Fédération-Unie

United Federation News Network est une chaîne de télévision d'information en continu de tendance conservatrice.

James McCarthy et Lucas Glassberg en tête des sondages dans leur camp respectif

Selon notre sondage diffusé ce mardi soir, les candidats James McCarthy et Lucas Glassberg font la course en tête dans leur camp respectif avec 104 délégués pour le premier et 76 pour le second. Si l'avance du candidat conservateur semble écrasante sur ses adversaires, la course reste particulièrement serrée entre les progressistes.

A deux jours du caucus de Fort Oak, qui marquera les premiers résultats des primaires présidentielles, les candidats battent le pavé afin de décrocher la nomination de leur parti politique. Les deux finalistes s'affronteront à l'occasion des élections présidentielles l'année prochaine et les premières tendances donnent une écrasante majorité au "Vieux Lion" qui écrase tout sur son passage en arrivant en tête dans 6 Etats (Northunderland, Two Rivers, Sealand, Fort Oak, Rochester et Arcadia) raflant 104 délégués sur les 156. Soit, 67% des délégués à la Convention nationale du Parti Conservateur. Loin derrière lui, on retrouve William McManus qui emporterait 52 délégués, soit 33%. Enfin, le candidat Carter J.H. Rhodes n'emporterait aucun Etat et donc aucun délégué. Du côté conservateur, les jeux semblent donc faits.

Chez les progressistes, c'est plus ouvert mais un candidat s'impose. Il s'agit du sénateur Lucas Glassberg. Celui-ci parvient à s'imposer dans les Etats de Two Rivers et Southymland, emportant ainsi 76 délégués sur les 156. Soit 49% des délégués à la Convention nationale du Parti Progressiste. Une courte avance qui lui permettrait contre toute attente de remporter la nomination. Juste derrière lui, Victoria Barrett et ses 63 délégués (40%). La maire de Millport remporterait un grand nombre d'Etat : Northunderland, Sealand, Richmond, Arcadia ainsi que la ville de Saint Paul (1 délégué). Le candidat vakéministe est visiblement largement surcôté par les médias de gauche puisqu'il ne raflerait que 17 délégués (11%). Il ne remporterait que les Etats de Fort Oak et de Rochester. Une humiliation pour celui qui s'imagine déjà à la President's House afin de nous faire rejoindre les rangs de l'Internationale révolutionnaire. Cela démontre que ce n'est pas forcément celui qui fait le plus de bruit sur les réseaux sociaux et dans les médias mainstream qui finit par s'imposer dans notre pays.

Glassberg et McCarthy creusent l'écart à Fort Oak

Hier, Lucas Glassberg et James McCarthy ont remporté le caucus de Fort Oak avec respectivement 38,07% pour le premier et 38,24% pour le second. Si rien n'est joué pour l'heure, ces premières victoires permettront assurément aux deux candidats de créer le fameux "momentum", l’élan qui permet de finir la course en tête sans être inquiété.

La victoire du sénateur Glassberg est un camouflet pour le vakéministe Braden Tillman qui était en tête de notre dernier sondage dans l'Etat de Fort Oak. Le système progressiste abracadabrantesque lors de ce caucus semble avoir été défavorable au candidat d'extrême-gauche. La défaite du maire de Millport Victoria Barrett, candidate de l'establishment progressiste, est également une humiliation pour la Présidente sortante Chelsea Campbell. Le Parti du renard semble prendre le large à gauche, sans pour autant fricoter avec les idées révolutionnaires et dangereuses du partisan de l'Internationale.

Chez les conservateurs, James McCarthy s'est naturellement imposé en arrivant largement en tête, comme nous l'avions révélé lors de notre dernière enquête. Un boulevard semble s'ouvrir devant le vétéran. Avons-nous affaire à un rouleau compresseur qui écrasera tout sur son passage lors de ces primaires ou laissera-t-il quelques miettes à ses adversaires ? Quoi qu'il en soit, on voit mal comment le sénateur de Rochester pourrait ne pas emporter la nomination de son parti et représenter ses (ou plutôt sa) couleur(s) à l'occasion des élections présidentielles de l'an prochain.

Primaires : quels conservateurs au départ ?

Après 16 ans de Présidence de conservateurs modérés, l'aile droite du parti espère bien revenir avec fracas sur le devant de la scène. Mais qui cherche la nomination?

Alors que les candidatures à l'investiture devraient tous sortir du bois prochainement, des rumeurs persistent bien sûr sur de nombreux candidats. Au premier chef, et comme à chaque fois qu'un Président arrive au terme de ses deux mandats, le Vice-Président fait l'objet de nombreuses spéculations. Un comité exploratoire aurait été lancé par Ethan Caldwell qui, toutefois, se refuse à tout commentaire auprès de notre rédaction.

Mais l'Administration Chapman peut également susciter d'autres candidatures. Candidat en déroute il y a 8 ans, le Secrétaire à la Sécurité Territoriale Paul Weinberger a un temps été envisagé mais semble avoir écarté l'option. Du côté du Secrétaire d'État Paul Marshall, un comité exploratoire a également été formé mais, non seulement aucune décision ne semble prise, mais surtout cet indépendant historique pourrait bien se lancer d'un côté ou de l'autre. Il aurait en effet été approché par des progressistes légitimement inquiets de la dérive vers la gauche de leur parti pour briguer leur investiture, et ce malgré 8 ans passés dans l'Administration Chapman.

Mais le Congrès également est une pépinière de candidats potentiels. Au Sénat, Henry Murray semble vouloir tenter un second round. En rupture avec le politiquement correct de St. Paul, il pourrait réaliser un score intéressant dans plusieurs États très conservateurs. Toujours au Sénat, la Sénatrice McCarthy pourrait tenter sa chance face aux conservateurs assumés du parti et ainsi espérer devenir la deuxième Chef de l'État ayant eu un parent à la President's House. À la Chambre, le nom du Représentant Ancelet du Southymland, remarqué pour son juste combat sur les questions de moeurs, est cité avec insistance. Le leader conservateur Nicholas Page, en rupture avec sa famille, pourrait également tenter sa chance.

Dans les États, la débâcle des dernières élections a laissé des traces. Des deux Gouverneurs conservateurs, l'un semble confortablement installé à la tête de son État de Southymland et l'autre, empêtré dans le scandale de sa gestion de l'ouragan Katia, va déjà peiner à conserver son propre poste.

En tous les cas, au delà des personnes, un vrai affrontement idéologique va avoir lieu entre des conservateurs voulant poursuivre la ligne de modération mccarthyste ou ceux qui veulent dépasser cette recherche de consensus pour mener les réformes conservatrices dont le pays a besoin.

Les vacances solinariennes d'Astudillo-Diaz

Juste avant le coup d'envoi des primaires progressistes, la Sénatrice d'extrême-gauche Maria Astudillo-Diaz s'offre une tournée promotionnelle d'un mois aux frais du contribuables.

On savait nos chers progressistes peu soucieux du financement de leurs nombreuses lubies socialistes. On ignorait en revanche qu'il n'y avait selon eux aucun souci à utiliser l'argent du contribuable fédéré pour se payer plusieurs semaines de vacances en Solinarie, tout en en profitant pour sa promotion alors que les primaires progressistes se profilent. Encore quelque chose qu'il faudra donc ajouter sur la déjà très longue listes des dépenses inutiles prévues par l'extrême-gauche qui laisseront à la Fédération le choix entre l'asphyxie fiscale ou la banqueroute financière.

Dans le cadre d’un « tour d’évaluation de Solinarie », MAD (son surnom) fait la touriste, visitant chaque pays de Solinarie, les uns après les autres, y rencontrant parfois des gouvernements, des fois des parlementaires. Elle donne à l’occasion des interviews dans la presse locale pour donner des leçons sur la manière dont la Fédération devrait être gouvernée selon elle. Dans son étape du jour au Gran Lusitania, la Sénatrice a été rejoint par son acolyte socialiste Dave Leon Clement (Sealand), ancien Sénateur de l’État. Reçus par le Président Mataro au Palácio de Verão, les deux élus ont visiblement eu le droit, d’après le communiqué présidentiel, à des visites d’exploitations agricoles locales ou encore des infrastructures de transport.

Mais pendant que la Sénatrice offre à des dignitaires étrangers des exemplaires de notre Constitution, elle se pavane à l’étranger, se paye un coup de pub en relayant sur les réseaux sociaux ses différentes étapes, et le tout aux frais du contribuable sous couvert d’une mission d’évaluation de l’utilisation de l’aide publique fédéré. Curieux paradoxe que de vouloir s’assurer que l’argent des fédérés n’est pas gaspillé par d’autres pays quand on l’utilise soit même pour s’offrir des tournées promotionnelles. Mais surtout, quel mépris pour les diplomates et les spécialistes qui auraient pu être chargés de ce genre de rapport ! Imaginer que l’on va produire un meilleur rapport que des personnes qualifiées dont c’est le métier est stupide et participe encore plus à ce gaspillage total d’argent public.

Et pendant ce tour, la Sénatrice donne à distance ses consignes de vote pour le Sénat où elle a fait procuration, et est ainsi loin de la Fédération au moment de voter des textes cruciaux pour la sécurité nationale, ou de participer à la réflexion sur la question des sanctions à porter contre les pays qui instrumentalisent notre alliance avec le New Libertland pour porter leur agenda idéologique anti-fédéré. En bref, la Sénatrice se paye le luxe de partir en vacances sous couvert de la rédaction d’un rapport que d’autres auraient pu mieux écrire, tout en ne remplissant qu’à moitié son rôle de Sénatrice en étant à des milliers de kilomètres du Sénat au moment où se jouent des questions de sécurité nationale.

Jenny Howard déjà dominée par les socialistes

Bien qu'elle ait passé toute la campagne à se prétendre modérée, la Présidente-élue Jenny Howard se montre déjà très radicale dans ses premiers choix de membres du Cabinet.

La nomination du Gouverneur Murphy comme colistier aurait pu, et sans doute du, nous mettre la puce à l'oreille. Non, Jenny Howard n’est pas une modérée. Malgré ses affirmations de campagne électorale pour paraître acceptable aux yeux des conservateurs modérés, Jenny Howard reste une femme radicale. Ou, pire que cela, c’est une vraie modérée qui se laisse complètement dominée par les socialistes et qui n’a donc en rien l’étoffe d’une Commandante en Chef.

Mais franchement, peut-on se prétendre modéré quand sa propre fille juge que les pro-life de ce pays soutiennent une "grosse énormité ultra-conservatrice" ? Jenny Howard reste avant tout une radicale par ses positions. Un plan d’infrastructures à 300 milliards, les universités gratuites qui feront payer au contribuable l’université à des jeunes qui ne comptent pas étudier sérieusement ou encore qui veut aider les délinquants à échapper à la prison.

Mais aujourd’hui, elle a achevé tous les espoirs en nommant dans son Cabinet deux figures de l’ultra-gauche. Tout d’abord, la bien connue Sénatrice Horner. Figure socialiste radicale par excellence, cette dernière écrivait d’ailleurs dans le Rochester Daily Star, le seul journal qui lui accorde un peu de crédit, que la suppression des frais de scolarité pour les étudiants n’étaient qu’un pas, soutenant ainsi qu’il faille aller beaucoup plus loin. Et cette socialiste radicale a justement hérité du poste où elle pourra instaurer un coûteux Medicare for All ou encore un désastreux Free College, le Département des Affaires Sociales ! Quelle honte pour notre pays que de voir cette femme diriger potentiellement un Département aussi important.

Et, second choix, celui pour le poste de Magistrat Fédéral. La Présidente-élue a choisi de nommer la Procureure fédérale Zoe Montiel, qui a jugé notre Constitution obsolète, critiqué le droit des citoyens à porter une arme et appelé à une réécriture du Second Amendement. Quand les fédérés ont politiquement enterré Braden Tillman, ils ne pensaient sûrement pas qu’une Procureure fédérale viendrait déterrer ses idées, et encore moins obtenir le parfait poste pour les mettre en oeuvres. De l’arrière boutique de sa boulangerie, il doit jubiler de voir le vakéminisme le plus total arriver au Cabinet et dominer totalement une Présidente que beaucoup avaient pourtant jugé modérée. Comment pourra-t-on croire Zoe Montiel quand cette dernière jurera de protéger notre Constitution, alors qu'elle la juge obsolète ? Et bien, soyons honnête, nous ne la croirons pas. Tout comme nous ne croirons plus jamais qu'il existe des modérés au Parti Progressiste.

Le Vice-Président Caldwell entame sa tournée promotionnelle pour son livre

Ethan Caldwell a annoncé hier soir sur les réseaux sociaux le début de sa tournée promotionnelle pour son livre "Land Of Opportunity", le premier tome de ses mémoires. Le Downtown Conference Center de New Lancaster accueillera ce soir ses plus fidèles partisans à 18 heures pour une conférence suivie d'une séance de dédicaces. De quoi alimenter les rumeurs qui le voient candidat à la prochaine élection présidentielle.

Celui que l'on surnomme le "poil à gratter" des progressistes débute ce soir une tournée promotionnelle qui l'amènera à se rendre aux quatre coins de la Fédération-Unie en commençant par Two Rivers, son État natal, afin de présenter son livre et de partir à la rencontre des fédérés. Le site internet de Caldwell a fait peau neuve hier après-midi pour promouvoir son livre et y répertorier les dates de sa tournée. Le programme est chargé dans les semaines à venir pour celui qui semble vouloir briguer l'investiture du Parti Conservateur. Les rumeurs vont bon train à ce sujet mais son entourage affirme que cette question n'est pour le moment pas à l'ordre du jour.

L'année dernière, le Vice-Président Caldwell révélait avoir signé avec la célèbre maison d'édition Watson & Snyder afin d'écrire ses mémoires en deux ouvrages. Le premier tome, "Land Of Opportunity" qui vient de sortir et le second "The Courage To Fight" qui sortira l'année prochaine, en février. D'après son auteur, les deux tomes seront très différents. Le premier revient sur les jeunes années d'Ethan Caldwell, sur son parcours de self-made-man ainsi que sur les moments cruciaux de sa carrière politique, notamment lors de son passage à la Vice President's Residence tout en dressant un portrait précis et dense de la société fédérée et de la place de la Fédération-Unie dans le monde. Le second mettra semble t-il davantage l'accent sur les solutions pour l'avenir.

En bon communiquant et on fin stratège, Ethan Caldwell a décidé d'envoyer un exemplaire dédicacé de son livre à un grand nombre d'élus conservateurs parmi lesquels le Gouverneur de Richmond Henry Murray, le Gouverneur de Southymland George Harris, le Représentant James Constant, le Représentant Stanley Graham ou encore le Sénateur Robert Delaby. Des proches de l'ancien Vice-Président qui partagent ses positions, dans ce que certains appellent l'"aile droite" du Parti Conservateur aka l'aile qui ne mange pas dans la main de la Présidente Howard pour mieux se faire trahir par la suite (NDLR : le revirement socialiste assumé de la Présidente en fin d'année dernière ayant entraîné la démission de la Secrétaire d'État Meghan McCarthy).

Stratégiquement, il semblerait que la promotion du livre tant attendu à droite soit une grande réussite car les ventes explosent dans les librairies et sur le net. Aucun chiffre n'a encore filtré sur le nombre d'exemplaires écoulés mais il est fort à parier qu'ils seront très prochainement communiqués. De bon augure pour Caldwell, quelques soient ses ambitions.

Vice-Président Caldwell : "notre pays n'est plus craint, il n'est plus respecté (...) les choses doivent changer"

Monsieur le Vice-Président, merci de nous accorder cet entretien. Vous publiez cette semaine le premier tome de vos mémoires, Land of Opportunity, paru aux éditions Watson & Snyder. Où en êtes-vous en terme de ventes pour le moment ?

Merci Zac pour votre invitation. J’adore regarder UFN quotidiennement. Vous faites un travail formidable et nous avons besoin de gens comme vous dans le paysage médiatique car la plupart des médias ont un biais politique favorable aux gauchistes. Vous êtes donc une bouffée d’air frais et pour bien commencer ma journée, comme de très nombreux fédérés, j’aime me brancher sur votre chaîne pour suivre vos émissions et m’informer réellement.

Sinon, pour répondre à votre question… Si mes souvenirs sont bons, près de 900 000 exemplaires ont été vendus rien que le premier jour, le million a été franchi le lendemain et à l’heure actuelle, nous venons de dépasser les 2 millions d’exemplaires vendus. C’est énorme. On peut d’ores et déjà parler d’un best-seller et j’en suis très fier. J’ai bon espoir que les ventes continuent de grimper en flèche dans les jours et les semaines à venir.

Je crois que ce succès traduit une grande attente de la part de fédérés. Nombreux sont ceux qui n’en peuvent plus de la politique très à gauche de cette administration. Même les conservateurs les plus “modérés” se sentent désormais trahis par la Présidente qui a décidé de placer la barre à l’extrême-gauche pour le temps qu’il lui reste à la President’s House. Je veux dire, rendez-vous compte, même la Secrétaire d’État démissionnaire McCarthy a claqué la porte en parlant de “terrible erreur”, d’un “revirement idéologique injustifiable” ainsi que d’une “trahison”. Ce sont ses propres mots, pas les miens. Alors, je ne vais pas blâmer ceux ayant sincèrement cru qu’il était possible de travailler avec ces gauchistes de la pire espèce car l’erreur est humaine. Il faut savoir pardonner à ceux qui se sont éloignés du troupeau. Néanmoins, à partir de maintenant, ceux qui croient encore qu’il est possible de travailler avec les progressistes sont des imbéciles qui n’ont rien à faire au Parti Conservateur. Et qu’on ne me parle plus de conservateurs “modérés”. Je déteste ce terme. Lorsqu’on est conservateur, on assume pleinement ses idées et on ne les modère pas pour plaire à un électorat qui n’est pas le nôtre. C’est contre-productif et ça ne débouche sur absolument rien si ce n’est sur des revirements, des trahisons et des déceptions. Lorsque nous avons le pouvoir, lorsque nous sommes aux responsabilités, nous devons mettre en place notre politique et assumer nos valeurs. Point final.

Les critiques sont nombreuses contre la politique internationale de la Présidente en ces jours mouvementés. Avec votre expérience, comment géreriez-vous les crises au Dawwfiq et en Okuryoka ?

Bien mieux ! rire Plus sérieusement, concernant le Dawwfiq, mon approche aurait été complètement différente. Ce qui m’importe, ce sont les intérêts de la Fédération-Unie et uniquement ces derniers et je serai prêt à tout pour les défendre. Visiblement, il semble évident que le Saphyr voulait rester sur place afin de poursuivre le travail entrepris jusque là, et ce, malgré la fin de leur mandat. J’ignore la teneur des négociations qui ont visiblement mal tournées mais en ce qui me concerne, j’aurais accédé aux demandes du Saphyr sous certaines conditions. J’aurai exigé que la Fédération-Unie puisse sécuriser davantage l’Asnaywana du Nord face à l’Asnaywana du Sud communiste et face au terrorisme eibadiste en renégociant la clause de la résolution internationale créant le mandat de Xhat car Novgrad n’a rien à faire là-bas. Enfin, j’aurai enjoint les autres puissances à lever la limite de 10 000 soldats fédérés pouvant être présents dans le Nord car il faut que nous puissions envoyer du matériel militaire et des formateurs pour augmenter les capacités d'autodéfense de l’Asnaywana du Nord.
Enfin, j’aurai entrepris de poursuivre le travail que nous avions commencé avec la Présidente Chapman et le Secrétaire d’État Marshall afin d’assurer une transition démocratique en Asnaywana du Nord. J’aurai incité le gouvernement nord asnaywanais à faire les premiers pas vers la réforme en lançant un projet d'introduction progressive d'élections. En donnant au peuple nord asnaywanais un rôle plus important, le pays pourrait représenter un vrai leadership dans la région.

Enfin, concernant Okuryoka, j’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer là dessus. Déclarer banqueroute et faire défaut de sa dette extérieure, c’est faire un doigt d’honneur à la Fédération-Unie en lui disant que ces 38 milliard de thalers, elle peut se les mettre là où je pense et ce n’est absolument pas acceptable. Il en va de la crédibilité financière et politique de la Fédération-Unie. Voilà pourquoi j’aurai commencé immédiatement par rompre les relations diplomatiques et établir de lourdes sanctions à l'encontre d'Okuryoka. Ça, c’est le minimum. Ensuite, j’aurai menacé leur gouvernement d’une opération militaire d’envergure afin de prélever nous-même des réparations et faire pression pour passer Okuryoka sous tutelle économique et politique, toujours dans l’optique d’obtenir des réparations et des compensations suite au grave préjudice causé par leur incapacité à gérer leur économie.
Dans ce cas de figure comme dans d’autres, nous ne devons pas être faibles. Nous devons être forts. A l’heure actuelle, notre pays n'est plus craint, il n'est plus respecté. Je l’ai dit et je le répète, les choses doivent changer.

Cette année auront lieu les élections de mi-mandat. Vous avez déjà annoncé vouloir prendre part à cette bataille. J’imagine que de très nombreux candidats conservateurs sollicitent votre venue dans leur circonscription cette année, n’est-ce pas ?

Oui, j’ai annoncé que je prendrai part à cette bataille électorale et depuis, j’ai eu un grand nombre de demandes de la part de conservateurs afin que je vienne leur apporter mon soutien en personne. Il va de soi que j'apporterai mon soutien aux véritables conservateurs. Les autres, les CINO, peuvent toujours aller se brosser, bien évidemment. Nous avons besoin de reprendre l’avantage, oui. Mais nous avons surtout besoin que de vrais conservateurs soient investis et élus afin que les choses changent à Saint Paul. L’élection présidentielle sera un rendez-vous capital mais les élections de mi-mandat le sont tout autant afin de freiner la folie gauchiste de l’administration Howard et de nous assurer que les conservateurs siégeant à la Chambre et au Sénat soient fidèles aux principes du conservatisme, qu’ils soient fiers de leurs valeurs, qu’ils se battent pour leurs convictions et qu’ils ne se laissent plus jamais berner par des manipulateurs.

J’ai bon espoir que le message soit passé dorénavant du côté des conservateurs centristes. Je pense notamment au Représentant Jim Cortez qui a fait savoir hier lors du débat sur le projet de loi fédérale visant l'extension du salaire minimum fédéral que lui et certains de ses collègues appréciaient modérément l’idée de s’être fait complètement berné, à l’image de la Secrétaire d’État démissionnaire McCarthy, par le revirement spectaculaire de Howard et de ses sbires concernant la prise en compte des heures supplémentaires pour le salaire minimum fédéral.
Petit à petit, les conservateurs séduit à l’idée de travailler de manière bipartisane avec le Parti Progressiste de Howard commence à comprendre que c’était une belle erreur. Dorénavant, le rassemblement, il devra se faire chez nous, au sein de notre parti, sur des bases solides, celles du conservatisme assumé, et non chez les autres en bradant nos valeurs.

On ne peut pas décemment ignorer plus longtemps l’éléphant dans la pièce. Tout le monde voit dans ce livre la base d’une candidature à l’élection présidentielle. Donc question simple, Monsieur le Vice-Président : êtes vous candidat à la Présidence de la Fédération-Unie ?

Certains y verront une candidature à l’élection présidentielle, d’autres verront les mémoires d’un homme qui a été Vice-Président de la Fédération pendant huit ans. Chacun de mes prédécesseurs est passé par là, je ne déroge pas à la règle. Ceux qui y voient une candidature à l’élection présidentielle et qui me poussent à me lancer existent et ils sont de plus en plus nombreux, je dois le reconnaître. Est-ce que je pense sérieusement me présenter ? Je ne peux pas dire le contraire. Mais je n’ai pas encore pris ma décision à l’heure où je vous parle. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’ai des choses à dire, sur l’état du pays aujourd’hui, et l’année prochaine, lorsque sortira le second tome de mes mémoires, j’aurai des solutions. La question que je devrai me poser sera alors la suivante : y’a t-il quelqu’un capable de mettre en place ce projet ? C’est à ce moment-là que la décision sera prise et je ne manquerai pas de vous le faire savoir, promis.

Merci Monsieur le Vice-Président.

Merci à vous, Zac.

Exclusif : découvrez la shortlist de Stanley Graham pour la Vice-Présidence

Selon des sources au sein de la campagne du nominé présomptif du Parti Conservateur pour l’élection présidentielle, six profils seraient actuellement étudiés par l’équipe du candidat en vue de compléter le ticket conservateur.

Très large vainqueur de la nomination progressiste face au Vice-Président Wood, Stanley Graham doit désormais s’atteler à la tâche cruciale de choisir le nom de celui ou celle qui formera avec lui le ticket conservateur pour l’élection présidentielle. De nombreux critères peuvent rentrer en compte dans ce choix et la campagne du candidat plancherait sur une shortlist de six noms que UFN vous révèle en exclusivité.

C’est tout d’abord le nom de Lauren Moreno qui est évoqué. À 49 ans, l’ancienne engagée dans la Navy entrepreneuse southymlandaise et entrepreneuse dans l’armement est entrée en politique il y a 5 ans en acceptant de servir comme Secrétaire au Commerce dans l’Administration Caldwell. Sa nomination présenterait en effet de nombreux avantages pour le candidat conservateur en assurant la diversité de son ticket et en apportant une personne expérimentée dans le domaine de la sécurité nationale et de la diplomatie, le point faible du nominé conservateur. Toutefois, Lauren Moreno reste une membre du Cabinet beaucoup moins connue que beaucoup de ses collègues, elle qui était inconnue du grand public à son entrée en fonction et qui n’a pas fait de vagues depuis. Enfin, Lauren Moreno ne serait pas un atout stratégique très important, son État du Southymland semblant déjà acquis à la cause de la campagne Graham.

Vient ensuite le nom de Julianne McKenzie, l’ancienne Gouverneure de Two Rivers. À la tête du plus grand swing state du pays pendant deux mandats non consécutifs (elle a laissé la place pendant un mandat à Richard Strickland pour des raisons médicales), elle apporterait assurément un avantage stratégique au ticket conservateur dans l’État clé de l’élection présidentielle. À 49 ans, son bilan de Gouverneure fait d’elle une prétendante sérieuse au poste, même si son absence d’expérience de la politique fédérale ou des domaines de la politique internationale et militaire joue contre sa candidature.

Troisième et dernière femme dans la shortlist étudiée, la Speaker de la Chambre Kadasha Moore est également un choix présentant avantages et inconvénients. À 41 ans, elle est une élue de la Chambre expérimentée et la première conservatrice (et seulement la deuxième femme) à être élue à la tête du Congrès. Celle qui a succédé à Stanley Graham à la tête de la Chambre quand ce-dernier a rejoint le Cabinet a toutefois pour handicap d’être une élue du Richmond, le même État que Stanley Graham. Sa campagne garde sûrement en mémoire que les deux derniers tickets unissant des candidats provenant du même État (Baker/Ancelet et Hamilton/Callahan) ont essuyé des défaites cinglantes, ne remportant pas de grand électeur en dehors de leur État.

Du côté des hommes, l’ancien Sénateur et Gouverneur Henry Murray semble également évoqué. Proche de la ligne idéologique de Stanley Graham et à la tête de la NPLA (qui a soutenu la campagne Graham très tôt dans la primaire), il semblerait représenter un choix de cohérence pour le ticket. Son expérience fédérale au Sénat comme son expérience exécutive de Gouverneur et sa popularité auprès des traditionalistes constantins pourrait lui permettre d’être un candidat sérieux. Il souffre toutefois du même handicap que Kadasha Moore en étant un élu du Richmond, quand bien même il a grandi et vécu l’essentiel de sa vie dans l’État voisin de Two Rivers. Enfin, son âge (74 ans) pourrait être vu comme un handicap pour le ticket.

Autre nom évoqué, celui de Joseph Wallington. Longtemps considéré comme un potentiel candidat aux primaires, le Secrétaire aux Affaires Sociales dispose d’une vraie expérience fédérale et exécutive après avoir passé 12 ans aux Sénat puis plus de trois ans dans l’Administration Caldwell. Comme Henry Murray, il pourrait aider Stanley Graham à mobiliser les électeurs constantins traditionalistes en rejoignant le ticket. Cependant, plusieurs questions subsistent. D’abord, comme pour Lauren Moreno, la pertinence stratégique d’un southymlandais. Ensuite, il a déjà tenu le rôle de colistier en 195 aux côtés de Malcolm Vanderbilt qui a essuyé une défaite cinglante et pourrait donc refuser de rejouer ce rôle une fois de plus.

Enfin, le dernier nom évoqué est celui du Sénateur Rick Wilkerson. À 52 ans, cet ancien consultant southymlandais pourrait être le choix surprenant de Stanley Graham dans cette campagne. Peu connu du grand public et candidat le moins expérimenté de la liste avec « seulement » sept ans passés au Sénat. Mais comme pour d’autres, se pose alors la question de la nécessité de choisir un southymlandais. Et le concernant, il reste inconnu d’une bonne partie de l’opinion publique, contrairement à plusieurs candidats potentiels.

Alors si seuls ces six noms sont actuellement à l’étude de la campagne Graham, il n’est pas complètement à exclure que le futur nominé conservateur rejette l’ensemble de ces profils et décide de surprendre avec la nomination d’un ou d’une autre candidate. noms que UFN vous révèle en exclusivité.

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