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4 novembre 175 - James McCarthy élu Président de la Fédération-Unie

Posté : sam. 28 mars 2020 12:00
par Aaron Collins
4 novembre 175
James McCarthy élu Président de la Fédération-Unie

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Répartition du Collège Électoral par État. En bleu, les États remportés par Glassberg et Barrett ; en rouge, ceux remportés par McCarthy et Reid.

Le candidat conservateur a été élu Président de la Fédération-Unie à l'issue d'une course particulièrement serrée contre son adversaire progressiste Lucas Glassberg. Dans son discours de victoire, il s'est voulu rassembleur et a assuré qu'il serait "le Président de tous les fédérés".

En début de soirée, les résultats étaient favorables au camp progressiste. Le sénateur Lucas Glassberg s'est largement imposé en Sealand (60,42%), le premier à ouvrir les hostilités électorales. Une demi-heure plus tard, c'est au tour de l'Etat de Fort Oak de tomber dans l'escarcelle du candidat Glassberg, qui obtient 59,03% des suffrages exprimés. Une belle performance dans son fief qui lui permet d'engranger au total 11 électeurs (7 à Sealand, 4 à Fort Oak). Une heure plus tard, c'est son opposant, le sénateur McCarthy, qui remporte son premier Etat, le Richmond (50,61%). Ce bastion historique du Parti Conservateur permet au "Vieux Lion" de gagner 7 électeurs, talonnant ainsi de près son adversaire au Collège Électoral. La panique s'empare malgré tout des supporters du candidat conservateur face au score élevé de Lucas Glassberg (46,13%) dans un Etat traditionnellement conservateur. Les esprits s'apaisèrent à l'annonce des résultats de Rochester, vers 22 heures. Le sénateur McCarthy s'impose dans son Etat, le premier swing state de la soirée, en récoltant 50,69% des voix. Avec cette victoire, le "Vieux Lion" prend la tête de la course, avec 17 électeurs, soit 5 de plus que son concurrent. Dans la foulée, "Luke" décroche la victoire à Saint Paul, dans le District de Callister (51,53%). Son unique délégué en jeu vient gonfler les rangs du candidat progressiste, qui réduit ainsi l'écart. Vers 23 heures, la "dernière frontière" (surnom du Northunderland) vire au rouge. McCarthy décroche 51,66% des suffrages, lui permettant ainsi de consolider son avance en terme d'électeurs (22 contre 12 pour son adversaire). Cependant, le camp conservateur s'inquiète une nouvelle fois du score élevé du candidat Glassberg (45,01%) dans un Etat ayant toujours été acquis à la cause de la droite fédérée. Ces bons scores du progressiste sur les terres conservatrices laissent craindre, à raison, une poussée de la gauche à la Chambre des Représentants. Cette appréhension est partiellement balayée une heure plus tard, aux alentours de minuit, lorsque le candidat James McCarthy gagne le Southymland avec 55,94% des voix. A ce stade de la soirée, le vainqueur du Deep South mène confortablement la course au Collège Électoral avec 67 électeurs. Il ne reste alors que deux Etats : Arcadia, bastion progressiste avec ses 46 électeurs et Two Rivers, le plus gros swing state avec ses 31 électeurs. Si l'issu du vote en Arcadia laisse peu de place au doute, tous les regards se tournèrent alors vers l'Etat de la côte Est du pays. Depuis le début de la soirée, le scrutin de cet Etat est considéré par les médias comme "too close to call". Aucun média ne se risque à avancer le moindre chiffre en cours de soirée tellement la course y est serrée entre Lucas Glassberg et James McCarthy. Il fallu attendre 1 heure du matin, soit 4 heures après la fermeture des derniers bureaux de vote de l'Etat, pour que des estimations fiables soient enfin communiquées. James McCarthy emporte l'Etat de Two Rivers avec 48,75%, talonné de très près par Lucas Glassberg (47,28%). Seulement 378 112 les séparent. Arraché sur le fil, l'Etat clé permet au candidat conservateur de dépasser le seuil des 78 électeurs nécessaire pour l'emporter. Quelques minutes plus tard, c'est l'Etat d'Arcadia qui clos cette élection en virant au bleu. Le sénateur Glassberg obtient 58,30% des suffrages. Ce dernier est parvenu à arriver en tête dans le vote populaire (49,37% contre 46,99 pour son concurrent), ce qui constitue un symbole fort pour le candidat progressiste mais qui modifie en rien la légitimité de la victoire du candidat conservateur puisque ce dernier a été élu par une majorité simple des membres du Collège Électoral, qui décide ultimement du résultat du scrutin, tel qu'en ont décidé les pères fondateurs de la Fédération-Unie.

Le sénateur Glassberg fut le premier à régir en concédant sa défaite. Face à ses supporters, il rappela son avance dans le vote populaire et mis l'accent sur la victoire de ses idées, avant de reconnaître à son adversaire "la dignité et l'expérience nécessaire à gouverner notre pays", ajoutant avoir "travaillé avec lui" par le passé et de le savoir "capable de travailler dans l'intérêt des fédérés". Un discours aux accents rassembleur en échos aux futurs mots qui sortirent de la bouche du Président-élu McCarthy quelques minutes plus tard.
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"J'ai appelé le Sénateur McCarthy et je lui ai concédé la défaite. Nous avons remporté le suffrage des fédérés par 3 millions de voix d'avance. Mais nous avons perdu le collège électoral ; ainsi, c'est un Président élu par une minorité qui succédera à la Présidente Campbell. Ainsi sont faites nos institutions. (...) Nous avons su montrer une réalité qui déplaît : un candidat partisan du renversement de l'establishment, de la reconstruction de nos services publiques, de la lutte contre le complexe militaro-industriel, un candidat appelant à se battre contre les lobbies d'assurance, pharmaceutiques, d'armement ; un tel candidat peut remporter une majorité de suffrages dans notre pays. (...) Nos idées qu'on disait trop radicale sont désormais des lieux communs - les conservateurs devront le prendre en compte s'ils veulent rester ancré dans la réalité. Notre combat pour le progrès social ne fait que commencer."

Le "Vieux Lion" savoura sa victoire aux côtés de ses plus fidèles supporters à Sun Valley, dans l'Etat de Rochester. Face à eux, et sans triomphalisme, il commença par féliciter son adversaire avant d'en appeler au rassemblement.
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Je viens juste de recevoir un appel courtois du sénateur Glassberg. Il a concédé sa défaite et je l'ai félicité pour cette campagne très serrée. Certes, nous nous sommes durement affrontés mais nous avons une chose en commun : nous aimons tous les deux profondément ce pays et nous sommes soucieux de son avenir. Dans les jours à venir, je m'entretiendrai avec le sénateur Glassberg afin d'évoquer avec lui la manière dont nous pourrions travailler ensemble pour faire en sorte que notre Fédération aille de l'avant. Une fois investi, je serai le Président de tous les fédérés et j'agirai en conséquence tout au long de mon mandat. L'heure est au rassemblement. L'heure est à l'action collective de tous les patriotes. Les perspectives qui attendent notre pays m'enthousiasment. Je suis convaincu que nous pouvons saisir cet avenir ensemble. Ce soir, il n'y a pas d'Etats rouges et d'Etats bleus, il n'y a qu'une seule nation. Nous sommes et serons toujours la Fédération-Unie. Ensemble mes chers compatriotes, nous allons continuer d'aller de l'avant et nous rappellerons une fois de plus au monde les raisons qui font que nous sommes la plus grande des nations.

La Chambre des Représentants bascule légèrement du côté des progressistes


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Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.

Les craintes des conservateurs durant la soirée face aux bons résultats du sénateur Glassberg, y compris sur les terres historiques du Parti Conservateur, étaient donc fondées. Les progressistes sont parvenus à reprendre le contrôle de la Chambre basse, jusque là contrôlée par les conservateurs depuis 4 ans. Pour rappel, la Chambre des représentants est chargée de la politique de la nation. Elle vote les lois fédérales et décide des fonds alloués aux différents secrétariats du gouvernement fédéré. Un contrôle - même aussi faible - des progressistes obligera la future administration McCarthy à composer avec l'opposition pour mener ses réformes. Du côté de l'équipe McCarthy, on se veut rassurant. Le sénateur conservateur de Rochester a travaillé toute sa vie aux côtés de progressistes modérés et comptent bien s'appuyer sur eux afin d'appliquer sa politique. En effet, tout au long de cette campagne, le sénateur McCarthy a martelé qu'il présiderait la Fédération en faisant preuve d'ouverture. La nouvelle configuration de la Chambre des Représentants l'obligera à mener une politique transpartisane s'il souhaite mener à bien ses réformes.
Gouvernatoriales : les conservateurs remportent 5 Etats sur 8 et garderont le contrôle du Sénat

Les conservateurs sont les grands vainqueurs de ces élections gouvernatoriales. Dans le Richmond, la candidate conservatrice Adriana Flóres s'impose avec 56,96% des suffrages (contre 39,74% pour son adversaire progressiste Rafael Martínez). Elle succèdera donc au Gouverneur conservateur sortant Conrad Armstrong. Plus au Sud, au Southymland, le Gouverneur John Edward Wilson, porté par son bon bilan, est réélu pour la troisième fois en obtenant 58,29% des voix (contre 38,47% pour son opposant progressiste Robert Bullock). Au nord, dans le Northunderland, le conservateur George Fryson (54,68%) succèdera à Richard Connelly, Gouverneur sortant de son parti. Dans les swing states, les conservateurs raflent également la mise : Madison Jenkins (50,43%) bat Jasper Callahan (45,62%) et à Two Rivers, William McManus (49,36%) devance de peu Maria Astudillo-Diaz (47,30%).

Côté progressiste, Andrew Murphy (60,04%) est largement réélu à son poste de Gouverneur de Sealand face au conservateur Chuck McFarlane (36,50%). Dans l'Etat voisin de Fort Oak, Henry Madison (58,36%) devance confortablement son opposant du Parti Conservateur, Michael Roberts (38,03%). Enfin, à l'Ouest, le Gouverneur sortant Andrew Rutherford (59,43%) est réélu pour la troisième fois consécutive face à Franck Henderson (34,22%) du Parti Conservateur, Bailey Rice (3,60%) du Parti de la Réforme ou encore Braden Tillman (2,75%) du Parti Vert.

Dans l'État libre associé des Îles, le Gouverneur sortant Matteo Garcia (Parti Démocrate, soutenu par le Parti Progressiste) est réélu de justesse avec 48,50% des voix face à son adversaire du Parti Populaire (soutenu par le Parti Conservateur), Julian Ramirez (47,31%). L'indépendantiste Alfonso Rodríguez chute à 4,20%.

Ces bons résultats côté conservateurs leur permettront de conserver leur majorité au Sénat. Pour rappel, la chambre haute représente les États fédérés. Chaque Etat y dispose d'un poids égal : 12 sénateurs, soit 96 sénateurs au total pour les 8 Etats (Northunderland, Two Rivers, Sealand, Fort Oak, Richmond, Southymland, Rochester, Arcadia). Cette année, 4 sénateurs sont renouvelés par Etat (soit 32 sièges de sénateurs au total) : 2 sénateurs nommés par le Gouverneur de chaque Etat et 2 sénateurs par les législatures de chaque Etat.

A noter enfin que chaque Gouverneur élu dispose d'une majorité confortable dans leur législature d'Etat.

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