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Salt Palace Convention Center
Posté : lun. 23 mars 2020 21:14
par Fédération-Unie
Salt Palace Convention Center
Centre de conférences situé à Salt Flats City, dans l'Etat de Rochester.
Re: Salt Palace Convention Center
Posté : lun. 23 mars 2020 23:06
par Elizabeth Reid
Questions des électeurs de Rochester à la colistière Elisabeth Reid, à l’occasion de l’Assemblée Publique Locale
(Town hall meeting)
Selon-vous, pourquoi le candidat McCarthy vous a choisi pour être sa colistière dans le cadre de cette élection présidentielle ? En quoi pensez-vous avoir les qualités requises pour devenir la future Vice-Présidente de la Fédération ?
James McCarthy l'a souvent affirmé durant cette campagne, il a fait le choix de mon profil dans le cadre de cette élection pour illustrer sa volonté de rassembler bien au-delà du Parti Conservateur. Le fait qu'il m'ait nommée colistière correspond également à sa volonté de renouveler en partie la classe politique, ce qui passe par un changement de collaborateurs pour se porter vers des personnes souvent plus jeunes et issues de la société civile. Bien qu'investie en politique depuis plusieurs années, j'ai auparavant réussi des études d'infirmière et ai officié en milieu hospitalier, en tant qu'infirmière puis ensuite comme chef de service. Je n'ai pas eu la chance, comme beaucoup de cadres politiques, de pouvoir de suite m'investir. Je suis issue d'une famille modeste et n'ai pas eu le loisir de réaliser de longues études politiques. Pendant plusieurs années, j'ai dû aider financièrement mes parents ainsi que ma famille afin qu'ils puissent s'en sortir. Je suis fière d'avoir pu le faire et d'avoir réalisé ce choix, car je leur devais bien cela.
Je pense que James McCarthy a vu, dans mon parcours personnel, un bel exemple de la réussite au mérite. Je ne suis pas une héritière, j'ai construit ma vie étape par étape pour en arriver là. Et ce parcours, il me permet aussi de garder la tête sur les épaules, d'avoir conscience des difficultés que l'on peut rencontrer dans la vie. Je resterai toujours connectée avec la réalité, ce qui n'est pas le cas de beaucoup de cadres politiques qui, faute d'avoir connu la galère, semblent parfois rédiger leurs programmes politiques depuis une autre planète. C'est avant tout cette conscience du réel qui fait ma force. Au-delà de mon dynamisme et de ma volonté de bien faire, je suis avant tout une personne qui a rencontré échecs et réussites dans la vie. Mon corpus idéologique personnelle, je me le suis forgé au fil des années. Et je ne l'ai pas fait dans un univers préformaté : bien que conservatrice d'idées, je n'ai jamais été membre d'un parti politique, je suis toujours restée dans une position d'électron libre. Notre candidat avait également besoin d'une personne comme moi qui soit capable de dialoguer avec ceux qui se méfient des partis politiques, ou n'ont tout simplement pas envie d'adhérer à un mouvement en particulier.
Quel rôle souhaitez-vous jouer au sein d’une future administration McCarthy ?
Ça, c'est au futur Président McCarthy de le décider. Je lui ai souvent réaffirmé ma volonté de jouer un rôle important au sein de son administration, de contribuer au travail commun et à l'application du projet politique que nous défendons. Me rendre utile et agir concrètement, voilà la volonté qui m'anime. Vous me connaissez maintenant suffisamment pour savoir que je ne suis pas une carriériste sans commune mesure. Je n'ai donc pas d'ambition particulière par rapport à un poste, mais plutôt par rapport à l'investissement que je pourrai donner. J'ai également conscience d'être encore jeune et moins expérimentée sur le plan politique que d'autres cadres du Parti Conservateur. James McCarthy fera ses choix en fonction du savoir-faire de chacun, je n'ai aucun doute là-dessus. Je n'ai pas l'expérience politique pour moi, mais j'ai aussi d'autres qualités humaines et connaissances personnelles à faire valoir. Nous en reparlerons donc en temps voulu ! Pour le moment, la priorité est de porter notre candidat à la victoire finale.
Vous semblez avoir de nombreux points en commun avec Victoria Barrett, la colistière du candidat progressiste Lucas Glassberg. Vous êtes toutes deux des jeunes femmes incarnant le renouveau de la classe politique fédérée. Elle, la modérée de son camp, élue locale cherchant à rassembler les Progressistes et les Indépendants et vous, l’indépendante aux valeurs conservatrices cherchant à rassembler Conservateurs et Indépendants. Qu’est-ce qui vous différencie finalement de Madame Barrett ?
La différence fondamentale entre Victoria Barrett et moi-même, c'est que Mme Barrett est membre du Parti Progressiste. Elle poursuit l'ambition de rassembler les Indépendants et les Progressistes autour du projet de Lucas Glassberg, c'est son travail et c'est tout à son honneur. Mais pour encourager des personnes politisées et non encartées dans un parti, il est toujours mieux que ce projet soit porté par une personne qui ne possède elle-même pas sa carte dans quelconque parti. Ce qui est mon cas mais pas le sien. Vous savez, qu'il s'agisse de simples citoyens ayant une conscience politique ou encore d'hommes ou femmes politiques qui ont décidé d'agir de manière indépendante, la problématique est la même : la forte défiance à l'égard des deux principaux partis. Et ces personnes qui ont une mauvaise image des partis, il est beaucoup plus délicat de s'adresser à elles lorsqu'on est soi-même partie prenante. C'est une réalité.
Je doute réellement de l'aptitude de Mme Barrett de rassembler au-delà de son camp politique. Je sais de quoi je parle, étant la représentante d'un électorat non militant, avec lequel je dialogue constamment. Les barrières sont toujours très fortes, mais les personnes concernées apprécient toujours de pouvoir dialoguer avec quelqu'un de semblable. Quelqu'un qui ne tienne pas des discours typiquement politicards et cherche avant tout à convaincre les citoyens de la pertinence du projet politique défendu. Je trouve que le ton employé par Mme Barrett, sur les réseaux sociaux comme sur le terrain, n'a rien de très différent de ce que peuvent proposer les autres cadres de son parti. Comment, donc, imaginez un seul instant qu'elle puisse parvenir à convaincre des citoyens indépendants de faire le choix du projet de Luke Glassberg ? Je n'y crois pas du tout.
Beaucoup de fédérés ne se reconnaissent pas dans la candidature très à gauche de Lucas Glassberg. J’en fais partie. Je me définis comme un écologiste de droite. J’aimerais connaître vos positions personnelles en matière d’écologie et celles que vous partagez avec le sénateur McCarthy.
Nous sommes tous des écologistes de droite. L'environnement est une thématique qui a été peu abordée durant cette campagne car les attaques des Progressistes envers James McCarthy se sont opérées sur d'autres thématiques, non sans mauvaise foi il faut le dire. Mais pour nous, l'écologie est quelque-chose d'important. La Fédération Unie n'a jamais été un modèle d'excellence en matière de préservation de l'environnement, et il nous faut à tout prix changer cela. C'est précisément l'ambition qui est portée par le candidat McCarthy et sachez que j'y adhère totalement et sans équivoque.
Concrètement, je pense que nous devons en premier lieu limiter l'impact de notre activité sur la planète. Nous sommes l'un des plus grands pays du globe, il nous faut montrer l'exemple et participer à l'effort mondial. Ce projet passe, à n'en nul douter, par une révision globale de notre mode de consommation, de nos modèles industriels et commerciaux. Il nous faut avant tout limiter les échanges économiques, notamment en matière de flux de marchandises, quand cela est possible. Nous devons opter pour une consommation beaucoup plus locale et concentrée sur ce que nous sommes capables de produire, en respectant davantage les écosystèmes. Je pense à une agriculture raisonnée et libérée de l'usage d'engrais qui sont de véritables poisons pour le sol. Je pense également au respect des saisons de consommation, ou encore au fait de ne pas importer de l'étranger des produits alimentaires ou technologiques qui ne sont pas essentiels à notre vie.
Contrairement aux écologistes de gauche, les écologistes de droite sont tout à fait conscients que le réchauffement climatique provient à 90% de l'activité économique et industrielle. Nous ne serons jamais de ceux qui assommeront les citoyens de taxes aussi idiotes et injustes les unes que les autres. Il nous appartient à nous politiques de travailler sur un nouveau modèle économique plus sain pour la planète. Cela passera à la fois par une transformation de la filière alimentaire, par l'investissement dans les énergies propres qui sont réellement viables, par l'indépendance énergétique et par le retravail de nos partenariats internationaux.
Je suis très croyante et très pratiquante. Pour moi, la vie est sacrée. L’avortement sera t-il constitutionnellement interdit sous une administration McCarthy ?
James McCarthy a toujours été très clair sur la question de l'avortement : oui nous l'interdirons sauf dans le cas d'une grossesse émanant d'une relation sexuelle forcée et non consentie, donc du viol. Notre candidat estime que l'avortement viole les droits civils, dans la mesure où des enfants à naître sont privés injustement de leur droit à la vie, entraînant par ailleurs des séquelles psychologiques importantes y compris pour les femmes qui font appel à l'IVG, parfois plutôt par dépit que par réelle volonté. N'oublions pas aussi que souvent, l'avortement peut résulter d'une volonté d'éviter une tragédie. Par exemple celle de donner naissance à un enfant handicapé. Mais, nous pensons que l'on ne peut pas répondre à une tragédie par une autre tragédie, qu'est celle de l'IVG. On ne guérit pas un bébé en le tuant et on n’évite pas les problèmes de santé en refusant la réalité d’un autre être humain.
Certaines personnes croient qu’avorter et supprimer la vie d’un enfant résoudra leurs problèmes. Et dans l’immédiat, il peut sembler que les problèmes ont été résolus. Poursuivre des études devient peut-être plus facile, ou ne pas révéler une grossesse aux parents, ou dissimuler une liaison. Mais en réalité, l’avortement ne fait que cacher les problèmes sans les résoudre. Beaucoup de femmes terminent leurs études secondaires tout-en donnant naissance à leur bébé. Beaucoup de parents sont beaucoup plus compréhensifs et aimants que leur fille l’aurait cru. Et la vérité vaut toujours mieux qu’un mensonge, quand un mensonge coûterait la vie à une personne innocente. En fin de compte, voici ce qu’il en est vraiment : on ne résout pas ses problèmes en tuant une personne innocente. Ce n’est pas parce que c’est légal que c’est juste. Et le fait que ce choix reste souvent secret ne signifie pas qu’il ne vous hantera pas pour toujours. C'est donc pour cela que nous interdirons l'avortement par le biais de la Constitution.
Demain, James McCarthy devient Président de la Fédération-Unie, vous devenez sa Vice-Présidente. Au cours de son mandat, il devient incapable d'exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge pour une raison X - que le Sort lui soit favorable - êtes-vous prête à assurer cette charge malgré votre jeunesse et votre expérience politique ? Quelle genre de Présidente seriez-vous ?
Lorsque l'on devient Vice-Président, c'est en étant pleinement conscient qu'en cas de problème qui surviendrait au Président, on sera amené à exercer ses prérogatives. C'est une chose à laquelle il faut se préparer, on n'accepte pas la vice-présidence sans être conscient de ce fait. Comme j'ai pu le dire tout à l'heure, ma jeunesse ou ma petite expérience politique ne font pas de moi une mauvaise personne. Bien sûr, je dois encore apprendre, mais je possède également de nombreuses forces qui pourraient me permettre de réussir à la présidence. Je serais une présidente à l'image de James McCarthy : capable de dialoguer, à l'écoute de tout le monde et surtout, proche des gens, proche du quotidien. C'est ce type de profil qui est attendu en Fédération Unie pour un Président. Il ne faut surtout pas que nous reproduisions les mêmes erreurs grossières que Mme Campbell et, rassurez-vous, cela ne sera pas mon cas si je venais à prendre la présidence.
Re: Salt Palace Convention Center
Posté : dim. 5 juil. 2020 16:31
par Nancy Powell
Meeting à Salt Flats City
Campagne Powell 179
Nancy voulait contrebalancer la dynamique verte qui portait son adversaire Pete Page. Elle avait donc décider de révéler ses engagements forts pour l’environnement et la biodiversité.
Son équipe avait donc réservé cette salle de Salt Flats City et avait choisi de faire venir pour l’occasion un allié proche, élu du même état que la candidate.
Alors que la salle était pleine à craquer et que les stocks de goodies avaient été épuisés en un rien de temps, un quadragénaire fit son entrée sur la scène.
Bonsoir à tous! Merci d’être tous venus! Je suis extrêmement heureux d’introduire aujourd’hui un Représentant de Two Rivers, soutien actif de Nancy Powell pour l’investiture progressiste, Ladies and Gentlemen, le Représentant Frédéric Wild!
Le Représentant arrive sous les applaudissements de la foule et vient se placer derrière le pupitre.
Chers amis progressistes, de Salt Flats City et de tout Rochester, merci de votre présence!
Je veux tout d’abord vous remercier d’être venus témoigner physiquement de votre soutien à Nancy Powell pour l’investiture progressiste en vue de l’élection présidentielle. Tout comme moi, vous voyez en Nancy Powell une femme qui se bat pour les idéaux progressistes. Elle a toutes les capacités requises pour nous mener à la victoire. C’est une femme expérimentée au Congrès qui connaît comme peu de monde les rouages des institutions. Pour être un élu du même état qu’elle, je connais sa proximité avec les riveraines, et plus globalement avec les fédérés. C’est une femme extraordinairement dévouée à son pays et engagée comme peu le sont.
Applaudissements.
Je sais qu’elle est la candidate la mieux placée pour rendre la President’s House au service du progrès, de la justice sociale et de l’égalité. Elle sera celle qui fera triompher les progressistes. C’est la meilleure des candidates progressistes. Ses adversaires ont sans doute plein de qualités mais le vote en sa faveur est un vote connu, chacun sait ce qu’elle vaut. Elle incarne le parti par sa position centrale en son sein et elle épouse parfaitement les valeurs de ce dernier.
Alors, mes très chers amis rochesteriens, j’ai ce soir l’immense privilège d’accueillir sur cette scène la Représentante de Two Rivers et prochaine Présidente de la Fédération Unie, Nancy Powell!
Le public se leva pour applaudir le Représentant Wild et la candidate qui arrivait sur scène. Les deux riversiens se firent une accolade devant les photographes puis Nancy se plaça derrière le pupitre pour entamer son intervention.
Bonsoir à tous! Bonsoir Salt Flats City!
Merci Représentant Wild d’être de celles et ceux qui choisissent le rassemblement de tous les progressistes, des socialistes aux libéraux. Ces ralliements continueront à affluer dans les heures et les jours qui suivent et ils sont accompagnés dans nos permanences aux quatre coins de cette nation par un afflux de bénévoles ou de simples soutiens. C’est une grande fierté de rassembler autant de femmes et d’hommes dans un seul but : changer la Fédération.
Je voudrais aujourd’hui vous parler de politique environnementale. L’actualité nous y oblige, puisqu’hier soir, le Représentant Pete Page a reçu le soutien de la Maire de Waterbury, l’écologiste Mikaela Davis. J’ai écouté leurs discours respectifs. J’ai entendu d’abord le discours du Représentant Page, plutôt axé sur l’économie puis ensuite celui de Mikaela Davis sur la compatibilité de Pete Page avec l’écologie. Mais, en réalité, sur quelle base programmatique la Maire Davis a-t-elle rallié Pete Page?
Je vais essayer de résumer les propositions en matière d’environnement que j’ai lu ou entendu de Pete Page. Si il en manque, il se fera un plaisir de me corriger. Sur son compte Chirper, Pete Page relate à trois reprises de son passage par Waterbury où il a dialogué avec des militants écologistes. Il y avance deux mesures : un plan visant à garantir l’accès à l’eau potable et un service civique. Enfin, lors d’un Townhall meeting, il a proposé une hausse substantielle des budgets des agences fédérales de protection de la biodiversité ainsi qu’une régulation de l’exploitation d’hydrocarbures.
Je ne m’étendrais pas sur le service civique, bien que je peine à voir comment concrètement des jeunes vont « aider les entreprises à opérer leur transition écologique ». D’ailleurs, vouloir utiliser comme cela le service civique peut être intéressant mais cela ne doit pas justifier une absence de politique de l’état ambitieuse en la matière. Ce service civique ne doit pas amener à renoncer à utiliser de puissants leviers dont disposent les institutions fédérales. D’ailleurs, si les jeunes sont refusés dans les services civiques, je me permets de leur rappeler que, dès que je rencontre un responsable associatif, il me fait souvent part de son manque de bénévoles. Alors à ces jeunes qui veulent aider leur pays, les associations ont besoin de vous! Œuvrez dans le secteur qui vous plaît le plus : l’aide aux précaires, la protection de la biodiversité ou encore l’aide à la personne.
Applaudissements.
Pour en revenir à l’environnement et la biodiversité, je porte un programme plutôt ambitieux qui repose sur quatre grandes mesures principales, qui pourront être complétées par d’autres mesures d’importances plus relatives. La première, c’est la création d’un fond fédéral agricole de 10 milliards de Thaler annuels qui distribuera sur dossier des subventions à des agriculteurs souhaitant mener à bien des projets innovants, de collectivisation des moyens de production ou de transition vers un modèle de production plus durable. Je ne veux pas être dans la coercition avec les agriculteurs, ils méritent bien mieux que ça.
Ensuite, concernant la seconde mesure, je pense que nous devons utiliser un levier important des entités gouvernementales et étatiques : la fiscalité. La fiscalité sera utilisée par mon Administration comme un puissant levier dans la protection de l’environnement et de la biodiversité. La fiscalité peut inciter, contraindre, favoriser les entreprises et les particuliers. La maire Davis le rappelait hier à Las Selvas, la fiscalité peut être incitative pour les entreprises et je compte utiliser ce biais pour agir concrètement à l’échelle fédérale. C’est à ce titre que je créerais par exemple une taxe sur la déforestation, indexé sur le nombre d’hectares déforestés. Je proposerais également une réflexion avec le Congrès pour imaginer une taxe sur les produits en plastique. Je veux également taxer à hauteur de 3% les produits importés par voie aérienne à la vente sur le territoire fédéré.
Et j’ai d’ailleurs entendue en rencontrant une association écologiste à Fort Oak une forme de scepticisme sur cette taxation. L’on me reproche une taxe complaisante et fondamentalement inutile car elle ne changera absolument rien aux habitudes de consommation. Cette critique est fondée et je la qualifierais même d’exacte. Non, cette taxe ne changera pas les coutumes de la consommation. Non, cette taxe ne mettra pas fin aux importations aériennes. Mais non, elle n’est pas inutile. L’ensemble des recettes de cette nouvelle taxe sera réservé à la hausse du budget de l’Agence Fédérale de l’Environnement où à des subventions pour des associations de terrain qui œuvrent pour la sauvegarde de la biodiversité. Je ne prétends pas changer le mode de consommation de la population fédérée par cette mesure fiscale. je souhaite juste donner des mannes financières pour agir concrètement pour l’environnement et la biodiversité, des zones sèches de Rochester aux zones humides de Sealand.
Cela m’amène donc à ma troisième mesure, la protection plus accrue à l’échelle fédérale de notre environnement et de notre biodiversité. Il existe pour cela l’Agence Fédérale de l’Environnement qui ne dispose par à l’heure actuelle de moyens et de prérogatives suffisantes pour réellement protéger notre biodiversité. Je propose deux points pour lui redonner une grande influence et une capacité d’action. La premier est d’ordre budgétaire, je souhaite tripler le budget de cette agence fédérale. Il n’y a pas de magie. Si l’on veut que cette agence puisse agir, elle a besoin de mannes financières pour le faire. Le second point est la délégation à cette agence de la gestion des hydrocarbures, et donc de leur exploitation. Il appartiendra à cette agence de donner les mandats d’exploitation et ainsi de les distribuer de manière cohérente avec sa politique de protection de la biodiversité, dans le but d’avoir une politique globale plus cohérente.
Applaudissements chaleureux.
Enfin, il y a un dernier engagement que je veux prendre devant vous, le plus important de tous. Je suis une femme ambitieuse et je pense que nous devons être extrêmement ambitieux en matière de protection de la biodiversité et de l’environnement. C’est pour cette raison, qu’élue Présidente, je travaillerais avec mon administration et le Congrès afin de défendre un amendement instaurant la règle verte. Ce qui veut dire donc la recherche accrue d’un équilibre entre les ressources naturelles et la consommation, une promotion autant que possible du zéro déchet et ériger le zéro carbone en objectif. Il s’agit là d’une des mesures les plus ambitieuses proposées par des progressistes.
Applaudissements très nourris dans le public.
Alors je pense pouvoir affirmer être pleinement impliquée dans le sujet de la transition écologique, qui passera par le transport, le commerce extérieur, l’agriculture, l’énergie ou encore la biodiversité. Nous allons engager une transition pour permettre un environnement et une biodiversité mieux respectée, sans pour autant fossoyeur notre économie. Nous voulons une écologie à l’image du progressisme : pragmatique mais concrète. C’est à dire une transition sérieuse mais apaisée, qui rassemble en lieu et place de la division.
Donc oui, nous voulons un Parti Progressiste uni et rassemblée pour gagner et remettre à l’ordre du jour nos idéaux de progrès, de justice sociale, d’écologie, de sécurité et de dynamisme économique. Le moment est venu d’unifier ce parti et cette nation et pour cela, rien de mieux que la candidature du rassemblement! Alors à Salt Flats City, comme dans tout cet état de Rochester et dans toute cette nation, donnez nous la plus grande des légitimités pour que nous allions gagnants vers la présidentielle.
Vive Rochester! Vive la Fédération Unie!
Frédéric et Nancy se regroupèrent une nouvelle fois pour les photographes pui descendirent de la scène pour se prêter au jeu des selfies avec les sympathisants présents. Nancy quitta le lieu plutôt rapidement ensuite pour prendre un avion direction Basswoods.