5 novembre 203 - Ethan Caldwell réélu Président de la Fédération-Unie
Posté : ven. 12 août 2022 23:23
Ethan Caldwell réélu Président de la Fédération-Unie
Répartition du Collège Électoral par État. En bleu, les États remportés par Edwards et House ; en rouge, ceux remportés par Caldwell et Wood.
Le Président sortant Ethan Caldwell a été confortablement réélu Président de la Fédération-Unie en obtenant 54,33% des suffrages et 99 des 156 grands électeurs face au Whip Nicolas Edwards qui parvient quant à lui à récolter 44,72% des suffrages et 57 grands électeurs en s'imposant de justesse dans un des trois fiefs progressistes, à Fort Oak, et de manière plus large dans le Sealand et à Arcadia. Le Président Caldwell remportent largement les trois fiefs conservateurs que sont le Northunderland, le Southymland et le Richmond. Les swing states, à savoir le Rochester et Two Rivers, tombent également dans l'escarcelle du Président : victoire d'une courte tête dans le Rochester et victoire écrasante à Two Rivers, l'État dont il est natif. Enfin, le District de Callister se teint de rouge une fois de plus en étant remporté par le Président sortant. Côté participation, malgré une légère baisse par rapport à il y a quatre ans, les fédérés ont été nombreux à se rendre aux urnes, permettant ainsi au Président sortant de récolter 94 967 574 votes.
Pas de “Red Wave” cette année, mais une victoire nette et franche, plus classique. Pour Fred Young, directeur de campagne du Président Caldwell, “ces résultats démontrent qu’une majorité des fédérés approuvent la politique mise en place par le Président et les conservateurs au Congrès depuis quatre ans”. Satisfait des scores de son favori, il ajoute concernant ceux du candidat progressiste : “Les progressistes sont parvenus à reprendre leurs fiefs, parfois de justesse comme à Fort Oak, et d’une courte tête dans les deux autres, au Sealand et en Arcadia. Ils n’arrivent définitivement plus à faire de gros scores comme il y a dix ou vingt ans et désormais, qu’ils parviennent simplement à les remporter in extremis est une victoire suffisante et satisfaisante. Ça en dit long sur l’état de déliquescence de ce parti, des choix de leurs cadres et de son orientation politique générale” conclut-il avec le sourire.
Du côté de Mike Delgado, directeur de campagne du candidat Edwards, on préfère voir le verre à moitié plein et on affiche un certain optimisme. “Il y a un an à peine, tous les commentateurs du pays affirmaient que le Président Caldwell serait réélu de manière écrasante en faisant un score aussi important, si ce n’est plus, qu’en 199. Le fait est que ce n’est pas le cas.” (...) “Nous avons repris nos bastions, de manière large notamment au Sealand - l’État du Vice-Président Wood - et en Arcadia. C’est un signe.” (...) “Nous avons investi un candidat qui assume ses valeurs progressistes et nous avons su mobiliser notre base, plus qu’il y a quatre ans. C’est une bonne nouvelle et c’est de bon augure pour la suite. Il y a de quoi être confiant en l’avenir.” affirme t-il.
Chez les partisans du Président Ethan Caldwell, on ne lésine pas sur les moyens pour fêter la victoire. De très nombreux rassemblements ont eu lieu aux quatre coins du pays, de New Lancaster à Sunset Valley en passant par Northunderland City et Woodcreek. Les plus gros rassemblements ont eu lieu dans les grandes villes à l’image de New Lancaster (la ville natale du Président), Philycia, Hamilton, Woodcreek, Olympia ou encore Louisville. Dans les campagnes, les supporters du Président Caldwell se sont également rassemblés, en plus petits comités ; la plupart d’entre préférant assister aux résultats chez eux en compagnie de leurs proches. Pour autant, ce n’est pas les drapeaux fédérés et les pancartes “Caldwell/Wood” qui manquent sur les pelouses face aux maisons d’un grand nombre d’habitants des États considérés comme étant des fiefs du Parti Conservateur et donc, du Président sortant. Plus surprenant, un grand rassemblement s’est tenu en faveur du Président réélu à Liberty Hills, dans l’État libre associé du New Libertland. Malgré le fait qu’ils n’aient pu participer au scrutin, des habitants pro-Caldwell avaient tenu à fêter deux événements, à savoir la réélection de leur champion ainsi que le fait qu’il s’agisse du dernier scrutin auquel ils ne participent pas. Car tous n’ont pas oublié les promesses de celui qui a œuvré lors de son passage à la Vice-Présidence pour intégrer leur pays à l’Union : “Le Président Caldwell a dit vouloir intégrer l'État libre associé du New Libertland à l’Union en tant qu'État à part entière. C’est en bonne voie et je suis convaincu que c’est ce qu’une majorité de néo-libertlandais souhaitent. D’ici la prochaine présidentielle, nous aurons le droit de vote ; nous pourrons élire le Président de la Fédération-Unie. Les prétendants à la fonction suprême devront venir ici pour nous convaincre de voter pour eux. Et ça, nous le devons au Président Caldwell !”.
Les partisans du candidat Edwards quant à eux font grise mine en cette soirée électorale. Peu de rassemblements se sont tenus, excepté dans le Sealand et en Arcadia où le candidat progressiste a beaucoup investi, avec succès puisqu’il est parvenu à remporter de bons scores. A San Constantino, les supporters progressistes ne cachent pas leur déception, à l’image de Joseph Mills : “Je suis vraiment déçu. Ce ne sera malheureusement pas pour cette année, encore une fois. Pourtant, nous nous sommes fortement mobilisés.” Son petit-ami Tom ajoute “Il y a quatre ans, après le spectacle lamentable des primaires progressistes et les petites manigances en sous-main de certains, on a préféré rester chez nous. Résultat, Caldwell l’a emporté ici en Arcadia. Mais cette année, c’était différent. On avait un candidat réellement progressiste avec un programme résolument progressiste. On s’est donc mobilisé en masse. Résultat, notre candidat s’est imposé. Malheureusement, il semblerait que le reste du pays ne suive pas. Je ne comprends plus ces gens” conclut-il, désabusé.
Retrouvez-ci dessous l'intégralité de la soirée électorale
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Les conservateurs sont parvenus à garder le contrôle de la Chambre basse et à la renforcer en remportant 5 sièges supplémentaires. Avec 308 sièges, les conservateurs obtiennent une majorité large, qui se situe dans la moyenne (soit 307 sièges) par rapport aux compositions de la Chambre des Représentants à la même période pour les Présidents précédents. En effet, lors de la réélection du Président James McCarthy, les conservateurs disposaient de 307 sièges en l’an 179 et de 310 sièges en l’an 187 lors de la réélection de la Présidente Chapman ; côté progressiste, ces derniers disposaient de 304 sièges lorsque la Présidente Howard fut réélue en l’an 195. Les progressistes, qui ne disposaient que de 262 sièges lors du 140ème Congrès, sauvent les meubles en ne perdant que 5 sièges.
Du côté du Sénat, les conservateurs sont assurés là aussi de conserver leur majorité. 42 sièges sont garantis aux conservateurs et 22 aux progressistes puisqu'ils ne sont pas renouvelés cette année. Sur les 32 autres qui le sont, 17 sont conservateurs et 15 sont progressistes. Les gouvernatoriales ayant permis aux progressistes et aux conservateurs de conserver leurs États, ces derniers sont assurés de voir leurs 6 gouverneurs nommer deux sénateurs chacun - soit 12 sénateurs conservateurs au total - tandis que les progressistes ne peuvent compter que sur 2 gouverneurs pour nommer au total 4 sénateurs au total. Dans cette hypothèse plus que probable, les conservateurs sont assurés d'obtenir 54 sièges, contre 26 pour les progressistes. Les législatures d'État devront quant à elles élire deux sénateurs chacune, soit 16 au total. Sur les 8 législatures d'État, 6 sont entre les mains du Parti Conservateur. Il est donc fort à parier que les sénateurs issus de son rang seront aussi nombreux, si ce n’est plus, que lors du précédent Congrès.
Cette année, quatre élections gouvernatoriales se sont tenues (Fort Oak, Two Rivers, Arcadia, Sealand) simultanément à l’élection présidentielle. Aucun des gouverneurs sortants n’étaient candidat à leur réélection à l’exception du Gouverneur d’Arcadia Liam Aomatsu (Parti Progressiste). De nouveaux visages ont donc émergé dans ces élections et certains résultats sont parfois impressionnants.
Au nord, dans le Sealand, le Parti Progressiste a investi un énième membre de la famille Astor, Marie, la femme de l’ancien Gouverneur Daniel Astor. En face, le Parti Conservateur était représenté par le Sénateur William D. Taft et c’est ce dernier qui est parvenu à remporter l’élection avec 57,64% des suffrages, contre 42,20% pour son adversaire progressiste. Cette nouvelle victoire conservatrice dans un fief progressiste s’ajoute à celle du Gouverneur sortant Alexander Gordan il y a quatre ans et aux deux du Vice-Président Wood. Douze années de domination conservatrice qui se poursuit pour encore quatre années supplémentaires.
A l’ouest, à Fort Oak, l’ancienne Gouverneure Amy Keller réussit son come-back (57,16%) malgré une campagne timide contre son adversaire conservateur Harold Scruggs (42,64%). Elle succèdera au Gouverneur Williams qui a curieusement renoncé à briguer un nouveau mandat, sans la moindre explication.
Au sud, à Two Rivers, le Parti Progressiste a fait le choix étonnant d’investir Isaac J. Delfrous, mari de l’ancienne Présidente Howard et ancien membre éminent du Parti de la Constitution, un parti d’extrême droite. Déconcertés par ce choix, les progressistes semblent avoir fui les urnes, infligeant une terrible et historique défaite pour le Parti Progressiste dans l’État (18,15%, soit seulement 4 030 251 électeurs). Jamais un progressiste n’avait fait un score aussi faible, que ce soit à Two Rivers ou dans un swing state de manière générale. Le conservateur John Gravel récolte donc quant à lui 81,70% (soit 18 141 944 électeurs) et succèdera à la Gouverneure Julianne McKenzie qui, encore une fois, décide de ne pas briguer un nouveau mandat.
Enfin à l’ouest, en Arcadia, le Gouverneur sortant progressiste Liam Aomatsu s’impose largement (56,40%) face à la candidate conservatrice Donna J. Winters (43,47%), contrairement à l’an 199 où la course avait été particulièrement serrée entre les deux candidats.
Rien ne change donc à l’occasion de ces élections gouvernatoriales puisques le fief progressiste du Sealand et le swing state de Two Rivers restent donc entre les mains du Parti Conservateur tandis que les deux fiefs progressistes que sont Fort Oak et Arcadia restent entre celles du Parti Progressiste.
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