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Northunderland City Hall

City of Northunderland, Commonwealth of Western Plaines
Population : 883 068 hab.
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Fédération-Unie
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ven. 3 juil. 2020 20:39

Northunderland City Hall
L'hôtel de ville de Northunderland City est le siège officiel du gouvernement de la ville de Northunderland City. Le bâtiment abrite les bureaux du maire et de ses collaborateurs ainsi qu'une grande salle de conférence située à l'arrière, côté jardin.

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Pete Page
Mort·e
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Enregistré le : sam. 30 mai 2020 14:25

Parti politique

ven. 3 juil. 2020 20:44

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TOWNHALL DE PETE PAGE À NORTHUNDERLAND CITY, RETRANSMIS EN DIRECT À LA MAIRIE DE WOOD RIVER ET SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX


*********

La salle des fêtes de la Mairie de Northunderland City avait été réservée par le comité local de soutien à la candidature de Pete Page. Une communication avait été organisée à l’échelle de la ville et des autres municipalités proches pour remplir la salle, ce qui était chose faite : environ 300 personnes étaient présentes pour poser leurs questions au candidat progressiste.

À Wood River, en parallèle, l’équipe de campagne avait eu l’idée d’organiser un événement-miroir à ce qu’il se passait à Northunderland City. Ainsi, dans la Mairie de Wood River, une salle avait été aussi réservée et un grand écran, de grandes enceintes installées. L’événement de Northunderland City allait être retranscrit en direct à Wood River, où environ 200 personnes étaient installées.

Dans les salles bondées, les progressistes locaux avaient fait le choix d’une musique consensuelle, tandis qu’un diaporama présentant certaines positions de Pete Page - choisies pour être concordantes avec les moeurs de l’État, bien entendu - était diffusé sur les scènes des deux salles. L’événement était retranscrit en direct sur les réseaux sociaux, en mobilisant les algorithmes de publicités ciblées et notamment suivi à Olympia par une centaine de personne d’après les statistiques. Alors que Pete arrivait à Northunderland City et pénétrait dans la salle, il se faisait applaudir par le public. Le jeune candidat montait sur la scène, pour s’asseoir sur le canapé qui avait été posé dessus, microphone à la main. Il commençait à parler.
“Mes chers amis, je vous remercie d’être présents ce soir ! Mais vous n’êtes pas présents qu’à Northunderland City, vous êtes aussi là à Wood River, vous êtes aussi, dans une moindre mesure, présents à Olympia. Notre campagne couvre l’État de Northunderland entier avec vigueur, et grâce à mon équipe de campagne toujours plus déterminée à me faire remporter cette course ! Merci !

Vous savez, j’étais ce matin en train d’intervenir auprès d’une association de vétérans de l’État de Northunderland. Ils m’ont reconnu, car pour la plupart c’est grâce à moi si leur couverture-santé et leur pensions ont été largement améliorées. J’ai été très bien accueilli, et en jouant aux cartes ils ont pu me raconter leurs récits en tant que recrues des forces armées fédérées. Toute la matinée, je me suis senti tout petit, éprouvant un immense respect pour ces personnes qui se sont battues pour notre pays, pour nos idéaux. Parfois même quand notre pays ne les respectaient pas à son tour ! En tant que fils d’une mère vétéran, j’ai toujours eu un profond respect pour notre armée, toute ses branches.

Mais j’ai assez parlé, aujourd’hui nous organisons un Townhall ! C’est à vous de me poser des questions ! Nous pouvons directement commencer. Madame, je vous ai vu lever la main, allez-y !

Personne 1 : Monsieur Page, vous avez passé quand vous étiez Représentant une loi de grande importance pour les vétérans aujourd’hui, il y a un an maintenant. Cette loi a permis à mon père d’avoir accès à son traitement contre le cancer, et de pouvoir enfin vivre sans que moi, sa fille, ne doive lui donner des thalers tous les mois. Je vous remercie. Mais, pour les personnes non-initiées, parlez-nous de cette loi !

Pete : Merci Madame. En effet, j’ai proposé et fait passer au Congrès lors de mon mandat de Représentant une proposition de loi qui s’articulait en plusieurs points : la création d’une assurance-santé très abordable et complète pour tous les vétérans de notre pays, qui a été depuis implémentée dans le quotidien de centaines de milliers de fédérés, et l’augmentation des pensions versées aux vétérans fédérés pour qu’aucun vétéran ne vive en-deçà du seuil de pauvreté dans notre pays. Par un effort bipartisan, cette loi a fait l’unanimité au Congrès ! J’ai pu faire travailler et l’aile socialisante du Parti Progressiste et l’aile ultraconservatrice du Parti Conservateur côte-à-côte le temps d’une loi. Et j’en suis fier. Monsieur, je vous ai vu lever la main, c’est à vous !

Personne 2 : Représentant Page, je suis un jeune récemment engagé dans l’armée fédérée. J’apprécie énormément vos efforts pour nos forces armées, mais je voudrais savoir : le Président Page ira-t-il plus loin ? Doit-on s’attendre à de nouvelles propositions de loi en rapport avec les vétérans pendant votre mandat ?

Pete : Félicitations pour votre engagement tout d’abord, et bien sûr que j’ai d’autres propositions. Le Président de la Fédération-Unie est aussi le Commandant-en-Chef de nos forces armées, et je ne l’oublie pas. En tant que Commandant-en-Chef, mes trois priorités seront : soigner les blessures de guerre et les autres soucis reliés au service dans nos forces armées pour nos vétérans et m’assurer qu’ils aient tous le soutien dont ils ont besoin après être rentré à la maison ; soutenir les personnes qui servent actuellement dans nos forces armées, leur familles, et m’assurer d’une stratégie de défense nationale forte et très bien soutenue par le pouvoir fédéral ; engager les fédérés à fournir des opportunités aux vétérans et aux familles militaires pour prospérer sur notre sol.

Applaudissements dans les salles.

Je travaillerai notamment sur la question du suicide de nos vétérans, beaucoup plus élevé que pour le reste de notre population. Je serai un Président qui investit dans les programmes de prévention du suicide auprès des vétérans. Je soutiendrais aussi une politique de bon-sens concernant la sécurité quant aux armes à feu auprès des vétérans, car la plupart d’entre-eux se suicident par balle, et je connais les valeurs de nos armées : entraînement, sécurité, responsabilité. J’appliquerai ces valeurs même sur notre sol. Je déploierai un ensemble d’investissements pour favoriser l’innovation et la construction d’infrastructures pour sécuriser l’accès à la santé pour les vétérans dans nos territoires ruraux. Cela passera par un programme de lutte contre les déserts médicaux, par le biais de mesures incitatives pour débuter. Je rendrai plus facile pour les vétérans d’accéder aux traitements médicaux à leurs foyers-même par un développement de l’e-soin dans notre pays. Dans la même optique, je développerai les options pour les vétérans âgés afin qu’ils puissent rester chez eux au lieu d’être placés, et je moderniserai notre système de partage des données concernant les vétérans entre les familles, nos administrations publiques et les administrations de santé, pour permettre toujours une meilleure prise en charge des vétérans par les infirmières quand il y a besoin - tout en garantissant une protection stricte desdites données, bien entendu. Je-

Personne 2 : Et pour ceux qui servent actuellement ? Il n’y a pas que les vétérans dans l’armée !

Pete : J’en ai bien conscience. Pour débuter, en ce qui concerne les familles des personnes qui servent dans nos forces armées, je veux garantir une bonne prise en charge par les pouvoirs publics de leur situation. Mon administration se chargera d’offrir, dans la petite enfance et l’enfance, de l’ouverture de place prioritaires dans les établissements dans chaque ville pour les enfants de familles militaires. J’organiserai une formation de notre personnel pédagogique pour que les enfants de militaires soient reconnus et soutenus selon leurs besoin par l’ordre scolaire dans notre pays. Dans le même sens, mon administrations sera du côté des conjoints, conjointes des personnels militaires. Nous réduirons tout d’abord la sorte de “taxe” qui pèsent sur les moitiés des militaires, en mettant en pause les paiements de toutes les dettes étudiantes pour ces personnes quand elles sont sans-emploi. Des programmes d’insertion professionnelle, de formation voire de bourse scolaire seront mis en place pour ces personnes dans notre pays. Enfin, vous me connaissez, j’ai une passion pour la question du logement. Je me porte aujourd’hui garant des familles des personnels militaires dans notre pays, notamment en mettant les contracteurs de baux privés dans le logement responsables afin de fournir aux familles militaires un bon-logement, les fonds fédéraux allant en ce sens seront augmentés. De l’autre côté, je rendrai les familles militaires réellement maîtresses de leurs revenus en faisant notamment en sorte que les allocations logement leur soient versées à elles, et non à leurs contracteurs privés.

Personne 3 : Vous avez parler “d’engager les fédérés vers la prospérité des vétérans et des familles militaires”. Ca veut dire quoi, concrètement ?

Pete : Et bien, tout d’abord ça veut dire que sous mon administration, l’État fédéral apportera un soutien aux vétérans qui tiennent des petites entreprises. Ils sont un peu moins d’un million dans notre pays, et nous fournissent aux alentours de 2.5 millions d’emplois. C’est notre devoir de les aider. Je créerai une formation à l’entrepreneuriat destinée aux vétérans dans notre pays : quiconque souhaitera s’y inscrire, et arrivera à passer les examens puis à présenter un business-plan accepté par nos administrations recevra un prêt de 10 000 thalers sans intérêts. Les vétérans seront notre fer-de-lance dans notre programme de revitalisation économique du monde rural fédéré. Dans la même visée, nous travaillerons avec le secteur privé pour établir de véritable passerelles sûres pour les personnes souhaitant partir des forces armées, notamment en matière d’emploi. Les subventions fédérales aux associations qui se chargent d’ores-et-déjà de la réintégration des vétérans dans la société fédérée seront massivement augmentées. De l’autre côté, j’ouvrirai un chantier pour de façon prioritaire mettre fin au sans-abrisme auprès de nos vétérans, en investissant dans des solutions de ré-hébergement permanent et dans la construction de partenariats locaux dans l’emploi, la formation des anciens sans-abris vétérans. Enfin, je maximiserai les opportunités dans l’éducation pour les vétérans d’aujourd’hui. Tout d’abord, je créerai une bourse spécialisée pour les vétérans afin de couvrir leurs frais de scolarité dans nos universités et établissements de formation, tandis que je prend l’engagement de faire valoir les compétences acquises à l’armée dans le marché du travail. Nos vétérans, ayant une formation médicale, une formation mécanique, d’ingénierie, de code parfois même, doivent pouvoir travailler dans nos hôpitaux, nos cliniques vétérinaires, nos industries high-tech, nos centrales ! Cela fera l’objet d’une proposition de loi précise. Enfin, je mobiliserai au travers de tout le pays les vétérans volontaires pour propager leur mémoire dans nos écoles, nos mairies et nos associations.

Personne 4 : Ma question n’a rien à voir, désolée… Je suis une mère de famille, et militante écologiste depuis peu. Je voulais savoir si vous aviez un plan pour le patrimoine naturel de notre Fédération ? Des parcs ? Réserves naturelles ?

Pete : Il n’y a pas de mauvaise question Madame. Mon programme comprend en effet un pan concernant ces questions. Tout d’abord, je vais aujourd’hui évoquer un objectif de mon mandat en matière de politique du patrimoine : 25% des terres et océans fédérés protégés et restaurés d’ici à 195. Nous perdons actuellement à une vitesse massive des habitats naturels et une biodiversité pourtant extraordinaire. Si nous continuons ainsi, nos scouts n’auront plus aucun insecte, plus aucune fleur à mettre dans leurs carnets dans quelques années. Pour réussir cet objectif, j’augmenterai substantiellement les fonds accordés aux agences dédiées à la conservation des terres et océans dans notre pays. Ces fonds seront distribués aux échelles fédérales, d’État et aux tribues indigènes de notre territoire. Je renforcerai pendant ma présidence les régulations liées à l’exploitation du pétrole, des minerais et du gaz dans notre pays pour tendre vers des modèles plus écologiques, et interdirait toute cession du patrimoine naturel public à des entreprises privées d’exploitation de matière premières sur notre territoire. Mon administration revitalisera les partenariats avec les échelons locaux pour végétaliser nos villes et la vie sauvage autour de nos espaces urbains et dans nos parcs. Je travaillerai de concert avec les gouvernements tribaux autochtones en matière de préservation de l’environnement. J’ouvrirai aussi des discussions avec les agriculteurs, éleveurs et propriétaires fonciers privés pour conserver des terres vierges dans notre pays et organiser une transition juste vers une exploitation verte de nos espaces ruraux, tandis que je lancerai un programme de restauration à l’échelle nationale des océans fédérés, notamment en restreignant les exploitation off-shore et en favorisant l’exploitation de la faune océanique responsable.

Des sifflements approbateurs ainsi que des applaudissement se font entendre.

Enfin, et c’est l’engagement qui me tient le plus à coeur, je procéderai pendant mon mandat à la création de sept nouveaux grands parcs nationaux au sein de la Fédération-Unie - dont un dans l’État de Northunderland, proche d’ici ! Les parcs nationaux font notre fierté, et notre pays est prêt à étendre son patrimoine naturel qui nous rapporte tant en tourisme, en souvenir familiaux et en biodiversité préservée.

Pete continuait à répondre à plusieurs autres questions pendant la soirée, avant que la soirée ne se termine.

Merci à tous pour votre attention, nous en avons terminé ! J’espère avoir répondu à vos interrogations, notamment sur les sujets vétérans, naturels et de finance que nous avons évoqué ce soir. Encore merci !
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Les événements se terminaient alors que les fils en direct se coupaient sur les réseaux sociaux. Pete serrait quelques mains, et discutait avec des personnes présentes - notamment celles qui avaient posé des questions - tandis que les salles se dispersaient. En tout, près de 3000 personnes étaient passées plus de 15 minutes sur cet événement de campagne, rien que dans l’État de Northunderland.

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Michael Randerson
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Enregistré le : dim. 26 sept. 2021 20:01

Parti politique

jeu. 7 oct. 2021 07:10

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Primaire Gouvernatoriale conservatrice 193


Débat télévisé entre Lily Brown et Michael Randerson
Au Northunderland City Hall


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Aaron Schmitt, présentateur :
Mesdames, messieurs, bonsoir et bienvenue pour cette soirée exceptionnelle. Sur notre antenne dans quelques instants, vous pourrez assister à un débat entre Lily Brown et Michael Randerson, tous deux candidats conservateurs au poste de Gouverneur de Northunderland.

Afin que le Parti puisse désigner un candidat, nos deux invités de ce soir ont choisi de s’affronter dans le cadre d’une primaire locale. Si la campagne a commencé dans un calme relatif, cette soirée s’annonce chaude et sera sûrement celle qui pourra déterminer pour grands nombre des électeurs conservateurs, lequel de Lily Brown et Michael Randerson sera leur candidat pour ces gouvernatoriales.

Je vous prie d'accueillir, sous un tonnerre d’applaudissements, Lily Brown et Michael Randerson.

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Lily Brown :
Bonsoir Monsieur Schmitt, bonsoir Monsieur Randerson et bonsoir à tous les téléspectateurs. Je vous remercie d’avoir accepté d’organiser ce débat dont j’espère qu’il pourra convaincre les derniers indécis à rejoindre mon camp.

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Michael Randerson :
Bonsoir a vous monsieur Schmitt, Bonsoir a vous madame Brown, je vous remercie d’avoir accepté de participer à ce débat qui j’en suis certain convaincra bon nombre de citoyen de la nécessité d’accorder leurs votes à ma candidature.

J’ai un véritable projet, et je le mènerai à bien pour restaurer la grandeur du Northunderland, mis à mal depuis quelques années, à cause notamment de la gestion calamiteuse de l’Etat par la gouverneur progressiste Barton.

Aaron Schmitt :
Bien, je vous remercie tous les deux d’avoir accepté de venir débattre ce soir. Les électeurs conservateurs attendent, me semble-t-il, beaucoup de cette soirée. Durant cet échange, nous allons aborder deux grands thèmes principaux que sont l’économie et la question de l’avortement.

Quelle politique économique est la plus favorable à l’Etat du Northunderland et à sa population ? Quelle doctrine présidera votre action en tant que Gouverneur ?

Monsieur Randerson, le tirage au sort vous a désigné pour répondre en premier.

Michael Randerson :
Et bien je vous remercie, je vais donc vous expliquer calmement ma position sur la politique économique que je pense être la mieux pour l’état, principalement pour notre population.

Bien évidemment je ne surprendrai personne en disant que l’état ne cautionnera plus le salaire minimum à un niveau aussi élevé, car c’est une véritable attaque à la liberté de nos entreprises, si nous voulons conserver une compétitivité forte, il nous faudra revenir sur cela.

Bien sûr, je ne souhaite pas être responsable d’une baisse du pouvoir d’achat de nos citoyens, voilà pourquoi je compte sur les patrons pour compenser avec des primes leurs salariés.

Nous mettrons également en place un vaste plan de coopération avec nos voisins, notamment le Commonwealth du New Libertland avec qui nous en sommes certain, nous arriverons à passer des accords sur des échanges, autant culturel que salarial.

Ce n’est que par de grandes ouvertures que nous sauverons l’avenir de notre État.

Lily Brown :
Monsieur Randerson en a parlé dans son introduction, la gestion de l’Etat par la Gouverneure Barton est véritablement calamiteuse. Notamment sur le point du salaire minimum. Je vais être très franche. J’espère pouvoir me débarrasser de cela à la fin de mon mandat.

Je considère que lorsqu’un gouvernement établit un revenu minimal, il déclare formellement reconnaître que l’économie interne va mal. Il semble agir, or, il ne fait qu’aggraver le problème. Vous connaissez donc un de mes premiers objectifs : abolir le revenu minimal. J’estime que c’est un symptôme d’une économie qui tourne mal et qui doit être reprise en main de manière ferme, par une tête audacieuse et entrepreneuse, la Gouverneure que j’espère incarner dans quelques semaines.

Monsieur Randerson, lui, est de ceux qui préfèrent laisser se dégrader la situation économique de l’Etat. Soutenir simplement une baisse du revenu minimum, c’est une déclaration de défaitisme. Nous devons frapper fort en abolissant cette horreur et en renforçant en parallèle notre économie. Et c’est là que je viens au New Libertland puisque mon honorable contradicteur en a évoqué le nom, il y a quelques instants.

Michael Randerson :
Madame, pas de calomnie ! Alors que nous commençons depuis quelques minutes seulement.

Lily Brown :
S’il vous plaît, Monsieur Randerson, laissez-moi parler. Je ne vous ai pas interrompu alors que vous sortiez des énormités.

Michael Randerson :
Bien, mais je vous en prie Madame.

Lily Brown :
Merci bien. Je disais donc précédemment que le renforcement de l’économie de notre Etat ne pourra se faire qu’avec des gens avec de réelles ambitions économiques, avec un véritable esprit stratège et entrepreneurial. Je suis de ces gens là. De ces gens nécessaires.

Pour cela donc, j’ouvrirais l'État du Northunderland à l’avenir et aux terres proches. Nous irons à la rencontre du New Libertland pour y établir des contrats et des échanges économiques fructueux. Avec nos amis de Fort Oak, de Sealand et d’Arcadia, nous établirons les mêmes sortes d’échange, en agissant également afin de renforcer la mobilité des salariés. Nous saisirons également la chance que le Northunderland dispose de pouvoir jouir d’une façade maritime avec la Cathésie. Nous développerons les ports et les infrastructures d’import-export afin de faire de cet Etat, un véritable deuxième cœur économique du pays.

Un point clé, majeur, sur lequel il nous faudra insister. Car c’est réellement en améliorant nos infrastructures et en s’ouvrant au monde que nous pourrons grandir économiquement et devenir un Etat prospère. C’est ainsi que nous pourrons nous débarrasser de cet horrible carcan progressiste qu’est le revenu minimum et qui aujourd’hui, même si l’intention est louable, ne suffit pas du tout à améliorer la santé économique de notre Etat. Il en est un de ces pourfendeurs.

Michael Randerson :
Madame Brown n'a pas de fond, elle vient de reprendre point pour points mes propositions, cela montre un flagrant vide dans son programme je trouve cela petit, Notre État mérite mieux !

Lily Brown :
Et vous, vous n’avez pas de forme. Ni d’ambitions par ailleurs. Je vais vous demander une seconde fois de pouvoir me laisser m’exprimer correctement. Les hommes mous, le Northunderland n’en veut plus. Merci.

Michael Randerson :
Monsieur Schmitt, Madame Brown a donc plus de temps de parole que moi ? Je vous demande de veiller au respect du temps, je souhaite participer à un débat clair et égal.

Aaron Schmitt :
Monsieur Randerson, vous aurez tout le loisir de lui répondre après. Je vais vous demander de conclure, Madame Brown, afin de laisser à votre interlocuteur le temps de vous répondre.


Lily Brown :
Mais certainement, Monsieur Schmitt ! L’exercice aurait été plus facile si Monsieur Randerson ne cessait de m’interrompre alors que j’expose mon prospère projet pour le Northunderland. Je vois simplement que le fait que j’ai une véritable ambition pour notre Etat le gène profondément.

Je conclurais donc mon intervention en parlant de la politique financière que je mettrais en place en tant que Gouverneure pour notre Etat du Northunderland. Je suis de celles et de ceux qui croient profondément en notre système économique ainsi qu’en la valeur du mérite et du travail. J’estime donc à ce titre que toute vie se gagne. Notre Etat doit sortir de tout assistanat et retrouver sa véritable place : celle de régulateur.

Pour cela, je serais véritablement déterminée à réaliser mon deuxième objectif : dépénaliser l’Etat en appliquant la règle d’or du budget non-déficitaire et en limitant conséquemment ses dépenses. Cet État obèse a vraiment besoin d’un régime. Cette nouvelle doctrine économique ne se fera bien sûr pas du jour au lendemain.


Michael Randerson observe Lily Brown avec des yeux noirs, sans dire un mot.

Nous commencerons par relever l’économie du Northunderland avec une suppression du revenu minimum. En parallèle, nous mettrons en place un véritable contrôle des allocations publiques en sanctionnant les citoyens qui profitent de la bonté d’âme de l’Etat au lieu de travailler et de faire quelque chose de leurs mains. Cela peut paraître sévère aux yeux de certains, mais pourtant, c’est éminemment pragmatique. Je ne le fais pas pour enterrer mes compatriotes mais pour les pousser à l’élévation matérielle. Le mérite est accessible à tous, il suffit d’en avoir la volonté.
Aaron Schmitt :
Merci, Madame Brown. Monsieur Randerson, la parole est à vous.

Michael Randerson :
Je vous remercie, depuis le temps que j’attend maintenant.


Lily Brown laisse échapper un petit rire en levant les yeux au ciel.
Madame Brown pense nous présenter une vision de sauveuse en donnant son programme sans le moindre état d'âme, mais la réalité c’est que la suppression totale du salaire minimum n’est pas possible, il faut malgré tout assurer à nos citoyens un plafond minimum.
Lily Brown :
Quel défaitisme flagrant ! Le Northunderland a besoin d’une tête ambitieuse et stratège.

Michael Randerson :
Ce n’est pas du défaitisme que de promouvoir la sauvegarde de garantie économique madame Brown.

Lily Brown :
Ben, voyons !

Michael Randerson :
Sans cela, nous pourrions nous retrouver avec des salariés payés au niveau d’un ouvrier se trouvant dans le tiers monde, il ne faut pas oublier que ce n’est pas de l’assistanat que de promouvoir un seuil perrein, dans l’état actuel, il est bien trop élevé, voilà pourquoi je souhaite le descendre à un niveau raisonnable qui sera le juste milieu.

Nous ne pouvons pas non plus livrer nos citoyens sur un plateau, il faut revenir sur les mauvaises politiques, mais tout n’est pas à jeter.

Cette sauvegarde sera la base d’un nouveau socle conservateur, qui sera à même de guider notre État dans un renouveau économique.

Aaron Schmitt :
Madame Brown, vous souhaitez réagir ?

Lily Brown :
Mais parfaitement, mon bon monsieur ! Quand je vous écoute, Monsieur Randerson, je me demande d’où vous sortez. Réellement, ce n’est pas une blague, hein.

Je vous ai connu fier défenseur de l’Etat en tant que régulateur. Je vous ai connu fier partisan du capitalisme néolibéral. Mais je m’aperçois, qu’à la manière propre à certains vins de basse qualité, vous perdez de la valeur au fil du temps qui passe.

Michael Randerson :
Mais je ne vous permet pas madame ! Je ne vous permet pas de remettre en doute mes capacités sous le prétexte honteux de l'âge.


Lily Brown :
Et bien moi, je me le permet, Monsieur. Même si ce n’est pas vraiment l’âge le problème, enfin, je vois que vous avez su apprécier la comparaison au moins.

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Lily Brown :
C’est très simple, en fait. J’ai l’impression que vous êtes plus proche du Parti progressiste, que du Parti conservateur, Monsieur Randerson. Je crois que mon interprétation sera bien partagée par tous les téléspectateurs qui nous regardent ce soir.

La suppression du revenu minimum est une absolue nécessité. Si nous voulons faire prospérer notre État, il va falloir que nous y mettions les moyens ! Que cela vous plaise ou non, Monsieur Randerson. Si vous êtes un véritable partisan du néolibéralisme, un véritable ténor du Parti conservateur, vous vous devez de considérer, selon mon point de vue, le revenu minimal.

Michael Randerson :
Voilà que madame Brown se prend pour le Parti Conservateur désormais, il est intolérable de promouvoir votre opinion comme la solution ultime promue par tous, vous savez très bien que c’est faux madame.


Lily Brown :
Vous avez un don pour interrompre vos contradicteurs et semble-t-il qu’il est plus prononcé lorsque ce sont des femmes audacieuses et intelligentes comme moi qui vous font face. Je fais mon travail, Monsieur Randerson. Je rappelle à tous que vous n'êtes pas de notre Parti. Il m’a semblé voir une annonce de recrutement pour une section locale du Parti progressiste dans le journal. Je vous le recommande, ça devrait vous intéresser.

Randerson ne répondit pas, il se contenta de boire une gorgée d’eau.

Lily Brown :
Je reprends, donc. Puisque Monsieur Randerson me laisse enfin l'occasion de m’exprimer. L’économie est souffrante, et au lieu de lui donner de véritables médicaments, nous nous contentons de la maintenir sous morphine. Non, ce n’est plus acceptable ! Je le dis clairement, il faut passer à l’étape supérieure dès maintenant.

Celle-ci comprend la suppression du revenu minimal et la création d’un système de contrôle et de répression des fraudes concernant les aides publiques de l’Etat. En parallèle de cela, il nous faudra renforcer drastiquement notre économie en l’ouvrant à nos voisins et en investissant massivement dans de nouvelles infrastructures.

Je ne laisserais personne dans la rue, que ceux qui ont choisi délibérément d’y vivre. Chacun dans ce système a sa responsabilité. Il s’agirait de saisir sa vie et d’en faire quelque chose. Je ne tolère pas les flemmards et les assistés. Après tous les désastres engrangés par la gouvernance Barton, je m’attellerai à redorer les valeurs de travail et de mérite dans notre futur prospère Etat du Northunderland.

Aaron Schmitt :
Si Monsieur Randerson n’a plus de commentaires, nous allons passer à la suite.

Le journaliste adresse un regard à Randerson.

Michael Randerson :
Je souhaite conclure brièvement avant de poursuivre sur le thème suivant. Sur ce que Madame Brown nous promet, elle promet depuis tout a l’heure des réformes “grandioses”, et surtout fortes, un New Deal bien a elle donc, au niveau de notre état.

Nous n’allons pas passer par quatre chemins, c’est de la Folie, et je suis certain que nos électeurs se rendront compte que voter pour cette candidate détruira ce qu’il reste d’économie à notre état.

Nous n’avons pas la capacité de mener d’aussi importante réforme après un mandat progressiste, ce qu’il faut c’est avec de la juste mesure savoir s’adapter pour ne pas faire couler le Northunderland.

Je vous remercie, cela sera tout pour moi, pour l’instant.

Lily Brown :
Le défaitisme, quand tu nous tiens. Monsieur Randerson, il n’y a aucune folie dans mes réformes. Seul le pragmatisme et la volonté féroce de relever notre Etat et de faire d’en faire une terre de prospérité et de plein emploi me guident. Visiblement, vous en avez peur et vous vous contentez seulement de radoter des vieilles basseries intellectuelles que l’on vous ressort à toutes les sauces au Parti Progressiste.



Michael Randerson :
Monsieur Smith s'il vous plaît, faites respecter la courtoisie républicaine sur le plateau!



Lily Brown :
Je suis parfaitement courtoise, Monsieur Randerson. Je vous ferai remarquer que vous m’avez coupé un nombre incalculable de fois la parole. Je me permet simplement de faire des remarques et des commentaires afin que les spectateurs ne soient pas dupés. Vous n’êtes plus du Parti conservateur, de celui des ambitieux et des stratèges.

Si vous le voulez bien, Monsieur Randerson, j’aimerais que nous poursuivions sur la deuxième partie de ce débat.

Michael Randerson :
Les électeurs savent très bien d'où je suis, et ils vous le démontreront le jour du scrutin madame.

Mais cela n’est que bavardage, passons donc à la suite, pour une fois que vous avez une proposition intelligente madame Brown.

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Lily Brown
Citoyen·ne
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Enregistré le : mer. 29 sept. 2021 00:13

Parti politique

jeu. 7 oct. 2021 07:11

Aaron Schmitt :
Bien. Poursuivons donc. Les électeurs ont pu être tenus au courant de vos diverses positions vis-à-vis de la politique économique. Nous allons à présent aborder la question, houleuse, scandaleuse, du droit à l’avortement.

Madame Brown, c’est à votre tour de commencer.


Lily Brown :
Hé, bien, je crois que vous donnez déjà une partie de ma réponse dans votre introduction, Monsieur Schmitt. Fervente constantine depuis mes premières années d’éveil à la foi, j’apporte à la vie une forme toute particulière de considération. J’estime véritablement que c’est un objet sacré et qui doit donc être considéré comme un don, quelque chose de très précieux à protéger.

Il est des réalités dans notre pays où malheureusement l’avortement est ouvertement pratiqué, sans vergogne, ni morale. La vie est sacrée, la retirer est un véritable crime. Jeune militante, j’étais pour une interdiction pure et simple de cette pratique que je considérais comme étant le fruit du démon.

Même si aujourd’hui, je peux le dire, mon point de vue à quelque peu changer, je reste tout de même très attachée aux valeurs de la foi constantine qui structurent aujourd’hui réellement ma vie et mon système de pensées. J’ai rencontré de nombreuses femmes qui m’ont fait part de leurs expériences avec l’avortement. Elles s’estiment sauvées mais coupables. Sauvées du poids de la vie, de la responsabilité d’élever un enfant ? Dans une économie en mauvaise santé et dans un monde de danger, gangréné par l’eibadisme fondamentalisme, c’est compréhensible, mais pour autant non justifiable. C’est un acte de terreur, de repli et de défaitisme. Et pourtant, la vie est un combat que seuls ceux qui le veulent perdent.

Nous ne serons pas de ceux qui prophétisent la défaite et la soumission. Nous serons de ceux qui défendent la valeur de la vie, comme un combat, comme un gant jeté à la face de l’ennemi. Nous cracherons sur leurs corps étendus dans la clairière de notre victoire. Je vais donc vous le dire très clairement, je suis contre l’usage de telles pratiques à une condition seulement, une seule et unique : je cautionnerais l’usage de l’avortement dans le cadre d’un viol.

Mais seulement, en ce cas unique. Puisque l’enfant qui naîtra de ce genre de rapports est l’antithèse des hommes audacieux et des femmes fortes dont à besoin le pays. D’autant plus que le père sera sûrement un émigré eibadiste fondamentaliste, ennemi premier de notre patrie pour laquelle je me bats. Le sol fédéré ne portera jamais un seul enfant de son rival. Le Sort préservera la valeur de la vie qui naît sur nos terres. Il baignera nos enfants dans la gloire, dans le halo de notre victoire et de notre drapeau.


Aaron Schmitt :
Bien, je vous remercie pour cet éclairage, Madame Brown. Monsieur Randerson, c’est à votre tour.

Michael Randerson :
Mon avis reste très simple, c’est un avis que je partage avec bon nombre de mes collègues, notamment madame Brown, bien que je sois visiblement plus raisonné que cette personne.

Lily Brown :
Je ne vous permet de parler de la sorte !

Michael Randerson :
Humm, donc comme je le disait, Je suis contre l’avortement, autant sur le plan religieux que sur le bilan humain, comment pouvons nous décider de retirer la vie a une personne sous pretexte scandaleux quelle sois concu dans notre ventre ? Nous c’est intolérable et inconcevable.

Si un parent ne souhaite pas garder son enfant, il ne le gardera pas et le remettra à l'état, puisqu'il compter le tuer, ni plus ni moins, il ne se plaindra pas de perdre la garde de cet être humain innocent qui n’a rien demander a personne, sauf de pouvoir vivre librement.

Si je deviens gouverneur donc, nous mettrons en place un vaste plan de récupération et de tutelle d'enfants qui sont abandonnés ou non désirés, Cette mesure sera mise en route suite à l'interdiction pure et simple de l’avortement dans notre état, et cela même en cas de viols, car un enfant ne demande rien a personne avant de commencer a existé.

Cet acte est barbare, et selon moi contre productif si nous voulons que notre population reste la plus grande de notre planète.


Lily Brown :
J’en ai presque la larme au coin de l'œil, Monsieur Randerson. Vous faîtes preuve du même genre d’humanisme puéril que l’on retrouve chez les progressistes ! Un élément de plus qui me permet d’affirmer à nouveau que vous n’êtes plus des grands ténors du Parti. Mais que voulez-vous, ainsi soit-il !

La proposition de mon contradicteur, si je ne m’y oppose pas dans le simple cadre de l’idée, je suis poussé à m’y opposer d’autres manières. Par pragmatisme. Il est bien beau de vouloir récupérer les enfants des autres, mais qui va encore payer pour les âneries des flemmards et des assistés ?


Michael Randerson :
L’éducation et un investissement sur le long terme madame Brown, l’état sera bénéficiaire de tout c’est jeunes talents une fois adultes.

Lily Brown :
Encore une fois, laissez-moi parler, Monsieur Randerson ! Ce sont donc les mêmes qui travaillent en se levant à 6h du matin tandis qu’ils voient leurs voisins se lever sous les coups de midi, profitant des allocations d’un Etat progressiste miséreux qui ne sait pas se soigner.

Certes, l’enseignement est un investissement sur le long terme, mais le sol fédéré n’a pas à supporter des rejetons du malheur et de l’impie espèce, des ennemis de notre patrie. En tout cas, l'État du Northunderland n’assurera pas la tâche d’en prendre soin. Car ce sera un Etat véritablement patriote. Nous enjoindrons les parents à prendre leurs responsabilités sous peine de poursuites judiciaires. Et pour ceux qui ne sont même pas du même rang que nous, c’est-à-dire, nous, les glorieux citoyens libres et fédérés de la Fédération-Unie, nous n’aurons même pas un regard.

Nous devons être absolus et déterminés sur ce point. Interdiction pure et simple de l’avortement, sauf en cas de viol, car la Fédération-Unie ne porte pas le poids des horreurs de son ennemi. Répression pénale des parents qui ne prennent pas leurs responsabilités envers leurs enfants et appel à la solidarité nationale, dans le cadre des familles d'accueil fédérées et constantines, qui elles, seront les seules vraies composantes de la société à en vouloir et à pouvoir les élever dignement comme le sont leurs camarades de classe et leurs amis.


Aaron Schmitt :
Monsieur Randerson, un commentaire ?

Michael Randerson :
Oui bien sûr, je vous remercie.

A vrai dire, Madame Brown explique très bien en quoi elle est intolérante envers une frange de la population, pour les enfants “monstrueux” qui émane de viols, elle montre donc qu’elle n’a pas appris le premier devoir de la religion dont elle se revendique ouvertement.

La compassion et surtout le pardon, les deux grandes valeurs de l'Église Constantine.

Je vous prie d'arrêter d’attaquer ces pauvres enfants qui n’ont rien demander à personne, soyez donc tolérante et ayez de la compassion puisque vous vous revendiquer Constantine madame Brown !

Le monde ne s’en retrouvera que plus beau et plus calme surtout.


Lily Brown :
Monsieur Randerson, je ne ressens aucune compassion, ni aucune pitié pour les enfants de l’espèce impie qui menace notre pays et agit déjà contre nous dans nos propres quartiers. Vous avez connaissance, comme moi, de l’insécurité grandissante qui gagne nos cités et nos banlieues. La République, l’Etat, la Sécurité et les Libertés y sont des notions abstraites et dissoutes au profit de la Loi sacrée de l’eibadisme, qui leurs commandent à tous de nous soumettre ou de nous éliminer.

Michael Randerson :
Je ne sais pas d’ou Madame Brown sort le fait que les eibadistes contrôlent nos banlieues, mais puisqu'elle semble maîtriser son sujet fantaisiste, écoutons la.

Lily Brown :
Ne faites pas la taupe, vous le savez comme moi ! C’est un éminent problème de sécurité publique. Il faut voir le problème en face, avoir l’ambition de s’y opposer, au nom du Sort, au nom de la protection de son Nom et de celle de sa Communauté ! La compassion de l’Etat à des limites, elle s’arrête là où commence l’irrespect de ses ennemis.

Vous, vous n’avez véritablement aucune force pour vous opposer à quoi que ce soit, ni mener aucun projet ambitieux et prospère pour notre Etat. J’espère que les électeurs conservateurs ont pu s’en rendre compte ce soir.


Aaron Schmitt :
Monsieur Randerson, avez-vous quelque chose à dire ? Nous pouvons conclure si vous le souhaitez tous les deux.

Le journaliste les regarde. Tous deux acquiescent pour conclure.

Monsieur Randerson, c’est à vous.

Michael Randerson :
Les citoyens de notre État on donc pu voir ce soir ce que j’avais à proposer sur deux grands sujets importants, et je suis plus que déterminé à tenir tous les engagements que je vous ai présentés ce soir.

C’est en observant les propositions extrêmes de madame Brown, de son espèce de “New Deal” économique et surtout de sa xénophobie avérée et sans fondement que j’ai véritablement envie de faire barrage en ne me laissant pas faire.

Même si elle vous a répéter comme un message subliminal que je n'étais pas conservateur, je le suis probablement depuis plus longtemps qu’elle, mais je sais que les honnêtes électeurs de notre état ne se laisseront pas duper par cette candidate.

Je porte avec moi un programme équilibré et surtout juste, qui saura préserver l'intégrité de notre état et surtout de notre population, Un votre Randerson sera un vote de bon sens, un vote pour un avenir stable et surtout contrôler.

Je remercie ici ce soir les fédérés qui m’on écouter, je remercie aussi Madame Brown pour sa sincérité pendant le débat, qui a était un exercice démocratique intéressant, Merci également à vous monsieur Schmitt pour votre arbitrage très professionnel.

Que le Sort Bénisse la Fédération et qu’il Bénisse le Northunderland.


Aaron Schmitt :
Madame Brown, c’est à vous.

Lily Brown :
Je tiens à vous remercier Monsieur Randerson et vous aussi Monsieur Schmitt pour ce débat qui aura su montrer aux derniers indécis, quelle candidate il leur faut. J’ai pu affirmer durant cet échange des idées claires et des propositions franches. Elles sont toutes nées d’un sens aigu du pragmatisme qui me caractérise et d’une volonté féroce de viser la prospérité, le plein emploi et la sécurité pour notre bon Etat du Northunderland.

Les propositions de Monsieur Randerson parlent d’elles-même. Cet homme, aussi respectable et intelligent qu’il est, et je parle sans ironie car je le considère hautement comme un grand intellectuel, n’est plus de notre Parti chers amis. À l'État du Northunderland, il faut une tête ambitieuse et stratège, partisane du laissez-faire économique, de la valeur du mérite et du travail, de la sécurité et de la primauté patriotique. Je compte incarner pleinement cette candidate qu’il faut au Northunderland.

Je vous remercie. Que le Sort bénisse ces terres et les enfants de la Fédération-Unie tout comme il protège notre bel Etat du Northunderland.


Aaron Schmitt :
Madame Brown, Monsieur Randerson, je vous remercie de votre participation. Vous avez donné chacun un magnifique exemple de ce qu’est un débat démocratique sain.

Aux téléspectateurs.

Nous vous remercions pour votre audience et votre fidélité. Rendez-vous dans quelques instants pour le débrief du débat en compagnie de nos experts et des partisans des deux camps conservateurs.

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Peter Dixon
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Parti politique

sam. 19 mars 2022 19:17

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Rassemblement à Northunderland City
Samedi 19 mars 199

Au lendemain d’une victoire éclatante dans son État de Fort Oak, le Gouverneur Peter Dixon, candidat à l’investiture progresisste, savait que le plus dur restait à faire et que le premier test pour sa candidature serait la primaire du Northunderland, la première qui ne soit pas à domicile pour lui. Il savait que dans la bataille pour cette primaire dans l’État de la « dernière frontière », il bénéficiait de deux soutiens de poids : la dynamique qu’il espérait avoir créé la veille et le soutien de la Gouverneure progressiste de l’État Melanie Barton.

C’est donc avec cette dernière qu’il avait décidé d’organiser un évènement commun, quelques jours après leur apparition commune dans une usine de l’État. Ils avaient réservé la salle de conférence de l’hôtel de ville de Northunderland City pour tenir un petit rassemblement de sympathisants et de donateurs mais surtout pour que les caméras puissent immortaliser une déclaration conjointe des deux Gouverneurs du Nord du pays. Après avoir conversé avec de nombreuses personnes présentes, les deux Gouverneurs allèrent à la rencontre des caméras et se firent entourer de quelques sympathisants pour l’image. La Gouverneure du Northunderland prit la parole en premier.


Bonjour à tous et bienvenue dans la capitale du grand État du Northunderland.

C’est un grand plaisir d’être aujourd’hui avec celui qui n’est pas qu’un collègue, mais qui est aussi un ami. Depuis 8 ans, nous travaillons ensemble pour garantir une bonne coopération inter-États entre Fort Oak et le Northunderland. Je pourrais même dire que nous travaillons ensemble depuis un petit peu plus longtemps puisque j’avais déjà eu l’occasion de travailler avec lui du temps de sa prédecesseure Carrie Owen. Mais en tous les cas, je le connais depuis suffisamment longtemps que c’est un homme de terrain qui maitrise ses dossiers, qui a dédié l’essentiel de sa vie d’adulte au service public. Procureur de comté, Procureur-Général de son État, Gouverneur, il a gravi les échelons en restant à chaque fois en place sur la durée afin d’avoir le temps de mener une vraie politique cohérente sur le temps long. Peter Dixon n’est pas un opportuniste qui a pensé à sa carrière. Peter Dixon sert les intérêts de ses concitoyens au quotidien depuis maintenant trois décennies et pour moi qui suis modestement élue depuis une quinzaine d’années, je trouve ça profondément admirable. Et aujourd’hui, après presque 30 ans à cumuler de l’expérience, il se lance dans la course à la Présidence et ceux qui le connaissent le mieux, les électeurs de son État qu’il sert depuis si longtemps, lui ont apporté hier un soutien franc et massif.

Le soutien apporté hier soir à sa candidature par les électeurs de son État n’est évidemment pas suffisant en soi pour justifier mon soutien. Je suis évidemment en accord avec la ligne politique globale du Gouverneur Dixon dans cette campagne. Oui, au niveau fédéral, ces huit dernières années ont permis de grandes avancées et ce travail doit être poursuivi. Et je pense que c’est encore mieux si il est poursuivi par quelqu’un qui a une grande expérience du service public, qui sait ce qu’implique la direction d’un pouvoir exécutif, qui a déjà négocié un budget. Les électeurs de Fort Oak qui le connaissent mieux que quiconque lui ont largement accordé leur confiance et cela me conforte. Ceux qui ont expérimenté son leadership depuis tant d’années nous disent aujourd’hui qu’il est l’homme de la situation et je crois que nous pouvons lui faire confiance. C’est pour cela que je répète aujourd’hui mon soutien à la campagne de Peter Dixon, et c’est pour cela que j’invite tous les électeurs du Northunderland et de la Fédération-Unie à rejoindre sa campagne !


La Gouverneure Barton fut applaudie par les sympathisants qui écoutaient la déclaration et la presse avant de céder la parole à son collègue.

Merci à la Gouverneure Barton pour ces mots amicaux à mon endroit, ils sont d’autant plus importants pour moi que vous êtes également une femme de combats, qui a porté des législations majeures au niveau fédéral et qui avez remporté par deux fois une élection gouvernatoriale dans un État jugé conservateur et ingagnable. Vous prouvez que les étiquettes partisanes peuvent être dépassées et je sais qu’à l’issue de votre mandat, votre État sera en meilleure situation qu’il ne l’était avant que vous n’arriviez aux responsabilités.

Hier soir, nous avons remporté une victoire éclatante pleine de promesses pour la suite. Et je crois que cette victoire s’explique en partie par la détermination qui a été celle de ma campagne à parler à tous les fédérés, et notamment ceux à qui on parle trop peu : les communautés rurales. Dans mon État, 70% de la population est concentrée dans les 6 plus grandes villes. Alors forcément, les personnalités politiques ont vite tendance à oublier ces électeurs minoritaires et leurs revendications. Dans l’État du Northunderland, seule 58% de la population est concentrée dans les 6 plus grandes villes de l’État. À ce classement, le Northunderland arrive en deuxième position derrière, donc, l’État de Fort Oak. Et donc dans nos États, nous avons trop tendance à oublier les communautés rurales. Et, vous le savez, j’ai fait de la question de la fracture territoriale entre communautés rurales et urbaines un enjeu central de ma campagne. Si nous voulons construire une société plus égalitaire, nous devons mieux connecter ces territoires au reste du pays et y donner les mêmes opportunités que dans les grandes métropoles. Et en matière de connexion, il y a dans notre pays une agence qui fait un travail remarquable : le United Federation Postal Service. Les services postaux font réellement au quotidien un travail formidable pour relier les communautés entre elles et lutter contre l’isolement qui peut devenir dangereux, notamment chez les personnes âgées. Les services postaux sont un des premiers acteurs à lutter pour réduire cette fracture entre les territoires et cette inégalité de la connexion et des opportunités. Mais ils manquent cruellement de moyens. Nous devons rapidement augmenter le budget de ces services postaux si indispensables et je propose de l’augmenter de 4 milliards de Thalers dès ma première proposition de budget présidentielle.

Je suis donc convaincu que les électeurs des campagnes du Northunderland se mobiliseront largement aujourd’hui en faveur de ma candidature dans le cadre de cette primaire car ils savent que je suis le candidat le plus volontariste pour rétablir l’égalité des chances peu importe la zone géographique où vous naissez et grandissez. Je veux réellement que chaque enfant fédéré ait la même opportunité à travail égal et cela passe par des moyens mis dans l’égalité, moyens tels que ceux que je propose depuis le début de cette campagne. Mais cela ne veut pas dire que je ne m’adresse pas aux communautés urbaines, ce qui serait idiot après avoir expliqué qu’elles sont majoritaires. Je veux rassembler tout le monde, peut importe le milieu géographique d’origine, autour de cette campagne et de ce projet qui apportera plus de mobilité propre en ville ainsi que plus d’emplois. Tout le monde peut y trouver son compte car en fin de compte, mon projet c’est d’améliorer la vie d’un maximum de fédérés, même si cela requiert des solutions différentes selon chacun. Alors aujourd’hui, en ce jour de vote, mobilisez-vous massivement pour faire gagner dans cette primaire progressiste ce projet pragmatique qui est le mien et continuions ce mouvement qui peut, je le sais, nous porter à la victoire en novembre !

Merci à tous.


Peter Dixon fut à son tour applaudi par la foule et il repartit à la rencontre de quelques sympathisants et donateurs présents à l'évènement.
Ancien Gouverneur de Fort Oak
Ancien Procureur-Général de l'État de Fort Oak


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Melanie Barton
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Parti politique

mer. 16 nov. 2022 10:37

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Annonce de candidature
Mercredi 16 novembre 206

Retirée de la vie politique active depuis son départ de la Northunderland Governor's House sept ans plus tôt, Melanie Barton avait décidé de s’offrir un dernier tour de piste en politique. À 68 ans, elle avait décidé de briguer la succession du Président conservateur Ethan Caldwell, misant sur l’absence de grande figure modérée dans la course à l’investiture progressiste. Face à elle, l’ancien Secrétaire aux Affaires Sociales Daniel Astor avait déjà officialisé sa troisième campagne et l’aile la plus à gauche du parti n’attendait que la confirmation de la candidature de l’ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale Dave Leon Clement.

La préparation de la campagne s’était faite dans la plus grande discrétion. Les grands réseaux de donateurs nationaux n’avaient été sollicités que très tard, l’ex-Gouverneure s’étant essentiellement appuyée sur les grands donateurs de son État pour le moment. Son équipe avait fait venir environ 300 supporters pour assister à sa déclaration de candidature sur les marches de l’hôtel de ville de Northunderland City. Plus tôt dans la journée, la désormais future candidate avait remis sa démission de sa fonction de vice-présidente de la Fondation Howard, fonction qu’elle occupait depuis 6 ans.

Après avoir bien préparé le discours qu’elle voulait bref, la candidate fit son apparition sur les marches de l’hôtel de ville, ovationnée par ses supporters qui brandissaient des pancartes ornés du logo de cette campagne présidentielle. La candidate se plaça derrière le pupitre qui lui avait été préparé et entama son discours.


Bonjour ! Bonjour à tous !

Je suis très heureuse d’être de retour à Northunderland City aujourd’hui. Ce n’est pas ici que je suis née, ni ici que j’ai été élue pour la première fois. Mais c’est ici que j’ai vécu pendant douze ans, à quelques rues de là, à la Governor’s House située, ça ne n’invente pas, au 716 Caldwell Avenue. C’est de là que, pendant ces douze années, je me suis appliqué à tenir les engagements pris devant vous pour changer la vie dans notre État. C’est de là que nous avons mis en place l’enregistrement automatique sur les listes d’électeurs, de là que nous avons fixé un ambitieux salaire minimum à 11 Thalers, de là que nous avons réformé notre politique pénale, empêché les criminels d’acheter légalement des armes à feu sur notre territoire ou encore protégé le droit à l’avortement contre les attaques au niveau fédéral. Ces douze ans m’ont permis d’acquérir une expérience, m’ont permis de montrer ce dont j’étais capable à la tête d’un exécutif. Cette expérience et ce bilan, je veux les mettre à profit une nouvelle fois. Je veux encore une fois changer la vie dans notre pays et c’est la raison pour laquelle je suis très heureuse de vous annoncer ma candidature à la Présidence de la Fédération-Unie !


La désormais candidate fut ovationnée par la foule.

Parmi ceux à qui j’ai pu annoncer cette nouvelle jusqu’à présent, certains ne m’ont pas caché leur scepticisme. Pas parce qu’ils ne croient pas en moi ou en mes valeurs, mais parce qu’ils ne croient pas qu’un progressiste puisse gagner cette élection présidentielle, que notre pays sera trop marqué à droite. Si c’est le cas, permettez-moi de vous dire que je suis la personne qu’il vous faut. Ces quarante dernières années, une seule progressiste a remporté une élection au poste de Gouverneur dans un État réputé profondément conservateur. Et oui, vous l’avez devant vous. Car oui, en 187, nous avons remplacé un Gouverneur bien implanté et candidat à un troisième mandat. Beaucoup nous disaient que ce serait impossible et pourtant, nous lavons emporté avec 80 000 voix d’avance ! Six ans plus tard, les mêmes commentateurs me donnaient perdante face à n’importe quel rival conservateur. Cette fois-ci, je me suis imposée avec plus de 240 000 voix d’avance ! Alors je ne me décourage pas quand certains m’annoncent qu’une élection est impossible. Au contraire, je ne suis que plus déterminée à prouver qu’il n’y a pas de fatalité et qu’aucune élection n’est perdue d’avance !

Applaudissements.

Parce que toujours dans le registre des élections difficiles, j’ai obtenu mon premier mandat au Congrès une année où les conservateurs remportaient notre État avec un score record de plus de 80% des voix ! Nous n’étions plus que trois progressistes pour représenter notre État à la Chambre. Mais nous avons regagné du terrain à l’élection suivante en montrant que nous étions le Parti de l’action concrète au service des citoyens. Je suis très fière d’avoir porté au Congrès et fait adopté un texte pour défendre le droit à l’avortement, un texte pour recréer un salaire minimum fédéral ou encore un texte pour étendre l’accès de la couverture santé aux familles des vétérans. Et la réalité, c’est que nous avons regagné des élections dans cet État quand les progressistes se sont montrés plus aptes à agir concrètement que les conservateurs. Nous devons retrouver ce sens de l’action concrète et, à cet égard, ne plus accepter que notre Parti soit humilié et ridiculisé par des représentants qui enchaînent les propositions de loi anticonstitutionnelles. Notre Parti a perdu ses électeurs car il ne semblait plus apte à répondre à leurs attentes et parce que nos adversaires conservateurs semblaient plus compétents et qualifiés que nous. Nous devons très vite et urgemment rompre cette image en proposant un projet crédible et faisable, et en osant dire franchement quand des élus de notre Parti se montrent incompétents.

Applaudissements.

Je l’ai dit, que ce soit ici, dans cet État du Northunderland, ou à la Chambre, j’ai travaillé concrètement à améliorer votre vie quotidienne, à changer des choses. Et quelque part, je ne peux m’empêcher de faire une analogie entre la situation du Northunderland il y a 20 ans et la situation de la Fédération-Unie aujourd’hui. Les conservateurs y semblent indéboulonnables et nos législations sont clairement plus à droites que jamais. Et bien, comme je l’ai fait ici, je me battrai pour rétablir un salaire minimum décent, pour rétablir un contrôle sur les armes à feu pour que n’importe quel criminel ne puisse pas s’en procurer en toute légalité, pour que le droit à l’avortement soit défendu ou pour une démocratie plus fonctionnelle. Ces combats, je les ai porté avec succès dans cet État et je compte les porter avec succès à St. Paul également !

Ovation enthousiaste pour la candidate.

Alors, mes amis, ces huit dernière années ont été celles de l’accroissement des inégalités économiques, de la précarisation des travailleurs de la Fédération-Unie, de l’affaiblissement des services sociaux indispensables à des millions de fédérés, de l’attaque des droits des femmes à disposer de leurs corps ou de la volonté d’ouvrir les portes des magasins d’armes aux criminels. Elles ont aussi été, soyons fair play, l’occasion de l’accession du New Libertland et de la Gualicie au sein de notre Union, même si notre capitale fédérale est toujours privée de représentation congressionnelle. Mais nous avons besoin d’une rupture. Nous avons besoin d’une Présidente qui se soucie de tous et qui veut que l’économie marche pour tous, pas seulement ceux au sommet. Nous avons besoin d’une Présidente qui se soucie de votre sécurité et pour qui, non, il n’est pas normal qu’un criminel puisse légalement acheter une arme. Nous avons besoin d’une Présidente qui considère que chaque femme doit prendre les décisions qui concernent son corps avec son médecin, et pas selon ce qu’autorisent des hommes politiques de St. Paul ou de n’importe où d’ailleurs. Je veux être cette Présidente, engagée pour faire de la Fédération-Unie un meilleur pays à vivre. Et avec votre soutien, nous allons remporter la nomination et défaire les conservateurs lors de l’élection générale pour mener ce projet de bon sens à bien !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La foule applaudit la désormais candidate et ancienne Gouverneure avec ferveur tandis que cette-dernière était rejointe par son mari, ses deux enfants et ses quatre petits enfants. Après quelques minutes passées à saluer la foule, la famille se retira et la candidate alla répondre aux questions de la presse.
Ancienne Gouverneure du Northunderland
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie


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Warren Wood
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Parti politique

sam. 26 nov. 2022 23:33

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Rassemblement autour de Warren Wood au Northunderland City Hall
Northunderland City, Northunderland
26 novembre 206

Après une sévère défaite dans l'État de Fort Oak, ou Wood avait réunit un peu plus de 40%, il était impératif pour le candidat de redresser la barre et de passer à l'offensive. Sa stratégie de se montrer en permamnce comme un candidat présidentielle et rassembleur avait montrer de grande lacune et il savait qu'il était de temps de changer de ton au moins pour redevenir le favori dans cette campagne. Cette nouvelle stratégie, inspirée par de nouveaux arrivant dans son équipe de campagne, ne déplaisait pas forcément au Vice-Président qui avait n'avait pas la réputation, pour ceux le fréquentant de près, d'être toujours calme et froid.

C'était donc au Northunderland City Hall que Wood et son équipe avaient organisés un rassemblement de soutient. La presse comme les militants étaient venus nombreux, malgré la défaite de la journée d'hier, pour écouter le Vice-Président mener campagne. Il était 16h quand le candidat monta sur scène sous des applaudissements nourris. Wood salua la foule avec un grand sourire montrant sa confiance et sa volonté de l'emporter. Après une minute, durant lesquels le candidat remercia son public de différent signe de la main, il se plaça derrière son pupitre et commença à parler.


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Merci à tous pour votre accueil fantastique aujourd'hui à Northunderland City !

Je suis extrêmement heureux de revenir sur les terres de ce magnifique État qui restera toujours dans mon cœur comme dans le votre, la dernière frontière !


Les militants, tous issus du Northunderland applaudirent debout les propos du Vice-Président qui les remercia d'un geste de la main et d'un grand sourire. Il savait que cette référence à laquelle beaucoup d'habitant de cet État était attachée allait faire réagir et il se réjouit quand cela fut confirmé.

Ce nom, c'était une partie de votre identité et je veux vous rassurer en vous affirmant que les fédérés n'oublieront pas de suite ce que vous êtes et ce qui fait votre grandeur. Nous avons accueillit deux nouveaux États dans notre fédération et nous en sommes fières car cela renforce notre puissance en tant que nation et notre influence dans le monde. Mais les changements ne doivent pas bouleverser les traditions et chambouler notre identité au seul titre d'un progrès sauvage et sans limite qui serait inarrêtable. Il y a, et je l'assume pleinement, une noblesse dans ce que nous sommes au plus profond de nous depuis l'arrivé des pères fondateurs et il est de notre devoir de continuer à être ce que nous sommes. Nous n'avons pas besoin, et cela je le dis aux radiaux de l'extrême gauche, de votre projet fou et sans avenir qu'est le progressisme !

La salle acclama le tournant plus droitier du candidat qui semblait avoir enfin compris qu'une primaire au parti conservateur devait être conservatrice.

Nous, membres du Parti Conservateur, avons le devoir de lutter contre ce projet progressiste et pour cela il faut une réaction dans nos idées sans tomber, c'est toute la subtilité d'un projet cohérent et construit, dans des extrêmes inutiles comme l'est la proposition de surpression du poste de Secrétaire d'État aux affaires sociales qui est une proposition tout bonnement aberrante. J'appuie et j'assume ce propos car le projet conservateur doit aussi passer par des leviers sociaux et par une vision en matière d'éducation. Proposer cela, c'est simplement abandonner ces sujets importants à la gauche alors même que nous avons, au parti conservateur, les moyens d'avoir des politiques ambitieuse sur ces sujets. La révolution conservatrice tant voulu par certains ne peut se poursuivre pleinement sans que l'État fédéral, contrôler par le Parti Conservateur, ne s'empare pas pleinement des moyens de la mettre en œuvre. Oui à la poursuite de la révolution conservatrice mais celle des grands projets et non celle aux petits pieds !

Cette pique très claire à Stanley Graham fut accueillit par de nombreux applaudissements dans le public qui scanda des slogans comme "four years for Wood".

Le projet que je porte aujourd'hui devant vous, c'est un véritable plan pour que notre pays survive aux assauts de la gauche radical et isolante, prompt à faire des propositions destructrices pour notre identité. Alors oui, je propose de créer une subvention fédérale allouées par le Secrétariat d'État aux affaires sociales afin de financer les associations culturelles qui seront, je vous rassure, soigneusement choisit par notre administration conservatrice. Il est évident, je suis ne pas idiot, que un jour, le plus tard possible, la gauche reviendra au pouvoir et pourra changer les associations bénéficiaires mais voyez, je n'ai pas peur du peuple et de son choix. Mais si nous avons peur d'agir aujourd'hui par peur de voir ce que nous faisons être détricoter alors il ne faut pas faire de politique. Si vous avez peur de peuple, ne venez pas réclamer ces suffrages !

Les personnes présentent applaudirent avec enthousiasme le candidat qui était en forme pour leur livrer une série d'attaque quasi ad-nominem pour réveiller sa campagne.

Mes chers amis, il faut maintenant conclure et je le ferais en vous adressant ces quelques mots. La politique, c'est ce qui est faisable et faire reculer les moyens d'actions de l'État c'est faire reculer, en définitive, la politique.

Que le sort bénisse la Fédération Unie et que vive le Northunderland !

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