Fédération-Unie

Liberty Hills Convention Center
Centre de congrès situé sur le front de mer, dans le centre-ville de Liberty Hills, dans l'État du New Libertland. Il offre plus de 466 500 pieds carrés d'espace événementiel, y compris des salles de conférence, des salles d'exposition et des espaces de réunion. Le centre est considéré comme l'un des meilleurs centres de congrès du monde en raison de sa taille, de son design et de sa durabilité environnementale. Il est équipé pour accueillir des événements de toutes tailles et a reçu plusieurs certifications écologiques.

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James Anderson Rally at Liberty Hills Convention Center
29 mars 211
James Anderson descendit de son véhicule et se dirigea vers l'entrée du Liberty Hills Convention Center, sous les flashs des photographes et les cris des journalistes. Le candidat du Parti Conservateur pénétra dans le centre de congrès et fut accueilli par l'effervescence des membres de son équipe de campagne qui finalisèrent les derniers préparatifs pour l'événement. James se fraya un chemin parmi les agents de sécurité et les bénévoles qui s'affairaient pour que tout fût prêt à temps.

Après un bref échange avec son directeur de campagne, James se dirigea vers la scène principale, où l'attendaient des milliers de partisans enthousiastes. Il monta sur l'estrade, salua la foule de la main droite et se plaça derrière son pupitre. James n'était pas un politicien de carrière, mais il commença à prendre goût à la politique et à la campagne électorale. Il savait que cette élection était une occasion unique de faire avancer sa vision pour le New Libertland et était déterminé à tout faire pour remporter la victoire.

La musique retentit, les lumières s'éteignirent et les premiers applaudissements se firent entendre puis James prit la parole.

Bonsoir Liberty Hills !

Wow ! Vous êtes si nombreux ! Merci infiniment d’avoir répondu présents afin de témoigner votre soutien à ma campagne et aux solutions que j’ai décidé de porter à l’occasion de ces élections. Des solutions pour le moins ambitieuses et novatrices qui ont eu le mérite de faire parler et même d’inspirer certains autres responsables politiques. Je pense notamment à la Gouverneure Meghan McCarthy, du Rochester, qui est candidate à sa réélection actuellement et je tiens à lui transmettre toute mon amitié et mon soutien. J’espère avoir moi aussi l’occasion d’échanger avec elle dans un avenir proche, de Gouverneur à Gouverneure.

Applaudissements.

Ah si on m’avait dit il y a quelques années de cela que je me tiendrais ici, au Liberty Hills Convention Center, devant une foule compacte, afin de tenir un discours majeur sur la politique que je souhaite mettre en place en tant que Gouverneur de notre État, je vous aurais traité de fou. rire

Rires des partisans du candidat Anderson.

Ces derniers temps, j’ai compris que la politique - dont ce n’est pas mon métier -, c’est un peu comme le saut à l'élastique : vous ne savez jamais vraiment ce qui va se passer une fois que vous avez fait le grand saut. Et contrairement au saut à l'élastique, vous ne pouvez absolument pas vous en sortir en criant "j'ai changé d'avis, je veux descendre !". Enfin même si certains feraient mieux de descendre et d’arrêter les frais si vous voulez mon avis. rire

Éclats de rire des sympathisants de James.

Non, en politique, une fois que vous vous êtes lancé, vous êtes engagé. Vous êtes exposé aux critiques, aux attaques personnelles et à toutes sortes d'autres surprises que la vie politique peut vous réserver. Mais fort heureusement, je n’ai pas eu à subir cela lors de cette campagne vu que mon adversaire semble avoir choisi la stratégie de la "campagne fantôme" !

Hilarité générale.

Je ne suis pas sûr s'il a pris un congé sabbatique ou s'il est parti faire du camping, mais il était tellement invisible qu'on aurait pu penser qu'il avait été remplacé par un hologramme politique. J'espère qu'il a au moins profité de son temps libre pour se reposer, car son travail de Représentant à Saint Paul doit beaucoup le fatiguer. Anyway.

En politique, disais-je, une fois que vous vous êtes lancé, vous êtes engagé. Vous êtes exposé aux critiques, aux attaques personnelles et à toutes sortes d'autres surprises que la vie politique peut vous réserver. Et vous savez quoi les amis ? C'est exactement pour cela que j'ai choisi de me lancer dans cette aventure.

Parce que, soyons honnêtes, qui veut être inutile et rester sur le banc de touche ? Qui veut vivre une vie de confort et de sécurité, en regardant simplement la vie défiler devant ses yeux ? Et bien pas moi ! Jamais. Je veux au contraire être dans l'action, je l’ai toujours voulu. Je veux faire une différence dans la vie des gens et oui, je veux faire quelque chose qui compte.

Cela nécessite un peu de folie. Il faut être prêt à prendre des risques - ce que j’ai toujours fait au cours de ma carrière professionnelle -, à sortir de sa zone de confort et à prendre des décisions parfois impopulaires. Mais c'est aussi ce qui rend la vie politique si excitante et si gratifiante, vous ne trouvez pas ?

La foule répondit par l’affirmative.

Alors, si vous cherchez un politicien de carrière ennuyeux et prévisible, vous êtes au mauvais endroit. Allez plutôt voir du côté progressiste ! Mais si vous voulez quelqu'un qui est prêt à prendre des risques et à se battre pour ce en quoi il croit vraiment, alors je suis votre homme !

Standing ovation.

Si une majorité - que j’espère la plus large possible - d’électeurs néo-libertlandais m’accordent leur confiance à l’occasion de cette élection, je m'engage à examiner avec une grande attention tous les programmes gouvernementaux actuellement en place afin d'identifier ceux qui sont inefficaces ou superflus. Mon objectif sera de réduire voire même d'éliminer ces programmes pour minimiser les besoins de financement et réduire les coûts de fonctionnement de l'État du New Libertland. En agissant de la sorte, nous économiserons beaucoup d'argent qui pourra être réaffecté à des projets plus importants.

Alors j’entends déjà certains pousser des cris d'orfraie, donc je les rassure : ma démarche n'a absolument pas pour objectif de nuire à la qualité des services essentiels fournis par l'État. Au contraire, je m'engage à garantir que le gouvernement reste efficace dans ses domaines régaliens et à laisser le secteur privé se charger du reste, d’une bien meilleure manière. Cela signifie que je devrai peut-être faire des choix difficiles, mais je vous assure que je serai toujours attentif aux besoins de nos compatriotes.

Je suis intimement persuadé que la réduction des dépenses de l'État - même si nous ne sommes pas les plus gros dépensiers du pays, loin de là - pour un gouvernement efficace est essentielle pour notre avenir commun. Nous devons être responsables et faire comme toutes les familles de cet État et même du pays, à savoir nous assurer que chaque thaler dépensé le soit de manière judicieuse, tout simplement.

Applaudissements.

Élu Gouverneur, je m’engage également à mettre en place une mesure qui a beaucoup fait parlé : le financement par les donations volontaires. Comme vous le savez, le financement traditionnel de l'État, le nôtre comme les autres, repose sur les impôts et les taxes, qui sont perçus de manière coercitive auprès du contribuable. Cela crée souvent, et à juste titre, un sentiment de frustration et de méfiance envers les gouvernements, qui sont perçus comme inefficaces et peu responsables. En tant que libertarien, c’est un constat que je partage. Et je veux changer cela.

C'est pourquoi je crois que le financement par les donations volontaires est une alternative prometteuse qui doit être expérimentée. En permettant aux citoyens néo-libertlandais de choisir librement les programmes qu'ils souhaitent soutenir ou non, nous pourrons non seulement accroître leur implication dans la prise de décision gouvernementale mais aussi renforcer leur engagement civique. Cela créera un véritable partenariat entre les citoyens et l'État, fondé sur la confiance et la transparence.

Mais ce n'est pas tout. Les donations volontaires permettront également aux citoyens de contrôler directement les programmes qu'ils financent ou non. Et en exigeant une plus grande transparence et une responsabilisation accrue des dirigeants politiques, nous pourrons garantir que les fonds publics soient utilisés de manière efficace et responsable. Cela réduira les risques de corruption et de gaspillage, tout en renforçant la confiance des citoyens dans leur gouvernement.

Enfin, cela me permettra d’envisager très sérieusement de réduire encore davantage la pression fiscale sur les particuliers et les entreprises. C’est tout bonnement un système plus juste et plus équitable pour tous et il me tarde de pouvoir le mettre en place et de montrer au reste du pays qu’il existe de meilleures alternatives aux prélèvements coercitifs.

Standing ovation.

Mes chers amis, j’ai conscience que ces propositions peuvent soulever des questions et des défis importants mais je me ferai un plaisir de prendre le temps de les réexpliquer autant de fois que nécessaire et de travailler dur aux côtés d’une solide équipe composée de gens formidables et compétents pour les mettre en place.

Et puisque je parle de gens formidables, je tiens à exprimer ma gratitude la plus profonde à tous ceux qui ont contribué à cette campagne électorale : les membres de mon équipe de campagne et les nombreux bénévoles qui chaque jour sont sur le terrain pour convaincre et relayer mon message. Et je tiens aussi à vous remercier, vous, mes partisans - les meilleurs qui soient - pour votre soutien continu et votre confiance qui m’oblige.

Cette élection est cruciale donc j’invite solennellement chacun d'entre vous à sortir en novembre prochain, bien couvert, et à voter. Chaque voix comptera et nous avons besoin de chaque électeur pour faire entendre la voix du peuple. Ne laissez personne décider à votre place, en aucune façon.

Me concernant, je vous promets de travailler dur pour tenir chacune de mes promesses et à me battre pour vous, chaque jour que la Providence fait. Nous sommes tous ici présents ce soir parce que nous croyons en un avenir meilleur pour notre État, et ensemble les amis, je vous le dis très clairement : nous pouvons le faire ; et nous allons le faire !

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse le New Libertland, cette grande et belle terre de libertés ! Merci encore et bonne soirée à tous !

Après ce discours enflammé devant une foule de partisans enthousiastes, James Anderson reçut un véritable triomphe. Il descendit de la scène et se dirigea immédiatement vers ses supporters pour un bain de foule, des selfies et des autographes. Les gens furent ravis de rencontrer leur candidat et de lui exprimer leur soutien. James, pour sa part, fut heureux de ressentir l'émotion de la foule et de savoir qu'il avait des milliers de partisans prêts à le soutenir dans sa course à la fonction de Gouverneur. Cela fut un moment fort de la campagne et James ressortit de cet événement avec un regain de confiance en lui et en ses capacités de victoire.

Meeting de fin de campagne
Liberty Hills, New Libertland
Pour cette dernière journée de campagne Gaspard Fischer avait organisée un dernier grand meeting dans le Liberty Hills Convention Center. Dans les équipes de la campagne l'heure est désormais au stress, ce grand meeting devait être le point final d'une aventure qui a commencé il y a plusieurs mois et qui a connu de nombreux rebondissements. La tâche serait plus que difficile, tout le monde le savait, gagner contre un président sortant n'est jamais arrivé dans l'histoire récente. Mais beaucoup y croyait, dont le candidat lui même. Il répétait à qui voulait bien l'écouter que le soir des résultats il y aura des pleurs chez les progressistes.

Alors que la salle se remplissait rapidement de soutiens de Fischer venus de tous le nord du pays, le candidat se préparait à rentrer sur scène. Il était seul sans une loge, il relisait son texte tout en fumant un cigare de Nouvelle-Providence. Ce meeting était important pour lui, il devait marquer l'histoire de sa carrière politique. Une fois la salle pleine une musique se lança et le candidat rentra sur scène en saluant la foule. Après plusieurs secondes d'applaudissement, Fischer commença à parler sur un air assuré.

Merci à tous pour ce formidable accueil !

J'aimerais commencer ce grand rassemblement par quelques lignes d'un poème d'un de mes auteurs préféré, Will Baender, : "Ô Fédération Unie, pays des libertés, Où le patriotisme brille de mille feux, Où la démocratie guide nos pensées, Et où chacun peut vivre heureux." Ces quelques lignes résument notre combat, celui de toujours vouloir préserver ce qui fait la Fédération Unie. Notre pays n'est pas une coquille vide, c'est tout le contraire. C'est à la fois une terre et des hommes. A la fois un corps et un esprit. Autrefois, tout le monde le savait et l'on pouvait être conservateur ou progressiste que cela ne changeait pas le fait que notre objectif était le même, faire grandir la Fédération Unie. Mais aujourd'hui tout cela à changer, les progressistes ont développés une haine de tout ce qui n'est pas dans les clous de la bien pensance. Ce projet autoritaire n'est en rien un projet qui se fixe dans les racines de la Fédération Unie. J'aimerais leur dire à ceux-la que l'on ne peut rien construire de solide sans fondation stable.

Le projet qui est le miens, et qui est aussi celui de millions de fédérés, s’inscrit en rupture vis à vis de la politique du Président Clement qui a mené une campagne tellement de gauche que même à Novgrad ils ont eu peur. Ce que nous prépare le Président Clement si il est réélu c'est le bouleversement de la Fédération Unie vers un ordre fragile ou le welfare state est la norme et ou tout ce qui n'est pas progressiste est interdit. Si il est réélu ne vous étonnez qu'on vienne chercher vos armes chez vous, ne vous étonnez pas que les impôts augmentent considérablement, ne vous étonnez pas que vos enfants apprennent la repentance à l'école. Je le dis avec force, cette élection est déterminante et votre choix ne doit pas être pris à la légère. Je veux aussi parler aux progressistes modérés dans cette campagne, je veux leur dire qu'ils ne sont pas obligés de donner mandat à un homme qui fait passer leur parti pour une organisation membre de l'internationale vakémiste.

Mais attention, il ne faut pas confondre État fédéral omnipotent et pouvoir fort. Ce que je souhaite et ce que j'ai toujours défendu dans cette campagne c'est la lutte contre le welfare state et la défense du pouvoir fort et stable. Alors qu'elle est la différence ? Le Welfare state c'est la volonté de mettre l'État partout et tout le temps pour contrôler tout ce qui se fait et tout ce qui se dit. Sauf qu'il est évident que quand l'État s'occupe de tout il est efficace nul part. Au contraire, ce que je défend c'est la limitation de l'État à ses pouvoirs régaliens et que sur ces pouvoirs la, l'État soit fort. Pour y parvenir il faudra des investissements important dans la police, dans la justice, dans l'armée et dans la diplomatie. Ces investissements je les ferais mais ce n'est ici qu'une réforme conjoncturelle, c'est important certes mais ce n'est pas suffisant. Ce que je veux faire, c'est renforcer symboliquement et dans les faits le pouvoir présidentiel représenté par son Président.

Je ne veux pas faire du Président un tyran, je ne toucherais d'ailleurs pas à son rôle constitutionnelle il en est hors de question. Mais je reviendrais sur une réforme faite il y a plusieurs décennies qui est la limitation du nombre de mandat présidentielle à deux. Cette limite ne me paraît aucunement pertinente, elle n'est qu'un moyen d'empêcher le peuple de réélire un bon président plusieurs fois. Ainsi, j’engagerais la réforme constitutionnelle visant à supprimer cette limite pour permettre au Président de faire plusieurs mandats. C'est ici une réforme structurelle, c'est une réforme qui permettra de renforcer la stabilité étatique et qui redonnera aussi un souffle de démocratie. Oui, je veux que le peuple puisse conserver un Président tant que celui-ci gagnera la confiance des électeurs.

Alors oui, je veux engager des grands projets durant mon mandat. Ma candidature n'est pas un projet de témoignage. Je ne me serais pas présenter si ce n'était pas avec la volonté de l'emporter et avec un projet sérieux et ambitieux pour la Fédération Unie. Le Président Clement durant sa campagne n'a pas répondu aux attaques, il est resté parfaitement hors sol sans volonté de descendre auprès de vous. Je le déplore mais c'est ainsi. Alors si comme moi, vous voulez donner à la Fédération Unie un nouveau souffle, une nouvelle ambition, alors dans ce cas une phrase : Faites moi confiance !

Que le sort bénisse la Fédération Unie !

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