Bâtiment historique situé à l'intersection des rues Marshall et State à Benington, dans l'État du Sealand. Construit en l'an -152 sur l'emplacement d'une maison d'aristocrate qui avait brûlé deux ans plus tôt. Il s'agit de l'un des plus anciens édifices publics de la Fédération-Unie.
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Old State Court
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Bâtiment historique situé à l'intersection des rues Marshall et State à Benington, dans l'État du Sealand. Construit en l'an -152 sur l'emplacement d'une maison d'aristocrate qui avait brûlé deux ans plus tôt. Il s'agit de l'un des plus anciens édifices publics de la Fédération-Unie.
- Dave Leon Clement
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21 novembre 206
Après des mois de rumeurs entourant une éventuelle candidature à l’élection présidentielle, le Secrétaire Dave Leon Clement avait décidé de rompre le silence en s’adressant à de fidèles partisans du Parti Progressiste qui espéraient que leur champion annonce être candidat à la President’s House. L'événement avait été organisé dans la plus grande discrétion par les équipes de l’ancien Gouverneur du Sealand. C’est d’ailleurs à domicile qu’avait été organisée la prise de parole du progressiste, qui plus est dans un lieu fortement et historiquement symbolique, l’Old State Court, à Benington.
Une grande estrade avait été dressée face au bâtiment et faisait face à l'intersection des rues Marshall et State. La circulation de ces dernières avait été bloquée pour que la foule, venue des quatre coins de l’État et des environs puisse s’y masser. Malgré le temps hivernal, le cadre était magnifique et l’ambiance au rendez-vous alors que la nuit tombait sur le centre-ville de Benington. Tous attendaient avec impatience l’arrivée de “DLC”.
Le moment tant attendu arriva sous les coups de 19 heures. Une musique entrainante retentit, invitant les personnes présentes à exprimer leur excitation. Applaudissements et cris de joie se firent entendre alors que la star du jour fit son apparition sur la droite du Old State Court. Il le longea avec un grand sourire, tout en serrant les mains qui lui étaient tendues sur son passage. Il monta ensuite les quelques marches de l’estrade à petites foulées et s’avança vers le pupitre, au centre. Face aux clameurs de la foule, Dave ne put s'empêcher d’afficher une mine particulièrement réjouie. Il salua les personnes présentes et peinait à discerner jusqu’où s'étendait la grand rassemblement. Il profita de l’instant puis, lorsque les applaudissements s'estompèrent quelque peu, il prit la parole.
Bonsoir, Benington !
Quel plaisir de vous revoir ! Quel bonheur de se retrouver à nouveau au contact les uns des autres, alors qu’approche l’heure de choisir l’avenir de notre pays. C’est précisément parce que ce moment est arrivé que j’ai décidé de sortir de ce silence qui témoignait de mon retrait de la vie publique.
Vous savez, quand on est retraité de la vie politique, après avoir servi au Cabinet de la Fédération, ce ne sont pas les opportunités de reconversion qui manquent. Cabinet de conseil, conférences à 100 000 Ŧ, secteur privé… Mais comme vous le voyez, je préfère éviter le confort des grands salons d’hôtels pour vous retrouver, nous tous ici, qui bravons le froid, la circulation du centre-ville de Benington, le vent sealandais, les soirs de match, la pluie...
Il s'interrompit en entendant quelques rires parsemer son auditoire qui l'écoutait énumérer les aléas de la vie à Benington.
Eh oui, dites-vous qu’il y a des gens qui sont prêts à payer gros pour m’entendre en conférence déblatérer sur la météo !
Des rires se firent entendre dans l’auditoire, qui attendait impatiemment la suite de son annonce.
En tant que citoyen qui a consacré sa vie au service public, ce départ de la vie politique active a été l’occasion de faire le point sur mon engagement. Il m’est apparu évident que notre Parti Progressiste, malgré toutes ses ambitions, manquait d’un leadership unificateur et d’une capacité à créer l’enthousiasme autour de son projet. Pendant 8 ans, trop occupés aux disputes internes, nous avons laissé la main mise sur nos institutions à Son Altesse le Président Ethan Caldwell, qui aujourd’hui se désole de ne pouvoir rester encore 12 ans de plus aux commandes de notre pays. Et je dis, tant mieux qu’il doive partir, car il est plus que temps d’apporter aux fédérés ce grand changement qu’ils ne redoutent plus, mais qu’au contraire, ils attendent !
Il s’interrompit et se tourna vers le bâtiment qui faisait face à son estrade, le montrant de la main en reprenant son discours.
Ce changement, à l’image de celui qui s’est produit ici, à cet endroit où nous nous retrouvons. L’ancienne Cour d’État, parlement du Sealand colonial, est l’un des endroits les plus importants de notre histoire. C’est ici, après la révolution, que notre Constitution a été proclamée au peuple sealandais, consacrant notre émancipation et nos droits.
Notre Constitution, rédigée par des pères fondateurs épris de libertés, enrichis par les nouvelles idées de libertés qui ont émergé dans les siècles suivants. Cette Constitution qui garantit à chacun de nous l’accès aux mêmes opportunités pour s’accomplir en tant qu’individu, peu importe notre ethnie, notre religion, notre sexe, qu’on soit riche ou pauvre, citoyen ou non-citoyen.
Et pourtant, aujourd’hui, il paraît difficile de nous considérer comme tous égaux. Certains d’entre nous peinent à payer leurs factures médicales, à économiser pour l’avenir de leurs enfants, certains aujourd’hui travaillent dans des conditions difficiles pour un salaire plus que misérable. Et pourtant, l’esprit de notre Constitution devrait nous montrer la voie, une voie dans laquelle chacun a la possibilité de s’accomplir, d’être dignement rémunéré, de disposer de son corps, d’être éduqué et de vivre en bonne santé.
C’est au nom de nos principes constitutionnels que je souhaite rappeler que nous avons un droit universel à l’éducation dans ce pays. Et c’est également à ce titre que je dis, comme l’a dit le Sénateur Glassberg en son temps, que nous avons un droit d’accéder à tous les soins nécessaires pour assurer à chacun la réussite dans sa poursuite du bonheur. Que la poursuite du bonheur n’est pas réservée à une élite, mais permise à tous les citoyens de la Fédération-Unie. Et que l’exercice de ses libertés est permis à tous, sans distinction, et sans que personne n’ait à craindre d’être persécuté pour ça.
Une liberté, contrairement aux puissants lobbies qui corrompent le Congrès, ce n’est pas juste un bout de papier qui par une interprétation capillotracté permet à chacun d’aller acheter des armes même si la société pourrait en souffrir. Une liberté, c’est par exemple celle de disposer de son corps et d’être traité à l’égal des autres. Ou bien celle de pouvoir s’unir à la personne que l’on aime et qui nous aime, sans être jugée. Ou bien celle d’être protégé de toute persécution fondée sur la couleur de peau, l’ethnie ou la religion.
Il est temps de changer. Il est temps de cesser le sectarisme qui par peur d’être “extrême” quand nous connaissons des solutions durables aux problèmes de notre société. Il est temps de se demander quel genre de pays nous voulons et quand nous le voulons.
Il s’interrompit sous les nuées d’applaudissements des militants et de son auditoire.
Mais que voulons-nous ?
Voulons-nous d’un système de santé qui est là pour empêcher une femme ou un homme de disposer de son corps, mais reste absent quand celui-ci peine à obtenir les soins qui lui sauverait la vie ?
Voulons-nous d’une économie qui en croissant à des niveaux records comme elle le fait depuis des décennies, ne permet l’enrichissement que d’une minorité qui n’en a pas besoin, pendant que la classe moyenne et la classe ouvrière de ce pays voient leurs revenus stagner ?
Voulons-nous d’un système électoral qui remet, tous les 4 ans, à la providence l’espoir que notre système de collège électoral soit fidèle à la volonté du peuple fédéré ?
Voulons-nous d’une éducation qui nous berce de l’illusion d’un “choix” entre éducation privée et publique, quand près de la moitié de nos jeunes diplômés subiront le poids de leur dette étudiante tout le long de leur vie ?
Tandis que le public enchaînait les “No!”, Dave reprit à son compte les négations du public pour continuer son discours.
Non, non, non et non ! Ce que nous voulons, c’est que les failles dans le rêve fédéré soient enfin révélées pour ce qu’elles sont : des bugs, pas des features.
Nous voulons obtenir les fruits de notre travail pour la prospérité de notre pays, que chaque cent imposé puisse être réinvesti avant tout pour l’avenir de nos enfants. Nous voulons permettre à nos concitoyens de bénéficier des soins qui leur sont vitaux sans menacer la capacité de leurs enfants à obtenir leur part du rêve fédéré. Nous voulons d’un système politique démocratique qui donne à chacun une voix égale dans la poursuite du rêve fédéré.
Et à ceux qui nous traitent d'extrémistes, je dis : nous ne sommes pas extrêmes. Nous sommes révolutionnaires. Et ce n’est pas un tort, c’est dans l’ADN de notre nation de faire preuve d’audace ! Nous avons été élevés dans l’idée que dans ce pays, rien n’était impossible. Que dans ce pays, aucun rêve n’était trop ambitieux, trop grand ou trop fou pour que nous ne puissions en faire notre réalité.
Les libéraux et conservateurs vous diront que cet idéal a fait de nous des self-made men, et prennent pour exemple des hommes d’affaires qui ont accumulé des fortunes et ont créé une nouvelle élite dirigeante. Et que face à cette élite, nous autres progressistes voudrions mettre en place un régime socialiste dictatorial, parce qu’avec une couverture santé universelle, une éducation accessible à tous, une fiscalité adaptée aux capacités de chacun, nous voulons réellement donner les mêmes opportunités à toutes et tous.
Mais les gens qui travaillent dur pour améliorer leur vie, celle de leurs proches et de leur communauté savent que les vrais self-made men ne sont pas ceux qui s’enrichissent au détriment de millions d’autres, ce ne sont pas ceux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche et se débrouillent pour continuer de vivre des rentes pour lesquelles les citoyens fédérés travaillent au quotidien.
Non, les femmes et les hommes qui se sont accomplis, ce sont ceux qui sont sortis du confort de leur vie quotidienne pour se révolter contre le colonisateur et bâtir leur propre nation selon leurs conditions. Ce sont ceux qui se sont battus pour renverser l’ordre établi et abolir l’escalavage. Ce sont celles et ceux qui ont marché pour briser le statu quo et être reconnus comme des citoyens fédérés à part entière, peu importe leur genre, peu importe leur couleur, et peu importe qui ils aiment.
Les vrais self-made men sont les hommes et les femmes qui tout le long de notre histoire se sont battus pour leurs libertés et celles des autres, sous cette bannière étoilée d’un idéal qui a fondé cette nation et pour lesquelles nos ancêtres se sont battus pour que nous n’ayons plus jamais à le faire autrement que par les urnes.
Alors que le public pressentait l’annonce qu'il s'apprêtait à faire, Dave se lança dans la partie finale de son speech.
Face à nos libertés et à nos opportunités qui sont menacés par le dogmatisme des conservateurs radicaux, il est temps de changer de cap, et tout aussi radicalement. J’ai foi que nombreux seront les fédérés au rendez-vous pour défendre la justice sociale, l’égalité des chances et les libertés de chacun, et si vous m’en accordez le privilège, je serais honoré de vous rejoindre dans cette bataille en tant que votre candidat progressiste à la Présidence de la Fédération-Unie !
L’auditoire se mit à applaudir et acclamer le nouvel entrant dans la course à la President’s House, et DLC, souriant devant l’enthousiasme de ses partisans, les salua tout en essayant de reprendre le fil de sa conclusion.
Parce qu’il est temps de se lancer dans la course, de nous battre avec nos voix pour cet idéal d’un rêve fédéré qui profite à tous, parce qu’il est temps de faire entendre aux élus conservateurs de Saint-Paul ce qui se passe chez ceux qu’ils sont censés représenter et qui ne peuvent pas se permettre de les financer grassement. Parce que notre rêve fédéré n’attend que cette impulsion, je suis fier de me présenter aux primaires progressistes pour l’élection présidentielle et j’espère tous nous mener à la President’s House !
Merci à vous, Benington, on se reverra très vite !
L’ensemble des supporters du candidat Clement lui réserva une standing ovation. Il leva les pouces puis les salua alors qu’une musique se jouait en fond, et que son logo de campagne était dévoilé derrière lui.
Il fut rapidement rejoint sur scène par sa compagne, son fils ainé ainsi que par d’autres de ses proches. Tous imitèrent le candidat en saluant ses partisans. Les caméras de télévision immortalisèrent l’instant. Le candidat Clement avait de nouveau fait acte de candidature, mais cette fois, il était déterminé à aller jusqu’au bout pour remporter la victoire et transformer le pays. Le chemin serait long mais il savait qu’il pourrait compter sur une équipe formidable et des militants motivés pour conquérir le pays.
Ancien Secrétaire à la Sécurité territoriale
Ancien Gouverneur du Sealand
Ancien Sénateur pour l'État du Sealand
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- Dave Leon Clement
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Discours de victoire de Dave Leon Clement, Benington, SE
Mercredi 8 novembre 207
Se retrouver à cet endroit précis, celui où sa campagne avait démarré, avait désormais quelque chose d'irréel pour Dave Leon Clement. Arrivé ici en ex-retraité de la vie politique, le voilà désormais Président-élu de la Fédération-Unie. Après une soirée riche en émotions et en bonnes surprises, il avait raflé presque tous les swing states et récupéré les fiefs progressistes perdus. Même s'il n'avait pas obtenu les 88 électeurs nécessaires avant que l'Arcadie ne dévoile ses résultats, dès que le Northunderland était passé au bleu, il savait que c'était gagné et les sourires n'avaient pas manqué au sein de son équipe. Une vague bleue comme le Parti Progressiste l'attendait depuis longtemps - et derrière un programme que tant avaient jugés incapable de les mener à la victoire ! Heureusement, il n'y avait plus cet état d'esprit de défiance entre modérés et radicaux au sein du Parti. On ne pouvait que se réjouir de ce grand retournement qui attendait la Fédération-Unie.
Dave Leon Clement n'était pas seul à célébrer sa victoire. Une scène avait été montée au même endroit que lors de son annonce de candidature, et les gens s'étaient fait bien plus nombreux pour célébrer cette victoire. La mairie de Benington avait dû verrouiller tout le trafic du secteur pour laisser les supporters du candidat progressiste suivre en direct son discours.
En pleine nuit - même si ça aurait pu être le jour, tant l'effervescence était grande - alors que les résultats se confirmaient dans l'État d'Arcadie, Dave Leon Clement fut appelé par son adversaire. Il annonça à sa colistière Jane Howard que Stanley Graham avait concédé. Désormais, les deux allaient devenir les deux principaux leaders de la Fédération-Unie. David Leon Clement, dirigeant du monde libre. Celui-ci en avait le vertige rien qu'à s'imaginer cette phrase.
Et puisqu'il fallait répondre à la ferveur des supporters qui célébraient cette victoire, après un moment à exprimer sa joie d'avoir gagné avec sa Vice-Présidente-élue, Dave fut annoncé au podium. Une entrée un peu théâtrale, les larmes aux yeux, il apparut pour la première fois en Président-élu devant ses partisans et les caméras du monde entier. Un grand sourire aux lèvres, le bras saluant qui voulaient bien l'acclamer, il s'avança vers le podium, puis, après quelques instants d'hésitation, quelques rires nerveux que la situation lui provoquait, il se lança dans ce qui devait être son Victory Speech.
Je n'ai pas les mots pour exprimer l'émotion de cette formidable soirée... Vraiment... Quel bonheur que d'être à nouveau ici, et de ne pas avoir à vous lire un Discours B. Je peux vous dire qu'on est heureux d'avoir travaillé dessus pour rien. Quel bonheur mes amis, de nous retrouver ici, avec une aussi grande victoire à célébrer. Ce mouvement que nous avons lancé ici même il y a des mois est enfin arrivé à ce moment que nous attendions tous !
Il se fit acclamer et applaudir une première fois, sachant que l'enthousiasme de l'assemblée n'allait aller qu'en grandissant au fil de la soirée.
Alors que les derniers résultats sont parvenus, j'ai eu mon adversaire au téléphone, qui m'a concédé sa défaite. Je le salue évidemment, malgré son projet que je crois profondément rétrograde et nuisible au bien de la Fédération-Unie, pour la campagne exemplaire qu'il a mené, et pour s'être comporté comme un adversaire digne même dans la défaite, ce qui n'est pas donné à tout le monde...
Sous les applaudissements à l'annonce de la défaite de Stanley Graham, quelques murmures hostiles au candidat conservateur pouvaient se faire entendre.
Mais en démocratie chacun a sa voix et Stanley Graham a voulu porter une voix qui existe bel et bien dans ce pays. Notre devoir n'est pas d'imposer notre volonté mais d'en démontrer le bien fondé en agissant pour l'intérêt de chacun.
On m'a appelé socialiste, on m'a appelé radical, on m'a appelé extrémiste. Je rejette toute tentative de m'insulter par association à des termes que tous mes opposants semblaient employer sans vraiment les comprendre. Je n'accepte aucune autre étiquette partisane que celle de ceux qui sont prêt à se battre pour apporter à la Fédération-Unie le progrès que nous espérons tant. Je n'ai de loyauté qu'envers mon pays et je suis fier de pouvoir dire que je le servirais pendant les 4 années à venir, en tant que votre Président.
A nouveau, à l'idée de savoir DLC bientôt à la President's House, les acclamations se firent sonores, ponctués par quelques bruits de corne de brume qui firent rire le candidat.
Je sais que nous n'avons pas tous les mêmes idées. Et si le peuple fédéré a parlé, si une majorité s'est exprimé en faveur du projet qui est le mien, je sais que mon devoir est de servir l'ensemble de notre nation, et d'en défendre les droits et libertés de chacun de ses citoyens. Je n'imagine pas une démocratie où il suffit de servir la majorité au risque de laisser nos compatriotes sur le carreau. Le bien commun me paraît indissociable de cette vision de la démocratie que nous avons porté tout le long de notre campagne.
Et c'est pour ça qu'hier soir, les vrais gagnants n'ont pas été les progressistes ou notre ticket, mais tous les fédérés, qui par leur scrutin ont contribué à faire vivre notre démocratie, en ont montré la résilience et la force. Notre système politique n'est peut-être pas parfait, et un pays libre représente de nombreux défis, mais nous pouvons mettre de côté nos différences et prendre le temps de célébrer ce qui fait de nous des fédérés !
Il attendit que les applaudissements s'atténuent pour enchaîner sur les remerciements qu'il voulait adresser.
Je ne peux que remercier toutes celles et tous ceux qui ont permis à ce moment d'être possible. À notre future Vice-Présidente, Jane Howard, pour son implication en campagne en vue de rassembler le Parti et de nous mener ensemble vers la victoire. A mon ami le Représentant Miller, qui a été un élément moteur de notre campagne et a su mobiliser les plus jeunes électeurs. À Charles-Arthur Jane, qui par son implication dans la primaire a été un élément essentiel du débat au sein de notre mouvement. À tous ceux qui m'ont apporté leur soutien au cours des primaires et de la campagne des générales et qui ont montré. ma famille et à mes proches pour leur soutien sans faille et leur croyance en moi qui m'a porté pendant toutes ces années.
Et merci à vous. Pour votre confiance en moi et mon projet, pour votre enthousiasme à lancer la Fédération-Unie sur la voie d'un changement dont elle a tant besoin. Pour avoir placé en moi vos espoirs et vos ambitions pour notre pays.
Hier soir, nous avons montré au monde que nous sommes prêts à tourner la page de l'injustice sociale et des inégalités entre communautés. Que nous sommes prêts à nous engager pleinement dans une transition sociale, culturelle et écologique, vers une Fédération-Unie que nous voulons un modèle de démocratie, un exemple de vivre ensemble et un chef de file de la transformation écologique. Nous avons témoigné par la voix de dizaines de millions d'entre nous que nous n'étions pas seulement des adeptes du changement pour le meilleur, mais que nous étions également prêt à nous placer à l'avant-garde de cette grande révolution sociale.
Nous avons 4 ans pour changer ce pays pour le meilleur, et même si je ne me doute pas que la route sera longue, nous sommes nombreux et nous pourrons compter sur les meilleurs pour y avancer, tous ensemble. Encore une fois, merci, merci, merci. Vous m'avez choisi pour vous mener sur ce chemin, et je vous en fais le serment : je ne vous abandonnerais pas, je ne vous laisserais pas tomber. J'attends avec impatience de rencontrer le Président Caldwell en vue de préparer cette transition vers la nouvelle ère qui nous attend et de nous mettre au travail pour faire avancer la Fédération-Unie, tous ensemble. Je vous le dis, au nom du Parti Progressiste, au nom de votre Vice-Présidente-élue et en mon nom en tant que votre futur Président : c'est notre moment, et la marche du progrès ne fait que commencer !
En terminant son discours, il fut rejoint par son fils de tout juste 10 ans, Jules, qui saluait timidement la foule en imitant son père avant de venir lui prendre la main. Puis par sa colistière et enfin par Charlie Miller, qui l'avaient accompagné avec le reste de son équipe de campagne pour ce grand moment (malheureusement, la compagne du moment de DLC, encore en Arcadie pour suivre l'annonce des résultats là-bas, n'avait pas pu participer à ce grand moment - de toute manière, il avait plus important à songer qu'avec qui il passerait le prochain week-end). Et il était ravi d'avoir Jane et Charlie avec lui pour célébrer cette victoire. Il salua encore la foule avant de descendre de l'estrade et d'aller enlacer ses camarades de campagne, de serrer la main à ses partisans et à tous ceux qui s'étaient massés ici pour avoir la chance de rencontrer le prochain Président de la Fédération-Unie.
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