocif de nos activités actuellement pris en compte nul part ailleurs, dans le cadre d’un marché régi lui aussi par des règles de compétition et d’échanges libres ! Maintenant, je vais vous expliquer son fonctionnement.

Tout d’abord, nous devrons établir une liste d’entreprises concernées par le marché fédéré du carbone. De mon côté, je sélectionnerai toutes les entreprises de plus de 2000 salariés, ou de plus de 30 millions de thalers de chiffre d’affaires. Ensuite, à chacune de ces entreprises, nous confions des “permis de polluer” délivrés par la FEPA, un équivalent de monnaie ou d’obligation vis-à-vis de l’Agence. À la fin de chaque année, selon les émissions de chaque entreprises, celles qui manqueront de permis carbone devront payer en thalers une somme auprès de la FEPA qui l’investira immédiatement dans des projets liés à la transition écologique et à la compensation aux ménages face aux changements liés à la décarbonisation de notre économie. Cependant, chaque entreprise pourra échanger avec une ou plusieurs autres entreprises ces permis carbone pour s’assurer d’en avoir suffisamment afin de ne pas payer d’amende.

Mais alors, quels mécanismes pour inciter à la réduction si chacun peut “acheter” son droit à polluer ? Et bien, ce marché carbone possède des ressources finies en terme de permis carbone, les entreprises devront donc s’assurer de leur bonnes transactions mais aussi investir pour réduire leurs émissions afin d’en avoir moins besoin l’année d’après - et donc de réduire les sommes allouées aux échanges de permis carbone dans l’année et aux sommes devant être versées à la FEPA en fin d’année ! L’État fédéral, quant à lui, appliquera une “taxe carbone” sur ces échanges de permis carbone, très faible, pour la répartir auprès des États et leur permettre de lancer leurs programmes de transition écologique à leur échelle. Avec le temps, d’un côté la FEPA pourra réduire la quantité totale de permis carbone délivrée en début d’année auprès des entreprises, mais l’État fédéral pourra relever cette taxe carbone pour inciter les entreprises à diriger leur argent vers les investissement de décarbonisation et non d’échanges de permis carbone !

À terme, ce marché fédéré du carbone nous permettra d’atteindre de grands objectifs en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Nous pouvons clairement arriver à bâtir une Fédération-Unie zéro-carbone, si nous nous en donnons les moyens. Je vous remercie !


Pete descend alors rapidement de l’estrade, avant de discuter pendant la soirée avec les étudiants et étudiantes présentes à l’Amphithéâtre. Il reste quelques heures sur le site, avant de prendre par voie ferroviaire la direction de Sun Valley pour conclure sa campagne en beauté - avec Ron pour la Saint-Valentin.

Re: Red Butte Garden Amphitheatre

Posté : jeu. 1 avr. 2021 16:25
par Mary Petterson
Image
_____

Meeting à Sun Valley
Jeudi 1er avril 187



L’Université de Rochester avait bien voulu prêter le Red Butte Garden Amphitheatre à l’équipe de campagne de la candidate progressiste au Gouvernorat du même État. Elle avait insisté pour obtenir ce très bel endroit, où l’événement qui allait être le point culminant de sa campagne allait se dérouler. La future Gouverneure de Rochester avait fait fonctionner ses réseaux professionnels et syndicaux pour réunir dans cette ville plusieurs milliers de personnels de la restauration, de l’hôtellerie et du tourisme rochesterien. Elle allait pouvoir dérouler devant une foule attentive et respectueuse son programme, en insistant sur son programme alimentaire.

Image

C’est en milieu d’après-midi que les festivités commençaient, en plein centre de la Red Butte Garden. Le premier grand événement des campagnes gouvernatoriales qui secouaient le pays. Les réseaux de Mary avaient répondu présents, et des artistes proches du parti progressiste local avaient tenu la foule en haleine avec plusieurs morceaux de rock n’ roll et autres musiques appréciées par le public.

Aux alentours de 16h, un des Sénateurs bien connu de Rochester montait sur scène sous les applaudissements de la foule venue soutenir Madame Petterson. Il s’asseyait sur l’estrade, avant de commencer à introduire sa mère.


Image

Pete Page : Bonjour à tous et à toutes.

Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureux d’être ici, dans cet État qui m’a vu naître et dont je porte aujourd’hui fièrement les intérêts au Sénat de notre Fédération. Quel honneur aussi d’être auprès de ma mère, qui du haut de ses 75 ans se lance enfin en politique après des années d’activisme pour le bien commun ! Bravo Madame Petterson, pour l’organisation de cet événement et pour tout le reste.

Deux ans avant aujourd’hui, nous avions mené l’une des plus grandes campagnes des sénatoriales. Nous avons réussi à faire élire un Sénateur progressiste par la législature conservatrice qui gouverne cet État depuis l’année 175, et qui se caractérise par son inaction pour répondre aux vrais besoins des rochestériens ! En ce temps-là, nous avions mis une pression telle sur cet organe législatif qu’ils ont dû céder. Nous pouvons être fiers, car l’âme de Rochester, caractérisée par la beauté et la liberté, se trouve dans ce genre d’événements. Aujourd’hui, je fais campagne pour Madame Mary Petterson. Une femme de conviction, prête à tout pour améliorer la vie de ses compatriotes rochestériens. Car non, Mary Petterson ne sera pas la Gouverneure des progressiste, comme Madame Jenkins veut être seulement la Gouverneure des conservateurs, mais elle sera bien la Gouverneure de Rochester.
Je veux aujourd’hui introduire notre après-midi en vous disant à quel point vous avez-là une candidate formidable. Madame Petterson est une femme politique de convictions, qui sont restées dans le temps et qui sont façonnées par les expériences d’une vraie rochestérienne. Le travail. La famille. Les coups de soleil en oubliant sa crème solaire avant de sortir une après-midi. C’est une femme qui s’est régulièrement placée en avant-garde de combats qui sont encore parfois pas acquis aujourd’hui, comme le mariage pour tous ou la dépénalisation du cannabis. En d’autres mots, je suis fier d’avoir été élevé par cette personne. J’ai la chance aujourd’hui de pouvoir la soutenir afin qu’elle prenne la tête de notre État : faisons-le.

Outre la femme politique, en effet, il y a aussi la mère. Mary Petterson a toujours été une mère exemplaire, qui malgré le fait d’élever sa progéniture seule a toujours trouvé comment faire sourire ses enfants. Comment leur garantir qu’il ne leur manque rien pour l’école, comment s’assurer de leur protection sans trembler face au danger.

Cet instinct de convictions et de protection, il sera la caractéristique du passage de Madame Mary Petterson au pouvoir. Protéger les familles rochestériennes. Défendre les droits de chacun à user de leurs libertés que nos ancêtres ont si durement acquise tant que leurs actions ne font de mal à autrui. Garantir à chaque âme qui voit le jour dans notre État ses droits fondamentaux et une entrée apaisée dans la vie. Nous n’avons pas besoin d’une personne qui prend le poste pour acquis et se moque d’une large partie de Rochester à la Governor’s House. C’est d’une femme d’exception, qui ne tremble pas face aux dangers, qui connait la vraie vie. C’est d’une femme dont l’expérience s’est faite sur le terrain, qui travaillera autant avec les progressistes que les indépendants et les conservateurs à l’Assemblée des Représentants pour assurer un meilleur avenir à Rochester. Nous avons besoin de ça pour diriger notre État ! L’expérience de la vie avec une volonté de fer, alliée à une méthode de gouvernement utile et ouverte.

Mesdames et Messieurs, c’est à cette candidate que nous allons désormais avoir le privilège d’écouter. La future Gouverneure de Rochester, Mary Petterson !

Alors que Pete finissait son discours d’introduction, les têtes dans le public se tournaient vers le chemin qui allait vers l’estrade alors que Mary Petterson arrivait. Applaudie par la foule, elle marchait jusqu’au pupitre en saluant les personnes présente un grand sourire aux lèvres.

Image

La candidate au gouvernorat de Rochester étaient donc derrière son pupitre, profitant quelques instants du moment d’enthousiasme et d’euphorie que constituait un tel événement. Alors que l’hymne rochesterien commençait, Mary Petterson plaçait sa main sur son cœur pour le réciter. Peu après, la foule entonnait avec la candidate l’hymne et à sa fin le grand slogan de la campagne se fit entendre à tue-tête par le public. “One of us!”, “One of us!”, “One of us!” ! Enfin, des applaudissements parcouraient l’amphithéâtre alors que des drapeaux rochestériens et fédérés étaient brandis avec fierté. Le moment offrait des images en or pour tout communicant.
Mary Petterson : Chers rochestériens, chères rochestériennes,

Je veux commencer par remercier tout le monde pour s’être déplacé ici, dans ce merveilleux endroit de Salt Flats City pour ce grand événement de ma campagne. Lors de mes déplacements ces dernières semaines, j’ai pu rencontrer des centaines de personnes, des trajectoires de destinées différentes, et chaque jour de plus en plus de monde ont rejoint nos rangs pour me porter à la tête de notre État. Je suis déterminée à commencer le travail avec toutes les forces vives de Rochester, pour le bien commun de nous tous et toutes. Je veux profiter de ce moment pour remercier mon équipe de campagne, qui a été là du début jusqu’à aujourd'hui, et j’espère jusqu’à la fin. Merci.


La rochestérienne se fait applaudir par le public.

Nous pouvons réellement être fiers d’avoir pu mener une telle campagne. Cela fait douze longues années que la politique en Rochester semblait paralysée par une petite équipe ultra-conservatrice. Nous avons déjà fait bouger les choses ! En rencontrant des comités de quartier, des agents du service public, des salariés du privé, en construisant une véritable campagne politique de proximité déclinée sur tous les territoires de notre État nous avons prouvé une chose : une alternative qui a Rochester à cœur est possible à Rochester. Nous l’incarnons. Le plus dur reste à venir, et par là je veux bien entendu parler du scrutin mais aussi et surtout de notre passage au pouvoir !

Je veux maintenant m’attarder sur notre programme, que j’ai pu déployer sur les réseaux sociaux et au cours de mes déplacements aux quatre coins de Rochester. Je voulais offrir une véritable alternative à notre État, et elle ne pouvait être tangible que par des propositions fortes et utiles à toutes les familles, tous les individus qui composent notre communauté.

J’ai commencé ma campagne en abordant le sujet difficile de la fiscalité. Je pense que l’avenir de notre État va se construire sur notre capacité à établir une fiscalité fiable, stable, qui allie à la fois la nécessité de justice sociale et l’attractivité pour les entreprises de Rochester. Ainsi, j’ai pu proposer de ne plus taxer sur la propriété des foyers les moins aisés - dans l’objectif de faciliter l’accès à la propriété chez nous ! Je veux aussi établir une fiscalité claire et progressive sur les biens et services de consommation : nous devons alléger le coût de la force publique sur les ménages qui ont déjà du mal à remplir le frigidaire, et le compenser par des taxes spécifiques sur les produits de luxe consommés par les foyers les plus aisés. Je veux aussi garantir à chaque famille qui en a besoin un revenu minimum afin de s’occuper des enfants. J’ai été mère célibataire, je sais ce que c’est la douleur de sacrifier son repas pour que mon enfant puisse manger à sa faim : je ne veux plus que ça n’arrive à personne. Enfin, nous mettrons en œuvre un véritable dispositif incitant à la création d’emploi dans notre État !


La progressiste est applaudie par la foule, qui scande “Justice ! Justice ! Justice !” en écho aux propos de la candidate et à la devise de la Fédération-Unie.

J’ai ensuite pu continuer en prônant enfin une transparence réelle sur les questions sociétales de notre État. Je veux lutter contre la consommation de substances addictives, et c’est pour ça que je sais que la guerre contre le cannabis ne sert à rien hormis déchirer des familles et remplir nos prisons. Nous dépénaliserons l’usage du cannabis, car c’est ainsi que nous pourrons mettre en place une véritable politique de prévention contre sa consommation ! Nous savons aussi aujourd’hui que la thématique de la santé mentale est un gros morceau, complètement en angle-mort des politiques publiques. C’est pour ça que je veux mettre en place des “chèque-psy” à destination des jeunes et des publics isolés afin d’accéder à des thérapies souvent chères et pourtant nécessaires pour s’en sortir !

Notre État doit aussi enfin dompter l’une de ses plus grandes sources de richesses : le tourisme ! Nous appliquerons une législation forte pour protéger nos milieux naturels, nous saurons avoir une politique pragmatique sur la question des risques liés aux jeux-d’argent, et nous investirons pour que nos transports ne soient plus surchargés et servent autant les rochestériens que les touristes. Nous soutiendrons aussi l'accueil local en hôtellerie, face aux grandes chaînes destructrices de nos paysages et trop souvent mobilisant des pratiques indignes auprès de leurs employés pour une quête de profits sans fin. Pour un tourisme qui bénéficie réellement aux rochestériens, vous savez pour qui voter !


Mary est à nouveau applaudie, elle continuait alors.

Enfin, je ne vais pas vous faire un résumé entier de mon programme. Je sais en plus qu’un match des Salt Flats City Destroyers vous attend dans un peu plus d’une heure, je vais me presser. Je veux aujourd’hui vous parler d’alimentation. Notre État est aussi un État d’agriculture, et un État qui nourrit des milliers d’enfants chaque jour dans des cantines. Gouverneure, je veux que les repas distribués dans nos cantines soient 100% locaux, et pour cela nous mènerons un vaste plan d’investissement pour l’agriculture qui aura à la fois pour objectif d’augmenter la production des denrées alimentaires dans notre État, mais aussi de déployer un véritable bouclier social pour nos agriculteurs qui souffrent encore trop souvent aujourd’hui de situations précaires ! Demain, je veux que Rochester soit reconnu pour son alimentation de qualité, et que ce secteur pousse notre croissance et soit créateur d’emplois non-délocalisables en particulier dans les zones rurales trop négligées !

Nous le savons, notre État a une histoire riche. Il est temps d’en écrire une nouvelle page. Nos grandes montagnes et notre renommée mondiale pour les loisirs nous ont toujours donné aux rochestériens le rôle d’un peuple qui voit grand et qui voit bien. Nous allons perpétuer cet héritage, avec vous tous.

Ensemble, élisons l’une d’entre-nous à la tête de Rochester et faisons entrer Rochester dans un nouveau cycle de prospérité !

Que le Sort nous bénisse, et que le Sort bénisse Rochester et la Fédération-Unie !

À la fin de son discours, la candidate Petterson reçut une grande vague d’applaudissements à mesure que le public se mettait debout pour signifier son soutien à la rochestérienne. Les drapeaux furent à nouveau agités, le slogan “One of us !” scandé et Mary Petterson s’autorisait alors un bain de foule auprès de ses soutiens. Après un moment assez long de signatures d’autographes, d’accolades et de selfies, la candidate reprenait la route vers Sun Valley en conduisant elle-même sa petite voiture.