Re: Sherwood Center
Posté : dim. 5 juil. 2020 14:30
par James Callahan
James Callahan était en train de monter son score doucement mais sûrement et avec le soutien de Braden Tillman, il espérait passer en tête du trio tandis que Page et Powell se marchaient sur les plate-bandes. Il espérait les doubler tous les deux à Rochester et à Southymland. Pour ce premier état, il allait défier les conservateurs et en premier lieu, le maire de la ville de Hamilton où il avait posé ses valises.
Il partait en quelque sorte avec une longueur d'avance puisqu'il avait déjà commencé à grandir ses partisans sur le sérieux qu'il possédait, il fallait désormais rassembler tous les progressistes avec des discours qui lèveraient les foules. Il avait scrupuleusement étudié les biais cognitifs et les sophismes afin de les utiliser au maximum pour pouvoir faire de belles phrases et de grands discours, sans aucun contenu complexe à comprendre et à la portée de chaque citoyen, dans un système où le régime éducatif était très parcellaire et inégalitaire, et où il ne permettait en aucun d'offrir à chaque individu un niveau suffisant pour comprendre le monde, l'économie ou la politique.
James Callahan arriva aux côtés d'une foule en délire qui l'aurait accueilli en lui souhaitant joyeux anniversaire, si cela avait été son anniversaire. Mais ce n'était pas son anniversaire et d'ailleurs personne ne lui souhaita. Il monta sur la scène après avoir parcouru une longue allée disposée près de la foule et devant la scène, afin qu'il puisse serrer un nombre record de mains, en l'espace de quelques instants. Il marcha tout le long en saluant ses supporters puis monta sur l'estrade, il avait précautionneusement fait retirer le pupitre qu'avait utilisé Pete Page. Il ne voulait plus être associé à cette image de professeur dénotée par Caldwell.
Les gens connaissaient désormais suffisamment sa rigueur pour n'avoir besoin que d'être brossés dans le sens du poil et qu'on jette un peu d'eau bouillante sur l'ennemi pour qu'il soit porté haut par les foules furieuses d'injustices, assoiffées intarissablement de volontés et d'action, soucieuse de la bonne direction de leur pays dans l'intérêt supérieur de la nation et de ses composantes, et qui mèneraient la révolution par les urnes, pour peu qu'elles modèrent leurs ardeurs et évitent de dessiner des coeurs à côté du nom de leur idole, sur les bulletins de vote. Ce qui n'arrivera pas puisque lorsque ce ne sont pas des caucus, ce sont des machines électroniques qui comptent les votes.
Bonjour Hamilton, bonjour Southymland ! Nous sommes ici sur le sol d'une municipalité réactionnaire et c'est tout naturellement que je viens défendre l'humanisme et le progrès sur les terres de la droite la plus attardée du monde. Monsieur Garrett n'est pas qu'un conservateur dont les seules idées se résume à CH2O, c'est aussi et surtout un réactionnaire dont les idées sont autant de poison qui chaque jour n'a de cesse de pourrir d'idées néfastes, les esprits de nos concitoyens, et de substituer à leur lumière, l'ombre de l'intolérance et de l'incompétence. Cet homme qui représente et est, tout ce qui nous fait horreur ne peut avoir un comportement et des propos tolérables à notre égard. Il m'est impossible d'être Président sans la volonté de faire disparaître pareilles bêtise humaine et d'empêcher chaque élu du peuple de détruire un petit peu plus, en attisant la flamme infâme, tous les liens qui sont le ciment social d'un peuple et de sa volonté de paix, de justice et son aspiration intarissable de liberté.
Ce peuple est le nôtre, les gens du genre de Monsieur Garrett sont étrangers à nos valeurs. Président, je ne serais pas Monsieur McCarthy qui s'accoquine parfaitement de ce qu'un paria moral soit son soutien et participe à la construction de son parti politique. Je le dis à vous frontalement, toutes les opinions ne se valent pas et lorsqu'une opinion provoque la haine, la discrimination et la servitude, alors ce ne doit pas être une opinion libre mais un délit. Oui, l'homophobie décomplexée de ces gens-là, n'est pas et ne peut pas être dans notre pays, un avis que l'on peut exprimer sans craindre la sanction Oui, le racisme décomplexé et aussi intolérable que l'homophobie décomplexée, que le sexisme décomplexé et que tout cet héritage obscur que nous portons sur nos épaules et qu'il nous faut aujourd'hui abandonner pour effleurer la société moderne dans laquelle chacun est plus libre qu'hier et bien moins que demain. C'est cela le progrès que je porte. Une amélioration constante et ininterrompue de vos conditions de vie et un rapprochement inarrêtable vers l'accomplissement effectif des principes fondateurs et fondamentaux de notre république.
Ce en quoi a renoncé le Président McCarthy et bien d'autres sans doute, et ce que je déplore qui n'ait été mis plus en avant par mes adversaires du Parti Progressiste, c'est évidemment le rôle fondamental de la justice fédérale pour régler les problèmes et rétablir la justice. Les entendez-vous parler d'une quelconque justice ? Ce n'est que justice sociale qu'ils amèneront par des lois économiques et professionnelles. J'entends que de nouvelles lois sur le marché du travail vont favoriser les travailleurs et permettre à chacun selon ses capacités et selon ses moyens d'avoir un emploi et de s'intégrer à la société du travail. Mais, ils oublient de dire que le premier endroit où s'établit et surtout se rétablit la justice, c'est dans les tribunaux. Aussi, en qualité de Président, je mènerais une importante campagne de réformes pénales et judiciaires ; je n'ai pas oublié, loin de là, les commentaires du Magistrat Fédéral Stephen Shaw que j'ai interrogé et qui s'est révélé d'une incompétence incroyable. Est-ce que c'est cela que nous voulons pour notre pays ? Des prisons gérées par des personnes qui ne connaissent pas leur fonctionnement et leurs conséquences ? Des gens qui n'ont aucune idée de ce que représente un séjour pénitentiaire ? Ces gens-là n'ont pas le sens de ce que causent les prisons fédérales et pas non plus le sens de ce que doit-être une politique judiciaire pour ne pas que nos centres pénitentiaires demeurent le premier lieu de création de la délinquance.
Aujourd'hui, envoyez le plus innocent des fédérés séjourner en prison pour 6 mois et vous aurez créé un nouveau délinquant qui ne se remettra jamais dans le droit chemin. Ce n'est pas ce que je veux pour notre pays et ce n'est pas ce que veut un seul citoyen sur notre sol. Nous voulons que la justice punisse certes, mais surtout qu'elle permette aux condamnés de devenir meilleurs. Si un nombre grandissant d'Etats ont décidé d'abolir la peine de mort, conservateurs comme progressistes, c'est justement pour que chacun possède le droit inaliénable de s'améliorer. Or, notre pays ne donne pas aux condamnés les conditions suffisantes et nécessaires pour qu'ils puissent sortir de la délinquance.
Si la délinquance est plus élevée chez les pauvres que chez les riches, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance dans un choix éclairé. Si la délinquance n'a pas augmentée dans les états qui ont supprimé la peine de mort, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance au regard du risque encouru. On entre dans la délinquance malgré nous, pour survivre ou parce que le système social légal ne nous permet pas davantage d'améliorer nos conditions de vie. La délinquance n'est pas un fléau autonome, c'est une conséquence d'un échec de notre régime social et économique. Aussi, quand j'ai entendu dire de la bouche de Monsieur Shaw que le fait d'endetter et d'assommer de redevances les condamnés, surtout les plus pauvres, était normal, je constate que cet homme est incapable de comprendre la racine du mal et d'y remédier. Chaque fois que l'on empire la situation des délinquants, chaque fois que l'on s'obstine à les punir avec injustice et immodération, chaque fois, on forge un peu plus l'insécurité et on ragaillardit les forces délictueuses de notre nation.
Qui aurait à coeur de mener une politique d'insécurité ? Qui aurait à coeur de mener une politique de renforcement de la violence, des vols et des viols ? Qui aurait à coeur de mener pareil combat ? Les conservateurs et les inconscients ! Et nous n'aurons comme seul moyen de lutter pour la justice et la vérité qu'en se rangeant et en se fédérant unanimement derrière un candidat expérimenté et formé à ces questions, qui sont à mon sens, les questions les plus essentielles de notre avenir. Dès demain, nous devrons juger notre pays d'après la quiétude de ses habitants.
Tant que nos rues, nos villes, nos villages, nos quartiers, nos appartements, nos banlieues ou nos cités n'auront pas revêtu le manteau bonace de la sérénité, j'estimerai que nous faillions à notre devoir, que notre politique échoue dans sa première et plus essentielle mission, que l'on bafoue en son âme et conscience la première des libertés, qui est la liberté de vivre tranquillement, paisiblement, sereinement et de pouvoir envisager l'avenir sans la crainte de voir un jour, un canon collé à sa tempe ou une bande violente menacer d'armes blanches ses enfants.
Pour réussir dans cette mission, il ne faut pas s'attaquer à des communautés, il ne faut s'en prendre aux noirs ou aux métis, aux eibadistes ou aux poulpistes. Chacun se bat contre la violence, chacun la subit. Il n'y a pas de religion de la violence, il n'y a pas de couleur de peau de la violence ; de même qu'il n'existe pas de gêne de la violence. Il existe des situations contraignantes au point où la dernière issue soit le vol, l'attaque à main armée, où le désespoir devient si grand que la seule solution irrationnel qui paraît aux prunelles de l'innocent c'est de commettre le crime. Chacun de nous, peut devenir un criminel demain si nous le mettons dans une situation semblable à celles qu'ont connu d'autres innocents avant de devenir des assassins.
La première responsabilité de l'Etat fédéral est donc de combattre les racines du crime qui ne sont pas humaines mais contextuelles. C'est la raison pour laquelle, je souhaite mettre en place une Agence fédérale contre la criminalité et la délinquance, qui agira en premier lieu au contact quotidien des populations les plus défavorisées afin d'en entendre la voix, les demandes, les besoins et d'y répondre. Je ne garantis nullement que cela se fera gratuitement, nous aurons à payer pour cela, on ne peut pas faire bien avec rien. Il faudra dépenser des sommes d'argent conséquentes pour former des personnes compétentes, les employer, construire ou louer des agences déconcentrées, etc, etc. Mais, croyez-moi, ce sera de l'argent bien investi, ce ne sera pas dispendieux. Construire une statue en l'honneur d'un maréchal, c'est dispendieux. Construire la sérénité pour toutes nos mères, nos pères, nos enfants, nos frères et nos soeurs, ce n'est pas dispendieux. Bâtir pour tous, un climat de sécurité, bâtir la tranquillité dans nos rues, bâtir la confiance et la tolérance, ce n'est pas dispendieux. Notre sécurité, sera ma plus lourde priorité.
D'autre part, je changerai les règles de la justice pour que ne soit plus appliqué au niveau fédéral une peine punitive mais des mesures réhabilitatives qui aideront le condamné à sortir de la délinquance et à intégrer pleinement notre société et notre paix civile, que la grande majorité des infracteurs n'aspire qu'à rejoindre, mais ne le peut à cause de murs insurmontables. En faisant tomber ces murs et en offrant à chacun l'accès au rêve fédéré, alors comme d'un seul bloc, tout s'effondrera de ce qui composait la forteresse délictueuse et infratrice. Ces murs qui sont parfois, sinon toujours, la conséquence de politiques ou d'opinions intolérantes et haineuses. Comme celles du maire de cette ville ou comme celles du milliardaire Robert McFarland. Il ne faut aucune tolérance face à l'intolérance.
Il faut imposer par la loi s'il le faut, la tolérance. Contrairement à ce que viendra affirmer Robert McFarland, ma politique n'est nullement guidée par un prétendu lobby LGBT. Je n'ai pas vocation à donner écho à tous les fantasmes conservateurs qui s'imaginent que des comités homosexuels se sont réunis aux plus hauts sommets des sphères du pouvoir pour contrôler la nation. Par ailleurs, je tiens à dire que beaucoup viendront se plaindre de la main invisible du lobby LGBT, des médias qui seraient de gauche et vendus aux idées sociales-démocrates ou pire, communistes ; qui viendront se plaindre de la bien-pensance et de ce genre de choses ; qui s'imaginent et qui voient partout, à chaque coin de rue, à chaque devanture de magasin, à chaque une de journal l'influence de groupes minoritaires de la société, sans jamais s'inquiéter de l'influence et de la main bien visible des possesseurs. Robert McFarland pointe du doigt l'influence prétendue de minorités de genre et sexuelle, cependant je lui ferais remarquer qu'il existe une influence bien réelle des possesseurs de média, un milieu duquel, il n'est pas tout à fait étranger.
Je vous le dis, mes amis, arrêtez de voir des complots où il n'y en a pas. De fantasmatiques comités homosexuels n'ont aucun moyen de choisir la une de vos journaux, tandis que les conseils d'administration et les représentants des actionnaires, quant à eux, possèdent la capacité légale de censurer n'importe quel article. Regardez la réalité en face et sachez déjouer les pièges posés par vos ennemis.
Oui, Monsieur McFarland est un de nos ennemis. Non pas parce qu'il a gagné sa vie ; non pas parce qu'il est riche. Mais parce qu'il nous ment, parce que c'est un homme malhonnête. Qu'il détourne notre attention à tous vers des problèmes inexistants pour cacher les véritables problèmes. Si on regarde, comme le dit cet homme, le problème du lobby LGBT. On pourra faire autant que l'on veut, les médias ne changeront pas foncièrement, la violence ne sera pas réduite dans nos rues, les enfants défavorisés le seront autant. Mais si on s'attaque au lobby des actionnaires médiatiques, alors peut-être qu'on pourra rendre la presse plus libre. Si on s'attaque au lobby des prisons privées, peut-être qu'on réduira la violence. Si on s'attaque au lobby nationaliste qui exclue de fait des communautés de l'emploi, du logement ou de crédit, sans doute qu'on réduira les violences intercommunautaires et qu'on développera la mixité sociale et la sécurité. Si on s'attaque au lobby de l'éducation privée dérégulée, sans doute que nos enfants pourront toucher du doigt l'égalité des chances et en apprécier les rayonnements doux et bienfaisants.
Voilà ce que je souhaite pour mon pays et pour notre nation. Je veux une politique ancrée dans le réelle qui soit réellement au service de nos valeurs et avant tout de la liberté. Celle d'être celui qu'on veut, celle de devenir ce qu'on veut, celle de pouvoir vivre en sécurité. A la fois hors des violences délictueuses et à la fois hors du recours à la délinquance, en dernière instance quand tout le reste n'a plus rien à nous offrir en aide. Pour une société plus juste du bas en haut, plus tolérante et qui permette à chacun et à chacune de s'approprier le rêve fédéré ; pour que chacun puisse tout accomplir à la simple force de l'effort, votez lors de ces primaires et aux présidentielles, pour le seul candidat qui défende une politique rigoureuse et humaniste.
Vive la Fédération-Unie ! Vive la République ! Vive Hamilton ! Vive Southymland !
Re: Sherwood Center
Posté : dim. 27 sept. 2020 22:04
par Samson Wood
Samson Wood, député réformiste et ex-candidat à la Vice-Présidence de la Fédération, tentait une seconde fois sa chance pour le poste de Gouverneur. Dans ce gymnase, il avait rassemblé ses partisans qui avaient empli la salle et scandait son nom jusqu’à son arrivée, sous les vivats de la foule.
Mes très chers amis,
Quel bonheur d’être de retour en campagne électorale ! Quel bonheur de retrouver le terrain, ce si bel état de Southymland! Quelle joie que de retourner à votre contact, chers southymlandais!
Il y a 6 ans, je balayais déjà cet état dans le but de conquérir un maximum de vos suffrages pour le poste de gouverneur, ainsi que pour le Congrès de l’État. Nous avions alors obtenu, et c’est une énorme fierté, sept sièges au Congrès. C’est extrêmement encourageant, mais nous devons faire plus si nous voulons influer réellement dans la vie politique southymlandaise. C’est la raison pour laquelle je repars au combat aujourd’hui. Je veux que cet état puisse se doter d’une forte opposition réformiste.
Car voyons ce qu’est le parti conservateur de Southymland. Certes, le très respectable Gouverneur Wilson fait partie des meubles et sauve la dignité du parti. Mais, combien de temps sera-t-il gouverneur? Annoncera-t-il l’année prochaine sa candidature à l’investiture présidentielle, comme la presse le suggère? Abandonnera-t-il la barre de cet état à peine ré-élu? Rien ne permet de certifier le contraire. Mais, dans cette ville, on admire le maire, Joe Garrett, qui ne se prive pas d’insulter copieusement tous ceux dont le salaire ne se compte pas en dizaines de milliers de Thaler annuels. Est-ce à son parti, qui le laisse diriger une ville de plusieurs millions d’habitants, que nous devrions faire confiance?
Nous vous proposons une vision économique globale d’avenir pour cet état. Non, on ne peut pas demander de choisir entre l’économie dérégulée des conservateurs et l’économie assistée des progressistes. Nous voulons une politique économique qui protège les travailleurs et leurs droits, sans pour autant, céder à l’ultra-protection, qui est le faux nom de l’anti-entrepreunariat. Nous croyons fermement au rêve fédéré. Oui, chacun doit pouvoir réaliser sa vie et ses objectifs. Mais non, nous nous opposerons à ce que les inégalités trop fortes à la naissance prive des millions de southymlandais d’avenir. Gouverneur, je proposerais un salaire minimum à hauteur de 6,5 Thaler horaires. Nos entreprises bénéficieront alors d’un bol d’air conséquent sans que nos travailleurs ne perdent toutes leurs garanties. Ces derniers obtiendront également une semaine de 40 heures de travail ainsi qu’un droit de grève étendu à la fonction publique avec un service minimum.
La sécurité pour les southymlandais ne doit pas être seulement économique. Nous devons également garantir aux habitants de ce grand État une sécurité physique, garantie par une hausse de 20% des budgets de la police. Notre police est le meilleur organe de protection de la population. Les gangs ont assez fait la loi dans nos rues. Nous devons désormais leur dire qu’une entité renforcée va ré-investir les quartiers et chasser les criminels qui les occupent et y installent leur terreur. En l’absence de police efficace, les citoyens garderont les moyens de se défendre car, je le dis ici, Gouverneur, je ne prendrais jamais, sous aucun prétexte et à aucun moment de mesure pour restreindre le droit garanti par le deuxième amendement à porter une arme. La Constitution vous donne un droit. À côtés de nos pères fondateurs, qui sont ces sénateurs, représentants et gouverneurs qui se prétendent à la hauteur d’un changement de l’Histoire de notre pays en supprimant ce droit, commun à tout un peuple? Nous leur répondons que nous sommes fiers de notre Histoire et de notre Constitution et qu’aucun politicien véreux ne supprimera un droit constitutionnel à un Southymland.
Nous mènerons également une guerre à la corruption, dans le monde politique comme économique. Car c’est sans nul doute la corruption qui affaiblit notre démocratie et met en danger notre bonne santé économique. Dans le milieu politique d’abord, nous contrôlerons plus massivement les donations de campagne. Non, les barons de la drogue ou des corrompus reconnus ne financeront plus de campagne électorale, ce qui est un scandale politique permanent, probablement encore en action cette année, dont personne ne s’émeut depuis 40 ans. Quand un Gouverneur prend une décision, c’est pour son état, ou pour le lobby qui a financé 20% de sa campagne? Voulons-nous d’un Gouverneur prêt à trancher de manière forte quand ses habitants et son état sont en jeu ou d’un élu qui ménagera systématiquement la chèvre et le chou, dans l’espoir de ne froisser aucun de ses précieux soutiens financiers? Nous devons engager une politique forte en la matière pour nous assurer que nos élus gouvernent pour Southymland et pas pour un de leur soutien, aussi généreux soit-il!
Alors oui mes amis, je suis convaincu que c’est notre moment. La presse peut tenter de le masquer. La presse peut tenter de dire qu’il n’y a qu’un match de deux candidats. Ils peuvent tenter de nous mettre à l’écart autant qu’ils le voudront : nous persisterons! Jusqu’à ce que la censure médiatique s’efface au profit du choix des électeurs pour la rupture, nous continuerons de nous battre pour une alternance à ces partis à bout de souffle, épuisés par des décennies d’immobilisme.
Disons enfin oui de manière franche et massive à une économie raisonnable, alliant dynamisme et protection. Disons enfin que nous ne voulons plus d’un système où politique et économie sont liées par des liens de corruption. Nous voulons la sécurité des southymlandais et un respect strict de leurs droits constitutionnels. Alors n’hésitons plus et votons de manière unanime pour la rupture et le changement, votons pour le parti de la Réforme!
Que le Sort bénisse la Fédération et l’État de Southymland!
Les 1600 spectateurs se levèrent comme un seul homme pour ovationner le député réformiste et scanda son prénom à plusieurs reprises tandis que le candidat allait converser avec ses supporters dans l’une des tribunes.