Page 1 sur 1

Liberty Island Center

Posté : jeu. 3 mars 2022 20:52
par Fédération-Unie
Liberty Island Center
Immeuble situé à New Lancaster abritant l'une des plus célèbres salles de spectacle de la ville, le Liberty Island Center Ballroom. D'une capacité maximale pouvant accueillir jusqu'à 3500 spectateurs, la salle de spectacle à deux niveaux de 1100 m² est renommée pour son design et son acoustique unique ainsi que pour les différents spectacles musicaux et manifestations de catch qui s'y déroulent régulièrement.

Image

Re: Liberty Island Center

Posté : lun. 7 mars 2022 12:00
par Ethan D. Caldwell
Image

_____

Ethan Caldwell Presidential Campaign Announcement
Lundi 7 mars 199

En cette fin d’après-midi, il y avait foule devant le Liberty Island Center. Trois-mille personnes avaient pu réserver une place pour assister à l’évènement. Les alentours avaient été bouclés et sécurisés par le New Lancaster Police Department afin de garantir la sûreté générale. En plus des partisans conservateurs qui arrivaient au compte-gouttes, de nombreux journalistes étaient présents afin de couvrir l’évènement. Les premiers supporters pénétrèrent dans l’enceinte du bâtiment vers 18 heures. Ils se virent distribués des goodies par les organisateurs ainsi que des drapeaux de la Fédération-Unie. Parmis les objets distribués, il y avait des t-shirts pour homme et femme, des casquettes, des bâtons gonflables ainsi que des pin’s, sur lesquels figuraient sans exception la mention “The Courage To Fight”.

A l’intérieur, dans le Liberty Island Center Ballroom, l’ambiance était électrique. Tous étaient très impatients de voir arriver leur champion et d’entendre le message qu’il voulait leur adresser à eux et plus largement, à l’ensemble du pays. Pour les faire patienter, les organisateurs de l’évènement avaient tout prévu. Le célèbre chanteur de country Kyle Chesney avait fait le déplacement pour divertir le public en interprétant plusieurs chansons de son répertoire. De grands classiques du Deep South, très appréciés par les fédérés.

Vers 19 heures, la salle était comble et tous les journalistes au fond de celle-ci commencèrent à prendre la parole en direct à l’antenne pour tenir informés leurs téléspectateurs de l’imminence de la prise de parole de l’orateur du jour, le Vice-Président Ethan Caldwell.

Les invités VIP de cet évènement firent leur apparition sur la scène et sous les applaudissements de la foule. Les Représentants conservateurs Nicholas Page et Stanley Graham, le Whip James Constant, le Gouverneur Henry Murray, les Sénateurs Robert Delaby, Joseph Wallington et Paul Buchanan ainsi que le CEO de la Real World Resort Rowan Real IV avaient tenu à être présents en cette journée afin d’afficher leur soutien à Ethan Caldwell. Ces soutiens de marque saluèrent les spectateurs, se placèrent sur la droite de la scène et commencèrent à échanger dans la bonne humeur.

A 19 heures 30, les lumières de la salle s’éteignirent progressivement, laissant place à l’obscurité la plus totale et au lancement d’une animation sur l’écran géant qui faisait face à la foule, juste derrière le pupitre qui trônait au milieu de la scène.


Lorsque la lumière du soleil sur l’écran géant vint éclairer l’assistance et dévoiler le logo de campagne de celui que l’on pouvait désormais appeler : le candidat Ethan Caldwell, des cris de joie et des applaudissements fusèrent aux quatre coins du Liberty Island Center Ballroom. Ça y est ! Leur favori se lançait officiellement dans la course présidentielle. Ses partisans laissèrent éclater leur enthousiasme tandis que les caméras de télévisions au fond de la salle retransmettaient les images en direct sur les grandes chaînes de télévisions nationales.

Alors que l’hymne de la campagne continuait de se jouer, les lumières s’allumèrent légèrement sur scène et Ethan Caldwell fit son apparition, sous les applaudissements nourris de ses supporters, chauffés à blanc. Il les saluèrent longuement de la main tout en affichant un large et sincère sourire qui trahissait son excitation. Ethan se plaça derrière le pupitre et profita de cet instant d’euphorie collective. Il remercia à plusieurs reprises ses supporters en portant sa main droite à son cœur.

La foule scanda “Caldwell for President!” à plusieurs reprises. Le principal concerné ne put contenir son plaisir d’entendre ces mots qui lui donnèrent des frissons. Enfin, son heure était venue. Il posa ses mains sur son pupitre en attendant quelques instants avant de prendre la parole.


Merci à vous. Merci d'être venu. Merci infiniment pour votre accueil et pour votre enthousiasme.

Je vous ai donné rendez-vous aujourd’hui pour annoncer ce que beaucoup pressentaient mais surtout, ce que beaucoup espéraient, à savoir que je suis candidat à la présidence…


Les partisans du candidat l’interrompirent en l’ovationnant de nouveau. Ethan se mit à rire.

… à savoir que je suis candidat à la présidence et pour demander le soutien de tous les fédérés qui partagent ma conviction que notre nation doit s'engager dans une nouvelle voie constructive.

Applaudissements nourris.

Je crois que ma candidature sera saine pour notre nation et notre parti. Je me présente parce que je suis de plus en plus préoccupé par le cours des événements en Fédération-Unie et dans le monde. Je me présente pour être la voix de ceux que l’on n'entend plus car on veut les faire taire : les oubliés de notre pays ; ceux qui ont été abandonnés par la quasi-totalité de nos politiciens, à quelques exceptions près. Je me présente pour répondre aux attentes d’une grande partie des fédérés, de ce que l’on appelle la majorité silencieuse. Cette dernière, je ne veux plus qu’elle soit silencieuse. Je veux qu’elle se fasse entendre et que les politiciens les écoutent. Je n’aurai de cesse de les défendre, tout au long de cette campagne. Je ne les laisserai pas se faire insulter et caricaturer par des candidats élitistes, complètement déconnectés du peuple et des réalités, de vos réalités.

Les supporters du Vice-Président Caldwell exprimèrent des cris d’approbation tout en applaudissant des propos qu’ils trouvaient rafraîchissants.

Le temps du politiquement correct est terminé. Comptez sur moi pour dire les choses comme elles sont. Je ferai ce que j’ai toujours fait depuis que je me suis lancé en politique, à savoir dire ce que je pense et faire ce que je dis. Aucun problème ne sera éludé, tout sera solutionné et chaque promesse sera tenue. Rien que cela, c’est une révolution dans le monde de la politique fédérée. Cela nous changera des discours édulcorés, des demies-mesures inutiles et des trahisons électorales. Les fédérés n’en peuvent plus de cela. C’est en agissant ainsi que les irresponsables politiques qui nous gouvernent depuis des années en sont venus à dégoûter les fédérés de la politique. Les fédérés en ont ras-le-bol, et je les comprends. Je les ai entendu, je les ai compris et je compte bien changer les choses à Saint Paul, une bonne fois pour toutes.

“Yeah” s'exclama la foule, tout en applaudissant.

Les fédérés ont besoin de cette franchise et de ce courage de la part de leurs responsables politiques, d’autant que le pays va très mal. Notre pays a perdu son leadership sous la Présidence Howard en se compromettant avec des régimes totalitaires, en tournant le dos à nos alliés historiques, en rompant avec la doctrine des années McCarthy et Chapman, en étant plus le phare du monde libre et les défenseur de la liberté et de la démocratie sur la scène internationale. Désormais, nous ne sommes plus respectés, nous ne sommes plus craints, nous ne sommes plus crédibles. Les années Howard ont fait de gros dégâts et il faudra travailler durement pour les réparer. La Présidente sortante a affaibli la Fédération-Unie et l’a isolé comme jamais. Le monde est devenu un endroit où, pour survivre, notre pays a besoin de plus que de simples alliés, il a besoin de vrais amis. Pourtant, ces derniers temps, nous semblons souvent ne pas avoir reconnu qui sont nos amis. Cela doit changer. Sa politique extérieure s'est avérée tout aussi catastrophique que sa politique intérieure.

Ces huit dernières années ont vu le financement des infanticides prénataux par l'État fédéral, l'augmentation incontrôlée des dépenses publiques, le laxisme judiciaire, l'explosion de la criminalité ou encore l'immigration incontrôlée reprendre de plus belle. Cela n’avait manqué à personne mais les progressistes l’ont fait, parfois avec la complicité de certains “conservateurs” qui n’ont de conservateur que le nom.


Ces derniers se firent copieusement huer par l’assistance.

D'autres sont fort heureusement revenus à la raison après s’être fait trahir par les progressistes et notamment par la Présidente Howard en personne. Cette femme perfide s’est ouvertement moqué d’un grand nombre de personnalités politiques qui avaient à coeur de travailler avec elle. Ces gens ont cru en elle et en le travail bipartisan qu’elle prônait comme une hypocrite. Ils se sont fait complètement duper et certains, à l’image de la Secrétaire d’État démissionnaire Meghan McCarthy, ont dénoncé publiquement la fourberie de l’actuelle occupante de la President’s House. A mes yeux, ces gens se sont rachetés. Le Représentant Jim Cortez lui-même a compris qu’il était vain de vouloir travailler avec ces gens qui lui ont tourné le dos. A ces personnes, je tiens à leur tendre la main car ils ont peut-être eu tort mais ils pensaient faire les bons choix pour le pays. L’erreur est humaine, les amis. Par contre, d’autres ont persisté dans l’erreur car ils n’ont tout simplement pas les mêmes valeurs que nous. Ils sont aux antipodes des valeurs conservatrices défendues par les anciens Présidents de la Fédération-Unie issus de nos rangs. Ils défendent une vision et un agenda qui n’est tout simplement pas le nôtre. Car même si je peux concevoir qu’il y ait quelques petites divergences de vues dans notre parti, je ne peux décemment pas comprendre ni accepter que certains soient plus à gauche que la Présidente Howard en personne. A un moment, il faut savoir être honnête avec soi-même et prendre les bonnes décisions. Ces gens, leur place, est au Parti Progressiste. D’autant que ce dernier semble prêt à accueillir tout et n’importe quoi. On l’a vu avec Jenny Howard, membre éminent du Parti de la Réforme qui a fui son parti de losers pour avoir enfin des chances de devenir quelqu’un au milieu d’une bande d’incompétents sans le moindre leadership. Je suis convaincu qu’il reste encore quelques places de disponibles pour nos Conservative In Name Only, vous ne pensez pas ?

Rires et applaudissements de ses partisans qui répondirent par l’affirmative.

L’heure est venue pour notre parti et plus globalement, pour notre nation, de s'engager dans une nouvelle voie constructive. Nous devons mettre fin à l'arrogance d'un gouvernement fédéral qui n'accepte aucun blâme et refuse totalement de vivre selon ses moyens. Certains disent, à tort, que la bureaucratie fédérale est devenue si puissante qu'elle ne peut plus être modifiée ou contrôlée par aucune administration. Il n’y a rien de plus faux. Ceux qui disent cela manquent de courage. En tant que Président, j'utiliserai tous les pouvoirs à ma disposition pour que le gouvernement fédéral réponde à la volonté et aux souhaits collectifs du peuple.

Nous devons forcer l’ensemble de la bureaucratie fédérale à vivre dans le monde réel des dépenses réduites, des fonctions simplifiées et de la responsabilité envers les personnes qu'elle sert. Nous devons revoir complètement les fonctions du gouvernement fédéral. Nous devons respecter notre Constitution et réduire la taille de notre gouvernement fédéral. Ce dernier ne devrait faire que les choses spécifiquement prévues dans la Constitution. Nous devons redonner du pouvoir et de la responsabilité aux États et au peuple. Contrairement à ces dernières années, le gouvernement fédéral ne doit plus assumer des fonctions qu'il n'a jamais été censé remplir et qu'il ne remplit pas bien. Il devrait y avoir un transfert planifié et ordonné de ces fonctions aux États et aux communautés. Les économies ainsi réalisées en matière administrative seraient considérables et il y aurait une efficacité accrue et moins de bureaucratie.

En réduisant les taux d'imposition fédéraux là où ils découragent totalement l'initiative individuelle, en particulier les taux d'imposition sur le revenu des particuliers et des entreprises, nous pouvons rétablir les incitations, inviter une plus grande croissance économique et en même temps nous aider à nous donner un meilleur gouvernement au lieu d'un gouvernement plus grand.

En bref, notre système fiscal punitif actuel doit être remplacé par un système qui restaure l'incitation pour le travailleur et pour l'industrie. Un système qui récompense l'initiative et l'effort et encourage l'épargne.


Applaudissements nourris.

Toutes ces choses sont possibles. Je crois savoir que l’ancienne Secrétaire d’État McCarthy voulait les réaliser. Qu’elle sache que dans une administration Caldwell, ce travail sera fait.

Je ne veux pas laisser le pays sombrer dans la ruine financière avec le désastre que cela signifie pour chaque fédéré. Je ne peux pas et je ne resterai pas les bras croisés pendant que l'inflation et le chômage détruisent la dignité de notre peuple. Je travaillerai avec tous ceux qui partagent cette vision et qui ont à cœur de redresser une bonne fois pour toutes ce pays que nous aimons tant.

Un autre problème grave qui doit être discuté aujourd’hui est notre situation énergétique et environnementale. Je suis de ceux qui croient que le succès économique et environnemental vont de pair. Je souhaite que la Fédération-Unie soit la puissance économique, la plaque tournante de l'innovation et le leader du monde libre. Nous avons la responsabilité morale d'agir pour protéger notre environnement et agir contre le changement climatique. Nous devons libérer l'esprit d'innovation fédéré face à l'un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés aujourd'hui. Nous devons favoriser la prospérité économique, le leadership fédéré et la durabilité environnementale. Ce que je propose, c’est l’action environnementale à travers des idéaux de bon sens, basés sur le marché et sur les idéaux d’un gouvernement limité. Il existe une réponse raisonnable et conservatrice au changement climatique que nous devrions adopter. Voilà pourquoi je proposerai durant cette campagne un plan climatique vraiment efficace qui capitalisera sur les forces de notre pays.


Applaudissements.

L’heure est également venue de faire le point sur notre propre maison, la Fédération-Unie, et de la ravitailler en force. Une partie de ce processus consiste à faire le point sur nos relations avec la Communauté des Îles et le New Libertland. Je suis en faveur de la création d'un État pour la Communauté des Îles et le New Libertland si ses habitants votent pour la création d'un État et pour ce faire, je souhaite qu’un référendum soit organisé dans ces deux États associés. En tant que Président, je lancerai la législation habilitante pour en faire une réalité.

J’ouvrirai également en parallèle des négociations avec le gouvernement du Sérénissime État d'Anpor - un de nos alliés historiques, membre de la Coalition des États Libres - afin que la Fédération-Unie obtienne la pleine possession du Condominium des Îles Shirudo.


Agréablement surpris, les partisans du candidat conservateur l’applaudir à tout rompre.

L’heure est venue pour notre grande nation de restaurer et moderniser notre armée, mis à mal par l’administration progressiste sortante. Nous avons, en tant que fédérés, une responsabilité importante dans le monde car aucune autre nation dans ce monde ne peut dissuader un conflit mondial par sa seule présence. Aucune autre nation dans ce monde ne peut offrir la sécurité que nous pouvons offrir. On ne peut faire confiance à aucune autre nation pour défendre la paix, protéger le commerce mondial et faire progresser la liberté comme nous le pouvons.

C’est pourquoi nous avons besoin d'un programme sérieux de réinvestissement et de modernisation de notre armée. Nous devons impérativement augmenter la taille de nos forces pour faire le travail que nous leur demandons de faire et les moderniser pour faire face aux menaces auxquelles elles sont et seront confrontées dans un monde de plus en plus dangereux.


Une nouvelle fois, les supporters du candidat Caldwell l'applaudirent en signe d’approbation.

Vous l’aurez compris, je crois en la grandeur de notre nation et de notre peuple, en notre capacité à imaginer des actions fantastiques et à les réaliser à la surprise d'un monde incrédule.

Les citoyens de cette grande nation veulent du leadership. Un leader qui libérera sa grande force et supprimera les obstacles que le gouvernement a mis sur leur chemin. Je veux le faire pour eux. Je veux le faire pour vous ici présents. Et c'est quelque chose que je crois pouvoir faire avec l'aide du Sort.

Je crois sincèrement que notre grande nation a soif d'un réveil spirituel. Je crois qu’elle aspire à voir à nouveau l'honneur placé au-dessus de l'opportunisme politique. Je crois qu’elle aspire à voir le gouvernement redevenir le protecteur de nos libertés, et non le distributeur de cadeaux et de privilèges. Un gouvernement qui devrait soutenir et non saper les institutions qui sont les gardiennes des véritables valeurs qui font la Fédération-Unie, fondée sur la religion, l'éducation et, par-dessus tout, la famille.

Nous avons un grand privilège, mes chers amis : celui d’être fédéré. Nous avons rendez-vous avec notre destin. Je crois qu'ensemble, nous pouvons tenir ce rendez-vous avec le destin si tant est que nous ayons le courage de nous battre.

J'ai le courage de me battre pour vous, le courage de me battre pour vos enfants et vos petits-enfants, le courage de me battre pour le rêve fédéré, le courage de me battre pour la grandeur de notre nation, le courage de me battre pour la Fédération-Unie.

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Sur ces dernières paroles, le Vice-Président Ethan Caldwell reçut une véritable standing ovation de plusieurs minutes alors que l’hymne de sa campagne résonnait de nouveau dans la salle. Il fut rejoint par son épouse, l’ancienne Second Lady Louise Caldwell, accompagnée de son fils, Nathan, âgé de deux ans et demi. Ethan le prit dans ses bras et les deux saluèrent la foule avec le sourire, pour le plus grand plaisir des supporters, des photographes et des caméras de télévisions présents qui n’en perdirent pas une miette. Quelques instants après, Ethan, Louise et Nathan furent rejoint par les Représentants conservateurs Nicholas Page et Stanley Graham, le Whip James Constant, le Gouverneur Henry Murray, les Sénateurs Robert Delaby, Joseph Wallington et Paul Buchanan ainsi que le CEO de la Real World Resort Rowan Real IV ainsi qu’une cinquantaine de militants, d’ores et déjà engagé auprès de leur champion afin de faire campagne à ses côtés dans les semaines et mois à venir. Ethan, très souriant et toujours avec son fils dans les bras, salua encore une fois la foule puis adressa un sourire à ses invités de marque, ses plus fidèles soutiens pour la campagne qui venait officiellement de débuter. Il fit un clin d'œil à Nicholas Page puis confia son fils à son épouse afin d’avoir les mains libres pour descendre de la scène et aller à la rencontre de ses supporters. Ethan prit un bain de foule en se prêtant au jeu des selfies et des autographes. Il essaya autant que possible d’adresser un mot amical et chaleureux à celles et ceux qui s’étaient déplacés pour l’évènement. Une demi-heure plus tard, il rejoignit les coulisses afin de se détendre, de débriefer avec son équipe, de checker les réseaux sociaux et de répondre aux nombreuses demandes d’interviews.

A peine avait-il tourné les talons que ses supporters eurent le plaisir de découvrir le tout premier clip de campagne de leur candidat, qui serait massivement diffusé sur internet et sur les grandes chaines de télévision du pays dès ce soir afin de convaincre un maximum de conservateurs de se rallier à sa candidature.


Les partisans d'Ethan Caldwell accueillirent le clip avec un grand enthousiasme. Tous étaient particulièrement motivés à l'idée de militer sur internet et sur le terrain pour leur candidat afin de le faire gagner lui et ses idées. Pour eux comme pour de nombreux observateurs conservateurs de la vie politique fédérée, cette annonce de candidature était un véritable succès et la campagne démarrait sur les chapeaux de roues.

Re: Liberty Island Center

Posté : lun. 21 mars 2022 22:44
par Peter Dixon
Image
_____

Concession speech
Lundi 21 mars 199

Une fois les résultats de la primaire de Two Rivers connus, Peter Dixon avait du se résoudre à lire le plus mauvais des deux discours qu’il avait préparé, celui pour reconnaître sa défaite dans l’État. Ses supporters, évidemment déçus mais toujours combattifs, étaient réunis au Liberty Island Center et avaient largement rempli les 3500 places disponibles pour acclamer leur candidat qui était clairement devenu, en dépit de leurs attentes initiales, un candidat majeur dans la course à la Présidence. C’est sous les applaudissements de ses supporters que le Gouverneur Peter Dixon fit son apparition sur scène, affichant un léger sourire. Il se plaça derrière son pupitre et adressa un signe de la main à la foule puis commença son discours après avoir lancé un regard à sa femme et à ses trois enfants réunis au premier rang.

Mes chers amis

Merci de cet accueil ! Merci à tous ! Votre accueil est à la hauteur de la mobilisation aujourd’hui dans cet État de Two Rivers. Nous y échouons, certes de peu, mais nous y échouons tout de même. Je félicite chaleureusement Zoe Montiel pour sa victoire ce soir. Et je remercie, bien sûr, les plus de 2 millions d’électeurs qui m’ont apporté leur confiance aujourd’hui en plaçant leur espoir dans cette campagne dans le cadre de cette primaire de Two Rivers.


Applaudissements.

Ce soir, nous devons maintenant nous poser la question de la suite de cette campagne. Depuis le début de ces primaires, nous initions un large rassemblement qui nous permet d’avoir remporté une majorité de suffrages exprimés jusque ici, y compris en comptant le scrutin d’aujourd’hui. Nous avons remporté jusqu’à présent 67 délégués sur les 98 mis en jeu, nous plaçant dans une situation idéale, encore aujourd’hui, pour gagner la nomination à l’issue de ces primaires. Mais il y a une chose qui me tient à coeur dans ces élections : l’unité du Parti Progressiste. Il apparaît maintenant clairement que, si nous parvenons à gagner la nomination, une part de notre Parti n’aurait pas appelé à rejoindre notre campagne une fois les primaires achevées. Je crois fermement en mon projet. Et c’est parce que je veux que les progressistes pragmatiques et modérés gagnent ces élections que je veux que tout le Parti Progressiste soit uni derrière celui ou celle qui sera le nominé. Compte tenu de la campagne menée par certains dans mon parti à mon endroit, je comprends que ça ne sera pas le cas si je remporte ces primaires. Aussi, j’ai décidé d’abandonner la course à la Présidence de la Fédération-Unie.

Une partie du public ne pût retenir quelques cris de stupeur et de déception à cette annonce.

J’apporte donc dès à présent mon soutien à Zoe Montiel qui a, elle, reçu la bénédiction de cette frange du Parti Progressiste qui aurait refusé de me l’apporter. Je ne quitte pas cette course avec rancoeur, je la quitte avec les regrets inhérents à la certitude que nous aurions pu gagner ces primaires. Mais je préfère donner une chance aux progressistes de remporter la Présidence en me retirant, plutôt que d’anéantir ces chances en me présentant malgré une opposition minoritaire dans les rangs de mon Parti qui auraient achevé mes chances. Je veux que les progressistes gagnent et si cela passe par ma sortie du ticket, alors je suis prêt à consentir à ce sacrifice dans l’intérêt des progressistes et des idéaux et valeurs que nous portons dans cette campagne.

Applaudissements.

Cette campagne a été une formidable aventure. Ce fut absolument fantastique de voyager à travers notre beau et grand pays pour y rencontrer des citoyens de tous les horizons pour recueillir leurs doléances, leurs attentes, leurs angoisses mais surtout leurs espoirs. Je suis ravi d’avoir participé à cette grande aventure et je veux remercier toutes celles et ceux qui l’ont rendue possible : vous qui avez passé des appels téléphoniques, vous qui avez donné, vous qui avez frappé aux portes, vous qui avez parlé à vos amis. Sans vous, cette campagne n’aurait pas pu rencontrer un tel succès, succès qui est donc en grande partie le votre. Alors merci vraiment pour cet engagement au service de notre campagne et, à travers elle, au service des idéaux qu’elle a porté. Je veux également remercier ma formidable famille qui a voyagé avec moi et qui m’accompagne depuis mes débuts en politique. Comme tout le monde, avons eu des hauts et des bas mais cette aventure était aussi familiale et exceptionnelle à cet égard. Et enfin, je ne peux pas ne pas remercier les presque 7 millions d’électeurs qui ont rejoint cette campagne lors de cette campagne. Nous aurions pu continuer et, peut-être gagner. Je sais que Zoe Montiel prendra en compte l’immense soutien apporté à notre campagne au moment de constituer son équipe, comme au moment d’ajuster son programme. Je lui souhaite bonne chance pour porter nos idéaux qui sont les nôtres et je vous demande, à tous ceux qui m’ont soutenu, de ne jamais abandonner leur lutte pour un pays meilleur dans lequel se créé un nouvel espoir !

Merci à tous. Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La foule applaudit pour la dernière fois de sa campagne le Gouverneur qui fit monter sa famille sur scène pour saluer le public avant de regagner les coulisses ensemble.

Re: Liberty Island Center

Posté : mar. 22 nov. 2022 16:38
par Stanley Graham
Image

_____

Stanley Graham Rally at Liberty Island Center
Mardi 22 novembre 206

L’équipe de campagne de Stanley Graham avait réservé le désormais mythique Liberty Island Center Ballroom pour y tenir un grand meeting riversien. Le lieu n’avait pas été choisi au hasard puisque que c’était ici même que le Président Caldwell avait annoncé en grande pompe sa candidature à l’élection présidentielle en 199. Pour Stanley, il s’agissait d’un symbole important et il espérait que cela lui porterait chance face au Vice-Président Wood, qui avait également été l’adversaire de son mentor à l’occasion des primaires présidentielles, sept ans auparavant. Pour celui qui se déclarait fièrement l’héritier du Président sortant, effectuer un rassemblement dans ces lieux était un passage obligé.

Vers 20 heures, alors que la foule s’impatientait de voir arriver leur champion, les lumières de la salle s’éteignirent progressivement et le candidat conservateur Stanley Graham fit son apparition sur scène, toujours sur la même musique que depuis le début de sa campagne. Il salua la foule puis leva les deux bras en l’air. Ses partisans intensifièrent leurs applaudissements et leurs cris d’encouragement. Stanley se plaça derrière son pupitre et attendit quelques instants, avec le sourire.


Merci à vous, bonsoir New Lancaster !

Quel plaisir d’être parmi vous ce soir, dans cette salle que j’affectionne particulièrement. C’est ici même, au Liberty Island Center, que le Président Caldwell avait lancé sa campagne en 199. J’y étais. C’est ici qu’est née la révolution conservatrice. Et c’est ici, mes chers amis, qu’elle va se poursuivre, ainsi qu’à travers tout le pays et pour les quatre à huit prochaines années !


Standing ovation.

Image

J’ai déjà eu l’occasion de le dire et je le répète. La Fédération-Unie actuelle n'est plus la même que celle de l'an 199 et ça, nous le devons au Président Caldwell. Notre pays n'a jamais été aussi fort, aussi grand, aussi sûr et aussi prospère. Pour rien au monde nous ne devons changer de cap. Nous devons poursuivre les efforts de nos prédécesseurs, le Président McCarthy, la Présidente Chapman et bien sûr, le Président Caldwell. Des leaders qui avaient leur propre style, leur propre approche dans la gestion du pouvoir mais qui étaient tous de solides conservateurs défendant leurs principes avec acharnement. Jamais ils n’auraient accepté de se compromettre, de trahir leurs électeurs et leurs valeurs et c’est exactement ce que je compte faire une fois à la President’s House.

Applaudissements nourris et cris d'approbation des partisans de Graham.

Je suis un soutien de la première heure du Président Caldwell, ce n’est un secret pour personne je crois. rire Mais je suis également un grand fan du Président James McCarthy, comme Ethan. Cet homme était un homme d'État, un vétéran et un héros fédéré. Sa passion et sa détermination étaient inégalées au Sénat puis à la présidence de la Fédération-Unie et sa boussole morale était sans faille. James McCarthy était un néoconservateur dans l’âme, comme moi, un faucon qui croyait que notre grand pays était destiné à jouer un rôle de leader dans le monde. Le Président McCarthy était sans doute aussi l'adversaire le plus féroce à Saint Paul du Borowen et de Novgrad, contrairement à la mère Howard qui n’a eu de cesse de se réclamer de l’héritage du Vieux Lion alors qu’elle ne lui est jamais arrivé à la cheville. Le Président McCarthy a eu un solide bilan politique conservateur. Il avait compris que certains principes transcendaient la politique, que certaines valeurs transcendaient les partis. Pour autant, il restait un authentique conservateur.

Le Vieux Lion était un pro-life convaincu. Il s’est dit favorable à un amendement constitutionnel qui interdirait l'avortement. Je suis tout à fait de cet avis et si je suis élu Président de la Fédération-Unie, protéger la vie sera l’une de mes principales priorités. A l’image du Président Caldwell, je continuerai de signer une législation pro-vie, de protéger la liberté religieuse et de sauver des millions de vies. La décision Doe v. Ross ayant légalisé l'avortement en 140 était moralement répréhensible et elle doit être purement et simplement annulée, soyons très clair là dessus. Je me rangerai du côté de la vie. L’avortement n’est rien d’autre qu’un meutre à grand échelle. Un génocide. C’est pourquoi nous ferons également tout notre possible pour faire voter un amendement constitutionnel visant à interdire tous les avortements, sans exception. Enfin, je ne nommerais que des juges qui partagent notre vision de Doe v. Ross. Pour terminer, nous mettrons en place un second volet du Protect Life Act, qui visera à protéger la vie humaine dans sa forme la plus vulnérable en interdisant la destruction d'embryons et le clonage d'embryons humains. Nous devons aller plus loin pour renverser la situation et sauver ces vies innocentes.


Longs applaudissements.

Qu’on me traite de fou, de réac, d’ultra-conservateur ou je ne sais quoi encore. Je n'en ai que faire, surtout de la part des partisans de la mort. Je suis fier de me tenir au côté de la vie et de parler pour ceux qui ne peuvent pas parler pour eux-mêmes. Je suis fier de défendre la même vision que le Président McCarthy, la Présidente Chapman ou encore, le Président Caldwell. Nous sommes conservateurs, soyons fiers des causes justes que nous défendons et de notre modèle de société. Nous n’avons pas à nous excuser d’être qui nous sommes et nous n’avons pas à nous soumettre à l’agenda de la gauche fédérée pour séduire un électorat en particulier. A nous de rassembler les convaincus et de convaincre les indécis. Sensibilisons les gens sur cette question de premier ordre et légiférons. Mais avant, votons mes chers amis. Votez. Votez parce que toutes les vies sont dignes de protection, parce que toutes les vies méritent de jouir de l'amour de la Providence et parce que le droit de vivre est sacré. Votez pour les grands principes conservateurs qui seuls sont capables de déboucher sur des propositions pertinentes et courageuses. Votez pour vous, pour vos enfants, pour vos petits-enfants et pour leur avenir. Votez pour une Fédération-Unie où chaque vie compte.

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Stanley Graham leva le poing en l’air tandis que ses supporters l’acclamèrent. Tous s’exclamèrent à plein poumons : “President Graham ! President Graham ! President Graham !”. Stanley fut rejoint par son épouse Katy, ses trois fils accompagnés de leurs épouses respectives et de leurs enfants. Tous saluèrent la foule avec le sourire alors que la musique phare de la campagne de Graham débuta. Le candidat conservateur profita de l’instant en espérant avoir marqué de précieux points auprès de l’électorat constantin de son parti.