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Jefferson Elementary School

Posté : mer. 11 déc. 2019 10:53
par Fédération-Unie
Jefferson Elementary School
École publique élémentaire pouvant accueillir jusqu'à 500 élèves et nommée en hommage au premier Gouverneur de l'État de Two RIvers.

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Re: Jefferson Elementary School

Posté : mer. 11 août 2021 18:47
par Jenny Howard
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Visite d’école à Petersburg
Mercredi 11 août 191

Jenny Howard avait été invitée par des parents d’élèves de la Jefferson Elementary School à venir échanger avec eux au sein de l’établissement de leurs enfants. Elle avait passé plusieurs heures à visiter l’établissement, s’arrêtant à de nombreuses reprises pour échanger avec des professeurs, et même quelques élèves. Les plus jeunes d’entre eux avaient même accueilli leur Sénatrice en lui offrant des dessins à la qualité variable.

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À l’issue de sa visite, elle fit son apparition dans le hall où étaient regroupés les parents d’élèves. Bien sûr, au delà des 600 parents présents, la candidate s’adressait surtout au pays via les nombreuses caméras présentes elles aussi.

Merci ! Merci à vous de me recevoir !

Un grand merci aux personnels de cet établissement pour leur chaleureux accueil, merci aux élèves pour les magnifiques dessins qui m’ont été offerts ! Et surtout merci à l’association de parents d’élèves qui m’a offert cette invitation à laquelle je réponds présente aujourd’hui. Je suis très heureuse d’être ici dans cette école, à vos côtés, pour parler de ceux qui sont notre avenir : nos enfants. Cela fait bien longtemps que ma fille ne va plus à l’école, elle qui est maintenant Whip de la Minorité à la Chambre. Mais mes petits-enfants y vont et je suis heureuse de les savoir scolarisés dans une école publique de St. Paul. Car j’ai foie en nos écoles publiques. Je crois qu’elles peuvent apporter énormément à nos enfants.

Mais il y a encore tant à faire pour que l'école publique tienne totalement sa promesse. Cette belle promesse qui résonne avec le rêve fédéré : que chacun ait sa chance et que tous puissent finalement réussir. En Fédération-Unie, on doit pouvoir construire tout ce dont on rêve. Ce rêve fédéré c’est aussi la promesse de notre école : chacun doit recevoir une éducation de qualité et tous doivent pouvoir tirer de cette éducation des compétences et des connaissances qui leur seront utiles pour prospérer dans leur vie future. C’est ma vision de l’école publique et je veux vraiment que chacun ait sa chance d’y réussir, comme de réussir ensuite dans la vie.

Mais, au delà des questions réelles d’inégalités à l’école liées au revenu parental, au milieu social de l’élève, au niveau d’éducation de ses parents et de tant d’autres facteurs sociaux qui érodent sérieusement cet idéal que nous sommes si nombreux à partager, il y a la question des inégalités physiques premières. Je veux parler du handicap. Des enfants que le Sort a doté de capacités différentes que les autres et qui souffrent ensuite de davantage de difficultés à se faire une place parmi les autres élèves et qui doivent fournir un travail plus conséquent pour rester, sur un plan strictement scolaire, au même niveau que les autres. Et parmi tout les handicaps qui touchent les enfants, un de ceux qui est le plus handicapant en milieu scolaire, au moins pour l’aspect social indéniable de l’école, c’est l’autisme. Il est difficile de savoir combien d’enfants sont réellement touchés par l’autisme mais, de ce que je lis, je pense qu’il n’est pas déraisonnable de parler d’1% de nos enfants. Et je sais qu’il n’est pas très populaire ou politiquement correct pour une progressiste de défendre les 1%, mais je crois que les enfants atteints d’autisme et leur famille méritent mieux et je veux me battre pour eux à la Présidence.

La première des priorités de mon Administration sur la question, ce sera d’améliorer les capacités de dépistage, et particulièrement chez les enfants. Les services d’aide doivent être accessibles à tous ceux qui en ont besoin et cela passe donc par une meilleure connaissance de chacun. Nous déploierons, grâce au Département des Affaires Sociales, de vastes campagnes de dépistage de l’autisme dans les écoles. Les enfants qui en souffrent et leur famille doivent le savoir, afin de recevoir l’aide dont ils ont besoin. Et mieux connaître les personnes atteintes d’autisme, c’est aussi permettre à la recherche de mieux avancer, notamment en ayant de meilleures estimations du nombre de personnes concernées.

La recherche justement, c’est l’un des autres enjeux majeurs lié à l’autisme chez les jeunes. Si nous voulons améliorer les services d’aide, si nous voulons avoir une réponse adaptée, nous devons mieux comprendre comment fonctionne l’autisme. Nous avons donc besoin d’une recherche qui fonctionne et qui ait les moyens de répondre aux vraies questions sérieuses que nous nous posons lorsque nous voulons parfaire notre réponse. La recherche sur l’autisme doit avoir des fonds nécessaires, ainsi que des moyens humains et matériels pour être réellement plus efficace et avancer plus rapidement.

Et je veux qu’il y ait vraiment une réponse adaptée aux problèmes rencontrés par les enfants. Cela est bien sûr possible mais implique des conditions d’accès universel à ces dispositifs. Il faut donc rendre couvert par le Medicaid l’ensemble des dispositifs liés à l’autisme. Et nous devons également prendre des engagements sérieux pour que ces enfants, atteints d’autisme ou d’autres handicaps d’ailleurs, ne souffrent pas du harcèlement ici à l’école. Ils sont déjà victimes de conditions initiales plus difficiles, ne les laissons pas être abattus complètement par des remarques et des commentaires blessants et offensants.

Je crois fermement que l’autisme, même si il s’agit d’un problème majeur de notre temps pour nos jeunes enfants, peut voir ses effets sur les familles atténués. Nous allons travailler avec les familles pour que leurs enfants soient en sécurité à l’école et pour que cette-dernière puisse enfin accomplir sa véritable mission : donner à tous la m^mee chance de réussir dans la vie !

Merci à vous !


La candidate reçut quelques applaudissements enthousiastes puis elle alla à la rencontre individuellement de parents d’élèves pour échanger avec eux.

Re: Jefferson Elementary School

Posté : lun. 6 déc. 2021 11:51
par Jenny Howard
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Rassemblement à Preston
5 décembre 195

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Au lendemain de la Convention nationale conservatrice, Jenny Howard voulait éviter de laisser d’une quelconque manière l’avantage au ticket conservateur. Elle devait donc répondre sur le fond, tout en ne s’abaissant pas à se livrer à une critique permanente de ses rivaux. Voulant rester dans une logique de campagne programmatique, elle avait choisi de se rendre à la Jefferson Elementary School, qu’elle avait déjà visité quatre ans plus tôt pour parler de son plan autisme.

Dans le hall de l’école, des chaises avait été amenées pour accueillir près de 500 parents d’élèves et professeurs venus écouter la Présidente parler d’éducation. L’école étant dans un quartier plutôt progressiste de la ville et l’essentiel des parents conservateurs ayant fait le choix de ne pas faire le déplacement, la salle était globalement acquise à Jenny Howard.

Mais avant la Présidente, c’était la Sénatrice Naomi Gallagher qui devait s’exprimer. Cette Sénatrice idyléno-fédérée au parcours plus qu’atypique était devenue une des principales alliées de la Présidente dans la chambre haute. Elle fut accueillie par de très respectueux applaudissements du public présent quand elle arriva dans le champ des caméras dans le hall.


Bonjour à tous ! Et merci à vous tous de vous être déplacés aujourd’hui !

Comme des millions de parents dans ce pays, vous voulez en savoir plus sur la politique éducative de Jenny Howard avant de la rejoindre et de voter pour elle lors de cette élection présidentielle. Mais, avant de la laisser vous dire ce qu’elle veut pour l’éducation dans notre pays, j’aimerais commencer par rappeler à tout le monde ce qu’elle a fait. Car ces quatre années de Présidence Jenny Howard ont permis l’émergence d’initiatives très importantes pour les enfants de la Fédération-Unie, et les rappeler permet de se souvenir qui est Jenny Howard, et ce en quoi elle croit pour nos écoles.

Il y a quatre ans, la Présidente Howard visitait déjà cet établissement et elle avait pris devant vous un engagement : celui de l’émergence d’un plan pour venir en aide aux personnes atteintes d’autisme, dont bien sûr les enfants. Elle l’a fait ! Aujourd’hui, les services de soins liés à l’autisme sont désormais couverts par le Medicaid, aidant donc les parents dans une situation de précarité qui n’avaient pas les moyens d’organiser des rendez-vous médicaux pour leur enfant atteint d’autisme. Dans son plan autisme, elle a également débloqué 800 millions de Thalers dans la recherche sur ce syndrome, avec l’objectif de trouver des solutions médicales qui permettront au moins de limiter les effets de l’autisme, et ce particulièrement pour les enfants. Et enfin, chaque établissement scolaire doit désormais organiser des tests de dépistage de l’autisme chez les très jeunes enfants, car Jenny Howard sait que le dépistage précoce permet un accès rapide aux services adaptés pour une réponse plus efficace. La Présidence Howard a, sur la question de l’aide aux enfants autistes et à leur famille, été une source importante de changements positifs importants.


Applaudissements.

Et ce texte sur l’autisme a également permis une nouvelle avancée : la création d’un bureau fédéral dédié à la lutte contre le harcèlement scolaire. Car le harcèlement scolaire, qu’il touche les enfants atteints d’autisme, des enfants atteints de n’importe quel handicap, des enfants appartenants à une autre communauté ou même simplement des enfants n’ayant pas de réelle différence avec les autres, reste un grand problème. Les enfants sont dans une situation psychologique complexe, qui fait que l’école est un lieu où ils ne se sentent pas en sécurité. C’est un lieu où les enfants victimes de harcèlement ne viennent plus voir apprendre, mais où ils espèrent juste que rien ne leur arrivera. Nous devons encourager les établissements scolaires à prendre des mesures contre le harcèlement scolaire, à répondre selon les paramètres locaux. Et si les parents que vous êtes estimez que la réponse de l’établissement scolaire n’a pas été suffisante après que l’un de vos enfants ait été harcelé, alors vous pouvez saisir le Federal Anti-School Harassment Office qui a été créé dans ce but. Nous voulons vraiment que chaque parent dans ce pays laisse ses enfants à l’école avec sérénité et que les enfants puissent venir à l’école concentrés sur l’objectif d’apprendre, et pas effrayés par des groupes d’autres élèves. Là encore, si ce problème ne pourra sans doute jamais être complètement éradiqué, nous devons agir à la Présidence Howard l’a fait !

Applaudissements.

Enfin, la Présidente Jenny Howard a également voulu agir pour que les écoles dans ce pays tiennent encore debout. Je caricature évidemment, mais il faut reconnaître que de nombreux bâtiments abritant des infrastructures scolaires sont dans un état critique, et je ne peux que me réjouir du fait que la Présidente ait engagé, au moyen de son plan infrastructures, des rénovations au moins énergétiques sur les bâtiments publics, dont les écoles. Bien sûr, je ne peux pas dire que nous avons miraculeusement réglé le problème de la salubrité des écoles. Mais donner une enveloppe de 75 milliards de Thalers pour rénover thermiquement les bâtiments publics, dont des écoles, c’est améliorer les conditions de travail des élèves, tout en réduisant les factures énergétiques des écoles qui pourront dépenser leur argent à autre chose, comme du nouveau matériel pédagogique par exemple. Alors je ne peux pas être plus fière d’avoir soutenu le plan infrastructures de la Présidente Howard qui a, entre autres, des vertus en matière de politique éducative.

Applaudissements.

Mais même si l’Administration Howard a agi de manière concrète pour l’éducation, le travail n’est pas fini. On ne peut pas régler tous les problèmes, et encore moins en seulement 4 ans. Mais je pense qu’en 8 ans, on peut tout de même mettre fin à de nombreuses situations problématiques. C’est pour cela que je suis fière d’être ici aujourd’hui, que je suis heureuse de soutenir la Présidente Jenny Howard qui sollicite vos suffrages pour un second mandat. Parce que le travail effectué pendant ces quatre années va dans le bon sens, et que je pense que nous ferions une erreur si nous décidions de nous priver d’une Présidente dont on connaît les positions sur tous les sujets et dont on connaît les capacités d’actions pour la Fédération-Unie au jour-le-jour. Et si nous aurions collectivement tort de nous en priver, j’aurais surtout personnellement tort de vous en priver en gardant ce micro toute la journée.

Quelques rires se firent entendre dans la salle.

Alors, mesdames et messieurs, j'ai le très grand honneur de vous présenter la Présidente de la Fédération-Unie : Jenny Howard !

La Sénatrice fut très applaudie par le public, qui se leva pour accueillir la Présidente de la Fédération-Unie, Jenny Howard qui arrivait dans le hall, serrant plusieurs mains au passage. Elle donna une accolade à la Sénatrice Gallagher qui quitta ensuite le hall tandis que la Présidente profitait des applaudissements avant de commencer à s’exprimer, micro à la main.

Merci ! Merci à vous de votre accueil !

Merci de me réserver un accueil aussi chaleureux qu’il y a quatre ans. Et je vous remercie d’applaudir la personne perdante, menteuse, opportuniste, traître et perfide que je suis, à en croire mes rivaux conservateurs. Et d’ailleurs, j’espère que vous mesurez la chance que vous avez, vous êtes en quelque sorte les 500 personnes élues du Sort qui avez la chance de rencontrer l’élitisme hautain et méprisant dont je serais l’incarnation.


De nombreux rires se firent entendre dans la salle tandis que la Présidente marquait un petit temps d'arrêt, en affichant un petit rictus.

Je m’excuse d’utiliser ce hall où je ne devrais parler que d’éducation pour répondre à ce qui a été dit hier à la Convention Nationale Conservatrice mais je crois que ça vaut la peine. Je ne vais pas revenir sur toutes les calomnies et insultes à mon égard, vous avez autre chose à faire que de m’écouter parler pendant 12 heures d’affilée je pense. Mais en revanche, j’aimerais revenir contre l’attaque récurrente sur mes précédentes défaites. oui, j’ai déjà perdu une élection présidentielle. Mais je ne vois absolument pas en quoi cela est un enjeu de cette élection. La question, c’est celle de mon projet pour ce pays et de ma qualification pour être Présidente. Pendant 4 ans, j’ai voulu agir concrètement sur de nombreux points, dont certains ont été rappelés à l’instant par la Sénatrice Gallagher. Et maintenant, c’est aux fédérés de choisir entre deux projets, deux profils, deux parcours. Mais la question n’est pas de savoir si j’ai déjà perdu, car tout le monde fait face à des échecs. Mais il n’empêche qu’une grande majorité d’électeurs m’a demandé de gouverner ce pays, que je l’ai fait du mieux que j’ai pu et que je demande maintenant aux fédérés si ils veulent que je poursuive dans cette voie en continuant d’apporter mon expérience et ma vision à ce pays. C’est la seule question qui soit en jeu dans cette élection.

Applaudissements du public.

Et parler de l’absence d’expérience politique de mon adversaire, ce n’est pas être hautaine ou faire preuve d’un regrettable élitisme. C’est juste rappeler que la Présidence nécessite des compétences qui s’acquièrent certes dans la société civile, mais aussi à des fonctions politiques. Et au passage, Malcolm Vanderbilt nous répète que lui étant avocat et son colistier ayant été pasteur il y a encore 4 ans, ils connaissent les aspirations de la société. Donc quelqu’un qui était pasteur il y a 4 ans connaît les voeux de la société, mais quelqu’un qui, comme Andrew Murphy, était avocat exactement à la même période, en serait déconnecté ? Comme sur le fond de leurs idées, tout ceci me paraît extrêmement confus. Mais en tous les cas, je suis absolument ravie d’être à vos côtés aujourd’hui, et je suis impatiente de discuter tout à l’heure avec plusieurs d’entre vous des problèmes que vous rencontrez.

Applaudissements.

La Sénatrice Gallagher a eu la gentillesse de le détailler, nous avons voulu faire de ce premier mandat un mandat actif sur la question de l’éducation. Nous nous sommes battus pour que les enfants atteints d’autisme puissent recevoir une bonne éducation en dépit de leur handicap, nous nous sommes battus contre le harcèlement scolaire et nous voulons que les enfants étudient dans des écoles en bon état. J’aimerais savoir si quoi que ce soit dans ce que je viens de dire est une idée radicale, parce que je crois que c’est seulement des idées de bon sens, et je suis extrêmement fier d’avoir participé à ces initiatives qui ont eu un impact positif, même mineur, sur des centaines de milliers d’enfants. Car, je le redis, je ne suis pas une candidate de la révolution politique. Je suis une candidate qui veut pouvoir avoir amélioré, même sensiblement, la vie de dizaines de millions de fédérés. Si nous avons aidé des établissements scolaires à sortir des enfants du harcèlement, si nous avons permis à des familles précaires d’avoir accès à des services de santé liés à l’autisme et si nous avons permis à des enfants d’étudier dans de meilleurs conditions, alors j’en suis très fière, et je veux continuer dans cette voie pendant quatre ans.

Nouveaux applaudissements pour le bilan présidentiel sur l'éducation.

Mais le travail n’est pas fini et c’est notamment pour cela que je suis là aujourd’hui. Nous devons former nos élèves au monde qui les attend, et ainsi intégrer davantage d’heures réservées à l’apprentissage de l’usage de l’informatique et des nouvelles technologies. Ce n’est pas seulement la question de former ceux qui seront nos ingénieurs, mais surtout de nous assurer qu’un maximum d’enfants savent suffisamment tôt se servir des outils numériques, alors que beaucoup de démarches administratives se font en ligne et que le numérique prend une place de plus en plus importante dans la société. Bien sûr, nous sommes conscients du manque d’équipements qui touche certaines écoles à cet égard, et nous ne voulons pas créer trop de disparités, et c’est pour cela que nous développerons des fonds pour une remise à niveau des écoles les moins équipés en outils numériques. Et surtout, nous organiserons des formations pour les professeurs, afin qu’ils puissent assurer ce genre de cours, car nous n’ignorons pas que beaucoup de professeurs n’ont jamais été formés sur cette question et qu’il le serait difficile d’assurer un cours d’informatique aujourd’hui sans aucune formation.

Applaudissements.

Alors aujourd’hui, mesdames et messieurs, je sollicite vos suffrages pour un nouveau mandat de quatre ans, pour passer quatre ans de plus à me battre pour les familles et les enfants, afin que tous puissent étudier dans de bonnes conditions, avec un matériel adéquat et des professeurs bien formés. Nous voulons une éducation de qualité, c’est cela qui nous permettra de garder notre statut de première puissance mondiale sur le long terme. Je veux miser sur les enfants et faire le pari de l’avenir. Et pour cela, j’ai besoin de vos votes !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


La Présidente reçut une nouvelle salve d’applaudissements dont elle profita pleinement. Elle afficha un très large sourire et lancer quelques signes de la main pour remercier le public qui l’applaudissait. Elle passa ensuite de longues minutes à discuter individuellement, bien que suivie par des caméras, avec quelques parents d’élèves et professeurs au premier rang.

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Re: Jefferson Elementary School

Posté : mer. 27 juil. 2022 20:02
par Brooke Simpson
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Déplacement à Petersburg
Mercredi 27 juillet

Face au favori Nicolas Edwards, la Procureure-Générale de Fort Oak Brooke Simpson savait ses chances bien minces et passait énormément de temps à se préoccuper des finances de sa campagne, elle qui menait campagne avec les moyens d’une outsider, c’est à dire pas grand chose. Quoi qu’il en soit, elle voulait poursuivre sa campagne tant qu’elle le pouvait encore et avait décidé d’un déplacement à Petersburg dans l’État de Two Rivers pour y parler d’éducation devant une école élémentaire publique. Elle voulait ici parler d’un de ses projets phare en matière d’éducation et avait réuni pour cela de nombreux partisans devant l’école où un pupitre avait été installée pour la candidate. L’objectif était essentiellement pour elle d’échanger avec des citoyens, supporters ou non, et la prise de parole avait été prévue pour être assez courte. La candidate arriva sous les applaudissements et s’installa derrière le pupitre pour sa prise de parole, essentiellement destinée à produire des images pour la presse et sa propre campagne.

Bonjour à tous.

Je suis très heureuse d’être ici aujourd’hui, devant cette école publique. Parce qu’il faut bien le dire, j’ai une longue histoire avec l’enseignement public. J’ai fait toute ma scolarité dans ces établissements et ce fut également le cas pour mes trois filles qui aujourd’hui ont toutes commencé, et terminé pour l’une d’entre elles, des études supérieures, preuve que l’enseignement public peut largement tenir ses promesses dans notre pays. Ce n’est d’ailleurs pas le sujet que je veux aborder avec vous aujourd’hui, mais mon Administration si je suis élue aura pour priorité de garantir que les niveaux de rémunération des professeurs dans les établissements publics soient attractifs pour que les meilleurs professeurs puissent venir dans ces établissements et qu’ils ne soient pas monopolisés dans le privé.

Miser sur l’éducation, c’est investir dans le futur à moyen et long terme de notre pays et de notre économie. Je veux faire de l’école le coeur du projet du rêve fédéré. C’est l’école qui m’a permis de faire mes preuves, de montrer ce que valait le travail et m’a permis d’obtenir une bourse pour accéder à l’enseignement supérieur, ce que mes parents n’auraient pas pu me permettre sinon. Je veux que chaque élève qui travaille dur, qui a des bons résultats et qui veut poursuivre dans l’enseignement supérieur puisse le faire indépendamment des conditions de ressources financières de ses parents. Nous ne devons pas gâcher nos talents parce que leurs parents n’ont pas les ressources financières pour payer plusieurs années d’études universitaires à leur enfant.

Globalement, mon projet pour l’éducation en Fédération-Unie tourne autour de trois grands axes : démocratiser l'accès aux études supérieures pour ceux qui le méritent, donner aux professeurs de bonnes conditions de travail et investir dans l’éducation du futur. C’est sur ce dernier point que j’aimerais attirer votre attention aujourd’hui. Le marché du travail est en perpétuelle évolution mais une tendance se dessine déjà clairement : les métiers d’aujourd’hui et de demain sont de plus en plus liés aux domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques. Pour être tout à fait honnête, ce n’est pas moi que ça réjouit le plus sur un plan personnel puisque ce ne sont clairement pas les disciplines dans lesquelles j’excellais quand j’étais jeune. Mais le fait est que notre pays est un leader en matière scientifique, un leader en matière de recherche et d’innovation. La priorité d’un Président devrait être de garantir que cela reste ainsi. La concurrence devient de plus en plus rude et, par conséquent, il nous appartient d’investir dans notre sytème éducatif pour garder cette première place.

Une Administration Simpson accroîtra considérablement les investissements dans les enseignements dits STEM, à savoir les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Ces investissements peuvent prendre plusieurs formes et correspondre à un recrutement de davantage de professeurs dans ces disciplines pour assurer davantage d’heures pour les élèves ou diminuer les effectifs des groupes. Ces investissements pourront aussi se matérialiser par l’achat de matériel pour équiper toutes les écoles d’ordinateurs pour les enfants.

L’objectif est avant tout de donner aux jeunes les compétences qui seront requises de plus en plus sur le marché du travail. Nous avons besoin de former une nouvelle génération avec des outils et un bagage qui leur seront utiles. Je veux que nos enfants aient les compétences que les entreprises vont rechercher. Nous devons faire le constat que la technologie est de plus en plus présente et progresse dans quasiment tous les secteurs du marché du travail. Cela ne veut pas dire que nous devons faire de tous nos jeunes des informaticiens chevronnés, mais de donner à tous les élèves le bagage nécessaire qui sera probablement requis à l’entrée sur le marché du travail.

L’objectif est ensuite de faire de la main d’oeuvre fédérée la main d’oeuvre la plus qualifiée au monde. L’objectif n’est pas seulement que les entreprises trouvent des jeunes ayant les compétences recherchées, l’objectif est également que des entreprises reviennent en Fédération-Unie créer de l’emploi grâce à la main d’oeuvre très qualifiée que nous pouvons avoir. Soyons honnêtes, nous n’allons pas concurrencer les pays de Cathésie en matière de coûts du travail alors nous pouvons le faire en ayant ici, en Fédération-Unie, une main d’oeuvre extrêmement qualifiée et qui maitrise des bases non négligeables dans les domaines indispensables, dont bien sûr les enseignements STEM. Et cela rentre dans une stratégie plus globale qui comprend notamment des investissements dans la formation professionnelle, mais c’est le sujet d’un autre débat que je ne veux pas avoir aujourd’hui.

Alors je pense pour résumer que nous devons investir dans une école du futur, celle qui intègre la nécessité d’avoir des enseignements de qualité sur les disciplines les plus essentielles sur le marché du travail à l’avenir. C’est cette école du futur que je veux construire en étant Présidente et j’espère pouvoir obtenir votre vote pour le mettre en oeuvre.

Merci à tous.


Applaudie par ses sympathisants présents, la candidate se mêla alors à la foule pour converser avec des spectateurs pris un peu au hasard. Si son planning de campagne n’aurait du lui laisser qu’une heure à échanger, elle décidé finalement de s’éterniser un petit peu pour pouvoir échanger avec quelques électeurs de plus.