Fédération-Unie

Walsh Hall
Salle de concert new-lancasterienne d'une capacité de 2804 places, située sur Liberty Island. Tant pour la musique classique que populaire, c'est un endroit très prisé en Fédération-Unie, qui doit sa réputation à sa beauté architecturale et son histoire mais également à une très bonne acoustique.

Annonce de candidature à New Lancaster, TRDimanche 13 mars
En cette douce soirée de mars, des centaines de new-lancasteriens affluaient vers le Walsh Hall, salle de spectacle emblématique de la vieille ville, réputée pour accueillir de prestigieux opéras. Pour la majorité sympathisants du parti progressiste, ils répondaient tous à l’appel de la Magistrate fédérale Zoe Montiel. En poste depuis huit ans, elle s’était imposée au sein de l’Administration Howard comme une figure de modération et de compromis, en opposition à certains autres secrétaires. Jeune et dynamique, dès sa nomination en 192, certains lui prêtaient déjà des ambitions outrepassant le cadre du cabinet présidentiel, et la tenue de ce grand événement à la veille des primaires semblait confirmer ces assertions.

Dès 19 heures, les militants progressistes de la première heure commencent à s’amasser devant les portes du Walsh Hall, dans une chaleureuse ambiance de cour d’école un jour de rentrée. Certains d'entre eux distribuaient déjà aux nouveaux arrivants de nombreux drapeaux fédérés de toutes tailles, ainsi que toute sorte de produits dérivés frappés du slogan “Future awaits us!”, lancé par la Magistrate fédérale la veille lors de l’annonce de l’événement. Encadré par quelques dizaines d’officiers du NLPD, le rassemblement fut parfaitement contrôlé jusqu’à l’ouverture des portes du théâtre, à 20 heures 30. Alors, quelques 2 800 chanceux prirent place au sein de la sublime enceinte du Walsh Hall, placés par une équipe d’une cinquantaine de jeunes volontaires. L’atmosphère chaleureusement avait petit à petit laissé place à un fort engouement dans l’esprit de l’auditoire.

Plusieurs journalistes, dont certains représentants de chaînes d'informations nationales étaient présents à l’extérieur de la salle de spectacle. Des caméramans s’étaient également installés au sein du Walsh Hall afin de pouvoir diffuser l'événement. Quelques figures éminentes du parti avaient été conviées et placées au plus près de la scène, parmi elles, la Sénatrice Gallagher, ou encore le Sénateur Wiggins, ex-colistier de la Présidente Jenny Howard lors des élections générales de 187.

Dès une heure et quart avant l’horaire annoncé, de nombreux artistes venus de tout le pays se succèdent sur scène : de la chanteuse pop two-riversienne Jessy Hamper, jusqu’à la rockstar de Fort Oak, Mike Allcreek, la cinquantaine bien tassée.

Sur les coups de 22 heures 15, les lumières s’éteignirent brusquement, l’assemblée, folle d’impatience s’éclama d’une seule voix acclamant la Magistrate fédérale, déjà appelée affectueusement par son prénom : “Zoe ! Zoe ! Zoe !”. Les spots lumineux s’allumèrent d’un seul, éclairant un pupitre sur lequel la principale attendue se trouvait, saluant son audience. Le regard des spectateurs se tournait cependant vers le pupitre orné d’un logo ne laissant plus présager le moindre doute sur la teneur de l’événement : Zoe Montiel, plus que Magistrate fédérale, était candidate à l’élection présidentielle.

Après avoir été acclamée bien plus que de raison selon elle, Zoe prit la parole.

Merci mes amis pour cet accueil incroyable ! Je suis tellement heureuse et fière d’être des vôtres en ce grand soir !

L’auditoire applaudit et acclame la candidate sans retenue, la coupant presque dans son élan.

Avant toute chose, permettez-moi de remercier vivement tous les fantastiques artistes qui m’ont précédé sur cette sublime scène, ainsi que toutes les petites mains sans qui tout cela serait impossible ! Merci de les applaudir !

Zoe applaudit vivement, suivie par la salle, comble. Puis, reprit son discours.

Je suis devant vous, ce soir, pour vous délivrer un message d’espoir. La Fédération Unie, mon pays, notre pays, au sortir de l’une des présidences l’ayant le mieux servi, est à nouveau en proie au retour de ses vieux démons. En ce jour, la politique de conciliation, de compromis - si essentielle au progrès - est mise à la porte par la dissension et les discours fielleux qui désunissent une Fédération pourtant censée être unie tant qu’indivisible. Face à ce péril qu’il convient de combattre : pour porter la voix du dialogue, la voix de tous, je me présente, ce soir, devant vous, en tant que candidate à l’élection présidentielle !

La salle acclama la candidate au son des “Zoe Présidente !” : scandés par l’assemblée, si bien que Zoe eut les plus grandes difficultés du monde à poursuivre son discours.

J’ai eu l’immense fierté, et l’insigne honneur de servir mon pays, notre pays, en occupant, huit ans durant, une fonction essentielle au sein de l’une des administrations qui a le plus fait pour notre nation, que je dois cependant quitter aujourd'hui. Le bilan de la Présidente Jenny Howard est, plus qu’excellent, remarquable par son homogénéité. Durant deux mandats successifs, enfin, nul de nos concitoyens ne fut un “laissé pour compte”. C’est en cette politique pour tous que je crois ! Il est, à mon sens, du devoir du locataire de la President’s House que de savoir œuvrer pour tous les fédérés, et non seulement dans l’unique intérêt de ses électeurs. Cependant, que l’on ne me fasse pas dire ce que je n’affirme pas, avant toute chose, il conviendra de parvenir à une politique de la justice et du progrès. À l’aube du second siècle de notre ère, de ce changement, qui, plus que symbolique, doit marquer l’entrée de la Fédération Unie dans l’avenir, nous nous devons de nous liguer contre ceux qui préfèrent lester pernicieusement notre nation d’idées innommables. Ainsi, je me bats, me suis battue et continuerai à me battre pour l’égalité des droits vis-à-vis du genre comme de l'ethnie comme du respect unanime de l’arrêt Doe v. Ross !

Applaudissements nourris des deux mille spectateurs présents dans la salle pour écouter la candidate.

La volonté qui est la mienne, celle d’accéder à la Présidence de la Fédération Unie, ne doit pas être dissociée de la charge qui y est liée. Un Président est un individu qui doit avant tout représenter sa nation et les valeurs qui y sont liées et non celles d’un parti. La liberté : voilà le crédo de notre nation, je la conçois personnellement comme une possibilité, pour tout un chacun de vivre le Federated dream que nous nous évertuons à entretenir, ce, tant qu’à être libre de vivre en compagnie de ses concitoyens dans une nation apaisée. Cet apaisement, nous y parviendrons en faisant le choix du bon sens et non du sectarisme partisan. En privilégiant les bonnes propositions aux propositions venant de son bord, nous parviendrons à mener la politique que nous, fédérés, attendons des sphères politiques. À l’approche de l’an 200, il est tant pour le monde politique fédéré de comprendre que les désaccords de forme n’ont le moindre intérêt si ce n'est de préserver un carriérisme partisan qui s’avère mortifère. Le respect républicain doit primer sur toute autre chose au sein du Congrès et des institutions. Et parvenir à outrepasser l’immobilisme parlementaire sera l’un des principaux enjeux auxquels nous serons confrontés !

Ces enjeux, parlons-en ! Le monde est aujourd’hui à la croisée des chemins, alors que la sombre voie de la guerre a été empruntée à nouveau en Phoécie orientale, et que ce sont des millions de personnes qui meurent à petit feu, de la faim, de la soif, de la guerre, dans notre indifférence la plus totale. Il est du rôle du phare de la liberté de saisir ces faits, et de s’évertuer à y remédier au mieux. En cela, nous engagerons de multiples dialogues avec les nations en Orient, afin de parvenir à la paix, et n’hésiterons pas à intervenir pour la faire appliquer si les parties en conflit y sont réticentes. Ce, car il est inimaginable de voir de plus nombreuses familles encore être déchirées par la mort d’un fils, d’un père, d’une fille, d’une mère, emporté par le déluge de la guerre. Un autre péril auquel nous serons confronté, et quel péril, celui de la prolifération des armes non-conventionnelles et principalement nucléaires. Alors que nous savons la paix vertueuse, il sera nécessaire de parvenir à des accords multilatéraux sur la non-prolifération des armes non-conventionnelles avec toute nation étant actuellement en possession d’un tel armement de destruction massive. Les populations n’ont pas à souffrir des désaccords entre les puissants, et de certaines postures belliqueuses. L’ère qui s’ouvre avec le nouveau siècle doit être celle d’une diplomatie retrouvée, d’une recherche internationale commune de l'amélioration de la condition humaine, d’un développement commun. C’est pourquoi je militerai fermement à la C.I.N.S. en faveur de la création d’organisations de développement et de protection sous son égide. J’ai milité toute ma vie pour que les droits humains fondamentaux soient respectés à travers le monde, principes cependant trop abstraits, je tiens donc à rédiger et proposer à l’étude par la Communauté internationale d’une déclaration universelle des droits humains fondamentaux. Car tout Homme doit être considéré ou traité de la même manière sur le globe : avec respect et considération.

Applaudissements du public, galvanisé par un fort esprit internationaliste propagé par les propos de la candidate.

Cependant, la Fédération Unie doit savoir faire preuve de modestie. S’il est louable de chercher à subvenir aux besoins de tous à travers le globe, et à régler les enjeux qui ponctuent la vie politique internationale : il nous faut déjà balayer devant notre porte. En effet, la Fédération Unie est aujourd’hui confrontée à nombre d’enjeux en son sein qu’il nous convient de considérer et de régler. Permettez-moi alors de vous présenter ma conception du mandat présidentiel à venir.

Présidente, le regain du pouvoir d’achat par les plus démunis et les classes moyennes sera l'épicentre de mon action ! Dans notre grande nation, tous devraient avoir accès au logement, à un moyen de se déplacer et à la capacité de subvenir à ses besoins et ceux de sa famille en n’ayant à s’inquiéter de la fin du mois ! De surcroît, je ferais de la lutte contre les coûts exceptionnels l’une des bases de mon agenda, principalement concernant les coûts médicaux, car il est anormal de devoir se priver, parfois de tout, pour que notre système accorde le droit de survivre aux aléas de la vie ! Cependant, je veillerais à ce que cette politique soit menée dans le cadre d’un équilibre budgétaire strict, car jamais la Fédération Unie ne devra présenter de budget déficitaire. Aussi, je favoriserai et aiderai la création de nouvelles entreprises, notamment des plus innovantes pour que la Fédération Unie retrouve la place qui doit être la sienne, celle de la nation de l’avenir, de figure de proue de la technologie et des avancées scientifiques ! Tout en permettant à nos concitoyens de retrouver de l’emploi avec, enfin, des possibilités d’évolution ! Pour que tous puissent accéder au travail, et démontrer leurs capacités, leur mérite à faire partie de ce grand tout fédéré !

Applaudissements des spectateurs présents dans le Walsh Hall.

Présidente, je ferrais de la protection du droit constitutionnel à l’avortement un pilier de mon mandat. Quoi de plus normal que de protéger le droit des femmes de disposer de leur corps et de leur épargner la souffrance d’un enfant non-désiré, et d’éviter à un enfant la souffrance de vivre en ne l’étant pas. Plus que dans une nation tolérante, dans une nation humaine, que je conçois être la Fédération Unie, j'œuvrerai pour ouvrir aux couples de même sexe la possibilité de se marier, et d’adopter un enfant ! Car entraver l’amour est une chose sur laquelle l’État ne doit pas être compétent ! Voilà en quoi je conçois le progrès ! Comme une volonté de faire en sorte que tous nos concitoyens puissent, en Fédération Unie, se sentir à leur place : chez eux, sans avoir à s’inquiéter d’être discriminés par leur patrie ! C'est celle-ci la justice sociale que je compte mener durant à minima quatre ans, car c’est en permettant à tous d’être inclus dans la société que nous parviendrons à créer et à maintenir une Fédération Unie réellement et durablement unie !

Le public acclama la candidate en scandant leur volonté d’union: “United ! United ! United !”

Présidente, la préservation environnementale fera partie des fondations de ma mandature. Alors que notre monde, nous le savons, encourt un risque écologique important, il nous faudra redoubler d’inventivité pour trouver des alternatives viables à nos activités productives polluantes. Je m’engagerais notamment en faveur des énergies bas-carbone ou décarbonées, notamment la fission nucléaire et la recherche pour la fusion. Il convient d’amorcer ce combat écologique sans qu’il soit contraignant pour le mode de vie fédéré, c'est la raison pour laquelle nous concentrerons nos efforts sur la mise en place de biais de production énergétique propre. Aussi, il nous faudra prendre conscience de la réalité labyrinthique et contraignante du système scolaire fédéré, fortement délaissé par les trois dernières présidences pour en proposer une réforme permettant un accès universel à l’éducation sur la base principale des compétences et du mérite et non des capacités de contribution économique au système !

Applaudissements nourris de l’auditoire, saluant le discours de la candidate.

Présidente, car il n’est pas de sujet monopartisan, je replacerai les questions sécuritaires au centre du débat politique. Vous, fédérés, êtes en droit d’attendre du chef des armées de pouvoir assurer votre sécurité. Alors, les points majeurs définissant ma conception du sujet consistent principalement en une augmentation progressive des effectifs, un contrôle éthique plus présent, ainsi qu’une modernisation des forces de l’ordre et des forces armées. Ce, pour que la sécurité du territoire et celle de tous puissent être garanties. Par ailleurs, face aux inégalités d’accès aux services au sein de la nation, dont les inégalités territoriales sont plus marquées année après année, je désire engager une politique de revitalisation des infrastructures publiques et d’extension des services, en coopération avec les États, pour mettre un terme progressif aux neglected areas, pour qu’enfin, tous nos concitoyens soient sur un pied d’égalité vis-à-vis des services de l’État fédéral, car c'est là une responsabilité pour un pays moderne !

Applaudissements du public de la candidate

Pour cela, nous nous devons de mener une campagne forte, qui n’hésite pas à répondre à ses détracteurs ! Lorsque aujourd’hui, certains usent sans vergogne de démagogie pour convaincre fallacieusement les foules, nous leur répondrons par un programme fort, construit et constructif ! Lorsque certains préfèrent emprunter la voie du radicalisme, pour se placer en figures d’un renouveau illusoire masquant la réalité d’un avenir de désunion, nous leur répondrons par la voie du pragmatisme, la seule à répondre profondément aux besoins de nos concitoyens, à vos besoins ! Lorsque l'intolérance gagne de nombreux esprits, nous répondrons en érigeant le vivre-ensemble comme un devoir citoyen ! Quand certains essayent de dissocier le camp du bien, d’un camp du mal, nous répondrons qu’il n’existe qu’un seul et unique camp : celui des fédérés et qu’il est le seul dont nous devons servir les intérêts !

Il ne s’agit pas de faire de l’État un distributeur de cadeaux ou de privilèges - comme certains tenteraient de le prétendre - mais de faire de l’État le vecteur de l’égalité dans notre pays, celui qui vient saluer le mérite au-delà du capital familial ! Car il n’est pas de bons et de mauvais, nous ferons tout, pour, ensemble parvenir à ce que la politique menée serve les intérêts du plus grand nombre ! Et si les acrimonieux me traiteront d’idéaliste, je crois en la valeur de la condition humaine et en son attachement au fait de répondre aux problèmes de tous ! Et je suis persuadé, qu’en agissant de concert, en menant une campagne de tous les instants, et en plaçant les sujets qui comptent au cœur du débat politique, par le biais de notre action, nous parviendrons à ce que la voix des fédérés soit entendue !

Encouragements sonores et nombreux des spectateurs présents dans la salle de spectacle

Mes amis ! Nous sommes au sortir d’une époque, qui bientôt sera révolue. Mais nous sommes avant tout sur le point de faire notre entrée tonitruante dans une ère nouvelle, qui, je ne que le concevoir ainsi, sera celle d’une système plus juste qui attache de l’intérêt et de la considération à tous, ni seulement aux plus démunis, ni seulement aux plus aisés, mais à l’intégralité des fédérés, car nous composons un ensemble uni et indivisible, qui doit apprendre à vivre avec lui-même s’il désire subsister face à de nombreux périls qui se multiplient sans cesse et auxquels nous devrons faire face ! Il n’est plus l’heure de regarder en arrière, mais de plonger le regard vers l’horizon dépassable de notre temps ! L’avenir nous tend les bras, et il est plus que temps d’en faire notre présent !

Folks ! Future awaits us !

“Zoe Présidente ! Zoe Présidente ! Zoe Présidente”

Après plusieurs minutes d'acclamations par un auditoire galvanisé par un tel discours, tous les artistes de la première partie rejoignirent la scène après le discours de la désormais candidate Montiel pour former un collectif hétéroclite de vingt-deux artistes et interpréter communément un titre, l’hymne de la campagne, en compagnie de la candidate devant une ambiance plus qu’enjouée dans la salle.

Les premières notes des synthétiseurs laissèrent échapper un léger cri d’engouement de l’auditoire, qui n'hésita pas à accompagner le collectif après avoir saisi les paroles du titre, véhiculant un message d’espoir bienvenu.

Une fois l’hymne de campagne achevé, les artistes saluèrent la foule en quittant la scène, le sourire aux lèvres, alors que la candidate reprit brièvement le micro une dernière fois, bien que cela n'était pas programmé.

Merci mes amis, jamais je n’aurais pu rêver meilleur lancement de campagne ! Je m’en rends bien compte en vous voyant ce soir : le futur est en marche, et rien ne pourra l’arrêter ! Merci New Lancaster !

May the Fate bless you, and may the Fate bless the United Federation !

La candidate salua alors une dernière fois son premier auditoire en tant que candidate. À 48 ans, cette campagne était sa première : sortie de scène, elle tremblait encore, galvanisée par le soutien exceptionnel de son auditoire du soir. La candidate fut escortée par son service de sécurité par la sortie, où elle s'accordait un bain de foule, serrant les mains de ses soutiens, et répondant à leurs brèves questions durant les quelques maigres minutes qu’elle avait à sa disposition avant de devoir se diriger vers l’aéroport. Au vu de toute cette ferveur, elle le savait, elle n’avait pas le droit d’échouer, elle devait devenir la 43e Présidente de la Fédération Unie.

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Visite de Warren Wood à la Salle de concert Walsh Hall, Two Rivers
16 Mars 199

Les primaires avaient maintenant débutées et Warren, en qualité de candidat conservateur et de seul challenger du populiste et favoris Ethan Caldwell, voulait à tout prix se démarquer par sa campagne et ses propositions. Son objectif était affiché, donner un souffle nouveau à un Parti qui a des difficultés à se réinventer. Sa première proposition, qui visait les jeux vidéos, avait trouvé un écho mais qui restait profondément limité. Mais le candidat modéré ne s'en trouvait pas démotiver, il était de toute façon déjà considéré comme perdant et si il lui venait l'idée de mener une campagne plate et sans prise de risque la prophétie risquait bien de se voir réalisé.

C'est donc pour marquer le début de la troisième journée de campagne que Warren se décida à se rendre à Two Rivers, plus précisément dans la ville de New Lancaster. Le fait d'avoir choisi le ville de résidence de Caldwell n'était pas anodin, bien sur, mais la principale raison était bien sur du fait de l'importante population qui y vivait. Une population qui était diverse et jeune et qui influencer la ville et sa culture. C'est d'ailleurs pour rencontrer des acteurs culturelles de la ville que Wood avait organisé une rencontre à la fameuse salle de concert Walsh Hall.

C'est donc accompagné de journaliste que Warren rentra dans cette salle pleine d'artiste plus ou moins connu et reconnu tous exerçant dans des domaines différents aussi varié que le street art ou la danse classique. Cette effusion culturelle avait un objectif, marquer les esprits et renforcés l'image du candidat notamment auprès de la jeunesse. Wood essaya de saluer chaque personnes présente pour avoir les meilleurs photos possible pour les journalistes. Une fois tout le monde salué le candidat monta sur scène sous les applaudissements pour prononcer un court discours.

Chers amis artistes,

Quel plaisir pour moi de voir réunit réunit dans cette belle autant d'hommes et de femmes qui font vivre la culture dans notre pays et plus particulièrement dans cette ville de New Lancaster ou tout semble possible et ou tout semble à réinventer en perméance. Vous êtes en quelques sorte les gardiens d'une ville qui ne veut ni dormir ni vieillir et ce rôle de gardien nul autre que vous ne peut aussi bien l'exercer. Je sais que mon parti ,le Parti Conservateur, a parfois des difficultés à voir les changements qui s'opèrent dans la société et reste accrocher comme une huitre à son rocher à une vision fantasmé du passé ou tout était mieux qu'aujourd'hui. Moi, je refuse cette vision, mon projet politique ce n'est pas un projet de nostalgie, c'est un projet qui vise à adapter notre politique à la société moderne afin de mieux préparer l'avenir. Et l'avenir qui mieux que les artistes pour l'inventer ? Personne, car vous êtes des rêveurs et la société à besoin aussi de vos rêves et de votre imagination pour continuer à grandir !

Applaudissement et crie de joie et de soutiens des artistes.

Mais, je ne cache pas mes convictions cependant. Je suis un conservateur, en ce sens que je veux que le progrès politique soit encadré et emplie de sagesse et de prudence. Je ne veux pas l'immobilisme, je n'ais pas peur du changement mais je dis prenons garde de ne pas avancer trop vite vers une impasse. Quand vous, amis artistes vous êtes en période de réflexion sur une œuvre vous avez mille idées mais parfois certaines ne sont tout simplement pas bonne et alors vous décidez de les mettre de cotés. C'est exactement ma vision de la politique, je ne freine pas le processus de réflexion mais j'écarte les idées mauvaises ou dangereuses. Est-ce quelques choses d'inconcevables ? Bien sur que non, et je suis sur que chacun ici comprend ma réflexion et peut-être même que certains la partage. Qui sait, peut-être que les artistes ne votent pas vraiment tous pour le Parti Progressiste ?

Cette dernière phrase dite sur un ton humoristique fit rire la salle.

Comme vous le savez, je suis candidat à l'élection présidentielle et en tant que futur Président de la Fédération Unie je veux enfin donner à notre pays une véritable politique culturelle. Il est temps qu'en Fédération Unie la culture soit enfin mise en avant car la culture c'est un outil puissant, un outil magnifique qui fait vibrer l'âme et qui apaise l'esprit. Laisser de coté la culture c'est laisser de coté l'histoire, le présent et le futur. En tant que Président la culture fédéré connaitre ses heures de gloires et rayonnera sur tout les peuples et toutes les cultures de ce monde et dans des centaines d'années nos descendants regarderont notre époque et ils seront émerveillé par la beauté de nos créations artistiques.

applaudissement du public

Ainsi, je propose la création d'un fond d'investissement culturelle qui disposera des moyens suffisant pour que l'État soutienne les projets les plus ambitieux portés par des artistes chevronné mais aussi des propositions artistiques nouvelles présentées par des nouveaux artistes prometteurs. Faire vivre le monde artistique c'est faire vivre la culture de notre pays, car une culture qui n'évolue pas c'est une culture destiné à mourir et je ne veux pas que notre culture se meurt. Alors oui vous êtes tous et toutes des acteurs de la survie de notre culture et je vous encourage, aujourd'hui en tant que candidat et demain en tant que Président, à la faire vivre de toute votre force et de tout votre talent !

Mais pour cela j'ai besoin de vos votes, j'ai besoin de votre soutient, je n'arrivera pas à changer les choses si vous ne vous déplacez pas pour mon projet. Mais j'ai confiance en vous, j'ai confiance en Two Rivers qui a déjà dit non à Caldwell et qui le redira avec plus de ferveur et plus de fermeté car visiblement il n'a pas compris la leçon !

Que le sort vous bénisse et que le sort bénisse la Fédération unie !

Les artistes applaudirent avec ferveur Warren qui remercia les personnes présentes avant d'assister à une magnifique séance ou les chanteurs et les orchestres, peu importe leurs styles musical de base, se mirent sur scène pour interpréter fidèlement l'hymne de la Fédération Unie.

Conférence d'Isaac Delfrous sur le futur de la Fédération ~~ [An 200]
Ce fut en début de soirée que le Walsh Hall avait commencé à se remplir de monde suite à l'annonce inattendue de la tenue d’une conférence de l’ancien first gentleman Isaac Delfrous.

Vieil Homme disparate et plutôt effacé pendant la présidence de sa femme, l’ancien pro constantin avait repris des couleurs depuis qu’il avait quitté la president's House.

Épargné par la vieillesse, il descendit de l'arrière de sa voiture sans réelles difficultés, n’ayant pas besoin de canne, il commença son long parcours vers l’intérieur du Walsh Hall en saluant la foule venue pour l’écouter ou encore pour adresser un petit sourire aux simples touristes présents à l'extérieur du bâtiment.

En arrivant aux grandes portes, Delfrous retira son chapeau qu’il confia à son garde du corps en chef. Puis finalement tout en arrivant vers la scène au coeur de la grande salle, Isaac salua la petite chorale qui était déjà prête pour la fin de son intervention, arrivant face au pupitre, il prit la parole quand la salle fit un silence complet.

“Mes chers amis !

Que je suis heureux d’avoir l’occasion de prendre la parole devant vous ce soir, beaucoup de gens savent qui je suis et surtout connaissent le parcours peu commun qui est le mien.

Je ne regrette bien sûr aucun de mes choix, et surtout pas d’avoir épousé la femme que le sort m'a permis de rencontrer, et je suis sûr qu’ici personne ne regrette non plus la présidente que le sort nous a permis d’avoir.

Personne n’oubliera Jenny, et de nombreuses générations prendront sa présidence en exemple, j’en suis convaincu.

Son héritage ne doit pas nous détromper, elle fut pour notre pays un nouveau souffle tant sur le plan sociétal qu’économique, et notre parti lui doit énormément.

Malheureusement, tous les acquis de cet héritage se retrouvent menacés par un homme qui n’a que pour volonté de combler son ego personnel dans une politique provenant du passé le plus tourmenté de notre pays.

Heureusement, votre détermination et surtout votre volonté de laisser un monde meilleur pour nos enfants dépassera les promesses populistes, je suis certain que notre parti se relèvera aux prochaines élections.

Faute de candidats crédibles entre une extrémiste révisionniste et l'ultra de gauche vorace, le sort nous a envoyé là une épreuve, le président ou la présidente qui sera désigné à la suite du démagogue ne pourra faire que du bien à notre nation surtout s’il émane d’une branche raisonnable peu importe son parti.

En plus de 8 ans, j’ai intérieurement profondément changé tout le monde la compris, il n’y a que les idiots et les démagogues qui ne changent pas d’avis ni de position, la présidence de ma chère Jenny m'a fait réaliser les grands enjeux de notre siècle et surtout la meilleure politique pour y parvenir.

La reconquête de notre pays devra commencer aux prochaines élections, car la folie ne pourra pas perdurer plus longtemps, les récentes lois à la chambre le montrent bien, ce président représente un danger pour l'âme de notre pays depuis le jour de son investiture.

Nous ne le laisserons pas renvoyer notre Fédération au Moyen Âge politique par un ultra conservatisme aveugle, le pire reste à venir et le fait que l’administration Caldwell ne compte qu’une femme devrait nous alerter sur la suite des événements pour certains de leurs droits pour ne prendre que le cas des femmes.

Aujourd'hui j'avais aussi pour ambition en m'exprimant devant vous de vous annoncer que je rejoindrai dès demain officiellement le Parti Progressiste ou du mieux des forces qu'il me reste je tâcherai de défendre ce qui reste de droits et de liberté dans notre pays. Et si le sort me le permet, je mènerai le combat pour chasser les conservateurs de notre état à la prochaine gouvernatoriale !

Et maintenant malgré ces heures sombres que nous traversons, je vous invite à garder le silence pour écouter la chorale de la Frozen Lake Academy, dans cette chanson de paix et d’unité qu’est All Around The World.

Que le sort vous bénisse !“

Isaac se tourna alors vers la chorale qui fut illuminée par les projecteurs de la scène, il se décala plus bas dans le public afin d’écouter, puis au milieu de la chanson quand les enfants ouvrirent le coeur, il se mit à taper dans ses mains avec le reste du public et c’est comme cela que se conclut cette soirée au Walsh Hall.

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Rassemblement au Walsh Hall
Lundi 5 décembre 207
Cinq ans après son départ inattendu de la Chambre des Représentants à cause de la santé de sa fille, Jane Howard revenait en politique par la grande porte, comme colistière de l’ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale de sa mère, Dave Leon Clement. À 56 ans, elle comptait bien tout faire pour refaire virer au bleu l’État-clé de Two Rivers que sa mère avait gagné à trois reprises en trois campagnes. La tâche n’était pas aisée, le candidat conservateur avait aussi choisi une riversienne en la personne de l’ancienne Gouverneure Julianne McKenzie. Mais pour son premier grand événement en tant que colistière, la campagne avait organisé un meeting au Walsh Hall.

Les près de 3000 places avaient toutes été réservées à l’avance et la salle fut vite comble avec des centaines de sympathisants arborant casquettes, tee-shirts, pin’s ou pancartes à la gloire du ticket progressiste. Quand elle arriva sur la scène, l’ancienne Speaker fut accueillie par une enthousiaste standing ovation dont elle profita quelques instants avant d’aller prendre place derrière son pupitre pour commencer son discours.

Bonsoir ! Bonsoir à tous !

Merci infiniment pour cet accueil si enthousiaste ! Je suis infiniment heureuse de faire campagne à nouveau après quelques années de pause. Je suis ravie de revenir à la rencontre de nos concitoyens, ravie de leur parler du projet que nous portons pour construire une Fédération-Unie plus juste, plus verte et plus sûre pour chacun de vous. Et si j’ai l’opportunité d’être là ce soir pour le faire, c’est grâce à la confiance que m’a portée un homme. Cet homme, c’est le Secrétaire Dave Leon Clement.

À la première évocation du nom du nominé progressiste, la foule interrompit la candidate par une standing ovation.

Dave m’a fait l’immense honneur de me confier ce rôle si particulier de colistière. Cette confiance qu’il me porte est une joie immense pour moi et je tâcherai d’en être aussi digne que possible. Et je crois que Dave et moi formons maintenant un ticket progressiste fort. Nous sommes un ticket de la diversité, un ticket du rassemblement de la famille progressiste et un ticket de l’expérience. Car je ne crois pas que quelqu’un ait, dans notre histoire récente, été un nominé progressiste pour la Présidence aussi compétent et qualifié pour le job. Et je le dis sans offense pour l’ancienne Gouverneure de notre État Chelsea Campbell ou même pour ma propre mère, mais je ne crois pas avoir eu l’occasion de voter pour quelqu’un d’aussi expérimenté de toute ma vie. Dave a été membre du Congrès, Gouverneur, Sénateur et membre du Cabinet. Il sait ce que veut dire diriger un exécutif, il connaît les rouages du Congrès et a passé 8 ans à gérer des affaires impactant totalement la sécurité nationale, ce qu’il devra encore faire dans les quatre ans à venir. Et je suis fière d’apporter ma plus modeste expérience de 7 mandats au Congrès, dont 5 comme leader de la conférence progressiste et 1 comme Speaker de la Chambre. Je crois que sans aucun doute possible, nous sommes un ticket expérimenté !

Applaudissements.

Alors vous pourriez me dire en toute bonne foi que le ticket conservateur est aussi un ticket expérimenté. Il y a aussi des CV plutôt fournis sur le ticket d’en face. La candidate conservatrice à la Vice-Présidence est, comme moi, une femme de cet État dont elle a été la Gouverneure. Et même si je suis en désaccord avec l’essentiel, elle a beaucoup fait en temps que Gouverneure. Et je me permets aussi de dire mon admiration pour son parcours de vie semé d’embuches, que je ne peux que respecter d’autant plus que ma propre fille a traversé le même parcours, ce qui ma tenu éloignée de vous quelques temps. Et concernant Stanley Graham, vous pourriez me dire qu’il a aussi une bonne expérience avec 9 mandats au Congrès et deux ans au Cabinet. Mais les presque deux décennies qu’il a passé au Congrès l’ont été à des postes comme Speaker depuis lesquels il n’a jamais eu à montrer ses talents de législateurs. J’ai été Speaker moi aussi, je ne dis évidemment pas ça avec mépris. Mais la réalité c’est que vous n’avez pas besoin d’avoir changé concrètement la vie de vos concitoyens pour devenir Speaker de la Chambre. Et pour son passage au Cabinet, la grande réforme du Code Pénal proposée sous son mandat de Magistrat Fédéral a échoué à la Chambre.

Et c’est en partie de cette réforme que je voudrais vous parler aujourd’hui. Ce texte, heureusement rejeté par une écrasante majorité des élus, progressistes comme conservateurs, après que la majorité ait échoué à rejeter des amendements progressistes, prévoyait de faire de la pratique de l’avortement après 6 semaines de grossesse un délit. Avec les peines planchés, tout médecin ayant pratiqué un tel avortement aurait été emprisonné 3 ans. Alors commençons par rappeler que énormément de femmes enceintes apprennent leur grossesse après 6 semaines. Et honnêtement, je n’inquiétais de voir le candidat conservateur porter à nouveau cette velléité de criminaliser l’avortement. Et bien nous avons eu pire, la proposition de Stanley Graham de constitutionnaliser l’interdiction de l’avortement. Par cette proposition, le candidat conservateur a confirmé ce qui nous a été montré toute la campagne : ceux qui ont trouvé un peu longues les huit dernières années ignoraient qu’il y avait encore pire en la personne de Stanley Graham.

Applaudissements.

Alors maintenant, disons stop. La comédie a assez duré, arrêtons le manège et descendons. La majorité des fédérés soutient le droit à l’avortement que la Cour Suprême a consacré dans une décision il y a maintenant 67 ans. 67 longues années au cour desquelles les conservateurs de toutes les générations ont tout fait pour renverser cette décision. Stanley Graham et sa colistière n’étaient pas nés à ce moment là mais ils sont nostalgiques de ce temps où des femmes mourraient en ayant recours à des avortements clandestins. Il n’y a que les conservateurs fédérés pour s’accrocher avec tant de ferveur à leur volonté de faire tomber cette liberté des femmes. Et je crois qu’énormément de pays développés regardent avec circonspection nos débats sur ce droit qu’ils ont acquis et largement accepté il y a des décennies de ça.

Mais les conservateurs se donnent à chaque fois le beau rôle, celui des défenseurs de la vie face aux méchants progressistes qui promeuvent des infanticides de masse. Écoutez, les conservateurs auront le droit de se revendiquer pro-vie le jour où ils accepteront de faire en sorte que chaque fédéré puisse avoir une couverture santé stable qui lui garantisse d’avoir accès aux soins dont il a besoin. Les conservateurs auront le droit de se revendiquer pro-vie le jour où ils arrêteront de tout faire pour permettre l’accès le plus large possible des criminels et des psychopathes à des armes à feu à usage militaire. Cette hypocrisie du mouvement pro-vie a assez duré aussi. Si vous voulez être pro-vie, vous l’êtes pour toute la vie d’une personne, pas seulement jusqu’à sa naissance.

Applaudissements enthousiastes pour la candidate qui démasquait l'hypocrisie du mouvement pro-vie.

Il est donc franchement temps de mettre un coup d’arrêt à cette politique de restrictions sur les droits des femmes fédérées. Parce que j’ai une fille et que je ne veux pas qu’elle grandisse dans une société dans laquelle elle aura moins de droits que sa mère ou sa grand-mère. Parce que je veux que notre pays puisse encore être vu comme le pays de la liberté, et pas le pays qui emprisonne des médecins pour pratiquer des avortements. Si nous voulons pouvoir encore nous prévaloir de la supériorité morale que nous donne notre longue histoire démocratique, nous ne devons pas laisser nos libertés fondamentales être jetées par dessus bord par quelques conservateurs beaucoup trop radicaux pour notre pays.

Alors l’Administration Clement-Howard va se battre pour garantir que chaque femme fédérée ait accès à l’avortement. Cela commence bien sûr par un retour sur les législations anti-avortement des conservateurs, à commencer en premier lieu par le Protect Life Act. Et il faudra également utiliser les moyens constitutionnels à la disposition du Président pour empêcher l’entrée en vigueur de nouvelles lois de ce type. Nous nous battrons contre les entraves faites aux droits des femmes en utilisant les moyens politiques et constitutionnels dont nous disposerons.

Applaudissements.

Et en parallèle, nous ferons voter une législation qui protège le droit à l’avortement sur la base de trois principes : la défense des droits civiques, la défense de l’accès aux soins et la défense du droit à la vie privée. Les droits civiques d’abord parce que les lois anti-avortement constituent des lois qui contrôlent le corps des femmes, tandis que la loi ne contrôle pas le corps des hommes. Une telle discrimination est absolument inacceptable et nous devons la rejeter en protégeant l’avortement. L’accès aux soins ensuite parce que l’avortement est une opération médicale qui est même parfois nécessaire pour la survie de la mère. Rejeter le droit à l’avortement, c’est priver les femmes d’un service de santé, même si cela est en parfaite cohérence avec la proposition de Stanley Graham de priver les fédérés de tous les services de santé gouvernementaux. Et enfin, le droit à la vie privée parce le gouvernement n’a pas à décider de ce que vous faites de votre corps. Le choix n’appartient qu’aux femmes qui peuvent prendre conseil auprès de leur médecin et consulter leurs proches, mais qui n’ont pas à obtenir l‘approbation de leaders politiques.

Applaudissements.

Je me suis battue pour le droit à l’avortement quand j’étais Leader de la Majorité à la Chambre des Représentants. Je continuerai ce combat à la Vice-Présidence aux côtés d’un candidat véritablement féministe en la personne de Dave Leon Clement. Parce que je vais mettre toute mon énergie pour que les jeunes filles de cette nation, et la mienne notamment, vivent dans une société plus ouverte et tolérante que celle dans laquelle j’ai grandi, et pas dans une société plus rétrograde où certains de leurs droits auront été repris.

En matière de droit à l’avortement mais aussi à la contraception, cette élection est absolument cruciale. Parce que nous affrontons un candidat extrémiste qui croit que c’est à lui de décider à la place des femmes pour leur propre corps. Si vous faites partie de cette claire majorité de fédérés attachée aux droits reproductifs, alors mobilisez vous pour empêcher qu’ils ne soient repris par Stanley Graham. Sur cette seule question, et sur bien d’autres, il y a beaucoup trop d’enjeux pour rester silencieux. Alors je compte sur vous pour faire la différence, dans cet État et dans tout le pays !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !

Le public se leva une dernière fois pour ovationner la candidate à la Vice-Présidence qui fut rejointe sur scène par son mari Jared. Le couple salua la foule quelques instants avant de regagner les coulisses.

Fédération-Unie

Walsh Hall

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