Fédération-Unie

Public Square Park
Place publique située devant le Palais de Justice de Hillsborough, avec un sentier pédestre, une terrasse d'observation et une grande pelouse pour les événements.

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Stanley Graham Presidential Campaign Announcement
Lundi 14 novembre 206
Pour sa grande annonce, Stanley Graham et ses équipes avaient privatisé le Public Square Park de Hillsborough, dans le Richmond. Ici, Stanley jouait à domicile puisqu’il était natif de “Music City” comme elle était surnommée - le berceau de la musique country - et qu’il avait été l’un des Représentants de l’État à la Chambre des Représentants pendant dix-huit ans. Plusieurs milliers de sympathisants de l’ancien Speaker s’étaient réunis sur la grande pelouse face au Palais de Justice. Une estrade avait été installée pour l’occasion ainsi qu’une vingtaine de drapeaux fédérés, tous alignés derrière le pupitre où Stanley Graham devait tenir un discours important. Des petits drapeaux fédérés avaient également été distribués aux abords de la place par des militants du Parti Conservateur affublé d’un t-shirt noir sur lequel était écrit le nom de Stanley Graham en blanc et rouge.

Vers 18 heures, alors que le soleil commençait peu à peu à se coucher et que les lumières de la ville s'allumaient petit à petit, le Magistrat fédéral de la Fédération-Unie fit son arrivée en musique, sous les applaudissements nourris et les cris de la foule. Il monta l’estrade et se dirigea vers son pupitre tout en saluant de la main ses supporters. Il plaça ses deux mains sur le pupitre, afficha un large sourire et hocha la tête en guise de remerciement.

Bonsoir Hillsborough ! Merci. Merci du fond du cœur pour cet accueil chaleureux.

Les applaudissements et les cris s'estompèrent progressivement.

Je suis vraiment très heureux d’être ici, chez moi, dans ma ville natale. Dans la capitale mondiale de la country music. Je suis heureux d’avoir d’ores et déjà pu échanger avec quelques uns d'entre vous à mon arrivée hier soir. Heureux également de constater sur le terrain une réalité difficilement discutable, même par les médias mainstream, à savoir la grande satisfaction des fédérés pour le formidable travail que nous avons, nous autres conservateurs, accompli depuis bientôt huit ans aux côtés du Président Ethan Caldwell. Je tiens d’ailleurs à ce qu’on lui réserve ici-même une véritable standing ovation, celle qu’il mérite amplement.

D’un seul homme, les milliers de sympathisants conservateurs se levèrent pour ovationner pendant deux longues minutes le Président de la Fédération-Unie. Stanley en fit de même à la tribune.

Oui, merci Président Caldwell, cher Ethan, pour avoir insufflé tant d'espoirs et ensuite, une fois aux responsabilités, y répondre en tenant tes promesses ; merci d'avoir mené avec brio cette révolution conservatrice que nous attendions tant depuis des années et rendu sa grandeur à notre nation qui était sur le déclin. J’ai été honoré d’avoir pu contribuer à tout cela en tant que Représentant, Speaker et enfin, Magistrat fédéral de la Fédération-Unie au sein de son administration. Nous pouvons réellement être fiers du travail accompli. Les fédérés, tout au long de ces huit dernières années, nous ont apporté largement leur soutien à l’occasion des élections. Ainsi, nous sommes restés majoritaires à la Chambre des Représentants, nous avons détenu et détenons toujours six États sur huit et désormais sept sur dix avec l’entrée de la Gualicie et du New Libertland au sein de l’Union en tant qu’État ; ce qui nous a permis de rester majoritaires au Sénat également. Avec ce soutien populaire, nous avons pu mettre en place les grandes réformes promises parmi lesquelles la révolution fiscale historique avec des baisses d’impôts massives pour tous, la protection de la vie, la modernisation de notre armée et la création d’une dixième flotte, la protection et le renforcement de nos droits du Second Amendement, la baisse drastique des dépenses publiques inutiles ou encore la fin des politiques socialistes coûteuses, inefficaces et anti-fédérées. Et plus récemment, pas plus tard qu’hier, le Président est parvenu à réunir les grands dirigeants du monde libre pour négocier avec succès un traité d'alliance stratégique transadamantique entre la Coalition des États Libres, le Samvelde et l’Union Phoécienne. Une grande victoire diplomatique et politique qui changera à tout jamais la face du monde. Vous l’aurez compris, la liste est longue. Nous avons tant fait pour les fédérés. Nous avons dit ce que nous ferions et nous avons fait ce que nous avions dit. Résultat, le pays ne s’est jamais aussi bien porté et les gens ayant voté pour nous sont satisfaits car ils entrevoient enfin un avenir pour eux, leurs enfants et leurs petits-enfants. Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons toutes les raisons du monde d’être fiers d’être fédérés.

Applaudissements nourris.

Cette année, une fois de plus, les fédérés vont devoir s’exprimer afin de choisir la voie à suivre pour les quatre prochaines années. Notre Président, Ethan Caldwell, arrive au terme de son second mandat et ne peut malheureusement pas se représenter pour un troisième. Je dis “malheureusement” car j’aurai aimé poursuivre l’aventure à ses côtés car il nous reste tant de choses à faire.

Mes chers amis, je vous ai réunis ici en ce jour parce que j’ai quelque chose à vous dire. La Fédération-Unie de l'an 207 n'est plus la même que celle de l'an 199 et ça, nous le devons au Président Caldwell. Notre pays n'a jamais été aussi fort, aussi grand, aussi sûr et aussi prospère. Pour rien au monde nous ne devons changer de cap. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé de reprendre le flambeau et d'être candidat à l'élection présidentielle.

L’ensemble des personnes présentes se leva et laissa éclater sa joie. Tous agitèrent leurs petits drapeaux fédérés tout en scandant le nom de leur champion. Stanley Graham sourit et leva le poing en l’air. Les applaudissements et les cris redoublèrent en intensité.

J’assume pleinement être le candidat de la continuité car il n’y a aucune raison - je dis bien aucune - de changer de cap alors que nous sommes sur la bonne voie, que nous avons de bons résultats et que les fédérés sont majoritairement satisfaits de notre travail. Je pense pouvoir dire - en toute modestie - que j'ai toutes les qualités et l’expérience nécessaires pour être votre prochain Commander in Chief et le digne successeur du Président Ethan Caldwell, les amis. Ensemble, nous pouvons le faire et nous allons le faire. Croyez-moi !

Applaudissements et cris d’encouragement des supporters du - désormais - candidat Graham.

Je suis candidat pour sauvegarder l’héritage du Président Caldwell et poursuivre le job. J’aurai l’occasion de revenir en détail, tout au long de cette campagne, sur mon projet pour la Fédération-Unie mais je peux vous dire dès à présent que si je suis élu Président de la Fédération-Unie, je travaillerai de toute mon énergie et mon âme pour garder notre pays fort et pour un assurer un avenir toujours plus radieux et prospère pour vous, mes chers compatriotes. Cet avenir est notre destin. Cet avenir est là-bas. Il nous attend. Nos enfants et nos petits-enfants le méritent, notre nation en dépend, la paix et la liberté du monde l'exigent. En tant que Président, je me battrai pour la liberté individuelle, un gouvernement limité, l'état de droit, la paix par la force, la responsabilité fiscale, les marchés libres et la dignité humaine. Tous ces grands principes fondamentaux du conservatisme seront le socle de ma présidence et me guideront chaque jour que la Providence fait afin que je puisse prendre les meilleures décisions pour vous, peuple de Fédération-Unie. Ces principes qui ont fait de nous une grande nation et un leader du monde n'ont pas perdu leur sens. Ils ne le feront jamais. Il me tarde réellement de prendre la route, aller à la rencontre d’un maximum d'entre vous, d’échanger et d’enrichir mon projet et de gagner vos suffrages. J’aspire à devenir le candidat du Parti Conservateur et le mener encore et toujours à la victoire car au bout du compte, les grands gagnants, seront les citoyens de la Fédération-Unie.

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.

Alors que ses partisans l’applaudirent à tout rompre tout en scandant son nom, Stanley Graham fut rejoint par son épouse Katy, ses trois fils accompagnés de leurs épouses respectives et de leurs enfants. Stanley prit dans ses bras le plus jeune d’entre eux, Tyler, âgé de 6 ans. Toute la petite tribu salua la foule tandis que l’hymne de la Fédération-Unie débuta. Tous, à l'unisson avec la foule, posèrent la main droite sur le cœur et entonnèrent "The Hymn of the Republic". Alors qu’il faisait désormais nuit, un feu d’artifice fut tiré au-dessus du Public Square Park de Hillsborough. Stanley, sa grande famille au complet et ses partisans admirèrent le spectacle qui venait mettre un terme à l'événement qui fut retransmis en direct sur les grandes chaînes de télévision du pays.

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Stanley Graham Running Mate Announcement
Lundi 03 août 207
Les équipes du candidat du Parti Conservateur à l’élection présidentielle avaient de nouveau privatisé le Public Square Park de Hillsborough, dans le Richmond ; l’endroit même où Stanley Graham avait annoncé sa candidature aux primaires conservatrices quelques mois auparavant. Désormais, c’était en tant que candidat prochainement investi qu’il allait s’exprimer devant ses supporters afin de rendre public son choix de colistier. Quelques jours auparavant, le candidat Graham avait communiqué sur les réseaux sociaux la tenue de l'événement, sans toutefois en préciser les raisons mais il ne faisait aucun doute pour les médias du pays qu’il allait annoncer l’identité de son colistier.

Vers midi, Stanley Graham fit son entrée sur le Public Square Park. Cette dernière avait été savamment préparée afin d’être spectaculaire. Le champion du camp conservateur sortit par la porte principale du Palais de Justice, en musique, tandis qu’une alternance de fumigènes et de flammes jaillirent sur ses deux côtés et le long du chemin qui le séparait de l’estrade, qui se trouvait au milieu de la place. Il salua la foule avec un large sourire et monta sur scène afin de se placer derrière son pupitre. Il leva le poing en l’air et attendit quelques instants le moment propice, où un semblant de calme apparaîtrait, pour prendre la parole.

Bonsoir Hillsborough ! Merci. Merci beaucoup.

Quel plaisir de vous retrouver ici, dans ce lieu symbolique où j’avais annoncé ma candidature quelques mois plus tôt. Et aujourd’hui, c’est en tant que candidat du Parti Conservateur que je m’adresse à vous.

Standing ovation.

C’est la seule chose qui a changé, car je suis resté le même. Je ne compte pas changer qui je suis, ce que je pense et ce que je compte mettre en place pour le pays afin de convaincre des gens qui ne seront jamais séduits par le message que je porte. Nos idées nous ont permis de l’emporter dans le cadre de ces primaires, de l’emporter très largement même, et je ne doute pas un seul instant qu’elles nous permettront de l’emporter en novembre prochain face au candidat le plus à gauche de toute l’histoire.

Applaudissements nourris et cris d’approbation de la part des supporters du candidat conservateur.

Maintenant plus que jamais, face au péril rouge qui nous fait face, nous devons serrer les rangs et porter un message d’espoir. Maintenant plus que jamais, nous devons poursuivre sur la voie tracée par le Président Caldwell sans faillir, sans se compromettre, avec courage. Car comme le disait notre candidat en 199, nous devons avoir le courage de nous battre. Personnellement, je l’ai. Je l’ai toujours eu et je ne compte pas me dérober face à la montée du socialisme dans notre pays. Au contraire. Nos solutions ont été éprouvées avec succès ces dernières années et nous devons maintenir le cap, et même, aller plus loin. Les résultats sont là, mais nous pouvons faire encore mieux. C’est ce que je propose dans le cadre de ces élections et je n’ai pas l’intention de m’en excuser. A aucun moment.

Applaudissements.

Mais pour gagner cette course à la President’s House, j’ai besoin d’un allié à mes côtés. D’une personnalité avec qui je formerai un duo de choc durant la campagne mais aussi lorsque l’on sera aux responsabilités. Cette personne devra me seconder, m’épauler, me conseiller et, si nécessaire, me remplacer. Le choix d’un colistier n’est pas anodin. Ce n’est pas une question à prendre à la légère. Il ne peut être l’objet d’un simple calcul électoral. Il faut trouver un homme ou une femme d’expérience, avec un solide bilan, les compétences et qualités nécessaires aux nombreuses charges qui l’attendent. Et cette personne, je pense l’avoir trouvé. Que dis-je ! Je sais que je l’ai trouvé. C'est un honneur d'annoncer mon… ou plutôt ma colistière et la prochaine Vice-Présidente de la Fédération-Unie : Julianne McKenzie.

Standing ovation pour Julianne McKenzie.

Julianne McKenzie est une leader. Elle a été Gouverneure du grand État de Two Rivers. Elle a un solide bilan conservateur et n’a pas la langue dans sa poche. Avec elle, les progressistes n’ont qu’à bien se tenir !

Rire de l’assistance.

Julianne n’est dans la vie publique fédérée pour faire avancer ses ambitions personnelles comme de trop nombreux politiciens, mais pour faire avancer les idéaux de liberté et de justice, d'accroître les opportunités et la prospérité des personnes de toutes les classes et confessions, de tous âges et de toutes origines ethniques. Constantine fidèle, Julianne croit en la valeur et la dignité de toute vie humaine. Avec énergie et vision, Julianne McKenzie est devenue une leader intellectuelle du Parti Conservateur. Elle comprend les défis fiscaux et budgétaires auxquels notre pays est confronté et combine un profond sens des responsabilités pour ce que nous devons à la prochaine génération avec un optimisme sans bornes dans l'avenir de la Fédération-Unie et une compréhension de toutes les choses merveilleuses que le peuple fédéré peut faire.

Aujourd'hui, mes chers amis, est un bon jour pour la Fédération-Unie. Et les jours à venir seront encore meilleurs. Joignez-vous à moi pour souhaiter la bienvenue à la prochaine Vice-Présidente de la Fédération-Unie : Julianne McKenzie.

La foule lui réserva un accueil plus que chaleureux alors qu’elle fit son entrée sur le Public Square Park. Elle grimpa sur scène et fit une accolade à Stanley Graham. Les deux, très complices, échangèrent quelques mots couverts par le bruit des ovations et des cris des supporters. Stanley se mit légèrement en retrait, sur la gauche de Julianne qui se plaça derrière le pupitre. Elle attendit que le calme s’installe de nouveau, avec le sourire, avant de prendre la parole.

Merci à tous pour votre accueil ! C’est un réel plaisir pour moi de me trouver devant vous aujourd’hui. Avant toute chose, je tiens à faire part de ma grande reconnaissance à Stanley pour la confiance qu’il m’accorde. Nous nous connaissons très bien, depuis de nombreuses années. Ce que je peux dire, c’est qu’il est un homme d’expérience ayant une parfaite maîtrise des dossiers et qu’ainsi, il est le candidat idéal pour représenter notre famille politique lors de ces élections présidentielles. Je suis fière d’être sa colistière et suis persuadée qu’ensemble, nous formerons un duo capable de travailler dans l’intérêt de tous les Fédérés.

Applaudissements du public.

Pour ma part, c’est un retour dans le grand bain politique. J’ai été écartée de la vie politique à deux reprises pour des raisons de santé, mais soyez rassurés, aujourd’hui je vais beaucoup mieux ! Je me sens l’énergie d’incarner, aux côtés de Stanley, l’avenir politique immédiat de notre Nation. Mon expérience à la tête de l’État de Two Rivers, durant laquelle j’ai réellement pu apporter changement et progrès à mes administrés après une gouvernance progressiste teintée par le clientélisme et l’immobilisme, a été révélatrice pour moi d’ambitions à l’échelle nationale. Je me sens prête, aujourd’hui, à franchir le cap en jouant un rôle politique majeur à l’échelle de la Fédération. L’équipe que nous formons avec Stanley est la mieux placée pour rassembler les Conservateurs et plus encore : lui par sa grande expérience sur tous les plans et moi par ma vision proche du terrain héritée de mon expérience de Gouverneure. Nous allons rassembler, chers amis. Et nous allons gagner !

Applaudissements copieux.

Mais restons prudents. Si Stanley Graham est de très loin le meilleur des deux candidats pour prendre la suite du Président Caldwell, nous ne gagnerons qu’en nous mobilisant massivement. Il ne faut pas sous-estimer la capacité de nuisance des Progressistes. Leur candidat Dave Leon Clement est aussi caricatural que dangereux. Lorsque l’on regarde ses discours, on se dit qu’il aurait davantage sa place dans une série B tragi-comique à bas budget que sur la scène politique de la plus grande puissance mondiale. Les prises de positions extrêmement radicales et les tartufferies auxquelles ses partisans et lui nous ont habitués doivent nous alarmer. Voter Stanley Graham, c’est prémunir le pays des délires socialistes de Dave Leon Clement. Voter Stanley Graham, c’est faire le choix de la survie de notre économie et de nos entreprises. Voter Stanley Graham, c’est faire le choix du bon sens plutôt que celui du népotisme abject. Voter Stanley Graham, c’est refuser que la Fédération-Unie devienne Novgrad. Chers amis, il n’y a pas à hésiter. Soyons donc au rendez-vous de l’histoire et gagnons ! Je vous remercie !

Les partisans conservateurs applaudirent à tout rompre le ticket Graham/McKenzie tandis que leurs proches arrivèrent sur scène. Tous saluèrent la foule avec un large sourire puis, quelques instants après débuta l’hymne de la Fédération-Unie. Tous, à l'unisson avec la foule, posèrent la main droite sur le cœur et entonnèrent "The Hymn of the Republic".

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