Ethan Caldwell élu à une écrasante majorité à la Présidence de la Fédération-Unie
Répartition du Collège Électoral par État. En bleu, l'État remporté par Montiel et Dixon ; en rouge, ceux remportés par Caldwell et Wood.
L'ancien Vice-Président conservateur a été très largement élu Président de la Fédération-Unie en obtenant 58,82% des suffrages et 149 des 156 grands électeurs, terrassant ainsi son adversaire progressiste, l'ancienne Magistrate Fédérale Zoe Montiel, qui ne parvient qu'à s'imposer d'extrême justesse dans l'État de Fort Oak en guise de consolation. Cette maigre victoire lui permet d'obtenir 41,18% au vote populaire et 7 grands électeurs sur les 156 en jeu. Côté participation, les fédérés ont été nombreux à se rendre aux urnes, permettant ainsi au Président élu de récolter 102 872 334 votes, un record dans l'histoire politique de la Fédération-Unie. Dans son discours de victoire aux accents rassembleur, le vainqueur a déclaré que l'heure n'était plus "à la division mais à l'unité" et a assuré qu'il serait "le Président de tous les fédérés, sans exception".
"La red wave est là" s'exclament les supporters du Président élu aux quatre coins du pays. En effet, la vague ironiquement annoncé par le candidat conservateur durant la campagne a bel et bien eu lieu. A l'exception de l'État de Fort Oak, tous les États ont basculé un à un dans l'escarcelle du candidat Caldwell. Dans le fief progressiste d'Arcadia, le candidat conservateur distance son adversaire progressiste de 5 points tandis qu'au Sealand, où est issu le colistier conservateur Warren Wood, l'écart est de 13 points. Dans les fiefs conservateurs, la victoire est très large : dans le Northunderland, Ethan Caldwell obtient le double du score de Zoe Montiel (66,20% contre 33,80%) ; même son de cloche dans le Southymland (65,42% contre 34,58%) et dans le Richmond (65,60% contre 34,40%). Dans le Rochester, qui est pourtant un swing state, les scores sont dignes de ceux des fiefs conservateurs (62,50% contre 37,50%). En enfin, dans l'État qui a offert la victoire à Ethan Caldwell, celui-ci s'impose nettement avec 55,76%, contre 44,24% pour sa concurrente.
Retrouvez-ci dessous l'intégralité de la soirée électorale
Nouvelle composition de la Chambre des Représentants ainsi que le nombre de représentants progressistes et conservateurs envoyés par État.
Les conservateurs sont parvenus à reprendre le contrôle de la Chambre basse, jusque là contrôlée par les progressistes depuis 8 ans. Avec 331 sièges, les conservateurs obtiennent une majorité large et historique. Il faut remonter à l'élection de 151 lorsque le Président Ron Buchanan fut élu la première fois pour atteindre une telle majorité. A l'époque, les conservateurs étaient parvenus à obtenir 345 sièges. Les progressistes quant à eux s'effondrent et perdent 54 sièges, conservant ainsi 234 sièges. Au sein de la majorité conservatrice, les grands gagnants sont les conférences des néoconservateurs et des libertariens.
Du côté du Sénat, les conservateurs ont toutes les chances d'être là aussi les grands gagnants. 34 sièges sont garantis aux conservateurs et 30 aux progressistes. Les gouvernatoriales ayant été un succès pour les conservateurs, ces derniers sont assurés de voir leurs 6 gouverneurs nommer deux sénateurs chacun - soit 12 sénateurs conservateurs au total - tandis que les progressistes ne peuvent compter que sur 2 gouverneurs pour nommer au total 4 sénateurs au total. Dans cette hypothèse plus que probable, les conservateurs sont assurés d'obtenir 46 sièges, contre 34 pour les progressistes. Les législatures d'État devront quant à elles élire deux sénateurs chacune et il est fort probable qu'au moins la moitié soient issus du rangs des conservateurs, leur permettant de renforcer leur majorité.
Retrouvez-ci dessous l'intégralité des résultats des élections gouvernatoriales ► Afficher le texte
