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Securité Gun Club
Posté : mer. 23 nov. 2022 18:44
par Fédération-Unie
Securité Gun Club
Champ de tir situé près de Olympia, dans l'État du Northunderland. Le "Securité Gun Club" offre à sa clientèle un lieu raffiné, sûr et sécurisé pour profiter et pratiquer le tir.
Re: Securité Gun Club
Posté : mer. 23 nov. 2022 20:13
par Stanley Graham
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Stanley Graham visit to Securité Gun Club
Mercredi 23 novembre 206
Aujourd’hui, Stanley Graham avait décidé de se rendre dans le Northunderland. Un fief conservateur où devait se tenir le deuxième scrutin des primaires du Parti Conservateur. Un petit État trop souvent délaissé à l’occasion du processus de désignation du candidat conservateur à la President’s House. Stanley, qui avait fait savoir son attachement à la Fédération-Unie profonde le jour même suite à la sortie de sa première vidéo de campagne, souhaitait accompagner ses déclarations par des actes concrets. Et quoi de mieux que de s’arrêter dans cet État du Nord, anciennement surnommé “The Last Frontier”, avant que le New Libertland vienne lui voler la vedette.
Le candidat conservateur avait personnellement fait le choix de se rendre au Securité Gun Club, puisqu’il connaissait le patron, Jim Bailey. Ce dernier était devenu un ami avec le temps et Stanley s’y rendait régulièrement lors de ses passages à Olympia afin de vider son chargeur. Cette fois, Stanley avait prévu qu’il ne viendrait pas seul mais accompagné de quelques membres de son équipe de campagne et de plusieurs journalistes locaux et nationaux. Qui plus est, de fidèles supporters habitants les environs avaient été prévenus de l’arrivée de leur champion afin qu’ils puissent s’y rendre et l'accueillir comme il se doit, une fois sur place.
A son arrivée vers 16 heures à bord de son gros SUV noir de la marque DMS Motors, Stanley reçu un tonnerre d’applaudissements de la part de ses soutiens, qui attendaient dans le froid et sous la pluie, depuis une heure environ. Constatant cela, Stanley s’écria :
Par le Sort ! Vous devez avoir froid par ce temps. C’est vraiment adorable de votre part. Merci d’être là. Merci beaucoup. Je vais demander à ce qu’on vous offre une boisson chaude. C’est moi qui paie !
Agréablement surpris, ses partisans le remercièrent en l’acclamant de plus belle. Des “thank you” fusèrent par-ci, par-là. Stanley pénétra ensuite dans le bâtiment et fut accueilli par le gérant, le fameux Jim Bailey. Les deux hommes se firent une accolade et échangèrent quelques instants. La discussion s’acheva sur un grand éclat de rire, sans que les journalistes présents ne puissent en connaître la raison. Le candidat Graham se dirigea vers l'armurerie où une large sélection de pistolets, carabines et fusils de chasse étaient entreposés, ainsi que des stocks de munitions conséquent, de quoi tenir un siège pendant plusieurs jours, se dit-il en souriant. Il jeta son dévolu sur un fusil d'assaut, sa préférée. Il alla ensuite vers le champ de tir, accompagné des journalistes qui n’allaient pas en manquer une miette. Appareils photos et caméras étaient sortis afin de capturer l’instant où le candidat allait massacrer plusieurs cibles éloignées avec son arme de guerre.
Une fois équipé, Stanley pointa son arme vers les cibles et ouvrit le feu. Le bruit des tirs automatiques résonnait dans toute la pièce et fort heureusement, chacun avait pris le soin de porter un casque, afin de se protéger les tympans du bruit des rafales de tirs. Le candidat conservateur, qui semblait prendre beaucoup de plaisir, continua d'éliminer chacune de ses cibles, avec une grande précision. Une fois la dernière détruite, il cessa le feu et reposa son arme sur le rebord, en face de lui. Il retira ses lunettes de tir et son casque et éclata de rire. Satisfait de lui, il ironisa.
Faut pas me chercher ! rire
Le patron des lieux, Jim Bailey, fit signe à l’un de ses employés d’installer d’autres cibles. Des nouvelles avec le drapeau de Novgrad et du Borowen, que Stanley se ferait un plaisir de dégommer. Lorsqu’il s’en aperçut, il éclata de rire, sembla réfléchir quelques instants puis prit de nouveau possession de son arme. Il visa les cibles quelques secondes, expira lentement puis cribla les deux drapeaux de balles à tel point qu’il était impossible de discerner la faucille et le marteau communiste ou l’étoile borowenienne. Un vrai massacre. Stanley posa son arme et se tourna vers les journalistes.
Les voilà prévenus ! rire
Le candidat conservateur continua sa séance de tir pendant une quinzaine de minutes, en augmentant le niveau de difficulté progressivement. Plus le temps passait, plus les cibles étaient éloignées et plus Stanley Graham démontrait aux yeux de tous un maniement parfait des armes. Une vingtaine de minutes plus tard, Stanley se débarrassa de son arme et de ses équipements puis se dirigea vers le coin détente. Les journalistes le suivirent et s'installèrent autour de lui. Une fois que les caméras étaient allumées, il prit la parole.
Aujourd’hui, j’ai tenu à venir ici, au Securité Gun Club, comme je le fais à chaque fois que je suis dans les environs. J’ai mes petites habitudes ici et je prends toujours autant de plaisir à pratiquer le tir. Je suis un passionné d’armes à feux et un fervent défenseur du Second Amendement. Il est la première liberté en Fédération-Unie car le droit de détenir et de porter des armes protège tous nos autres droits. Protéger cette liberté est impératif et ce sera l’une de mes priorités. Le Second Amendement de notre Constitution est clair. Le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être enfreint. Le Second Amendement garantit un droit fondamental qui appartient à tous les fédérés respectueux des lois. La Constitution garantit que le gouvernement ne peut pas le supprimer. Nos Pères fondateurs savaient que le but du Second Amendement est de garantir notre droit de nous défendre nous-mêmes et nos familles. Il s'agit d'autodéfense, tout simplement, de chasse pour se nourrir ou encore, d’une activité sportive. Ici, au Northunderland, des lois anti-armes ont été mis en place par les progressistes lorsqu’ils ont été aux commandes. Fort heureusement, elles ont été supprimées depuis le retour des conservateurs.
Si les conservateurs me choisissent et si les fédérés m’accordent leur confiance, en tant que Président, j’inviterai le Congrès à renforcer l'invocabilité du droit à la légitime défense pour toute personne ayant été obligé de recourir à son arme à feu pour se défendre contre un agresseur violent, qu'il ait été armé d'une arme à feu ou non. Nous avons déjà considérablement avancé sur le droit au port d’armes à feux dans ce pays mais nous pouvons encore aller plus loin. Il reste des choses à faire et vous pouvez compter sur moi pour qu’elles le soient.
Je vous remercie.
Sur ces dernières paroles, les journalistes furent gentiment raccompagnés vers la sortie, sous la pluie et dans le froid, tandis que Stanley et ses équipes, accompagnés du patron des lieux et des membres du personnel, prirent une bière au bar de la salle de détente, bien au chaud. Le candidat sortit du Securité Gun Club sous les coups de 19 heures, soit trois heures après son arrivée.