Fédération-Unie

Philycia Police Department Headquarters
Quartier général de la police de Philycia, dans l'État de Two Rivers.

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President Ethan Caldwell visit to
Philycia Police Department Headquarters
Lundi 8 août 203
A l’occasion de sa campagne de réélection, le Président Caldwell avait tenu à se rendre dans le quartier général de la police de Philycia en compagnie du Secrétaire Nicholas Page et de l’ancien Gouverneur de Two Rivers Richard Strickland afin d’apporter son soutien à la police, qui avait fait l’objet de vives critiques de la part de son adversaire la veille. Le Président comptait bien surfer sur cette polémique pour se démarquer des positions très à gauche du candidat du Parti Progressiste en la matière et pour s’assurer du soutien sans faille des forces de l’ordre du pays, qui lui étaient déjà largement acquises.

C’est naturellement sous haute sécurité qu'arrivèrent le Président et ses deux invités à bord de la “First Car”, la forteresse roulante présidentielle. Le Président en sortit le premier suivit de près par Nicholas Page puis Richard Strickland. Les crépitements des appareils photos des journalistes présents se firent entendre tandis que les caméras des plus grandes chaînes d’information du pays s’allumèrent pour transmettre en direct les images à travers tout le pays. Une petite centaine de supporters ayant eu vent à la dernière minute de la venue de leur champion avaient également fait le déplacement pour lui réserver un accueil chaleureux. Ethan se tourna vers eux et les salua de loin avant de se décider finalement à aller à leur rencontre avec le sourire. Il signa plusieurs autographes et posa pour quelques selfies tout en recevant des applaudissements et des encouragements pour sa campagne et son action à la tête du pays. Au bout de quelques instants, il remercia ses partisans d’avoir fait le déplacement et demanda à l’un des membres de son staff qui l’accompagnait de distribuer des goodies à ses fidèles supporters en guise de remerciement. Pendant ce temps, il rebroussa chemin et se dirigea vers l’entrée de bâtiment où l’attendaient plusieurs membres du Philycia Police Department, dont de hauts gradés. Il les salua chaleureusement puis entra dans le quartier général de la police pour visiter les lieux et échanger avec les policiers pendants une bonne heure. Il se rendit ensuite dans une des plus grandes salles des Headquarters pour s’adresser aux nombreux policiers qui avaient fait le déplacement pour écouter ses remarques. Une fois que Nicholas Page et Richard Strickland eurent prit la parole, ce fut au tour du Président de rentrer en piste.

Merci. Merci à tous pour votre présence. Je suis ravi d’être ici aujourd’hui, c'est un honneur d'être avec vous. Vous qui êtes d'incroyables responsables de l'application de la loi ; des gens que j'aime, que je respecte et qui défendent nos communautés, chassent les criminels de nos rues et protègent la Fédération-Unie. Vous ne l'entendez malheureusement pas assez donc je le dis, je le redis et je le redirai encore : vous faites un travail incroyable. Les fédérés - à quelques exceptions près si vous voyez ce que je veux dire - le savent, et ils vous aiment. Vous n'entendrez pas ça de la part de mon adversaire, mais ils vous aiment. Vous ne l'entendez pas dans les colonnes des journaux de gauche et ne le voyaient pas dans les médias télévisuels de gauche, mais ils vous aiment.

Chaque jour de ma présidence, j’ai été votre plus grand et plus fidèle champion. Je l’ai été pendant quatre ans et je continuerai de l’être dans les quatre prochaines années. Messieurs, mesdames, vous avez un allié à la President’s House et cela n’est pas prêt de changer.

Applaudissements.

Les calomnies scandaleuses contre notre police ne peuvent rester sans réponse et sans contestation de ma part, ni de celles de nos dirigeants à Saint Paul. Les militants radicaux de gauche dans ce pays, comme dans d’autres, s’en prennent ouvertement à la police en l’accusant de “racisme systémique". C’est le dernier mot à la mode chez les gauchistes aujourd’hui. Ces gens voient du racisme partout, même là où il n’y en a pas. Franchement, sur quels faits divers se basent-ils pour exprimer de telles opinions scandaleuses ? La mort du criminel Carl Johnson dans les rues de Los Elegidos il y a des années ? La belle affaire. Un acte d'un seul homme ne doit pas être monté en épingle afin de faire des généralités scandaleuses et dangereuses dans le seul but de servir l'agenda gauchiste d’un candidat à la présidentielle.

Sous cette administration, nous préférons défendre les forces de l'ordre ou encore les victimes plutôt que les criminels. Nous condamnons les préjugés antipoliciers sous toutes leurs formes et nous vous apportons le soutien, les ressources et le respect que vous méritez. Nous allons continuer de prendre des mesures audacieuses pour inverser la tendance des crimes violents afin que le nombre de meurtres en Fédération-Unie et dans les grandes villes fédérées chutent.

Comme je disais hier, nous devons vous redonner votre pouvoir car vous avez légitimement peur d'agir et de perdre votre pension ainsi que votre emploi. Cela vous empêche de faire votre travail et ce n'est pas tolérable. Nous devons être de votre côté et vous donner les moyens de protéger les fédérés épris de paix et respectueux des lois, d'assurer la sécurité de nos rues, de nos villes et de nos proches. Nous devons vous aider à combattre les crimes violents, à maintenir la paix et à appliquer la loi.

Pour ce faire, je propose d’instituer le meurtre à tous les degrés d'un officier de police local, d'État ou fédéral comme un crime fédéral passible de 30 ans d'emprisonnement, avec une compétence supplétive du Département de la Justice dans ce cas : si la loi d'État prévoit une sentence maximale inférieure à 30 ans, alors le crime sera poursuivi par un procureur fédéral ; si la loi d'État prévoit une sentence maximale supérieure à 30 ans, alors le procureur fédéral laissera l'affaire être jugé devant la juridiction d'État.

A vous tous ici qui êtes réunis, formidables agents des forces de l'ordre, encore une fois, je le dis : merci pour votre courage et votre dévouement inébranlable. Aujourd'hui et chaque jour, je jure de continuer de me tenir fièrement, loyalement et fidèlement aux côtés des incroyables hommes et femmes en bleu que vous êtes.

Applaudissements.

Que le Sort vous bénisse. Que le Sort bénisse nos forces de l'ordre, nos policiers et que le Sort bénisse la Fédération-Unie, le plus grand des pays au monde. Merci beaucoup à tous. Merci.

Sur ces derniers mots, le Président reçu une standing ovation de la part des membres des forces de l’ordre présents puis il s’éclipsa au bout de quelques instants avant de faire un dernier tour auprès des policiers et de leur famille, puis il échangea une dizaine de minutes avec Nicholas Page et Richard Strickland avant de remonter à bord de la “First Car”, direction le QG de campagne de New Lancaster afin de travailler avec ses équipes sur la suite de la campagne.

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