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[Journaux non jouables]

Posté : jeu. 28 nov. 2019 12:00
par Fédération-Unie
Journaux non jouables


Retrouvez l'ensemble des publications des journaux locaux non jouables gérés par les Maîtres du Jeu de la Fédération-Unie dans ce seul et unique sujet.

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District de Callister
  • The Saint Paul Post
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Sealand
  • Millport Press Herald
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Two Rivers
  • The Philycia Inquirer
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Fort Oak
  • The Waterbury Free Press
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Richmond
  • The Lewiston Herald
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Southymland
  • The Southymlander
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Arcadie
  • The Los Elegidos Times
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Northunderland
  • The Olympia Times
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Rochester
  • Rochester Daily Star
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Gualicie
  • El Diario de San Bautista
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New Libertland
  • The Liberty Hills Sun
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Re: Journaux non jouables

Posté : jeu. 11 mars 2021 21:09
par Dave Leon Clement
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Sen. Clement : "Il est temps d'apporter quelque chose de nouveau à la table -
C'est pour ça que je suis candidat à la Présidence de la Fédération-Unie"


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Alors que la campagne des primaires du Parti Progressiste ont déjà commencés, c'est un candidat déclaré tardivement qui a été reçu ce matin dans les locaux du Press Herald. A l'âge de 36 ans, le Sénateur de la Fédération-Unie David Leon Clement représente depuis maintenant 4 ans le Sealand au Sénat, après avoir été le gouverneur de l'État pendant 4 ans et de se retirer pour céder la place au Gouverneur Astor.
Nous avons eu le plaisir de recevoir le Sénateur Clement et de lui poser quelques questions sur sa candidature, sur ses intentions et sur son opinion des candidats déclarés pour le Parti Progressiste.


Sénateur, vous êtes pour le moment assez jeune et vous vous êtes fait assez discret sur la politique. Pourquoi vous pensez-vous être le mieux placé pour battre la Présidente sortante ?

Parce que cela fait maintenant près de 12 ans que les progressistes n'accèdent plus aux responsabilités fédérales, 12 ans que notre majorité au Congrès ne cesse de vaciller, 12 ans aussi que nous restons minoritaires au Sénat. Bien sûr aucun homme ni aucune femme seul ne pourrait rattraper tout ce retard que nous avons par rapport aux conservateurs, qui eux conservent une ferme assise sur nos institutions fédérales.
Mais il faut créer une nouvelle impulsion. Au cours des dernières élections, nous avons trop souvent commis l'erreur de nous refermer sur l'establishment de notre parti, qui est à bout de souffle. L'ère Campbell est terminée et notre Parti doit se renouveler. Je ne critique pas les Sénateurs Hamilton et Glassberg, qui ont été pour moi des sources d'inspiration. Mais il faut donner du sang neuf en lequel la nouvelle génération de fédérés pourra croire. Il est tant de donner à notre parti une nouvelle image, plus jeune, plus dynamique. Il est temps d'apporter quelque chose de nouveau à la table et il faut être prêt à la renverser si l'intérêt des fédérés le requiert. Voilà la raison pour laquelle je suis candidat à l'investiture progressiste pour l'élection présidentielle.

Pourriez-vous nous citer un axe important de votre programme comme candidat à la présidentielle ?


Inutile de tourner autour du pot, la priorité en Fédération-Unie doit être la lutte contre les inégalités sociales. C'est un problème qui était déjà urgent il y a 10 ans, il l'est d'autant plus aujourd'hui et nous ne devons certainement pas attendre que celles-ci se creusent davantage pour agir. A mes yeux, cette lutte doit passer au niveau national par une réorganisation de notre système d'enseignement supérieur, le plus reconnu du monde pour ses formations et pourtant encore l'un des plus élitistes qui soit, l'un des plus exclusifs qui soient pour le fédéré moyen issu d'un milieu modeste ou des minorités.
Parce qu'à l'école, on apprend à s'intégrer dans la société, on apprend à s'élever au sein de sa communauté, on apprend à découvrir qui l'on est et ce dont on est capables. Le seule élitisme qui pourrait y subsister doit être basé sur le mérite, toujours le mérite, rien que le mérite.

On nous vend l'histoire de la Fédération-Unie comme celle de la patrie des self-made men, où tout est possible. Malheureusement, la vérité est que pour beaucoup de jeunes fédérées, leur destinée est déjà scellée avant même qu'ils rentrent à l'école, du fait de leurs origines sociales et indépendamment de leur mérite.
Supposons que vous soyez une brillante jeune femme noire d'un quartier pauvre de Windtown, qui va au lycée communautaire par manque de moyens. Vous avez les capacités intellectuelles et la volonté nécessaire qu'il faut pour étudier auprès des esprits les plus brillants dans les plus prestigieux établissements. Mais vous pourrez avoir les meilleures notes possibles, les chances que votre dossier soit retenu dans l'un de ses établissements demeurent malgré tout très faibles. Parce que votre établissement n'a pas bonne presse et que votre diplôme dans celui-ci n'a que peu de valeur, parce que vous venez d'un quartier mis en marge, ou parce que vous ne pouvez pas payer les frais, car aucune banque ne vous juge suffisamment solvable du fait de votre statut social. Je ne dis pas que c'est impossible, et il y a des exemples qui prouvent que l'on peut réussir même en partant d'une situation difficile. Mais il s'agit encore d'un phénomène bien trop marginale et qui laisse sur le bord du chemin beaucoup trop de nos concitoyens.

La triste réalité est que ces grandes universités qui autrefois participaient à l'élévation des âmes de notre pays aujourd'hui ne servent qu'à la reproduction des élites sociales. Nous privons notre nation de notre ressource la plus précieuse : des jeunes esprits capables de nous mener à des sommets. A la présidence, je porterai un programme de rupture avec les demi-mesures et les compromis en forme de compromission, pour radicalement changer les choses pour nos jeunes.

Vous avez étudié le droit à Manning, une prestigieuse université de l'Ivy Conference au Sealand. N'avez-vous pas l'impression que votre parcours au sein d'un milieu élitiste nuise à votre crédibilité sur le sujet ?

Savoir de quoi je parle ferait de moi quelqu'un de mal placé pour parler de ce sujet ? Bien sûr je ne vous reproche de me poser la question, c'est tout à fait normal de se la poser. Je ne suis pas issu d'une famille très aisée, mais je reste un privilégié. Mes parents avaient un emploi stable, une bonne assurance maladie, une maison avec jardin dans une banlieue de Millport. Et je suis issu d'une famille blanche, de foi constantine. Malgré ça, du fait que je vienne d'un milieu moyen, je n'ai pas eu un parcours aussi facile que beaucoup d'autres autour de moi.
Et je le remarque encore aujourd'hui au Congrès. Je ne dois pas mon poste de sénateur à un membre de ma famille, je ne dois pas mon mandat de gouverneur à une fortune accumulée en travaillant dans le secteur privé. Il y a une part encore trop importante d'individus qui arrivent aux hautes fonctions de notre gouvernement par un boulevard royal, une part moyenne d'individus venant de la classe moyenne et trop peu d'individus représentatifs de la diversité culturelle et ethnique de notre pays. Et cela m'inquiète autant que ça m'encourage à m'engager pour faire bouger les choses à mon niveau, de l'intérieur, en créant l'impulsion dont je parlais tout à l'heure.

Pour se recentrer un peu plus sur la campagne qui vient de démarrer, quelle opinion avez-vous des autres candidats déclarés ?

Tout d'abord, ça ne sera pas très surprenant, je connais bien le Gouverneur Astor, c'est un ami proche et notre relation de Gouverneur à Sénateur fut une relation de coopération professionnelle. Je pense qu'il a un très bon bilan à la tête du Sealand. Je connais également le Sénateur Page. Il a été un représentant efficace et il fait un bon travail au Sénat. D'ailleurs, je pense qu'il aurait dû être notre candidat il y a 8 ans. Le savoir à nouveau en santé et prêt à se battre pour faire gagner les idéaux progressistes est une excellente nouvelle et nous fait très chaud au coeur parmi les élus progressistes du Sealand au Congrès. Malgré tout, je ne partage pas toutes les vues de ces deux autres candidats, et je pense important de présenter l'alternative que je propose plutôt que de m'effacer, même pour un autre candidat que je considère comme un ami et que je respecte.

Pour Mme Howard, j'attends encore de voir toutes les idées que celle-ci défend pour la candidature progressiste à la présidentielle. Jusqu'à présent certaines de ses idées sont bonnes, d'autres sont encore très modérés - mais peut-être est-ce le fait d'avoir longtemps représenté un parti mineur qui la fait encore manquer d'audace. Quoi qu'il en soit, je ne suis pas fermé à l'idée de travailler avec elle, pourvu qu'elle s'adapte à la culture de notre Parti.

Quand à l'Ambassadrice Bachmann, elle fait peut-être rire les boomers avec ses vulgarités vaseuses et son arrogance plaît peut-être aux plus riches donateurs, mais il faut appeler un chat un chat et reconnaître l'idiot du village avant de l'en faire maire. Sa mission diplomatique en Phoécie fut coûteuse et inefficace, tout juste ponctuée de frasques vulgaires sur les réseaux sociaux. Traiter l'ambassadeur saphyrien de "tarlouze", notre Secrétaire d'État de "con" et la Présidente de notre Fédération-Unie de "mégère de peau de vache", voilà ce qui l'a fait connaître.
Notre Parti en serait gravement préjudicié d'être représenté ou de donner du crédit à une personne aussi incompétente, irrespectueuse et indigne d'exercer une charge publique.
...

Retrouvez la suite de l'interview sur votre espace abonné



Re: Journaux non jouables

Posté : ven. 12 mars 2021 15:12
par Pete Page
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Pete Page & Luke Glassberg : "Nous sommes toujours à l'avant-garde pour des salaires dignes"


Les deux figures progressistes sont venues défendre dans nos bureaux de Waterbury un salaire minimum plus élevé et ont expliqué leur position auprès de nos journalistes. La Fédération-Unie doit-elle élever son salaire minimum fédéral ? Comment s’y prendre pour le faire sans détruire l’économie ?

Les deux progressistes sont venus ensemble à notre local. Visiblement, les Sénateurs étaient déjà ensemble avant l’interview et ont partagé la même voiture pour venir, conduite par la petite fille du Sénateur de Fort Oak. Rapidement, tout le monde s’est installé pour commencer et au fur-et-à-mesure de l’interview nous sommes rapidement entrés dans le vif du sujet du jour : le salaire minimum fédéral.

Le candidat Pete Page s’est presque immédiatement, sans interprétation possible prononcé pour un salaire minimum fédéral à treize thalers horaire indexé sur l’inflation. Le Sénateur Glassberg de son côté s’est voulu plus ambitieux, indiquant qu’il avait pu converser avec “des syndicats qui revendiquaient 15 thalers horaire à Fort Oak”. Cependant, les deux hommes sont d’accord sur une chose et ont fait front dessus : les tentatives conservatrices de destruction du salaire minimum fédéral sont indignes et montrent un Parti Conservateur qui se retranche sur ses réflexes libertariens hostiles aux familles travailleuses de la Fédération-Unie.

Ainsi, le candidat Page a rappelé que “le salaire minimum à 10 Thalers avait été mis en place et avait permis d’augmenter des millions de salaire et de sortir de nombreuses familles de la pauvreté”, alors que le Sénateur Glassberg a continué en disant “qu’heureusement, la destruction du salaire minimum fédéral n’a pas entraîné des grandes chutes des salaires grâce aux syndicats combatifs qui composent notre Fédération”. Aussi, les deux hommes ont défendu l’augmentation et l’indexation du salaire minimum comme une mesure d’égalité entre les territoires de la Fédération, prenant à contre-courant l’argument conservateur des environnements différents.

“Bien sûr, la vie est moins chère à Salt Flats City qu’à New Lancaster ! Mais ça ne veut pas dire que l’on doit refuser des salaire dignes aux travailleurs de Rochester, cela n’a aucun sens et tend même à creuser l’écart déjà important en matière de richesses entre les rochestériens et les riverssiens…” a ajouté Monsieur Page, alors que le Sénateur Glassberg hochait la tête. Ces derniers ont par ailleurs ajouté que 13 Thalers horaire, ça allait paver la voie à une augmentation générale du niveau de vie qui permettra à terme d'arriver à un salaire minimum fédéral décent pour tous les travailleurs de la Fédération-Unie.

Enfin, les deux progressistes ont conclu l’entretien en rappelant l’importance de syndicats forts pour consolider une classe moyenne seine et rappelé le rôle historique des syndicats dans l’élévation des niveaux de vie en Fédération-Unie. Pete Page, candidat des syndicats ? À suivre.

Re: Journaux non jouables

Posté : mar. 16 mars 2021 19:44
par Pete Page
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Pete Page & Melanie Barton : "Pour une taxation sur le revenu plus juste envers le travail"


Alors que la campagne des primaires progressistes bat son plein et que les idées fusent, le candidat Page veut porter en Northunderland un autre pan de son programme : la fiscalité. En effet, Pete Page fort d’un bilan budgétaire à en faire pâlir certains conservateurs à Sun Valley veut porter sa gestion à l’échelle de la Fédération. Il publie ainsi cette tribune dans nos colonnes prônant une réduction de l’impôt sur les revenus.

“L’impôt est l’une des bases sur lesquelles nos pouvoirs publics fonctionnent. Souvent caricaturé, mal vu, perçu comme du vol, il finance pourtant nos services publics et sert en partie à redistribuer les richesses produites en Fédération-Unie auprès de sa propre population. Cet équilibre, bâti sur un contrat social qui prend sa source dans le mot “Justice” de notre devise, nous avons en tant que politiciens fédéraux le devoir de le traduire dans les faits. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Notre impôt sur le revenu manque de lisibilité, de justice et surtout semble punir les familles qui travaillent au profit d’autres individus. Nous prendrons dans cette tribune trois exemples totalement incompréhensible pour un impôt sur le revenu de cette fin de siècle.

Le premier, c’est la sanction au divorce. Notre système fiscal actuel est un système qui se permet de taxer plus les personnes divorcées que les personnes célibataires, ou en couple. Comment tolérer cela dans une société où la liberté de déterminer sa vie, pour les femmes autant que pour les hommes, est conquise et doit être préservée ? Pourquoi une femme divorcée devrait payer plus d’impôt sur le revenu qu’une femme qui ne s’est jamais mariée ? Plus qu’une sanction au divorce, ce barème est une incitation au non-mariage uniquement pour des calculs financiers : nous devons l’abolir.

Le second, c’est la différence entre les couples mariés avec et sans enfants. Aujourd’hui, les deux barèmes sont différents, mais ils ne prennent clairement pas en compte le coût d’un enfant à notre époque. À deux barèmes différents, préférons un barème unifié mais modelé par un système de quotient familial prenant en compte les situation de chaque famille fédérée - cela réduira mécaniquement l'imposition sur les familles qui en ont le plus besoin, aux enfants qui en ont besoin.

Enfin, et c’est notre plus grand point, notre barème fiscal actuel taxe selon nous trop les revenus des gens qui travaillent. Progressistes, nous pensons que c’est une injustice et dans le cadre d’une réforme plus globale de la fiscalité sur les revenus fédérés nous réduirons pour 90% des foyers fédérés l’impôt sur le revenu d’entre 10 et 15 points. Nous nous engageons ainsi en même temps à ne pas aggraver le déficit fédéral en rationalisant l’usage des deniers publics et notamment l’administration fiscale.”

Re: Journaux non jouables

Posté : sam. 15 mai 2021 14:02
par Cassidie Horner
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Représentante Horner : "Le choix de mourir dans la dignité et en douceur ne doit pas être fait par Monsieur Ancelet"

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Le 9 mai 189, la Chambre des Représentants a officiellement voté POUR l’Euthanasia Criminalization Act par 313 voix contre 243. Mes collègues de la conférence socialiste et moi-même avons sans le moindre doute fait bloc pour faire rejeter cette loi par la Chambre des Représentants. Je souhaite par ailleurs féliciter l’ouverture d’esprit des 11 Représentants Conservateurs qui ont su ne pas céder à la tentation d’une réforme liberticide et à la pression exercée sur eux par leurs supérieurs. Durant ma prise de parole, j'ai posé de nombreuses questions à Monsieur Ancelet auquel aujourd’hui je n’ai toujours pas de réponses. La réponse que j’attendais le plus de sa part était celle sur la question suivante : “Monsieur Ancelet, qui êtes-vous pour dire à nos compatriotes qu’ils n’ont pas le droit de choisir leur mort ?”. Mais à l’heure où j’écris ces lignes, je n’ai toujours pas pu esquisser l’ombre d’une réponse. Pourquoi ce silence ? Monsieur Ancelet ne serait-il pas en fait qu’un pantin au service de Conservateurs trop frileux pour faire preuve de courage en portant eux même ce texte ? Car oui, je pense qu’il fallait du courage pour déposer un texte comme celui-ci. Un texte liberticide pour un parti qui dit combattre cela. Entre doubles discours et contre sens, je dresse aujourd’hui un portrait d’un Parti Conservateur dirigé par l'opportunisme et un manque de courage clair qui ne peut laisser personne dans le doute.

La Chambre des Représentants à certes voter en faveur de cette réforme mais cette même réforme n’est pas encore promulguée et notre Présidente peut encore changer l’erreur commise par son parti en y déposant son véto comme le permet notre Constitution. Bien que je doute que Madame Chapman ait le courage nécessaire pour faire passer les valeurs morales au-dessus de celle de l’opportunisme. Je souffre chaque jour de voir un peu plus notre grand pays tomber en ruine devant les projets destructeurs d’une majorité conservatrice non pas dans une démarche de construire un pays meilleur pour nos enfants mais uniquement une volonté de se faire réélire. Seulement, ces actions d’individualisme ne peuvent plus durer. Nous devons agir le plus rapidement possible pour redonner aux femmes et aux hommes de convictions sincères les moyens de reconstruire notre pays et de faire renaître de ses cendres le rêve fédéré à l’image d’un phénix.

Il est clair que sur le plan fédéral nous ne possédons pas les moyens d’agir pour lutter contre l’Euthanasia Criminalization Act. C’est pourquoi, il faut se tourner vers les responsables d’États, les gouverneurs. C’est eux qui peuvent aujourd’hui permettre qu’une loi liberticide ne soit pas appliquée dans nos États. Nos gouverneurs ont déjà prouvé par le passé qu’ils étaient bien plus réfléchis et raisonnables que certains responsables fédéraux. Alors je m’en remet à eux et je les invite solennellement à travers cette tribune à me rejoindre pour lutter contre cette loi liberticide. Une fois la loi promulguée par notre Présidente, je vous demanderais à tous, quelque soit votre étiquette politique, à promulguée votre propre législation sur l’euthanasie.

Le choix de mourir dans la dignité et en douceur ne doit pas être fait par Monsieur Ancelet ou une quelconque personne. Cela revient uniquement à la personne concernée. L’État doit seulement être là pour accompagner dans un premier temps la personne puis la famille. Nous, le pays de la liberté, ne pouvons pas poursuivre dans l’application de cette loi profondément liberticide.

Re: Journaux non jouables

Posté : dim. 6 juin 2021 13:53
par Cassidie Horner
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Représentante Horner : "Cette dernière législature à majorité conservatrice a été l’une des plus lamentables qu’ait connue notre histoire moderne."

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Nous sommes aujourd’hui au début d’une campagne électorale qui va définir notre avenir à court, moyen et long terme. Je n’aurais donc qu’une simple question à vous poser cher lecteur. Quel avenir souhaitez-vous construire pour votre pays ? Voulez-vous un pays qui fait le choix d’avancer avec son temps et de mettre en avant les valeurs de l’égalité, de la fraternité et du mérite en avant ou alors un pays qui défend le chacun pour soi, le libertinisme et la lâcheté ? C’est la question à laquelle vous devrez répondre lorsque vous vous rendrez aux urnes. Cette dernière législature à majorité conservatrice a été l’une des plus lamentables qu’ait connue notre histoire moderne. Lamentable car elle fut celle de la destruction des libertés individuelles et collectives comme par exemple la réforme de l’euthanasie pour laquelle j’avais d’ores et déjà écrit une tribune qui m’avait value de nombreuses remarques à la limite de la vulgarité par Monsieur Acelet ou encore notre Vice-Président. Lamentable car notre Présidente n’a pas tenu ses promesses de campagne comme par exemple celle qu’elle avait fait à Windtown dans l’État de Fort Oak en promettant la création je cite “un programme fédéral d'exemption de taxes pour les entreprises en grandes difficultés pour leur éviter d'être contraintes à la délocalisation et ainsi sauver des emplois fédérés”. Est-ce que nos chefs d’entreprises ont vu passer cette promesse ? La réponse est bien évidement que non. Le Registre Fédéral ne fait jamais mention de ce programme fédéral car notre Présidente n’a pas tenu sa promesse et a donc condamné de trop nombreuses entreprises à délocaliser et donc licencier leurs salariés fédérés.

Nous le savons tous, un emploi, c’est la garantie pour une personne d’avoir accès à une assurance maladie pour elle et pour ses enfants. En ne tenant pas cette promesse, notre Présidente et sa majorité conservatrice ont condamné des milliers de familles à ne plus avoir accès à cette assurance maladie. Nous savons également que les premières victimes des délocalisations, ce sont les fédérés n’ayant pas eu accès à une éducation scolaire supérieure. Une fois licenciées, elles deviennent inemployables car elles ne rapportent pas assez d’argent à leur entreprise en comparaison à ce que cela va coûter à l’entreprise d’embaucher cette personne. Nous sommes donc face à un cercle vicieux où l’État est le seul qui peut leur venir en aide.

Pour briser ce cercle vicieux, je propose de mettre en place un réel programme d’exemption de taxes pour les entreprises en difficultés économiques. Celui que je propose n’est pas le fruit d’un coup marketing ou électoraliste, il est le fruit d’une volonté sincère de donner les moyens à nos entrepreneurs de rester chez eux et de vivre de leur travail en Fédération-Unie. Avec ce plan, nous aiderons les entreprises à remonter la pente et donc nous sauverons des milliers d’emplois fédérés. La mise en place d’un tel programme est un enjeu économique car les entreprises en difficulté aujourd’hui seront peut-être les entreprises qui feront de grands bénéfices demain. Nous devons les accompagner pour garder une puissance économique sur notre sol. C’est également un enjeu social, comme je l’ai dit, de nombreuses familles n’ont pas les moyens de se payer des assurances maladies privées s’ils ne travaillent plus. Aider les entreprises fédérés à remonter la pente, c’est assurer aux salariés de ces entreprises l’accès à des soins de qualité dont ils ont besoin. Mais enfin, c’est un enjeu stratégique. Entreprises de l’innovation, de la technologie ou encore du digital, ce sont elles qui construisent l’économie de demain. Pour rester, la première puissance mondiale, notre pays, ne doit pas laisser partir nos jeunes start-up mais plutôt investir dans celles-ci pour que ces innovations restent chez nous et continuent d’assurer notre prospérité.

Re: Journaux non jouables

Posté : lun. 7 juin 2021 11:28
par William Harold
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William Harold, Entrepreneur : "Les syndicats sont des partenaires pour les entrepreneurs et doivent être massivement soutenus par l’action publique."

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Les syndicats sont historiquement des organisations de salariés qui, voyant leurs difficultés communes à vivre dans une société où les dirigeants des entreprises, souvent issus de grandes dynasties à l’époque, refusaient quelconque progrès social sur l’autel de la productivité et du profit. Nous connaissons tous leur nécessité pour la conquête des droits sociaux que nous considérons comme basique aujourd’hui, comme la pause déjeuner, la pause café, le temps de repos entre deux journées de travail ou encore des congés spécifiques selon les entreprises. Maintenant, alors que nous allons bientôt entrer dans le troisième siècle de notre ère, le monde du travail a changé, les patrons aussi, et plus globalement la Fédération-Unie a changé.

Nous sommes la première puissance économique mondiale : jamais aucune nation n’a autant produit que nous. Globalement, une classe moyenne s’est installée et un système social basique a été introduit. Dès lors, beaucoup ont vu le syndicalisme comme une relique du passé et le taux de salariés syndiqués s’est effondré dans notre pays. Cet état de fait a poussé les syndicats à se réinventer, en prenant exemple sur ce qui est fait ailleurs - en Phoécie par exemple. Je fais aujourd’hui un parti-pris : jamais les syndicats n’auront été plus nécessaires qu’à ce moment de notre Histoire.

Si nous voulons défendre l’emploi, défendre des salaires dignes qui permettent la consommation, si nous voulons défendre une rupture écologique juste pour tous et toutes. Si nous voulons obtenir l’égalité de fait entre les hommes et les femmes, entre les âges, entre toutes les couleurs de peau : le syndicalisme est l’une des clés. Et à l’heure d’aujourd’hui, ils ne sont plus nécessairement des ennemis des patrons.

Nous vivons dans une société où beaucoup de patrons ont eux-même connu la classe moyenne, si ce n’est la classe populaire. Les dirigeants des entreprises aujourd’hui, souvent diplômés et endettés, connaissent bien plus qu’auparavant les difficultés de la vie quotidienne et donc de leurs salariés. À partir de ce constat, des coopérations puissantes et productives peuvent être engagées avec des organisations de salariés au sein de chaque entreprise. C’est à la puissance publique - États fédérés, Fédération, Municipalités… - de permettre ce renouveau des syndicats. Cette véritable rupture dans la manière dont le dialogue social s’organise devra s’appuyer sur deux grands piliers : la législation et le financement.

En effet, pour garantir aux syndicats un développement sain, les pouvoirs publics doivent leur donner la possibilité d’émerger. Ainsi, une grande loi fédérale garantissant le droit aux salariés de s’organiser beaucoup plus aisément qu’aujourd’hui et garantissant un rapport de force équitable entre syndicats de salariés et patrons est nécessaire. Cette législation devra porter notamment sur la façon dont peut être formée un syndicat, qui devra être articulée uniquement autour de la volonté de deux salariés minimum ou plus à s’organiser. L’enregistrement des syndicats doit aussi être rendu plus simple, et le même texte devra créer au sein de chaque entreprise des temps de rencontre et des obligations de négociation pour leur confier un pouvoir nécessaire.

Le financement de ces syndicats est aussi une question-clé : chaque collectivité locale de ce pays doit s’organiser pour financer avec efficacité, justesse et solidarité les syndicats. Que ce soit selon le nombre d’adhérents pour assurer un minimum vital ou par une véritable volonté politique avec des enveloppes plus généreuses, il s’agit d’une condition pour permettre le développement de ces organisations et leur déploiement dans le pays.

Lorsque viendra le temps de la transition écologique, je suis convaincu que les leaders progressistes qui la construiront seront ravis de traiter avec les salariés organisés en syndicats des grandes entreprises officiant dans les énergies fossiles plutôt qu’avec les grands patrons ne pensant qu’à leurs profits. Remontons nos manches, rassemblons notre courage et posons les bases de l’une des plus grandes transformations sociales que ce pays ait connu pour ouvrir le siècle qui vient.

Re: Journaux non jouables

Posté : ven. 23 juil. 2021 19:32
par Cassidie Horner
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Sénatrice Horner : "A tous les candidats de la primaire progressiste : ne tombez pas dans le piège d’une campagne de dénigrement"


Le 19 juillet, en direct du East High School de ma magnifique ville de Dayton dans l'État de Rochester, je déclarais être candidate à la primaire présidentielle du Parti Progressiste. Cependant, la vie est pleine de surprises, aussi tristes que belles. J’ai de la chance que, cette fois, la vie me donne la chance de devenir maman une seconde fois. Cette très belle surprise m’empêche donc de mener une campagne digne de ce nom sur le terrain. Je le sais, je n’aurai pas l’énergie nécessaire pour mener cette campagne où va se jouer l’avenir de notre pays. Mais étant une femme de conviction, je ne prend pas la route à votre rencontre mais je prend mon clavier afin de garder ce lien particulier entre vous et moi auquel je suis profondément attachée.

La primaire qui va avoir lieu dans le camp progressiste est un moment de débat et de démocratie très important dans notre mouvement. C’est l’occasion de définir les grandes lignes du nouveau programme que nous souhaitons proposer à vous, fédérés. C’est l’occasion, que chacun, peu importe sa fonction, puisse faire entendre sa voix et ses idées. Car oui, le combat qui nous attend nécessite le rassemblement de tout le monde derrière le (ou la) prochain capitaine de l’équipe progressiste et nous l’espérons, de la Fédération-Unie. Durant ces primaires, nous allons devoir constater nos erreurs et nos faiblesses car il me semble juste de faire un bilan interne de notre mouvement et ses propositions avant de vouloir en formuler d’autres. Ce moment d’introspection doit être l’occasion de comprendre ce qui est encore compatible avec les attentes des citoyens et ce qui est devenu dépassé. Mais ce moment doit aussi permettre d'identifier les nouvelles problématiques auxquelles sont confrontées les citoyens.

Une fois le bilan fait, et seulement à ce moment-là, une véritable campagne d'idées doit se lancer partout dans le pays. Je profite d’ailleurs de cette tribune pour adresser un message à tous les candidats de la primaire progressiste : ne tombez pas dans le piège d’une campagne de dénigrement. Nous savons chacun que nous valons mieux que cela et que les citoyens attendent et méritent eux aussi mieux que cela. J’espère d’ailleurs assister à un débat d’idées de qualité faisant acte de preuve une nouvelle fois que le Parti Progressiste est un parti de débat d’idées nouvelles, toujours au plus proche des besoins des citoyens. Mais je sais également que notre parti commence à se définir en deux grandes tendances avec une aile plus modérée et une aile en faveur d’une plus grande intervention de l'État pour favoriser l’émergence d’une justice sociale forte et d’une transition écologique des actes et non plus des belles paroles. Et c’est au final sur ce dernier point que nous retrouvons une valeur essentielle du Parti Progressiste. Nous sommes un parti qui fait ce qu’il dit et qui ne sait pas se contenter de quelques belles paroles. La plus belle vitrine de cette valeur essentielle est celle de nos Gouverneurs que je salue. Avec une attention particulière au Gouverneur de Two Rivers pour sa gestion excellente de la crise lors de l’ouragan Katia.

Si je devais conclure, je dirais que cette primaire qui s’annonce dans notre parti doit être un grand moment de débat pour faire émerger au final un programme clair et précis, capable de rassembler une majorité de citoyens fédérés. Je ne sais pas quel choix vous ferez lors de cette primaire, mais la personne qui sera désignée par le parti peut déjà compter sur moi pour tout mettre en œuvre afin que les progressistes retrouvent le chemin du President's Office et mettent en place les grandes réformes que vous attendez. Depuis des semaines, des mois, je sens cette vague populaire dans les rues de notre pays et le parfum du grand soir pour tous les progressistes de ce pays. Mais pour cela, nous avons besoin de vous !

Re: [Journaux non jouables]

Posté : lun. 26 juil. 2021 20:34
par Maria Astudillo-Diaz
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Sénatrice Astudillo-Diaz : "Je ne veux pas déclencher une tempête sur Saint-Paul"

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La déclarée en spectacle candidate aux primaires progressistes a accepté de s’entretenir avec notre journal sur le thème de la démocratie. Arrivée en avance au rendez-vous, la femme polie avec le journaliste a commandé un café noir. Sa déclaration de candidature commune avec le Sénateur Dave Leon Clement a tenu le pays en haleine depuis hier, mais quand est-il du fond ?

Madame Astudillo-Diaz, vous êtes candidate à la nomination progressiste pour la présidentielle à venir. Tout le monde sait que vous portez une ligne assez radicale, vous vous revendiquez d’ailleurs vous même “socialiste progressiste”. Pourquoi cette candidature alors que l’environnement politique montre des victoires successives de candidatures modérées depuis des années ?

Maria : Vous avez raison, je suis fière d’appartenir à une famille politique spécifique de notre pays qui promeut une véritable justice sociale et un projet de rupture avec le consensus modéré. Maintenant, je peux entendre les inquiétudes en matière de stratégie politique qui voudraient qu’une nomination modérée remporte l’élection. Je leur réponds : avez-vous regardé le parti conservateur ? Après seize ans au pouvoir, leur discours s’est décomplexé, leurs majorités à la Chambre ont fait passer des textes radicaux sur les questions de société. Maintenant, nous ne voyons plus vraiment de conservateurs modérés de premier plan. Pour moi, c’est une démonstration de l’échec des “modérés”, comme vous les appelez, mais dont les politiques de dérégulation et de laissez-fairisme sont pourtant violentes et radicales pour les travailleurs de notre pays.

Vous jugez donc que les conservateurs ont, malgré la mise au pouvoir pendant seize ans de personnalités modérées à la President’s House, dérivé vers un conservatisme radical. Mais vous n’avez pas répondu à ma question : pensez-vous réellement pouvoir gagner ? Une candidature plus équilibrée, modérée, n’aurait-elle pas plus de chance pour rendre la Présidence acquise aux progressistes ?

Maria : Écoutez, ces dernières élections nous n’avons tenté que des candidatures modérées. Et pourtant, elles furent un échec, le dernier en date étant celui de Madame Howard qui a perdu l’État d’Arcadia pourtant progressiste dans l’âme ! La dernière fois que nous, progressistes, avons obtenu une victoire dans le vote populaire c’était quand Monsieur Glassberg était notre candidat avec une plateforme déjà radicale pour l’époque. Je pense qu’il est temps de couper cette petite musique qui dirait que les fédérés sont un peuple modéré divisé entre deux partis. Non, la Fédération-Unie c’est les 99% de travailleurs contre les 1% les plus puissants qui monopolisent le pouvoir. Nous construirons une coalition gagnante pour remporter l’élection présidentielle, et je serais l’incarnation de ce mouvement citoyen que nous lèverons.

Bien, merci Madame Astudillo-Diaz. Justement, vous avez dénoncé un système politique qui est selon vous “monopolisé par les 1% les plus puissants”. Mais quelle réponse souhaitez-vous apporter à ce problème ? Comment rendre le pouvoir au peuple, comme vous le dites si bien avec le nom de votre plateforme “We The People” ?

Maria : Déjà, il faut que je sois claire sur un point : je ne serais pas, seule, la solution à tous les problèmes de la Fédération-Unie. Des institutions démocratiques, cela se construit avec les citoyens et citoyennes de ce pays, avec les corps-intermédiaires, en somme, avec les gens. Mais un de nos grands problèmes aujourd’hui est la puissance de l’argent dans notre système politique. De grands groupes d’intérêts financent les candidats de leur choix et par conséquent freinent des voix qui pourraient remettre en cause le système de s’organiser par manque de moyens.

Je ne veux pas “déclencher une tempête sur Saint-Paul” comme certains, la violence en politique n’a jamais été ma tasse de thé malgré mes positions tranchées. Il faut créer des leviers pour compenser le fonctionnement actuel de nos institutions. Et là-dessus, je veux regarder du côté des États de Fort Oak d’abord, où l’inscription sur les listes électorales a été rendue automatique, ou à Rochester où le “bon démocratique” a été créé. En 168, je n’ai pas pu voter car je n’étais pas inscrite sur les listes électorales et ce malgré mes engagements pour des victoires progressistes chez moi, à Two Rivers.

Le bon démocratique doit être élargi à l’échelle fédérale et approfondi avec les moyens de Saint Paul. Pour celles et ceux qui ne savent pas ce qu’est ce dispositif, il s’agit d’un bon délivré par l’État de Rochester à tous les citoyens rochestériens, de 25 thalers de mémoire, qu’ils peuvent utiliser pour réaliser un don à une candidature qui leur plaît dans leur État. Demain, il faut que chaque citoyen fédéré puisse jouir d’un bon démocratique de 100 thalers à chaque élection d’envergure fédérale. Nous permettrons ainsi aux fédérés de constituer un véritable immense lobby citoyen face aux grands groupes d’intérêts qui ne représentent qu’eux-même, et ainsi nous ouvrirons la possibilité à tous et toutes de participer au jeu politique en soutenant des candidatures auxquelles ils et elles adhèrent vraiment. Cela me paraît vraiment important, et même l’une des clés pour revigorer notre démocratie face à la puissance de l’argent dans les institutions fédérales.

Vous souhaitez donc étendre à l’échelle fédérale des dispositifs qui ont montré leur succès dans deux États dirigés par des femmes progressistes. Je vous remercie Madame Astudillo-Diaz, ou MAD, pour votre temps accordé à notre journal.

Re: [Journaux non jouables]

Posté : jeu. 29 juil. 2021 12:30
par Maria Astudillo-Diaz
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Sénatrice Astudillo-Diaz : "Il est temps d’abolir la faim dans notre pays pour pouvoir y mettre fin partout"

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La candidate progressiste et Sénatrice de Two Rivers s’est rendue aujourd’hui à Stoney Falls, dans notre État de Northunderland, pour exposer lors d’une foire alimentaire locale son projet de “filet social alimentaire” dont l’objectif est de mettre fin une bonne fois pour toute à la faim dans la Fédération-Unie. Son équipe de campagne a accepté de nous transférer un texte-tribune que nous publions aujourd’hui.

En Fédération-Unie, nous peinons encore à mettre à l'abri de la faim. Maria Astudillo-Diaz propose donc la mise en place d’une sécurité sociale de l’alimentation, nommée le filet social alimentaire, pour plus d’équité sociale, pour transformer notre modèle agricole et prendre ainsi soin de l’humain et de l’environnement.

Les récentes années de gouvernement conservateur ont souvent vu surgir dans le débat public les mêmes thématiques : le salaire minimum, le contrôle des armes à feu, le logement, l’avortement… Si bien que d’autres thèmes tout aussi importants et qui requièreraient un traitement politique et médiatique aussi poussé à la vue de la crise sociale, sanitaire et économique qu’ils impliquent, ont été oubliés de la scène fédérale. C’est le cas de la précarité alimentaire, qui trouve sa source dans des problèmes structurels qui caractérisent le modèle agricole et le système alimentaire construits ces dernières décennies.

Dans notre pays, l’aide alimentaire est un angle-mort des politiques publiques. Largement déléguée à des associations qui apportent leur soins à des millions de bénéficiaires réguliers, cet écosystème est fragile et les figures du secteur ne cessent d’alerter les décideurs politiques. Un constat s’impose alors : dans notre pays, nous peinons encore aujourd’hui à mettre à l’abri de la faim, y compris en-dehors de toute période de crise intérieure. Alors que c’est du “droit à l’alimentation” qu’il devrait être question dans une démocratie, c’est à dire du “droit d’avoir un accès régulier, permanent et non-restrictif, que ce soit directement ou par échange financier, à une alimentation de quantité et de qualité suffisantes, qui correspond aux traditions culturelles du peuple auquel le consommateur appartient et qui lui procure une vie physique et mentale, individuelle et collective qui lui est épanouissante et exempte de peur” selon les mots de la principale ONG mondiale luttant contre la faim dans le monde.

Réussir à créer le concert agriculture-alimentation pour sortir d’une logique de production alimentaire antisociale et antisanitaire

De l’autre côté de la chaîne de production, une crise agricole qui dévaste déjà nos territoires ruraux, en particulier au Northunderland, est déjà installée au point qu’il n’est plus légitime de la nommer “crise”. En témoignent la concentration monopolistique des terres, des outils et des semences aux mains d’une industrie agroalimentaire toujours plus vorace, l’isolement croissant des agriculteurs, leur détresse sociale et financière les amenant à bénéficier de programmes sociaux tout en travaillant, et parfois, ne supportant pas l’indignité qu’ils ressentent, passant le pas irréversible de la mort. Les mauvaises conditions de travail, la sujétion à de grandes entreprises et la pression des prix n’est plus une situation acceptable pour quiconque souhaite bien se nourrir.

Une réforme agricole nécessite une véritable politique alimentaire. Le spectre de la faim, le sort d’entre nous dont les budgets alimentaires sont contraints par la dette, le loyer ou les abonnements nécessaires à la vie quotidienne ont trop longtemps servi de justification à la surproduction. L’industrialisation de l’alimentation, la revendication du moins-disant social et écologique nous a promis une alimentation accessible à tous et toutes : pourtant, nous faisons face à l’augmentation de l’insatisfaction et des maladies alimentaires. Le libre marché a prouvé ne pas être adapté à la ressource alimentaire, les politiques publiques ne doivent plus se construire sur lui.

Certains voudraient alors céder à une logique autoritaire tellement la situation paraît traumatisante, souhaiteraient organiser une planification technocratique et politique de la production alimentaire et de la consommation des individus. Nous pensons, au contraire, qu’il nous faut plus de démocratie. Car sans démocratie, il ne peut y avoir de droit à l’alimentation - seulement une alimentation contrainte. Ce droit implique de pouvoir collectivement définir ce que nous voulons manger, comment cela doit être produit, et surtout, comment en assurer l’accès à tous.

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Instaurer le "filet social alimentaire" pour instituer une démocratie alimentaire dans notre pays

La Fédération-Unie a dans l’Histoire été à l’impulsion de nombreuses innovations démocratiques. Nous sommes la terre où la liberté des individus a été pensée, construite et appliquée. Nous sommes le pays où nous avons pensé un monde où toutes et tous pourraient jouir des mêmes droits sans distinction de classe. Alors nous avons bâti et défendu l’éducation publique, les programmes de protection sociale que nous connaissons, la démocratie locale et fédérale. Alors, à la place des politiques de réduction des inégalités ou des logiques de charité discrétionnaire chères aux puissants, nous allons créer du droit à partir d’un système universel pour l’alimentation. Aujourd’hui, revendiquons un engagement fort, que ce droit soit le socle de toutes les politiques alimentaires et agricoles à venir.

Dans le prochain mandat qui verra l’élection de Maria Astudillo-Diaz à la tête de la Fédération-Unie et d’une large majorité progressiste à la Chambre des Représentants, nous créerons un “filet social alimentaire”. Nous proposons de sanctuariser un budget pour l’alimentation de 170 thalers par mois et par personne et de l’intégrer dans un régime plus global de “sécurité sociale fédérale”. Ce budget devra être établi par des cotisations garantes du fonctionnement démocratique de caisses locales du filet. Chacune de ces caisses, gérées par les cotisants, aura pour mission d’établir et de faire respecter les règles de production, de transformation et de mise sur le marché de la nourriture choisie par les cotisants.

Ces 170 thalers mensuels vont permettre durablement aux ménages les plus précaires un bien meilleur accès à une alimentation choisie, de qualité. Un filet social alimentaire obligera les professionnels de l’agriculture, et en particulier de l’agroalimentaire, s’ils veulent à accéder à ce nouveau “marché”, à une production alimentaire conforme aux attentes des citoyens et citoyennes. Nous avons la conviction que tous, nous voulons bien manger : sans antibiotiques, sans pesticides, sans perturbateurs endocriniens dans nos assiettes. Aujourd’hui, certains ont accès à cette nourriture et beaucoup d'autres souhaiteraient certainement l’avoir s’ils en avaient les moyens : nous leur donnons ces moyens.

Cette proposition nous donne une puissance d’agir à même de répondre aux problèmes majeurs du système alimentaire fédéré, mais également aux enjeux sociaux, climatiques et environnementaux liés à l’agriculture. Un cadre fédéral imposé à chacune des caisses répondra au caractère global de certains enjeux : le dérèglement climatique, l’accès garanti à des produits conventionnés quel que soit le régime alimentaire de chacun, le respect de la souveraineté alimentaire de tous les territoires, la nécessité de conditions et de rémunérations correctes du travail de l’ensemble des travailleurs du complexe agro-industriel, ou encore le partage des profits dans les filières conditionnées vers des programmes de transition sociaux et écologiques. Cette proposition s’inscrit comme un prolongement de la Loi fédérale visant à induire une transition dans l’usage des fertilisants agricoles, qui était déjà un grand pas à l’époque.

Tout comme les critères de conventionnement définis par les caisses, ce cadre fédéral doit faire l’objet d’un débat démocratique. Nul ne peut préempter ce débat en définissant par avance la qualité d’un produit conventionné sans prendre le risque de voir s’en éloigner une partie de nos concitoyens. Nous savons qu’il n’y aura pas de réformes environnementales puissantes dans une société inégalitaire.

Ce n’est qu’en prenant tout cela à bras-le-corps que nous pourrons modifier profondément le mode de production alimentaire actuel et éliminer les atteintes qu’il porte à l’humain et à notre environnement. Alors : vite, de la démocratie dans notre alimentation !