Fédération-Unie

L'ancien Président James McCarthy et l'ancienne First Lady Margaret McCarthy arrivèrent sur le tard à la cérémonie d'investiture. Très attendus par les invités à la tribune officielle ainsi que par la foule massée devant le Capitole, les deux anciens locataires de la President's House furent tous deux vivement applaudis à leur arrivée. James et Margaret saluèrent un moment la foule avec émotion. La dernière fois que le Vieux Lion et son épouse se tenaient au même endroit, ce fut pour passer le relai à la Présidente Chapman, mettant ainsi un terme à deux mandats de quatre ans à la tête de la première puissance mondiale.

Depuis son départ de la présidence, il s'était fait relativement discret et ne prit la parole que pour apporter son soutien à son ancienne Secrétaire d'État devenue Présidente et qui briguait, comme lui huit ans auparavant, un second mandat. Il écoulait donc une paisible retraite dans son ranch rochesterien tout en travaillant à l'ouverture de la "James McCarthy Presidential Center" à Sun Valley, dans l'Etat de Rochester, l'écriture de son livre ainsi que la gestion de sa fondation.

James jeta un regard autour de lui et vit plein de visages familiers qui le fixèrent avec le sourire. Le conservateur conservait une excellente popularité, tous bords confondus. Il savait que lui et sa femme devraient passer du temps pour saluer les nombreux invités présents, impatients de pouvoir échanger quelques mots avec eux. Ils passèrent donc tous deux une vingtaine de minutes à serrer des mains et converser avant de prendre place au même rangs que les anciens Présidents et Vice-Présidents de la Fédération-Unie. Une fois installé, James entama une longue conversation avec le Président James W. Edwards, le Vice-Président John Allen Jr., la Présidente Chelsea Campbell, le Vice-Président Joaquin González et son ancienne colistière, la Vice-Présidente Elizabeth Reid. Tous les six, bien qu'issus de formations politiques différentes, semblaient très complices.

Deveron Wiggins était arrivé à la cérémonie d'investiture de la Présidente Chapman en compagnie de sa femme. Arrivé dans une berline noire assez modeste, le Représentant de Fort Oak se dirigea vers la place qui lui avait été attribuée, tenant sa femme par le bras. Il salua quelques-uns de ses soutiens et amis progressistes, et prit place sur son siège aux côtés de sa femme.

Le nouveau Représentant élu d'Arcadia, Dwayne Llyod Washington arriva à l'investiture de la présidente Nancy Chapman et du vice-président Ethan D. Caldwell. L'ancien Sénateur et actuel Gouverneur - encore pendant quelques jours - de l'Etat d'Arcadia trouvait important d'assurer à la Nation, une unité du pays, par la présence de ces représentants et élus (anciens et actuels) en ce jour exceptionnel.

Dwayne Llyod salua chaleureusement et respectueusement les personnes qu'ils croisaient à mesure qu'il avançait puis prit place au côté de sa successeur, Elizabeth Grant Rutherford avec qui il échangea.
Dwayne Llyod Washington scruta longuement, le pupitre qui servira pour le discours de la présidente, tourna la tête pour apprécier le nombre de citoyens, s'étant déplacés pour l'occasion, malgré qu'ils se trouvaient loin, Dwayne ne pouvait s'empêcher de les saluer au loin probablement pour les remercier de s'être déplacé même si beaucoup étaient des conservateurs. Dwayne ne voyait aucun citoyen associé à une couleur politique en ce jour.

Pete Page arrivait, en compagnie de Ben Wyatt, Maria Astudillo-Diaz, son mari et sa mère à la cérémonie d'investiture de la Présidente et du Vice-Président. Tous étaient bien vêtus, on pouvait noter la barbe qui avait poussé sur le visage du Sénateur. Pendant la cérémonie, il restait la plus grande partie du temps auprès de son mari pour discuter et profiter des activités sur place. Le Sénateur allait bien entendu rester sans prendre la lumière médiatique ni les serrages de main habituels à ses collègues.

Le plus que vieillissant Sénateur arriva enfin pour sa 4ème investiture - la 4ème à laquelle il était invité en qualité de membre du Congrès progressiste relativement important. Il n'avait pas vraiment envie d'assister à l'inauguration d'une 13ème année consécutive de domination conservatrice, mais sa femme avait insisté, de même que sa petite fille qui voulait profiter de l'occasion pour s'afficher sur les réseaux sociaux et crâner devant ses camarades de promo.

Il y avait un peu de laisser aller chez le patriarche des progressistes radicaux. Cela se ressentait dans son attitude autant que son apparence. Sa barbe le rendait presque méconnaissable et commençait déjà à faire jaser certains journalistes - en tout cas ceux qui se souvenaient de son existence.

Il passa un petit moment à saluer les nouveaux élus progressistes ainsi que les anciens. Il serra la main de l'ex-Gouverneur d'Arcadia, de la représentante d'État Howard, puis du Sénateur Clement, du Gouverneur Astor et de la Gouverneure Owen qui avaient une fois de plus fait des merveilles dans leurs États. Il salua les Gouverneurs-élus Barton, Petterson et Campbell, dont les victoires étaient de très bon augure pour les progressistes qui avaient une chance de faire basculer le Sénat. Puis il s'arrêta plus longuement devant Pete Page, à qui il serra la main, un sourire aux lèvres, sans un mot. Sa résilience et son courage avaient beaucoup inspiré Luke, et il savait que de tous ceux qui étaient sur ce bord là de la tribune d'honneur, il était l'un des plus méritants. Se battre de manière acharnée aux primaires, survivre à son cancer, et reprendre son combat comme il l'avait fait, ça forçait le respect.

Très heureux de te retrouver parmi nous, Pete.

Il lui fit une tape sur l'épaule, un sourire amical aux lèvres. Son sourire se transforma rapidement en regard inquiet quand il vit par-delà l'épaule de Pete le sinistre Secrétaire au Commerce qui avançait en imposant son rictus moustachu insupportable à tout le monde et en racontant à de pauvres nouveaux élus innocents d'horribles blagues que lui seul pouvait comprendre.
Avant que le Sénateur Page ait le temps de répondre, Luke lui tapa à nouveau sur l'épaule, un sourire d'excuse sur la face, avant de passer précipitamment au milieu des élus progressistes pour essayer de trouver un échappatoire à l'ouragan Norbert qui allait s'abattre sur le Capitole.

La charismatique moustache du non moins charismatique Secrétaire Bryant, Secrétaire au Commerce de la Fédération-Unie, fit son apparition en cette belle journée ensoleillée de début d'avril. Il avait un sourire tout excité au moment où celui-ci se fit annoncer sur la tribune d'honneur, et commença immédiatement les festivités en saluant chaleureusement ses collègues du Cabinet et en adressant de larges sourires aux élus conservateurs.

Il scruta pour chercher un ami à tourmenter pendant la cérémonie. Il se figea sur place et les petits yeux globuleux de Norbert se plissèrent quand il crut apercevoir le Sénateur Glassberg, son très cher ami de l'autre rive. Il y avait quelque chose d'étrange, de changé en lui - sur sa face, plus précisément. Décidé à en avoir le cœur net, le Secrétaire au Commerce se précipita dans sa direction en bousculant nombre d'autres invités pour essayer de le rattraper. Malheureusement, le temps d'arriver là où il avait vu le Sénateur de Fort Oak pour la dernière fois, celui-ci avait déjà pris la fuite et était probablement déjà loin, très loin. Il se retrouva donc nez à nez avec le Sénateur Page, le dernier que Glassberg avait salué avant de mystérieusement s'évaporer.

Oh, bonjour, Sénateur... Pete... Piti, c'est ça ? Dites-moi, vous n'auriez pas vu Lucas Glassberg par hasard ?

Voyant que Pete Page ne semblait pas disposé à aider Norbert dans sa quête destructrice de son souffre-douleur favori, Norbert décida de passer le temps en tapant la discussion avec le jeune Sénateur, tout en scrutant la foule en espéant y retrouver l'autre gauchiste.

Bien, je le verrais plus tard. Alors dites-moi Piti. Vous êtes de... Rochester c'est ça ? Quel bel État... Surtout quand on voit la gouverneure qu'ils ont élu... En voyant une dame aussi élégante et bien conservée, c'est sûr, ça change de Jenkins, même moi j'aurais voté pour elle...

Il adressa un clin d'oeil discret à Mary Petterson qui était à quelques pas, juste devant les yeux de Pete Page (ignorant qu'il s'agissait de sa mère). Il se tourna ensuite vers Maria Astudillo-Diaz.

Alors, je suppose que c'est votre femme ? Hm, elle est ravissante, petit veinard, vous savez les choisir ! Muy caliente ! Ahah !

Voyant l'air intrigué de Pete Page et de M.A.D., il réalisa son erreur, sa grimace traduisant son embarrassement, et il remonta nerveusement ses lunettes sur son nez avant de se corriger.

Ah non, pardon, c'est vrai que vous êtes...Enfin... que vous en êtes...

Il se tourna alors vers Ronald Swanson. Mais sa rutilante moustache et sa carrure imposante le disqualifiait du titre de concubin du Sénateur Page. Il se tourna donc vers Ben Wyatt, qui avait davantage la tête de l'emploi, et qui était également à côté du Sénateur Page.

Alors je suppose que c'est de vous qu'il s'agit. Ravi de vous rencontrer ! Et sachez que j'ai beau être conservateur, ça ne m'empêche d'être ouvert d'esprit ! Vous et Pete Page vous formez un couple très... euh... enfin, vous formez un couple quoi.

Tandis que le mari de Pete lui lançait un regard consterné, il hocha la tête en direction du pupitre qui trônait au bas de la tribune d'honneur.

Alors, Sénateur Page, vous pensez que vous serez candidat dans 4 ans ? Après tout vous savez ce qu'on dit, jamais 2 sans 3 ! Il n'y a pas de mal à avoir de l'ambition. Moi-même, j'espère bien m'y retrouver bientôt, sitôt que notre Présidente terminera son second mandat ! Oh je ne veux certes pas parler trop vite, mais bon, vous savez, avec mon expérience, mes capacités de leadership, ma proximité avec les pontes du Parti... Dans 4 ans ma candidature aux primaires ne sera qu'une formalité. En tout cas, je serai ravi de vous affronter en débat - enfin, si votre état le permet, naturellement... D'ailleurs, comment va votre cancer ?

Sa bouche se tordit en une grimace qui semblait traduire un mélange d'inquiétude et d'empathie sous sa moustache. Il lui fit une grande tape dans le dos et essaya de le réconforter avec un peu d'humour.

Bah, il ne faut pas vous biler pour ça... Vous savez ce que j'en dis ? Un cancer, ça ne doit pas être si terrible que ça si ça rime avec croisière !

Il aperçut au loin le Sénateur Glassberg. C'était donc bien lui, derrière cette hideuse barbe mal taillée. Le Secrétaire Bryant se devait de partager avec lui ses conseils avisés d'homme à moustache expérimenté pour éviter à ce pauvre homme d'avoir la pilosité faciale hasardeuse d'un vakéministe ou pire, d'un saphyrien.

Bon, et bien, ravi d'avoir conversé avec vous Piti ! On se revoit au Sénat ! Et à mon investiture dans 4 ans !

Sous un dernier de ses rires tonitruants dont il avait le secret, il fila en vitesse, bousculant au passage sans le vouloir Jenny Howard à laquelle il s'excusa d'un "Pardon mon brave !".

Le Vice-Président Caldwell s'était mis sur son trente et un afin de célébrer comme il se doit l'énième échec des progressistes son investiture ainsi que celle de la Présidente Chapman. Sous les vivats de la foule massée sur l'esplanade, il fit son entrée dans la tribune officielle vêtu d'un costume trois pièces bleu à rayures, d'une chemise blanche à grand col et d'une cravate rouge. Sa fiancée, Louise Gaudreault, portait quant à elle un magnifique ensemble bleu ciel constitué d'une robe ajustée en cachemire à col roulé et surmontée d'une veste courte accessoirisée de longs gants en daim assortis. Définitivement, le couple Vice-Présidentiel était "le plus classe de toute l'assistance" selon les dires du Vice-Président en personne. Tout sourire, ils saluèrent la foule au loin qui se mit à scander "Four more years" à plusieurs reprises. Ethan leva le poing en réaction et s'adressa à sa fiancée.

Quatre p****n d'années de plus, oui. Regarde-moi ces losers de libéraux ! Que c'est bon...

Ethan prit une longue inspiration, puis reprit.

Viens, ma chérie.

Ils descendirent les marches tout en saluant chaleureusement les conservateurs qu'ils croisèrent sur leur chemin. Ethan snobait volontairement les progressistes présents mais ne manqua pas de regarder Deveron Wiggins de manière insistante, l'air moqueur. Il se tourna vers sa fiancée.

Moi qui pensais qu'il fallait être quelqu'un pour être convié à la tribune officielle. rire

Les regards de Deveron Wiggins alias "Mister Nobody" et du Vice-Président se croisèrent et ce dernier en profita pour lui faire un clin d'oeil appuyé. Ethan et Louise poursuivirent ensuite leur chemin et se dirigèrent vers le premier rang, le seul qui vaille, afin de saluer les fossiles anciens Présidents et Vice-Présidents de la Fédération-Unie. Après quelques minutes à parler de la pluie et du beau temps, ils prirent place à leurs côtés, face à la tribune où Ethan devait prêter serment afin de rester pour quatre années supplémentaires, le Vice-Président du plus grand de tous les pays.

Ca n'était plus la première fois qu'elle marchait le long de ses couloirs, mais ça n'était que la seconde fois qu'elle traversait celui-ci. Le long couloir aux murs ornés de portraits d'illustres figures du Congrès depuis longtemps oubliées par le grand public défilait sous ses pas, qui l'amena une fois de plus devant cette porte flanqué des deux Marines en uniforme, cette porte qui contenait à peine l'agitation du dehors.

Elle fut annoncée et elle en sortit, la main devant le front, le temps de s'habituer à la lumière du soleil qui était éclatante en cette journée de printemps. Contrairement à son colistier, Nancy avait bien trop d'empathie pour fanfaronner devant ses adversaires vaincus. Nancy restait convaincue que la moitié du Congrès mérite tout autant de respect et de considération que sa propre moitié. Elle portait une robe noir sobre, couverte d'un manteau en laine rouge qu'elle retirerait au moment d'entrer sur scène. Elle avait toujours sa bague, une broche qui lui avait été offerte par un dignitaire étranger phoécien, et bien sûr les perles offertes par ses jumeaux.

Du côté conservateur, on se pressait sur son passage pour la saluer et la féliciter. Elle serra des mains puis se dirigea vers les hauts dignitaires de la République. Elle salua le Speaker Owens, qui allait probablement repartir pour un nouveau mandat, les whips des deux partis, et son Cabinet - particulièrement son Secrétaire d'État, son Secrétaire au Commerce et son Secrétaire à la Home Security, et en évitant soigneusement son Secrétaire au Commerce qui semblait trop occupé à tourmenter des progressistes. Elle fit un détour du côté de l'opposition pour serrer la main de Jenny Howard, son adversaire. Sachant encore quelle difficulté il y avait pour une femme à accéder aux sommets, sa victoire au Parti Progressiste, en outsider face à ses pontes qui plus est, il y avait de quoi être admirative. Elle poursuivit et salua quelques élus progressistes près de celle-ci. Elle se doutait que ceux-là ne la tenaient pas particulièrement dans leurs coeurs, mais quoi qu'il en soit, ça n'était plus le jour pour laisser l'amertume et la rivalité l'emporter sur les bons sentiments, c'était au contraire le jour de célébrer notre démocratie. Et après tout, rien ne disait que ce jour, dans 4 ans, ou dans 8 ans, dans 12 ou 16 ans, l'un de ceux qui étaient présents ici, progressiste ou conservateur, n'aurait pas droit lui aussi à son heure de gloire.

Elle alla ensuite aux côtés de son Vice-Président, qu'elle salua d'une accolade chaleureuse. Ethan avait beau avoir un style très différent du sien, il avait été la clé de voûte de son administration, une part incontournable de cette équipe et le principal conseiller de la Présidente du pays le plus puissant du monde. Son jeune âge et son dynamisme, et sa proximité avec la Présidente l'avait menée à le considérer comme un second fils. D'ailleurs, son fils à elle n'était pas présent, occupé avec ses contrats avec des sociétés militaires privés en Transvallen, seule sa fille était venue, et celle-ci la suivait de près et salua elle aussi le Vice-Président Caldwell. Nancy fit ensuite la bise à la fiancée d'Ethan, qu'elle avait finit par apprendre à connaître, à apprécier, et à laquelle elle tenta de parler dans un phoécien lysennien épouvantable, ce qui les firent beaucoup rire. Elle présenta à Louise sa fille Anne, et prit un moment pour saluer les spectateurs de l'investiture pendant que celles-ci faisaient connaissance.

Après les politesses, ils s'installèrent tous les quatre à leurs places, en attendant l'arrivée de la Très Honorable Cour Suprême et de la Juge-en-Chef. Répétant ses mouvements de la dernière fois qu'elle était assise à cette place, la Présidente sortit son sac à main. Plusieurs musées d'histoire fédérée avaient proposé de lui prêter des modèles anciens de la Constitution, mais comme à son habitude, c'était cette vieille édition universitaire qui avait appartenu à son défunt mari qu'elle comptait utiliser. En le sortant de son sac à main elle regarda le livre un moment, passant le doigt sur l'étiquette sur laquelle on pouvait lire sous une vieille tâche de café "Property of Andrew Chapman PhD", puis après un petit temps de réflexion, elle la tendit à Louise, avec un sourire. "Vous pourriez avoir besoin de ça, Louise !".

Elle adressa un sourire à son Vice-Président. Une nouvelle fois, ils l'avaient fait. Une nouvelle fois, ils allaient être investis pour 4 années à servir le peuple fédéré et à gouverner la plus grande nation du monde. Et c'était sur ce petit livre que leurs serments seraient pris. Tant de responsabilités renfermés au sein d'un seul texte, un seul texte qui incarne la loi la plus suprême en ces terres. Détenir un pouvoir suprême encadré par cette vieille constitution, il y avait de quoi se sentir bien humble. Toute la beauté de la République.
Nancy prit une profonde respiration. Cette fois-ci, contrairement à sa précédente investiture, elle était calme et détendue. Après tout, ça n'était qu'une cérémonie de plus dans un agenda qui en était rempli. Le gros du travail de Présidente de la Fédération-Unie était encore devant elle.

L'ensemble des invités étaient arrivés à la cérémonie d'investiture de la 41e Présidente et du 47e Vice-Président de la Fédération-Unie, tous deux reconduit dans leurs fonctions à l'occasion de l'élection présidentielle. La plus attendue de tous, la Présidente Nancy Chapman, fut la dernière à prendre place, comme le veut la tradition. Devant le Capitole, la foule attendait le début de la cérémonie avec impatience. La Juge-en-cheffe de la Cour Suprême Christy Stewart fit son apparition dans sa tenue de cérémonie sous les coups de 11h50, dix minutes avant la prestation de serment de la Présidente. Elle se dirigea vers la tribune suivi de ses assesseurs qui prirent place à leurs sièges respectifs. La cérémonie commença sous les applaudissements et les cris des supporters de Nancy Chapman.

Une fois arrivée près du pupitre, Christy serra la main du Vice-Président Caldwell ainsi que celle de la Présidente Chapman. Elle attendit que le couple vice-présidentiel prenne place pour le moment tant attendu de l'investiture.

Monsieur le Vice-Président-élu, si vous le voulez bien, posez votre main gauche sur la Constitution, levez votre main droite, et répétez après moi le serment d'office.

Elle lui montra l'exemple et leva elle aussi sa main droite, attendant que celui-ci se mette en position de prononcer le serment.

"Moi, Ethan David Lewis Caldwell, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre."

Ethan posa sa main gauche sur la Constitution, leva sa main droite et répéta son serment d'office.

Moi, Ethan David Lewis Caldwell, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre.

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[4 avril 188 - Inauguration Day] Investiture de Nancy Chapman & Ethan D. Caldwell

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