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Winchester University in the City of New Lancaster
Posté : sam. 14 déc. 2019 03:51
par Fédération-Unie
Winchester University in the City of New Lancaster
Université privée située dans le quartier de Weaver Heights sur Liberty Island, à New Lancaster. Fondée en l'an -93, elle est l'un des plus anciens établissements d’enseignement supérieur en Fédération-Unie et fait partie du groupe de l'Ivy Conference regroupant huit des universités les plus anciennes et les plus prestigieuses du pays.
Re: Winchester University in the City of New Lancaster
Posté : jeu. 18 mars 2021 21:57
par Pete Page
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Rassemblement d'union de Jenny Howard et Pete Page
Jeudi 18 mars 187
Alors que l’ancien candidat progressiste avait annoncé quelques heures plus tôt suspendre sa campagne après une défaite à domicile et une claque à Southymland, ses équipes avaient d’ores-et-déjà pris contact avec celles de Howard afin de planifier un événement commun dans l’État de Two Rivers. Cet événement devait avoir une portée symbolique : c’était l’unification de deux tendances très différentes du progressisme fédéré pour la victoire. Naturellement, la Winchester University avait été sélectionnée par son prestige rayonnant.
Ainsi, alors qu’un grand nombre d’étudiants et de médias étaient réunis dans un amphithéâtre bondé, Pete Page et Jenny Howard montaient sur l’estrade en saluant la foule et en se tenant les mains, vers le haut en signe de solidarité et d’amitié. Les deux étaient souriants, et en arrière-plan une grande banderole avec leur deux logos était accrochée. L’estrade était calibrée au millimètre près pour que l’événement ait l'air solennel, mais convivial. Après un moment, Jenny Howard s’avançait et se plaçait derrière le pupitre pour prendre la parole. Lorsqu’elle était enfin en position de parler, un silence respectueux commençait dans la salle.
Jenny Howard : Bonsoir à vous,
Merci à tous de m’accueillir dans cette si belle ville de New Lancaster dont je suis si fière d’être une citoyenne. Je remercie aussi les nombreux médias venus aujourd’hui, je crois que je n’en ai jamais vu autant !
J’ai eu l’immense honneur ces dernières heures de recevoir le soutien du Sénateur Pete Page. Son retrait alors qu’il avait mathématiquement encore des chances de gagner prouve qu’il veut avant tout placer ce pays avant ses ambitions personnelles. Il sait comme nous que nous ne pouvons pas nous permettre une deuxième Présidence Chapman, soit un quatrième mandat conservateur.
Nous devons dès maintenant nous atteler au rassemblement le plus large possible de toutes les forces qui veulent un renouveau. Nous devons sans plus attendre engager la transformation de ce pays a besoin, pour rétablir la véritable égalité des chances qui est la base du fameux rêve fédéré que les conservateurs du Congrès entendent défendre à coups de couteaux dans les dispositifs sociaux de ce pays.
Ce rassemblement, je suis ravie qu’il commence avec le Sénateur Page. Je suis ravie de voir que les forces nécessaires à la victoire finale commencent à se coaliser. Nous ne gagnerons pas éparpillés. Nous ne gagnerons pas si nous ne sommes pas tous convaincus de la nécessité d’une alternance qui puisse rebâtir notre économie et notre système social avec pragmatisme et détermination.Nous ne gagnerons pas si nous ne nous engageons pas tous ensemble pour l’égalité réelle et concrète entre les femmes et les hommes.
Et le moment est maintenant venu pour moi de vous demander un tonnerre d’applaudissements pour celui à qui je vais passer la parole, le Sénateur Pete Page de l’État de Rochester !
Après avoir terminé son allocution sous des applaudissements, la désormais favorite progressiste laissait la place à Pete Page, qui s’avançait d’un geste fluide vers le pupitre pour reprendre la parole.
Pete Page : Merci Madame Howard pour cette introduction. J’ai en effet fait le choix de placer le progressisme avant ma candidature, et ce malgré les soutiens récents que j’ai obtenus hier. Je veux insister, comme l’a fait notre future candidate, sur la nécessité de s’unir pour gagner. Mais pourquoi gagner, dans les faits ? Pourquoi nous, progressistes, tenons donc absolument à reprendre les rênes de ce pays ?
Car ce pays, mes chers amis, notre pays a des défis énormes à relever. Bâtir la résilience face au changement climatique, reconstruire une classe moyenne grâce à un système social efficient, conquérir de nouveaux droits pour toutes les communautés que forment notre si belle Fédération-Unie : ces éléments, c’est notre cap. Depuis notre indépendance, depuis les cités dépendantes du commerce de rhum, de minerais et de denrées agricoles et des bateaux phoéciens, notre Fédération a su construire quelque chose de grand. Aujourd’hui, nous nous imposons comme leaders du monde libre. Aujourd’hui, il est temps de s’intéresser à la nouvelle page que nous avons à écrire ensemble.
Le Sénateur prend alors une pause, avant de continuer.
Cette nouvelle page, Madame Howard et moi avons conscience qu’elle s’écrira avec la jeunesse. Une jeunesse qui aujourd’hui souffre de biens des maux : endettements, infrastructures lacunaires, coût de la vie explosif, non-représentation en politique… Il est temps d’être ambitieux et de mettre une halte à cette spirale de précarisation et d’oubli de nos jeunes. C’est ainsi que je veux réitérer, ce soir, avec l’appui de Madame Howard, la proposition que j’avais déjà formulée en 179 sur la création d’un service civique dédié à reconstruction écologique de notre pays.
Comme en 179, ce service civique sera rémunéré au salaire minimum. Comme en 179, ce service civique sera qualifiant pour chaque jeune y participant, ce service sera développé et réalisé sur la base du volontariat. Comme il y a des années, l’urgence de reconstruire nos infrastructures et de nettoyer la nature est grande. Le prochain mandat, ce sera un mandat pour la jeunesse. Préparons notre pays, enclenchons les grands chantiers, associons les jeunes de toute la Fédération à cet objectif ! Je vous remercie !
L’ex-candidat progressiste est alors applaudi par la salle, alors que les équipes laissent les effusions de joie et d’enthousiasme être prises par les caméras pendant plusieurs minutes. Peu après, la candidate Howard reprendra le micro puis la soirée se terminera dans le calme avant de faire l’objet d’une grande campagne de communication : “Howard, elle ne fait pas qu’être jeune, elle compte sur la jeunesse”.
Re: Winchester University in the City of New Lancaster
Posté : jeu. 17 mars 2022 16:51
par Zoe Montiel
Meeting de campagne à la Winchester UniversityNew Lancaster, Two RiversJeudi 17 mars
Après avoir quitté les montagnes et la ruralité du Northunderland, la candidate Zoe Montiel désirait retrouver la ville, et prendre la direction d’une des autres cités chères à son cœur. C’est dans cette volonté que la candidate insista pour tenir un second meeting à New Lancaster par celui de l’annonce de sa candidature au Walsh Hall. Cette fois-ci, la prétendante à l’investiture progressiste désirait aborder l’un des sujets qu'elle considérait comme délaissé par les dernières présidences : l’éducation. C'est donc tout naturellement que la candidate, y ayant passé plusieurs années de sa vie, décida de tenir ce rassemblement au cœur du campus de la Winchester University in the City of New Lancaster, l’une des plus prestigieuses du pays, et même de la renommée Ivy Conference.
La candidate n’avait pas hésité à faire jouer ses contacts au sein de l’université pour pouvoir tenir son discours devant la bâtiment de la rédaction de la Winchester Law Review, dont elle fut la présidente pendant près de trois ans. L’équipe de campagne eut seulement à faire installer un pupitre, communiquer sur la tenue du meeting, et y placer quelques visuels de campagne pour en faire le lieu parfait pour la tenue d’un événement comme celui-ci.
Annoncé à 20 heures, les premiers étudiants curieux se placèrent devant le bâtiment vers 19 heures, suivis de près par la presse qui tenait à pouvoir faire installer quelques caméras avant la tenue de meeting, et l’arrivée de quelques milliers de personnes. Finalement, vers 20 heures, ce furent près de 6 900 personnes qui étaient amassées devant l’un des bâtiments les plus historiques de la grande université new-lancastérienne.
La candidate fit son entrée par le bâtiment, dont l’entrée débouchait directement sur le perron, accompagnée par l’actuel président de la revue, Douglas Camper, la candidate lui serra la main devant les flashs des journalistes, et se dirigea en ouvrant les bras vers le pupitre installé pour elle, alors que l’assemblée applaudissait son arrivée.
Mes amis, étudiants, professeurs, ou quoi que vous soyez, je vous remercie de vous être déplacés en si grand nombre ce soir !
Encouragements sonores de quelques militants au sein de la foule.
Il était pour moi essentiel de tenir l’une des étapes de ma campagne, ici-même, dans le fleuron de l’enseignement fédéré. Certains de vous le savez probablement, j’ai eu l’insigne honneur et la grande chance d’effectuer l’intégralité de mes études en droit ici-même, entre 168 et 173, alors que l'existence de certains d’entre-vous n’était probablement pas imaginée par vos parents ! Et oui, malheureusement je ne suis pas aussi jeune que j’en ai l’air !
Rires des plus jeunes étudiants présents.
Comme je vous l'affirmait, le fait d’étudier ici était une grande chance pour moi, au même titre que nombre d’entre-vous. L’éducation dispensée ici, comme dans une majorité des grandes universités du pays, est l’une des meilleures du monde, et nous pouvons nous féliciter de cet accomplissement. Seulement, il faut nous rendre à l’évidence : aujourd’hui notre nation est plus fragmentée que jamais par les inégalités éducatives. Combien de nos concitoyens n’ont pu avoir la chance que j’ai eu, et que vous avez d’étudier dans un établissement prestigieux, alors qu’ils en avaient probablement la capacité ? Combien de nos concitoyens, en échec scolaire, ont été délaissés par le système éducatif fédéré ? Combien de nos concitoyens, pourtant en pleine réussite, n’ont pu faire aboutir le projet de leurs recherches universitaires par manque de moyens accordés, souvent de manière discriminatoire ? Ces réalités font que malgré cette éducation incroyable dispensée en ces lieux, et pour laquelle on vient du monde entier, certains de nos concitoyens, malgré leurs capacités évidentes, sont relégués au second plan, et n’ont la possibilité de mener leur apprentissage jusqu’à la finalité qu’ils auraient désirés.
Dans la ville voisine de Philycia, j’ai proposé, cette après-midi, d’interdire la considération de la filiation dans les critères d’admission au sein des établissements de l’enseignement supérieur, afin que les critères se concentrent sur le mérite personnel et non familial ! Car oui, si certains d’entre-nous sont ici aujourd’hui, ou le furent, au même-titre que moi-même, c’est parfois du fait de votre héritage familial, faisant passer pour certains les probabilités de sélection de 45 à 85% de chances. Blâmer n’est en aucun cas mon objectif, rassurez-vous, mais il est nécessaire de prendre conscience de cette réalité, qui, en plus d’interdire à des esprits brillants d’accéder à l’éducation qu’ils mériteraient, fonde une hiérarchie sociale qui s’établit sur des générations, et des des générations. Cette hiérarchisation discriminante à la sélection sera interdite, j’en fais la promesse, car le mérite, et les capacités intellectuelles devraient être les points d’orgue de la sélection d’entrée à l’université !
Vifs applaudissements de l’auditoire présent devant le perron du bâtiment.
Seulement, ces limites, ces bornes, ne sont pas seulement institutionnelles, mais également financières ! Dans les universités les moins cotées du pays, une année coûte déjà près de 6 000 thalers, ici, plus de 60 000 ! Ces coûts faramineux sont justifiés par les universités en affirmant que de telles sommes sont nécessaires au financement de la recherche, qui y est menée par les doctorants et les enseignants-chercheurs. En cela, et avec la garantie de la réduction de ces coûts, l’Etat fédéral subventionnera la recherche en ce qui concerne les projets d’avenir innovants, sur la base d’un grand concours fédéral conditionnant ces financements publics ! Et pour que les étudiants les plus brillants puissent présenter de tels projets au sein des universités les plus prestigieuses, nous accentuerons les moyens alloués au bourses fédérales d’études, à hauteur de 150 % de leur taux actuel, comme annoncé ce matin à Hamilton. Ainsi, nous parviendrons, je l’espère, à ce que l’éducation soit dispensée plus équitablement et plus justement au sein de notre pays ! C’est là une chose nécessaire, tant pour les fédérés que pour notre nation, qui ne demande qu’à former les esprits les plus brillants et méritants au monde !
Les - presque - 7 000 spectateurs acclamèrent le discours de la candidate pendant une belle minute, avant que celle-ci ne le parachève.
Mes amis, je vous remercie pour votre soutien ! Ensemble, j’en suis persuadée, nous parviendrons à ce que le changement survienne, et qu’un avenir plus beau se présente à nous ! Future awaits us !
L’assemblée reprit d’une voix le slogan de la candidate à la primaire progressiste, et l’applaudit alors qu’elle quittait le perron en saluant ses soutiens. Une étape de plus était effectuée dans la course à l’investiture, et Zoe n’en démordait pas, elle serait la candidate du parti.
Re: Winchester University in the City of New Lancaster
Posté : lun. 21 nov. 2022 19:58
par Warren Wood
Meeting de lancement de campagne à la Winchester University
New Lancaster, Two Rivers
18 novembre 206
Après plusieurs semaines de rumeurs et plusieurs mois de préparation, c'était le grand jour. 8 ans après sa première candidature au primaire du Parti Conservateur face à l'actuel Président, le modéré Warren Wood était prêt à y retourner. Il y a 8 ans il n'était qu'un jeune gouverneur ambitieux d'un petit État qui n'était même pas un fief conservateur, mais cette fois-ci il était Vice-Président, plus âgé tout en restant jeune et n'avait pas eu à prendre des positions trop clivante. Il lui fallait désormais rentrer dans le costume du Président de la première puissance mondiale et c'était son objectif dans ces primaires.
Warren Wood avait donc réservé la Winchester University dans l'État stratégique de Two Rivers. Les fidèles qui entouraient le vide Président était tous réunis dans cette salle en plus de la presse nationale et locale qui ne voulait pas louper cet événement. Il n'y avais pas de secret quant à sa candidature car elle avait été déposée, mais aucune intervention du candidat n'avaient encore eu lieu mais cela lui avait permis de mobiliser bien plus de monde.
La salle était pleine, des ballons bleus et rouges étaient accrochés partout et des drapeaux de la Fédération Unie avait été disposés en arrière plan de la scène. Rien n'avait été laissé au hasard pour ce moment important qui allait donné le ton d'une campagne à arme égal face à la droite du Parti Conservateur. Il était 17 heures quand de la musique se fit entendre dans la salle et que Warren Wood monta sur la scène sous les applaudissements de la foule.
Mes chers amis,
Je suis très heureux de vous retrouver dans cette magnifique institution qui nous a sympathiquement ouvert ses portes aujourd'hui. Je vous retrouve après huit ans au service de la stabilité de notre grand pays, qu'est la Fédération Unie, que j'ai pu servir en tant que Vice-Président. Cette charge, j'ai pu la mener avec toute la discrétion et le travail qui s'impose au coté de notre Président que je remercie et salut chaleureusement pour son action qui a été plus que bénéfique à notre pays, Ethan Caldwell !
La foule, bien que modéré, applaudit le Président quelques secondes.
Mais, aujourd'hui une page se tourne. Le Président Caldwell, que j'aurais évidemment soutenu si la constitution lui avait permis d'être candidat, ne peut plus se représenter et il faut désormais regarder vers l'avenir. Cela fait 16 ans que je m'y prépare, cela fait 8 ans que j'observe comment diriger une administration et mener des négociations internationales, désormais il est temps pour moi de sauter le pas et de me présenter officiellement comme candidat à la présidence de la Fédération Unie !
Toute la salle se leva dans un tonnerre d'applaudissement et de cris de soutiens.
Merci pour vos encouragements que je sais sincère et déterminé pour cette campagne qui s'annonce. Mais il ne suffit d'avoir une expérience pour être un bon Président de la plus grande puissance mondiale. Nous ne cherchons pas, cela va de l'évidence, un bon bureaucrate qui gérerait comme un fonctionnaire les affaires internes. Non, il faut une vision au long terme de ce qu'est notre pays et de ce qu'il doit être. Bien sur nous devons nous inspirer, c'est ce qui différencie des progressistes radicaux, de ce qui a été fait mais il ne faut pas cependant pas, c'est ce qui nous différencie des réactionnaires, se renfermer sur ce qui a était fait en ne voulant rien changer ni rien moderniser.
Vous me connaissez, j'ai une ligne que je tient et que j'ai défendu durant 8 ans. Bien sur, tout n'a pas été fait comme je l'aurais voulu mais tout cela est normal, je n'étais pas Président. Désormais cette période de soutient et de conseil discret prend fin, je vais exprimer pleinement, publiquement et sans réserve ma ligne idéologique que je veux à la fois dans une forme de rupture et dans une forme de continuité avec la précédente administration dont je suis fière d'avoir appartenu. Désormais nous sommes pleinement dans la campagne et comme dans chaque campagne il faut un programme se décomposant en grandes idées de réformes pour le pays. La première de ces idées que j'aimerais développer avec vous aujourd'hui c'est la protection des travailleurs les plus fragiles, c'est à dire ceux exerçant des métiers dangereux mais absolument nécessaire pour notre économie. Cette proposition que je fais c'est celle d'augmenter la prime de risques pour les travailleurs exerçant des métiers dangereux de 40%. Oui, nous sommes des libéraux, oui nous sommes contre la socialisation de notre économie mais nous ne sommes pas pour autant contre le fait de récompenser ceux qui le méritent.
Nous sommes de droite, mais nous sommes d'une droite populaire et proche du peuple qui n'a pas peur de dire que justement les plus précaires ne doivent pas être abandonnés à une gauche radicale qui enchaine les propositions démagogiques. Ma candidature elle se dresse contre cette gauche que je dénonce et que je dénoncerais toujours. Oui, il y a des possibilité d'entente bipartisane entre le parti progressiste et le parti conservateur mais pas avec tout le monde et c'est une évidence que personne ne rejette.
Alors, si vous êtes partant pour mener avec moi une grande campagne populaire et ambitieuse pour faire vaincre les grandes valeurs qui ont toujours menés notre pays à la grandeur alors engagez-vous a mes cotés et ensemble gagnons cette primaire puis cette présidentielle !
Re: Winchester University in the City of New Lancaster
Posté : jeu. 16 mars 2023 23:53
par Seamus Ryan
Intervention de Seamus Ryan à la Winchester University
Jeudi 16 mars 211
La Winchester University s’était ce jour la remplie de partisans et de drapeaux fédérés, venus assister au discours du Sénateur Seamus Ryan. Ce dernier monta rapidement sur scène en saluant le public de la main droite avant de prendre la parole avec conviction:
Si le terrain m’a appris une chose, durant mes quinze années au service de la sécurité publique comme lieutenant de police, c’est qu’il n’existe aucun lieu, aucune rue, aucun bâtiment, aucun édifice, qui ne soit menacé de subir à chaque instant la folie meurtrière d’un déséquilibré, l’attaque terroriste d’un extrémiste religieux, l’assaut tragique d’un suicidaire fanatisé : trop de vies innocentes sont arrachées chaque jour face à l’inaction des pouvoirs publics.
Mais face à ces drames quotidiens, l’administration progressiste semble prendre un malin plaisir à mépriser les victimes, à instrumentaliser les tragédies et à se détourner des monceaux de cadavre que créent la criminalité chaque année. Comment sinon comprendre, qu’en quatre longues années, aucune mesure pour préserver la sécurité nationale n’ait été prise, ni dans les Etats progressistes, ni au niveau fédéral ? Comment comprendre l’instrumentalisation des victimes et la rhétorique des larmes, quand des candidats progressistes font monter sur scène des mineurs traumatisés par une expérience tragique pour appuyer avec des fiches déjà préparées et larmoyantes leurs attaques contre le second amendement ?
Les récents débats à la Chambre sur le projet de loi visant à instaurer une régulation des armes n’est qu’une nouvelle preuve de la volonté ferme des progressistes de démanteler le second amendement, qui constitue pourtant une liberté fondamentale pour l’ensemble de nos concitoyens fédérés. Il permet à chacun de se défendre face à l’inaction des pouvoirs publics ; il arme la femme de frêle constitution face à son violeur ; il défend le propriétaire contre ses squatteurs en situation irrégulière ; il constitue une valeur cardinale de notre mode de vie, et ne saurait être absolu, mais certainement pas remis en cause.
Or, les progressistes n’ont qu’une seule obsession : démanteler la sécurité nationale de notre pays, pour des raisons idéologiques visant à légitimer un rôle de plus en plus présent de l’Etat dans la vie privée de nos concitoyens. Ils n’hésitent donc pas à proposer à la Chambre un texte autorisant, avant l’amendement des représentants conservateurs, à toute personne condamnée par une Cour de Justice d’être exemptée des interdictions qu’ils mettent en place pour les autres citoyens : une erreur inadmissible, dangereuse, fatale, qui montre que les progressistes n’ont rien à faire de votre droit à vous défendre, à vivre en paix et en liberté ! Ils préfèrent voter un texte liberticide ouvrant des droits supérieurs aux criminels que rechercher un consensus bipartisan régulant l’obtention d’armes pour les déséquilibrés, les criminels et les terroristes : une honte pour notre Constitution, pour notre sagesse démocratique, pour nos libertés cardinales, pour nos racines ! Ces gens-là ne sont pas dignes de vous gouverner.
Car en plus de vous désarmer individuellement, les progressistes poursuivent des politiques de démantèlement des services de police et de réduction des effectifs et des moyens alloués à la préservation de l’ordre public. En dénonçant la police comme raciste, violente et responsable des maux de notre pays, les progressistes s’attaquent aux piliers de notre système sécuritaire. Je viens de ce corps de métier, je connais les insultes des intellectuels progressistes urbains que nous devons protéger, le mépris des juges progressistes qui préfèrent les trafiquants et les meurtriers aux hommes de l’ordre public ; aux rabots budgétaires des municipalités et des Etats progressistes. Sans protection individuelle et collective, les barrières contre la criminalité augmentent : voilà l’agenda des progressistes, que nous devons combattre de toutes nos forces !
Parmi les tragédies qui nous affectent quotidiennement, les attaques contre les bâtiments publics, et les fusillades dans les écoles constituent des évènements qui m’ont particulièrement marqué durant mon parcours. Elles symbolisent l’échec, l’échec de nos institutions à protéger nos enfants, l’échec de l’Etat à défendre ses propres bâtiments, l’échec du gouvernement et des autorités à protéger ce qu’il a de plus cher contre la criminalité, la folie et le désastre. Mon sentiment, et celui d’une grande partie de nos concitoyens, est celui d’un échec : nous ne faisons pas assez contre la violence, pas assez pour défendre nos concitoyens. Cet échec collectif, je veux le combattre en renforçant notre sécurité, et votre liberté.
Président, j’instaurerais donc un certificat d’habilité à posséder une arme de faible létalité pour tout fonctionnaire fédéral apte, et à l’emporter sur son lieu de travail. Cette mesure concernera avant tout nos professeurs, pour empêcher des élèves de perpétrer des fusillades dans des écoles ; nos agents de sécurité ; nos responsables administratifs. Les agents devront posséder un statut suffisant, une habilitation par leur autorité de tutelle, et suivre une formation auprès des centres compétents, renouvelée tous les trois ans par la mise à jour de leur certificat.
Dans le même temps, je renforcerais la protection des édifices publics, des écoles et des bâtiments stratégiques par l’engagement de 300 millions de thalers supplémentaires, pour augmenter nos effectifs de police et assurer une protection efficience des symboles de notre Etat. J’instaurerais également une concertation avec les Etats volontaires pour favoriser la mise en œuvre d’efforts similaires au niveau local, et instaurer une amélioration collective de notre sécurité nationale.
L’intérêt de notre pays, de nos concitoyens, de notre Etat, c’est de garantir une approche pragmatique, courageuse et consciente des enjeux de la sécurité publique et de la stabilité nationale. Défenseur raisonné et efficace du second amendement, ancien agent des forces publiques, sénateur du Parti de la liberté de se protéger et de vivre en sécurité, je ferais ce qui est juste et nécessaires pour éviter que ne se poursuive les ravages de la criminalité et de la violence dans notre pays : nous le ferons ensemble. Vive le second amendement, and let’s do what it must be done !
La foule applaudit alors le sénateur Ryan d’un tonnerre d’applaudissements. Ce dernier lève les mains en signe de remerciement et descend de l’estrade pour se mêler à la foule et échanger avec les militants venus l’accueillir.