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Fleming Convocation Center

Posté : sam. 30 juil. 2022 15:25
par Fédération-Unie
Fleming Convocation Center
Aréna d'une capacité de 1 300 places pour le basketball et le volleyball intercollégiaux, servant également d'espace principal de la Preston University pour les cérémonies de remise des diplômes et autres rassemblements à l'échelle du campus.

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Re: Fleming Convocation Center

Posté : sam. 30 juil. 2022 19:05
par Nicolas Edwards
RENCONTRE AVEC LES CITOYENS
30 Juillet 203


« Protéger notre ruralité est une priorité nationale, et ce tous camps confondus ! »

Ce cri lancé à une population sous tension permanente l’était de la bouche de Nicolas, candidat aux Primaires Progressistes dans le cadre d’une rencontre avec des industriels, agriculteurs ou artisans ruraux de toute la Fédération.

Pour cette nouvelle action de campagne, Nicolas Edwards avait choisi l’Etat de Two Rivers, dans la ville moins prospère mais pleine de vivacité de Preston. Cet état avec un bénéfice majeur : accueillir une population très diverse en son sein, entre ruralité et urbanité poussées !

Cette intervention se déroulait dans un cadre particulier pour le candidat progressiste. En effet, le Caucus de Fort Oak avait donné ses résultats, permettant aux fédérés de se mettre une première appréciation du rapport de force ; il était parvenu à arriver en deuxième position, avec plus de 25% des voix et sans vraiment s’y être investi.

Alors, ce résultat était en demi-teinte : nuancé entre la perte de premiers Représentants, mais une première preuve que Nicolas Edwards était pleinement engagé dans la course à l’investiture ! D’une certaine manière, ce score le libérait du poids de favori, tout en le mettant dans la peau confortable et motivante de challenger.

Désormais, il était temps d’arrêter l’inaction et enfin de passer à l’offensive. Alors pour l’occasion, le Whip de la Minorité avait convié des associations et des citoyens de la ruralité à pouvoir échanger avec lui, partager leur savoir-faire tandis que de son côté, le candidat de l’Aile Gauche du parti allait pouvoir leur prouver que non, ce camp parfois qualifié de « radical » et bourgeois ne les avait pas abandonnés.

Alors, avant de monter sur la scène, une dégustation – soigneusement choisie sans viande ni produit ayant provoqué de la souffrance animale – avait été organisée, puis l’hymne de la Fédération-Unie avait été entonné en cœur par l’ensemble du public, dans un moment qui resterait marqué dans les mémoires tant pour Edwards, que pour la foule ayant participé à cette « liesse ».

Enfin monté devant le pupitre, l’ancien Speaker à la Chambre des Représentants observait scrupuleusement la foule, à la recherche d’indices sur la composition de ses membres et le ton adéquat à employer. Évidemment, le public était venu sur appel du candidat, et était donc majoritairement acquis à sa cause ; mais plusieurs citoyens étaient venus dans l’attente d’être convaincus, sans nécessairement d’inimitié mais également sans véritable filiation politique. Il était temps de démarrer, et de les convaincre !

Mes frères et sœurs fédérés, mes amis !
Merci d’être d’avoir répondu présent à mon appel, pour pouvoir discuter ensemble et dans un Etat aussi splendide bien que trop souvent délaissé que celui du Two Rivers ! Parmi vous se trouvent des petits agriculteurs massacrés par un fonctionnement détruisant terre et production locale, des employés d’usine sous la pression permanente d’un système économique qui se dérégule et devient menaçant, ou encore de petits entrepreneurs et artisans qui doivent subir la violence de grandes entreprises accaparant progressivement tout le savoir-faire du pays, et qui bien souvent finissent par délocaliser leur production !

Vous vous en doutez vu la composition de ce public et mon introduction, la thématique que j’aborde aujourd’hui et pour laquelle je vais vous proposer plusieurs grandes mesures est la thématique de la ruralité ! Je le sais, ce sujet est assez inhabituel pour le Parti Progressiste, et souvent carrément délaissé. Il s’agit là d’un abandon souvent purement stratégique : puisque beaucoup d’entre vous ne votent pas pour le Parti, plusieurs politiciens et politiciennes préfèrent s’abstenir. Pourtant, il est essentiel de défendre les causes qui nous tiennent à cœur, et vous défendre fait partie de ce combat !

Le combat n’est peut-être pas très populaire ni glorifiant, mais ce n’est pas pour le succès personnel que je me suis engagé en politique. D’ailleurs, où me suis-je lancé dans ma première campagne aux governatoriales ? Dans un état largement perdu par le Parti Progressiste, où peu auraient osé se battre dans une lutte presque perdue d’avance. Pourtant, c’est petit pas par petit pas que les consciences évoluent, que les sujets imprègnent la société et que nous finissons par fonder un monde meilleur.

Vous représentez un joyau pour notre Fédération, il est essentiel que vous retrouviez la prospérité associée à votre contribution. C’est pour cela que je suis devant vous aujourd’hui, dans l’objectif de vous présenter deux propositions concrètes et ambitieuses pour changer en profondeur les stigmates de la société. Dans certaines familles et faute de moyens, les parents doivent choisir lequel de leurs enfants pourra aller à l’université, et lequel devra rester auprès d’eux pour les aider !

« Un cœur urbanisé qui n’est pas oxygéné par ses poumons est un cœur condamné à la mort !»

Bien, passons à la première mesure que je mettrais en place si vous m’investissez et me permettez de devenir Président de la Fédération-Unie : mon Administration établira un plafond de marges pour les grandes surfaces vis-à-vis des producteurs, afin que le profit ne soit pas à sens unique ! Bien souvent, les prix gonflés dans ces hypermarchés ne le sont pas à cause de produits à haut coût, mais plutôt d’exploitants prêts à étrangler consommateurs et producteurs. Une chaîne complète accaparée par des profiteurs !

Cette loi permettrait ainsi de redonner du pouvoir d’achat aux producteurs locaux, de leur permettre d’investir dans des machines plus modernes et surtout, de redonner du sens à leur travail. Car voilà la vision du Parti Progressiste : nous encourageons et aimons l’innovation, tant que celle-ci a du sens !

Bien, passons désormais à la seconde et dernière mesure présentée aujourd’hui et à vos côtés : en cas de faillite d’une exploitation ou d’une entreprise qui participe à l’activité économique rurale de notre Fédération, nous mettrons en place des mécanismes de soutien et de protection pour un an visant à empêcher une fermeture définitive de l’activité. Croyez-moi, j’aime les entreprises qui aident notre pays à avancer : je n’accepterais jamais que quiconque dise le contraire.

Vive la Démocratie, et vie la Fédération-Unie !

Après cette courte mais intense déclaration, la foule était conquise par les propos de Nicolas Edwards ; les applaudissements fusaient tandis que tout le monde se ruait vers la salle suivante, qui était en réalité une conclusion plus « officieuse » et informelle où les citoyens présents pouvaient librement discuter avec le candidat. Évidemment, celui s’exécuta chaleureusement et le résultat fut clair : de nombreux militants progressistes s’étaient inscrits pour participer à la campagne à ses côtés, tandis que certains observateurs neutres lui avaient dit avoir été convaincus.

Presque enivré par une cérémonie effectuée avec brio et déterminé à obtenir l’investiture du Parti Progressiste, Nicolas Edwards quitta Two Rivers et se dirigea vers sa destination suivante, dans l’espoir que les résultats qui s’annonçaient lui soient cette fois-ci nettement plus favorables.