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Re: Andrew Jefferson Convention Center
Posté : sam. 4 déc. 2021 18:30
par Jenny Howard
Convention nationale progressiste
4 décembre 195
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Après la victoire écrasante de la Présidente Howard au cours du processus des primaires du Parti Progressiste, la dernière étape permettant de lancer la campagne générale était évidemment la Convention Nationale Progressiste, au cours de laquelle Jenny Howard allait accepter la nomination progressiste pour la Présidence pour la troisième fois (une première depuis Henry Cantwell). La convention revenait à New Lancaster, 4 ans après qu’elle se soit tenue à Los Elegidos. Le décor était particulier, derrière le pupitre se dressait en effet un décor bleu, sur lequel étaient inscrits des extraits de la Constitution.
Tout au long de la Convention, les ténors progressistes s’étaient succédés à la tribune pour vanter le bilan de la Présidente sortante et appeler à la réélire largement pour un second mandat de quatre ans. Vint ensuite le moment du discours de Jane Howard, fille de la Présidente et Leader de la Majorité qu’elle dut conclure en introduisant sa mère. Une musique se fit alors entendre dans toute la salle alors que la Présidente arrivait sur scène, ovationnée par ses très nombreux sympathisants.
Arborant un large sourire, la Présidente foula le sol de l’estrade de la Convention progressiste. Son apparition permit alors de dévoiler le tailleur qu’elle avait sélectionné pour l’évènement. Lors des deux précédentes conventions, elle avait utilisé le même tailleur blanc. Cette fois-ci, elle avait utilisé un autre tailleur, mais toujours blanc, couleur dans laquelle elle avait réalisé les grandes étapes de sa vie politique, dont son investiture le 4 avril 192.
Ovationnée par la foule, la Présidente commença à déambuler sur la scène pour saluer les milliers de partisans massés dans l’immense salle. Pendant près de trois minutes, elle adressa des signes de main à des partisans de manière presque aléatoire, savourant intensément ce qui était sa dernière Convention Nationale Progressiste en tant que candidate. Elle alla ensuite se placer derrière le pupitre, avec toujours un très large sourire, en attendant que la foule se calme légèrement pour qu’elle puisse enchaîner sereinement.
Merci ! Merci à tous !
Merci de cet incroyable accueil que vous me réservez, comme à chaque fois que je reviens dans cette ville que j’aime tant et dans laquelle j’ai mes racines. J’aimerais remercier chacun d’entre vous également pour sa présence ici, et particulièrement tous ceux qui se sont succédés à cette tribune avant moi. Vous tous, que vous soyez des élus, des membres de la société civile ou des membres de ma famille, vous avez tous en commun de soutenir ce que nous avons fait pendant ces quatre dernières années, et vous voulez que nous finissions le travail pendant les quatre à venir.
Et, en parlant des membres de ma famille, je ne peux pas décemment aujourd’hui ne pas avoir un mot pour toi, Jane. Tu es depuis 8 ans une formidable membre du Congrès, tu diriges depuis 4 ans la Majorité à la Chambre et, pendant toute cette Présidence, tu as été notre relai au Congrès, tu as porté des textes sur les infrastructures, sur l’énergie, sur la réforme pénale, sur le salaire minimum et j’en passe. Beaucoup d’hommes et de femmes politiques affirment à longueur de journée qu’ils ne pourraient pas faire ce qu’ils font sans le soutien de leur famille. C’est on ne peut plus vrai pour moi, qui ait l’immense chance de t’avoir à mes côtés, et sans qui nous n’aurions quasiment rien pu faire de tout ce que nous avons accompli pendant ces dernières années. Et au delà d’être une formidable alliée politique, tu es bien sûr la personne qui m’a permis de devenir grand-mère, en mettant au monde Olivia et Liam, que j’aime énormément.
La foule applaudit la Présidente qui regarda avec un sourire sa fille, son gendre et ses petits-enfants qui étaient assis au premier rang.
Je ne peux évidemment pas décemment manquer d’avoir un mot pour le First Gentleman de la Fédération-Unie, Isaac Delfrous. Isaac, nous ne sommes mariés que depuis 5 ans et nous avons passé l’essentiel de notre mariage à la President’s House. Tu as été là dans les bons comme dans les mauvais moments, tu as été un infatigable soutien et je n’aurais également pas pu être une Présidente pendant 4 ans sans ton fidèle et loyal soutien. Alors je suis heureuse de savoir que tu acceptes d’être à mes côtés pendant encore 4 ans de plus.
Car ces quatre ans n’ont pas été de tout repos. Nous avons mené de très grandes réformes que nous avions proposé aux fédérés quand ils nous ont donné mandat. Car ce bilan, j’en suis fière et je l’assume grandement. Nous avons réalisé de grandes choses pour la Fédération-Unie et, je l’espère, nous avons été dignes de la confiance des électeurs. Nous avons augmenté le salaire minimum, nous avons agi pour le revenu des vétérans, nous avons réformer notre système pénal pour lutter contre l’incarcération de masse, nous avons rétabli le droit à l’avortement pour toutes, nous avons adopté des régulations de bon sens du droit à porter une arme, nous avons adopté des mesures pour venir en aide aux personnes atteintes d’autisme et à leurs familles, nous avons adopté une politique qui permettra d’atteindre rapidement l’indépendance énergétique et nous avons agi pour nos infrastructures dont l’état devenait inquiétant. Et, pour plusieurs de ces mesures d’ampleur, nous avons agi de concert avec des élus des deux côtés de la Chambre, comme je m’étais engagé à le faire au maximum lorsque vous m’avez fait confiance pour devenir votre Présidente. Alors, nous n’avons pas, et j’en suis consciente, résolu tous les problèmes auxquels les fédérés font face. Nous n’avons pas banni la pauvreté, donné accès à tous à des services publics de bonne qualité dans tous les domaines, et ce sans mettre en danger nos finances publiques. En revanche, nous avons pris des actions concrètes pour changer la vie d’un maximum de personnes, et ça c’était ce pourquoi je voulais être Présidente.
Standing ovation pour la Présidente.
Ce dont je suis fière, c’est que je peux aujourd’hui venir devant les électeurs avec un bilan, avec un projet pour l’avenir également. Les fédérés connaissent le Vice-Président Murphy et moi. Ils savent ce que nous pensons de la société, ils savent ce que nous avons entrepris pendant 4 ans. Nous sommes à cet égard le ticket de la transparence, vous savez ce que nous pensons et voulons pour notre pays. Et sur ce point, nous avons de quoi nous sentir bien seuls. Nos adversaires du Parti Conservateur sont des quasi inconnus des fédérés. Malcolm Vanderbilt semble presque avoir été choisi par défaut par son parti, après que le favori de la course ait du abandonner pour des raisons médicales et que celle qui menait soit plombée par des accusations de fraude électorale. De fait, il n’a pas vraiment eu besoin de nous donner sa vision de la société sur bien des sujets et il reste une personnalité inexpérimentée dont on ignore les positions sur une très grande variété de sujets. Il y a quatre ans, nous affrontions déjà un candidat sans expérience politique, mais qui avait eu l’intelligence de s’entourer d’un colistier fort de deux décennies passées au Congrès. Cette fois-ci, le colistier conservateur est Sénateur depuis 4 ans et est suffisamment discret pour que l’on ne connaisse pas davantage ses opinions que celles de Malcolm Vanderbilt.
Et, contrairement à ce qui a pu être dit, je pense que l’expérience en politique est importante quand on prétend à la fonction présidentielle. J’ai moi-même déjà présenté ma candidature avant d’avoir une expérience politique solide et les électeurs m’ont fait savoir qu’ils ne me pensaient pas assez compétente. Globalement, les électeurs ont beaucoup voté pour le ticket le plus expérimenté et compétent. James McCarthy avait bien plus d’expérience politique que Luke Glassberg et Oliver Hamilton. Nancy Chapman avait plus d’expérience politique que Scott Méndez et moi. Et j’avais plus d’expérience politique qu’Arthur Baker il y a quatre ans. Il est faux de dire que les électeurs ne s’y intéressent pas du tout. Ils savent que pour bien faire un job, mieux vaut quelqu’un qui a déjà eu des expériences professionnelles dans des métiers similaires. Andrew Murphy et moi avions une expérience diverse et importante il y a quatre ans, et elle est désormais renforcée par nos quatre années de travail à votre service. Donc oui, savoir que nous avons ensemble passé 7 fois plus de temps à des postes électifs que nos adversaires réunis est important. Et cela ne veut pas dire que nous n’avions aucune expérience réelle du terrain. Andrew Murphy était encore avocat en droit de l’environnement il y a encore 4 ans et j’ai passé plus de 20 ans à diriger une entreprise. Alors nous avons une expérience politique réelle que les fédérés ont pu apprécier, sans pour autant être déconnectés de la population. Et je suis sûre que le peuple fédéré comprendra combien c’est un atout pour leur gouvernement.
La Présidente fut de nouveau ovationnée par la foule.
Et, de ce fait, je ne peux que me réjouir que 18 millions d’électeurs aient, dans le cadre de nos primaires, reconnu l’importance de cet atout. Je suis comblée d’avoir reçu le soutien de ces millions de fédérés qui, partout dans notre pays, ont exprimé le souhait que le Vice-Président Murphy et moi continuons notre travail au service de tous les fédérés pendant quatre ans de plus. Nous voulons avec leur soutien nous battre tant ici, dans notre pays pour régler les grands problèmes tels que les inégalités, la pauvreté, la violence ou un système judiciaire défaillant, qu’à l’international où de grandes initiatives sont en préparation et pourront être lancées pour faire du monde un endroit plus sûr où règnera davantage de paix et de coopération. C’est forte du soutien de ces 18 millions d’électeurs et emplie d’une volonté toujours plus grande de me battre pour vous dans une nation unifiée que, Monsieur le Président de la Convention, chers délégués, j’accepte votre nomination pour la Présidence de la Fédération-Unie !
Comme c'était presque la tradition dans les Conventions nationales, la foule ne laissa même pas à la Présidente le temps de finir sa phrase et commença à l'ovationner dès le verbe "accepter". Face à cet enthousiasme, la Présidente ne put retenir un petit sourire amusé une fois sa phrase achevée.
Parce que du travail, il nous en reste beaucoup à accomplir. Et notamment, nous allons devoir nous atteler à la question des rapports entre la police et les citoyens. Nous avons tous été horrifiés d’apprendre le décès hier de Carl Johnson, un citoyen idyléno-fédéré de 21 ans, au cours d’une interpellation policière à Los Elegidos hier soir. Avant toute chose, en tant que Présidente, je pense pouvoir parler au nom de toute la nation en transmettant mes plus sincères condoléances à la famille du défunt. Nous avons été horrifiés en voyant ces images et je suis heureuse des sanctions disciplinaires provisoires prises à l’encontre du principal accusé dans cette affaire. J’ai toute confiance en notre système judiciaire pour juger cette affaire et pour que justice soit faite, et je m’assurerai que le gouvernement fédéral fasse le nécessaire dans cet objectif. Mais la mort de Carl Johnson ne peut et ne doit pas rester vaine. Elle doit être le déclencheur d’un mouvement social qui aboutira à des mesures concrètes, au niveau local comme au niveau fédéral, pour éviter que cette tragédie ne se reproduise à l’avenir. N’étant ni Juge ni Procureure, je n’ai aucunement le pouvoir de juger l’éventuel caractère raciste de ce qui s’est passé à Los Elegidos. Mais nous devons regarder en face la triste réalité de la police dans notre pays. Les personnes issues de minorités ethniques sont surreprésentées parmi les victimes de violences de la police et plusieurs dispositions ont créé un racisme systémique dans de trop nombreux départements de police à travers notre pays. Notre nation a souvent fait face à un racisme persistant et nous aurions tort de croire que, parce que ces périodes de notre Histoire sont maintenant derrière nous, nous en avons terminé avec le racisme dans cette Nation. La tragédie d’hier vient d’ailleurs horriblement le rappeler. Nous devons donc prendre des mesures rapides et efficaces pour combattre le racisme avec un audacieux plan de réforme de la police. Nous commencerons par l’interdiction de pratiques discriminatoires comme le stop and search qui conduit à des contrôles trop focalisés sur les minorités. Nous prendrons également des mesures pour restreindre le nombre de techniques d’interpellations à disposition de la police, particulièrement dans des cas où les officiers ne sont pas en danger. Selon toute vraisemblance, Carl Johnson ne représentait aucune menace physique pour les agents, et la technique utilisée à son encontre est de fait absolument révoltante. Et enfin, nous devons agir, en concertation avec les Gouverneurs et les Maires dans tout le pays pour bâtir réellement une police proche des citoyens, avec une relation de confiance mutuelle, qui aurait peu sauver tant de vies ces dernières années, à commencer par celle de Carl Johnson.
La Présidente fut largement applaudie, bien que le public évita les cris de supporters habituels qui ne se prêtaient pas à l'instant solennel du discours.
Il s’agira de la première pierre que nous poserons pour atteindre l’objectif que nous nous fixons : celui d’une Fédération-Unie apaisée où, conformément à notre fameux rêve fédéré, chacun a une chance de réussir, de s’enrichir et de s’émanciper. Nous voulons construire cette Fédération-Unie où tout le monde peut vivre et développer ses ambitions et compétences, peu importe l’origine ethnique, l’origine sociale ou la croyance religieuse. Car notre pays a plus que tout besoin de toutes les forces vives, de toutes les ambitions et de tous les espoirs. Voilà comment nous garderons notre statut de première puissance mondiale, en étant unis et soudés. Car Stronger Together n’est pas qu’un slogan de campagne ou une leçon à tirer de notre Histoire, c’est une ligne à suivre dans la construction de notre avenir. Car je crois fermement que c’est en mettant en commun nos talents et nos rêves à tous que nous rendrons ce pays plus fort, plus grand, et plus puissant qu’il ne l’a jamais été. La division nous conduira à notre perte et nous devons nous battre pour éradiquer la haine et les rhétoriques de divisions de ce pays, pour montrer que nous rayonnant par notre puissance économique, notre puissance militaire et, bien sûr, par notre unité autour de nos principes fondateurs.
Le public manifesta bruyamment son approbation, trop content de saisir l'opportunité d'un message d'espoir pour pouvoir de nouveau lancer des cris de supporters.
Et nous battre pour que tout le monde ait sa chance dans notre société, c’est donner sa chance à la moitié de la population de ce pays : aux dizaines de millions de femmes fédérées courageuses qui compte la Fédération-Unie. Quand je suis née, jamais ma mère n’aurait pensé qu’une femme pourrait être un jour Présidente de la Fédération-Unie. De formidables battantes, des pionnières dans leur genre ont tout de même tenté leur chance et écrit l’Histoire : la Présidente Chelsea Campbell, qui est devenue la première femme à diriger ce pays, la Vice-Présidente Elizabeth Reid, également première femme à son poste et enfin Nancy Chapman, première femme conservatrice à la Présidence. Comme des millions de femmes dans ce pays, je suis reconnaissante envers ces figures d’avoir ouvert la voie, d’avoir fait éclaté ce plafond de verre qui retenait les femmes en politique, et d’avoir rendu possible la formidable aventure que nous vivons depuis quatre ans. Je suis également reconnaissante envers ces hommes qui se sont battus pour l’intégration des femmes dans le milieu politique, dont le Président James McCarthy qui a eu l’audace de choisir Elizabeth Reid comme colistière. Ces personnalités ont installé un climat propice à l’émancipation des femmes dans la vie politique, et c’est grâce à eux que des tickets paritaires remportent des élections présidentielles depuis 32 ans. Aucun ticket composé de seulement deux hommes n’a plus remporté une élection présidentielle depuis James W. Edwards et John Allen, et honnêtement, je doute que ce soit pour cette fois-ci.
La foule apprécia grandement le tacle adressé au ticket conservateur et le fit savoir par de nombreux applaudissements.
Et j’espère que vous me redonnerez l’opportunité de travailler pendant 4 ans de plus, au service de notre pays. Parce que je crois fermement que je peux encore apporter grandement, notamment sur la question de la diplomatie. Pendant 4 ans, nous avons lancé de grandes discussions avec beaucoup de nos alliés, afin de construire avec eux une relation de confiance et afin de permettre l’émergence d’initiatives internationales communes. Nous le savons, en matière de diplomatie, les mandats passent vite et il n’est jamais évident de conclure de grandes avancées en seulement quelques mois. Mais le fait est qu’en quatre ans, nous avons avancé en concertation avec nos alliés et que, si les électeurs nous donnent la chance de poursuivre notre travail au service de la Fédération-Unie pendant quatre ans de plus, nous pourrons voir de nombreux projets commun devenir des réalités effectives qui rendront notre monde meilleur et plus pacifié qu’il ne l’est actuellement.
Tout d’abord, nous sommes persuadés que la diplomatie est une affaire très sérieuse et que la Fédération-Unie doit être représentée par les personnes les plus compétentes possibles. C’est sur ce seul critère de la compétence que j’ai choisi celle qui était la Sénatrice McCarthy pour le poste de Secrétaire d’État et le Secrétaire Paul Marshall pour le poste d’Ambassadeur auprès de la Communauté Internationale des Nations Souveraines. Je ne veux que le meilleur pour représenter la Fédération-Unie, et je ne veux que des personnes éminemment compétentes pour gérer la question de notre poids international. Et cette compétence est extrêmement utile, dans la mesure où nous avons encore tant à faire pour renforcer la place de la Fédération-Unie à travers le monde.
Nouvelle salve d'applaudissements pour la Présidente.
Nous allons commencer par renforcer la Coalition des États Libres. Tous les pays membres de cette coalition partagent avec nous une volonté de défendre la liberté des peuples partout dans le monde. Beaucoup de ces pays comptent sur nous, du fait de la force de notre armée, mais aussi et surtout parce que nous avons un statut moral dans la lutte internationale pour la liberté. Vous savez, en tant que Présidente, j’ai visité de nombreux pays, et quand les peuples entendent le mot de liberté, ils entendent au loin la Fédération-Unie. Nous avons le devoir moral de ne jamais laisser les peuples être opprimés quand leur liberté peut s’acquérir. Nous avons le devoir de nous battre là où nous le pouvons pour permettre à chacun de vivre la vie qu’ils rêvent de vivre. Et la Coalition des États Libres est l’instrument le plus efficace pour permettre cette lutte. Nos alliés aux quatre coins du monde acceptent de se tenir à nos côtés lorsque c’est nécessaire. Alors nous ne pouvons pas souhaiter que ce groupe de pays reste tel qu’il est, sans nouveau membre, si d’autres pays sont prêts à se joindre à nous. En Idylénie et en Cathésie, il existe de nombreux pays épris de liberté ne demandent qu’à venir à nos côtés pour pouvoir se battre efficacement pour les idéaux qu’ils partagent avec nous. Et, en tant que Présidente de la Fédération-Unie, je continuerai de soutenir les demandes de ces pays démocratiques qui veulent nous rejoindre dans ce combat !
Standing ovation.
Nous allons également profiter des relations internationales que nous avons développé pour faire de nos ambitions une réalité en matière climatique. Nous croyons fermement que l’action efficace que nous voulons pour lutter contre le réchauffement climatique nécessite une action concertée au niveau global. Nous ne pourrons pas régler un problème mondial en voulant faire de petits efforts individuels nationaux. Je veux que nous discutions avec le monde entier pour trouver ensemble des solutions d’avenir qui seront véritablement utiles à cette planète pour laquelle nous voulons nous battre.
Applaudissements pour la Présidente, bien obligée de glisser quelques mots sur l'environnement dans son Discours.
Alors, vous savez, j’ai eu pendant ces quatre années l’immense honneur d’être votre Présidente, de vous représenter, de travailler pour vous au quotidien. Nous avons bien commencé le travail, tant par d’ambitieuses réformes intérieures, que par de prometteuses discussions bilatérales avec de nombreux pays. Mais il faut maintenant terminer ce travail. Vous avez été si nombreux à nous rejoindre il y a quatre ans, soyez encore plus nombreux à réclamer quatre ans de plus, pour que cette magnifique aventure se poursuive pendant encore 4 ans, que le Vice-Président Murphy et moi puissions continuer ce que nous avons commencé. Je ne veux pas quitter la President’s House avec un sentiment d’inachevé, je veux que nous puissions regarder fièrement notre bilan dans 4 ans, avec l’impression d’avoir véritablement fait avancer la société, et fait de la Fédération-Unie l’indiscutable première puissance mondiale. Et pour cela, nous vous proposons un ticket d’expérience qui a une vision que vous connaissez, un ticket qui vous est familier et un ticket plus déterminé que jamais à défendre les valeurs de la Fédération-Unie en lesquelles nous croyons tous.
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La Présidente fut ovationnée par la foule qui se leva d’un seul pour saluer la fin du discours présidentiel. Jenny Howard fut rejointe sur scène par son époux, Isaac Delfrous, ainsi que par le Vice-Président Murphy et son épouse. Jane Howard, son mari et ses deux enfants montèrent également sur scène pour profiter de cette dernière ovation de la Convention, alors que des ballons furent lâchés dans la salle, ballons avec lesquels les jeunes Olivia et Liam ne se privèrent pas de jouer abondamment. La Présidente et son Vice-Président s’affichèrent très complices sur la scène et restèrent près de 10 minutes avant de quitter l’estrade, adressant quelques ultimes signes de main à leurs partisans riversiens.
Re: Andrew Jefferson Convention Center
Posté : dim. 5 déc. 2021 19:31
par Malcolm Vanderbilt
Conservative National Convention
5 décembre 195
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Alors que le début de soirée commencé, le Andrew Jefferson Convention Center avait été complètement préparé afin d'accueillir en amont de la fin de la primaire du parti conservateur pour accueillir la Conservative National Convention.
Lieu peu habituel et plutôt utilisé par les progressistes, il avait été choisi spécialement par le candidat Vanderbilt car se situant dans sa ville de naissance et de vie pendant de nombreuses années.
En ce moment important, il avait décidé de faire l’honneur à son état d'accueillir un tel événement, le début de cette convention commença notamment par l'intervention des petits politiciens en marge du parti, et sans réel importance, parmis lesquels le curieux écrivain provenant du Northunderland, Michael Randerson qui monta alors sur scène pour s’exprimer devant tous les conservateurs réuni pour ce moment de triomphe.
Michael Randerson :
- “ Je suis heureux de pouvoir intervenir aujourd’hui devant vous très cher collègues, nous en avons fait du chemin depuis notre départ de la President's House
Notre Parti a beaucoup souffert depuis la fin du mandat de la Présidente Chapman, après l’échec de la candidature Baker, nous avons offert aux progressistes le pouvoir sur un plateau sans réels combats.
Nous allons devoir redoubler d’efforts si nous voulons relever le niveau nous allons devoir reprendre la lutte dans les États conservateurs que nous avons perdu, car nos confrères doivent retrouver leurs fierté.
J’ai décidé de soutenir la candidature du candidat Vanderbilt car je le crois capable de relever le niveau, Howard ne nous aura pas une seconde fois, et nous veillerons à ce qu’elle ne nous dépasse pas, son combat axé sur un socialisme désinvolte et honteux ne doit pas se poursuivre.
Et je le sais, nous arriverons à la battre, car notre combat est juste, et notre combat conduira notre pays vers un avenir meilleur, j’en suis profondément persuadé.
Notre bilan économique et social montre un dénaturement de l’esprit fédéré, malgré une économie florissante, notre société libertaire sous l’égide du parti progressiste trahit chaque jour l’héritage de nos pères fondateurs.
Voilà pourquoi je soutiens de tout mon cœur le candidat Vanderbilt, car je pense très sincèrement que nous avons enfin les moyens de revenir aux affaires pour le bien de notre pays. “
A la fin de son intervention, Michael Randerson salua la foule avant de laisser sa place au politicien suivant, alors que la voix annonça l'arrivée du Sénateur Robert Delaby, suivant sur la liste, politicien moyen et ancien candidat aux primaires, il n'avait pas réussi et était devenu Sénateur, construisant une petite attache dans la capitale.
C’était avec joie que Robert avait accepté de s’exprimer lors de cette convention si ambitieuse.
Robert Delaby :
- “ Bonsoir Two Rivers !
Je suis plus que ravie de pouvoir m’exprimer aujourd'hui devant vous pour ma seconde convention, quel bonheur de pouvoir apercevoir autant de conservateur fiers de leur Parti.
Nous pouvons nous rendre compte que notre Parti n’est pas mort, et ne désintéresse pas les fédérés, comme chercher notamment à le faire croire le Vice Président Murphy.
Nous sommes une force politique, et nous continuerons à exister pour porter nos idéaux pour venir en aide à notre peuple.
Plus qu’un devoir, nous avons une véritable mission, celle de rendre l’avenir de nos citoyens plus sûr et plus serein, nous avons échoué face à Howard il y a 4 ans car notre Parti n'a pas réussi à supporter le départ brutal de la Présidente Chapman.
Le choix le plus incohérent de Baker de choisir Ancelet a offert sur un plateau la victoire aux progressistes, mais nous ne referons pas la même erreur.
Nous avons la chance d’avoir un candidat motivé et accompagné par le dynamisme d’un jeune colistier qui porte lui aussi a sa façon un plan novateur pour notre pays.
Cette équipe mènera avec brio notre camp vers la victoire, j’en suis persuadé, nous avons une chance unique, et il nous faudra la saisir pour nos idées.
Je souhaite bonne chance à Malcolm Vanderbilt et à Joseph Wallington “
Alors qu’il terminait son intervention, le Sénateur Delaby salua la foule avant de quitter la scène pour laisser sa place au prochain intervenant.
Ce fut le vieux Sénateur Lagerfeld qui arriva sur scène, ancien Gouverneur, il était l’un des politiciens présent ayant eu le plus d’importance de par son ancien poste, dans un discours plutôt simple, il salua l’entente entre les conservateurs avant d’introduire le jeune sénateur Wallington qui arriva sur scène.
Joseph Wallington :
- “ Two Rivers, bonsoir ! Quel plaisir de vous voir aussi nombreux réunis ce soir. Ça nous fait vraiment chaud au coeur !
Alors nous y voilà, nous sommes en décembre 195 et à nouveau le peuple fédéré est amené à choisir son destin. La présidente Howard se représente pour un second mandat, forte d’une primaire qui n’a eu qu’en vérité que le nom. Les progressistes lui ont offert la nomination sur un plateau d’argent car ils se croient tout puissants. Et pourtant, il faut bien le dire que cela n’a jamais été le cas.
Rappelons à ces gens, rappelons le leur qui de 176 à 192 étaient aux manœuvres. Il s’agissait bien de nous. La Fédération-Unie a pour notre Parti un profond attachement, je le crois fermement. Il faut regarder les scores avec lesquels les Président McCarthy et Chapman ont été élus. Leurs côtes de popularité n'ont jamais été aussi fortes que lors d’un mandat progressiste. Les fédérés ont aimés leurs Présidents conservateurs car ils savaient que McCarthy et Chapman, à l’instar de tous les autres Présidents issus de notre parti, comprenaient très bien quels étaient les besoins de la Fédération, comment la diriger et comment la mener et la conserver à la place de la première puissance mondiale sans perdre une once de vertu. C’est indéniable, les fédérés ont eu une confiance sans faille envers nous.
Malheureusement, il y a quatre ans, la Fédération-Unie a été égarée par une candidate qui avait déjà échoué par le passé à réunir les suffrages des fédérés. Il faut rappeler d’où Madame Howard vient, son passé de perdante qui entache véritablement sa capacité à gouverner et à incarner dans toute sa solennité la figure de Président de la Fédération-Unie.
Elle est défaite à deux reprises alors qu’elle mène le Parti de la Réforme lors des élections présidentielles. Que fait-elle, dégoûtée du Parti dont elle ne peut plus rien tirer ? Elle s’en va chez les progressistes, qui ont le vent en poupe, par pur opportunisme. Elle s’engage à nouveau dans la grande aventure de l’élection présidentielle et une nouvelle fois elle échoue lamentablement devant la Présidente Chapman alors qu’elle est nominée progressiste. Quelle Fédération-Unie voulez-vous construire avec une personnalité aussi entachée de défaites ? Ce ne sera rien de plus qu’une Fédération-Unie en perdition et en proie à la défaite.
Si Madame Howard a gagné il y a quatre ans, c’est parce que le Sort a eu pitié d’elle et qu’elle n’a agit autrement que guidée par son instinct naturel : l’opportunisme. "
Applaudissements de la foule qui se met à scander des slogans anti-progressistes.
- " Oui, vous avez raison. Vous avez compris la perfidie qui habite cette femme !
Elle n’a jamais gagné le cœur des fédérés. Elle a eu des bouts de papiers dans des urnes parce qu’elle n’a rien fait d’autre que de se comporter en opportuniste. Elle a trahi les électeurs en promettant des politiques modérées. Elle s’est foutue de nous ! Son Administration est un ramassis de socialistes et de politiciens à la botte de Novgrad qui promeuvent une bien-pensance qui ferait peur au plus extrémiste des eibadistes.
Je vous le dit, mes amis, Malcolm Vanderbilt vaut bien mieux que cette femme odieuse ! "
Applaudissements de la foule qui clame alors le nom de Vanderbilt.
- " Vous avez le pouvoir de la renverser et de rétablir la Fédération-Unie dans sa gloire et sa puissance, dans sa vertue et son honneur !
Parcourez la Fédération pour répandre la vérité : Howard a été élu par pur opportunisme. Elle n’a jamais gagné la véritable confiance du peuple fédéré. Elle s’est foutue de nous, dans un outrage que la mémoire nationale gardera toujours en souvenir. Tout pouvoir construit sur un mensonge doit être balayé car il n'incarnera jamais la stabilité et l’autorité qu’il faut pour gouverner convenablement la Fédération.
Parlez à votre compagne, à vos proches, à vos amis et vos collègues. Rétablissez la vérité sur les progressistes. Appelez à voter pour Malcolm Vanderbilt car seul lui porte un véritable projet de rupture avec le progressisme décadent. Car seul lui incarne au mieux ce qu’on était les excellents mandats de McCarthy et de Chapman ! Il a la faculté de rassembler derrière lui car c’est un homme profondément amoureux de son pays et de ses habitants. Pour lui, chacun des fédérés se vaut. Chaque vie est précieuse. Chaque destin vaut le coup d’être vécu. Il appelle chaque habitant de notre grande Fédération à prendre son destin en main, à entreprendre, à construire, à bâtir. C’est résolument ça, l’esprit fédéré : l’entrepreneuriat, la construction sur le long terme.
Ah oui, mes amis, nous ne sommes résolument pas du camp de ceux qui préfèrent l’assistanat, qui victimise à tour de bras les fédérés, leur inventant des problèmes et leur proposant des solutions toutes trouvées. Oui, Madame Howard a construit son mandat sur le mensonge et l’opportunisme. Elle a choisi de réitérer ce pari en proposant une nouvelle fois aux citoyens la même soupe maussade qu’elle nous a servi il y a quatre ans. Seulement, ça ne passera pas. Le trône qui a été établi sur le mensonge va être balayé par un candidat qui a réellement à cœur de rétablir la Fédération-Unie dans sa vertu, sa vérité et son honneur.
Parce que nos rues ne sont plus sûres, que l’Etat fédéral défaillit, que la morale se perd, que la Fédération entre dans une vague de perdition dont elle ne voit pas le bout, Malcolm Vanderbilt doit être élu car il incarne à lui seul tout ce qui s’oppose à ce triste diagnostic. Ensemble mes amis, nous rétablirons l’autorité de l’Etat, nous remettrons au centre des politiques sociales les valeurs constantines et fédérées qui sont les nôtres, nous transmettrons et protégerons l’héritage de nos ancêtres, des Pères fondateurs.
Ah oui, la Fédération-Unie de demain, celle que vous aurez choisi en votant Vanderbilt sera absolument différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. L’authenticité et la légitimité du pouvoir sera rétabli. Le marché libre sera renforcé et notre identité protégée face aux assauts répétés du progressisme agressif et décadent promu par Madame Howard et le Vice-Président Murphy. La Fédération-Unie de demain, c’est la Fédération-Unie de toujours !
Votez pour Malcolm Vanderbilt et le pays que vous avez toujours connu sera de retour ! Que le Sort vous garde et qu’il bénisse la Fédération-Unie ! "
Applaudissements de la foule en liesse qui scande le nom de Vanderbilt. Wallington laisse le public se déchainer quelques instants avant de ramener le calme
- " Mes amis, à présent, je vous demande de réserver un accueil exceptionnel pour le nominé conservateur et futur Président de la Fédération-Unie, Malcolm Vanderbilt ! ”
Malcolm Vanderbilt entre en scène sur une musique typiquement fédérée en saluant de la main droite la foule rassemblée. Il était accueilli par de nombreux applaudissements, les militants clament le slogan “Vanderbilt for President”. Il est introduit au pupitre par son colistier, souriant à la foule. Après quelques instants pendant lesquels Malcolm profite de la liesse de la foule, il prend enfin la parole.
Malcolm Vanderbilt :
- “ Bonsoir, New Lancaster ! Bonsoir mes amis ! Je suis profondément ému de vous voir réuni ici ce soir et de voir quel est votre enthousiasme.
Joseph Wallington l’a dit : voir notre grande famille réunie pour un si important événement nous réchauffe évidemment le coeur et nous donne à nous ainsi qu’aux militants de terrain une force et un courage qui nous mènera, j’en suis certain sur le chemin de la victoire, cette même voie qu'ont emprunté les Président McCarthy et Chapman.
Je suis véritablement heureux de nous voir réuni ici, dans cette ville qui m’a vu grandir et pour laquelle j’ai un amour qui surpasserais presque celui que je voue à ma femme. "
Applaudissements et rires dans l’assistance.
- " Aujourd’hui est l’aboutissement d’un long processus qui a débuté il n’y a pas si longtemps que ça. La campagne des primaires du Parti Conservateur a été mémorable. Nous avons échapper à la corrompue Marie Linerband mais nous avons perdu un grand homme dans la bataille, le compétent et expérimenté Arthur Baker.
J’ai fait campagne en voulant défendre au mieux de mes capacités l’esprit du Parti Conservateur, l’esprit fédéré. Certains pourront dire que ma nomination en tant que candidat de notre grand parti ne tient qu’à la chance. Je ne suis pas de cet avis. Vous m’avez choisi avant tout pour mon profil, rassembleur, patriote.
Je saurais défendre durant cette campagne l’héritage des pères fondateurs, au côté de l’excellent Sénateur Wallington, qui m’a fait l’honneur d’accepter d’être mon colistier. Ensemble nous défendrons la Fédération face au progressisme décadent et agressif de Jenny Howard. Ensemble nous rétablirons le règne de la vérité, de la liberté et de la justice. L’Etat retrouvera sa place et son autorité d'antan. La Fédération brillera à nouveau. "
Applaudissements de la foule qui scande le nom de Vanderbilt.
- " Bien, mes amis, puisque nous sommes réunis ici, il faut que nous parlions de choses qui doivent être évoquées. Le Sénateur Wallington a commencé cette lourde tâche en mettant en lumière avec finesse l’opportunisme et le progressisme décadent qui nous guette et qui à tout moment peut nous faire choir dans des abysses sans fin.
Nous le savions déjà mais maintenant que nous l’avons vu à l'œuvre, la menace que représente Jenny Howard pour la transmission de l’héritage des pères fondateurs de la Fédération nous apparaît plus clairement. A l’heure où l'adversaire progressiste se désigne, plus jamais exposé qu’auparavant, il est de notre devoir de faire trembler le trône depuis lequel il rit de nous.
Ce mandat est bâti sur un mensonge et toute fondation qui repose de telle manière finit un jour où l’autre par s’affaisser et s’écrouler. Ce mensonge c’est cette pseudo-ouverture promut par Jenny Howard et le Parti Progressiste à sa botte, ce mensonge qui n’est en vérité qu’une couverture pour garder dans l’ombre le loup de la bergerie : Novgrad.
Car oui, il faut le dire ! Madame Howard a vendu l’âme et l’héritage du pays à l’Axe du mal en faisant entrer notre ancienne vertueuse Fédération-Unie dans un âge où l’assistanat et la victimisation systémique sont les règles d’or. Comment voulez-vous sincérement que notre pays perdure à la première place du monde avec une femme qui le vend aux idéologies dangereuses des socialistes et des communistes ?
Non, résolument non. Il est impossible de voir prospérer la Fédération-Unie, bien que le pouvoir se mette à promulguer un plan infrastructures. C’est un voile qui permet de masquer la véritable misère à venir. Car en voulant la combattre, les progressistes sautent les deux pieds en avant dedans. C’est risible mais c’est ainsi. Le pire étant qu’ils se croient sérieux et pragmatiques, ouverts d’esprit, consensuels alors que ce ne sont que des pauvres gens qui mettent le pays à sac et en ruines.
C’est pourquoi, mes amis, il faut agir. Il faut agir contre le progressisme décadent de Madame Howard. Il faut agir contre la sape de notre héritage et de nos valeurs qui font d’une vie, quelque chose que l’on peut aisément supprimer. Ils n’ont visiblement rien compris du tout. Eux qui veulent construire un avenir radieux pour nos enfants, les abattent dans l'œuf à coup de produits chimiques ?
Ils nous prennent pour des moutons, des pauvres brebis. Or nous sommes fédérés, et être fédéré cela signifie avant tout être uni autour des valeurs communes que sont notamment la foi constantine, la liberté, la justice et mérite et par-dessus tout, la valeur inestimable, sacrée de la vie. Madame Howard trahit tout cela. Jenny Howard est réellement aux antipodes de ce qui constitue la Fédération-Unie. Elle n’est là que par opportunisme. C’est un mensonge à elle-même, que les conservateurs doivent s’employer à la repousser de la President’s House, ce pour le bien de toute la Fédération.
Ensemble nous le ferons, car nous en avons les capacités comme les mandats des présidents McCarthy et Chapman nous l’ont montré. Nous avons l'occasion de faire Fédération et nous le ferons ! "
Applaudissements du public.
- " Madame Howard qui n’est qu’une femme dont le parcous est entachée de défaites, qui ne se laisse guider que par son instinct d’opportuniste et qui n’a résolument pas la carrure pour mener les affaires de la Fédération-Unie, lâche depuis le début de sa campagne ses chiens de gardes sur nous. Ils nous attaquent de tous les fronts car ils ont peur de nous. Ils sont en masse, mobilisés car ils tremblent pour leur pouvoir, le trône de mensonges. Leur principal argument, notre inexpérience institutionnelle ? C’est risible.
Mes amis, qui de mieux qu’un avocat qui a une expérience de terrain, qui connaît les dossiers et les préoccupations du peuple fédéré, qui connaît les rouages du droit et des institutions ainsi que ses failles appuyé par un pasteur ayant pour passif de longues missions caritatives à l’étranger, peut incarner la Fédération-Unie dans toute sa réalité et sa complexité ?
Ce n’est sûrement pas Madame Howard qui le peut. C’est nous qui le pouvons car nous venons de la société civile. C’est nous qui le pouvons car nous vivons avec les fédérés. C’est nous qui le pouvons car nous n’avons jamais trempé dans des jeux de corruption et d’argent. C’est nous qui le pouvons car nous n’avons jamais échoué trois fois avant d’accéder à la President’House ! "
Applaudissements fervents de la foule.
- " Oui, mes amis, nous sommes du peuple fédéré. Oui, mes amis, nous ne venons pas d’une élite confortablement installée qui profite des petits partis comme des tremplins. Nous sommes humbles et nous avons à cœur d’agir pour ceux avec qui nous avons vécus depuis le départ : les fédérés qui sont nos frères et nos sœurs.
Nous ne voulons pas la dissolution de la Fédération-Unie, la perdition de l’héritage des pères fondateurs au prix d’un progressisme décadent que Madame Howard et ses élites veulent nous imposer. Nous voulons restaurer la Fédération-Unie dans toute son authenticité, dans tout son rôle d’antan, dans toute sa place de première économie mondiale, dans toute sa vertu et son honneur !
Longtemps notre peuple a été un idéal à suivre pour les autres, il faut qu’il continu à l’être mais si nous choissisons d’élire une femme imprégnée d’opportunisme et dont le parcours est tachée de défaites, cela ne marchera jamais. "
Applaudissements du public.
- " Le cœur de notre projet, le voici. Restaurer la Fédération-Unie d’avant le mandat Howard. Celle qui vivait une ère de prospérité sous les excellents et populaires Président McCarthy et Chapman !
Pour cela, nous commencerons par rétablir l’autorité de l’Etat en le dégageant de toutes les idioties que les progressistes l’ont chargé. Nous changerons la législation et feront en sorte de remettre à jour le marché libre, qui est le seul modèle à partir duquel les hommes peuvent s’élever et se développer correctement. Nous remettrons au centre de la Fédération les valeurs de mérite, de liberté et de justice. Nous protégerons la vie, nous protégerons l’espoir en donnant à nos jeunes toutes les chances pour devenir les futurs entrepreneurs de demain.
Sur le plan diplomatique, il nous faudra également agir en rétablissant la Fédération-Unie dans le droit chemin. Face au Borowen et à Novgrad, Madame Howard a baissé la garde en leur offrant le pays. Nous ne ferons pas la même erreur. Nous agirons en tant que véritable peuple fédéré, qui sait où sont ses alliés et où sont ses ennemis.
La fin de l’ère Howard est annoncée. A nous de l’accomplir ! Que le Sort vous garde et qu’il bénisse la Fédération-Unie !"
Dès qu’il eu finit, le candidat conservateur fut rejoint par les différents intervenants et grandes personnalités du Parti. Il serra ses enfants ainsi que sa femme dans les bras et tous se mirent ligne, la main sur le coeur sous les applaudissements de la foule en liesse qui entama alors l’hymne fédéré sous une pluie de ballons au couleur du drapeau de la Fédération-Unie.
Re: Andrew Jefferson Convention Center
Posté : sam. 26 mars 2022 20:53
par Zoe Montiel
Acceptance speech au Andrew Jefferson Convention CenterNew Lancaster, Two RiversSamedi 26 mars
Zoe Montiel, candidate du Parti progressiste après le retrait de Peter Dixon, désormais son colistier, allait devoir se prêter au rude exercice de l’acceptance speech, au sein duquel elle allait devoir se présenter pour la première fois, officiellement, en candidate du parti. La candidate avait choisi de tenir ce grand meeting au sein du Andrew Convention Center de New Lancaster, qui, fort d’histoire, avait vu de nombreuses conventions progressistes se dérouler, voyant alors les candidatures de Scott Mendez et Jenny Howard s’ensuivre de nomination.
C’est donc dans ce contexte que la candidate, attendue par près de 30 000 personnes, fit son entrée en scène sous les applaudissements de soutien de la foule. Elle s’avança directement vers son pupitre, souriante, et débuta cet important discours.
Merci ! Merci à vous tous ! Qui que vous soyez ! Je vous remercie sincèrement, du plus profond de mon cœur !
Mes très chers compatriotes,
Monsieur le Président Richard Fitzgerald,
Mesdames et messieurs les délégués,
Je me tiens devant vous, ce soir, investie d’une grande mission ! Cette mission, pour une femme de droit telle que moi, réprésente et démontre toute la volonté du peuple fédéré de remettre le pouvoir en des candidats intégres en qui ils peuvent, légitimement, placer leur confiance ! Ce soir mes amis, en ce jour à marquer d’une pierre blanche, j’accepte, humblement et avec une immense joie, votre nomination à la Présidence de la Fédération-Unie !
L’auditoire cria sa volonté de voir la candidate progressiste accéder à la Présidence.
Je tiens, avant de débuter ce discours, à adresser un mot de remerciement à mon mari Aaron, et ma fille Aimée. Mes amours, j’ai vécu la plus grande des tristesses qu’une mère, qu’une femme puisse endurer en vous perdant. Une tristesse infinie, qui, bien que proche de me détruire, m’aura fait prendre conscience que, où que vous soyez, vos mains et leur chaleur seront toujours posées sur mon épaule, et que votre soutien me sera indéfectible. Alors, merci à vous deux, de me permettre de grandir chaque jour, de m’aider à œuvrer au mieux pour servir notre Nation, de me rendre plus forte ! Simplement, merci.
La foule applaudit respectueusement cet aparté
Il me tient également à coeur, évidemment, de remercier comme il le mérite le Gouverneur Peter Dixon, qui, au-delà de m’avoir accompagnée dans cette périlleuse voie vers la présidence, au-delà de m’avoir prodigué de tes lumières, éclairant un chemin parfois plongé dans la nuit, a accepté sans hésitation aucune cette lourde charge dont nous sommes investis aujourd’hui par la Nation, et de nous permettre, aujourd’hui, de former une candidature de l’union de tous pour tous ! Alors merci, mon ami, d’accepter, à mes côtés, la nomination de notre parti ! Merci d’accepter de devenir le futur Vice-Président de la Fédération-Unie !
La foule scandit le nom de Peter Dixon au sein de la salle
Mais surtout, je tiens à vous remercier vous, qui, dans votre volonté d’outrepasser les clivages partisans et les bornages politiciens, avez fait le choix de porter votre ticket, votre candidature,votre union, jusqu’à la nomination ! Alors, que vous soyez pauvre ou riche, jeune ou sage, modéré ou radical, quelle que soit votre couleur de peau, ou votre religion, que vous ayez voté en notre faveur ou non : nous porterons votre voix, celle d’un peuple uni, qui désire, enfin, mettre fin à la politique qui met en exergue vos craintes, vos peurs, vos pulsions en vos frustrations pour vous désunir ! Aujourd’hui mes amis, par votre voix, vous allez faire entrer la Fédération-Unie et le monde, dans une nouvelle aire ! Ce beau, sublime message d’espoir que vous livrez au monde aujourd’hui, je le sais, sera entendu ! La voix de ce peuple qui, par delà les différences, a fait le choix de porter son soutien à la candidature de l’union porté par une femme féroeno-frédonienne, résonnera dans le pays comme la volonté d’une unitié de tous par-delà les divergeances, les différences ! Ensemble, nous défendons la parole de cette Fédération-Unie qui ne demande qu’à l’être ! Alors, merci d’être ceux qui font que notre pays est si beau et si glorieux !
Quand certains affirment que le progressisme constitue un affaiblissement de la Nation, et qu’un conservateur est nécessaire au pouvoir, nous leur répondons que peu importe qui parviendra à la tête de l’État, il faudra qu’il parvienne, au-delà d’unir son camp, à unir la Nation ! Seulement, une candidature seule semble la désirer cette volonté d’agir pour les fédérés, et ce projet n’est pas conservateur ! Je ne suis pas de celles et ceux qui font campagne par la voie du populisme en attisant la haine des foules, au fond de moi, je sais, et je suis persuadé que l’union est plus forte que la haine ! Et je vous l’assure ce soir, je prends cet engagement devant vous, je serais la Présidente de tous les progressistes, de tous les conservateurs, de tous les fédérés ! Et la voix de tous sera entendue et se fera entendre au sein du President’s Office, pour que les besoins et les problèmes de tous se fassent connaître et qu’une juste solution puisse y être apportée !
Chaque jour, je ferais face, fièrement, à ceux qui considèrent que nous sommes “malintentionnés”, pour défendre cette voix qui est la vôtre ! Pour défendre notre liberté, notre unité, notre égalité, ainsi que tous les idéaux et les valeurs de ceux qui fondèrent notre nation comme une terre où tous pourraient venir vivre en Hommes libres ! Je me ferais défenseuse et gardienne de la Constitution qu’ils nous ont donnée, et engageant au mieux la voie de son interprétation moderne auprès de vous, pour que ces préceptes, définis dans le Bill of Rights, puissent au mieux régir notre société ! Et quand certains désirent remettre son interprétation souveraine, par les arrêts de la Supreme Court, en cause, nous nous érigerons et clamerons que nos droits, disposés dans la Constitution, doivent être respectés par tout Homme qui aspire à conduire le monde libre !
Cris d’encouragement de l’auditoire, soutenant la candidate
En cheffe des armées, je conduirais d’une main forte la politique militaire et diplomatique de la Nation ! Il sera de notre devoir, de gendarme du monde, que d'œuvrer, d’agir, pour préserver les valeurs fédérées que nous défendons ! Par delà les frontières, en effet, mais en leur sein également, pour vous permettre de vivre épanouis dans une société en sécurité vis-à-vis des menaces extérieures, comme intérieures ! Comme je le fais depuis plus de vingt ans, je mettrais tout en œuvre pour parvenir à ce que tous puissent vivre sans avoir peur du crime, sans avoir le besoin d’y recourir ! Pour que notre société puisse s’épanouir, apaisée !
Enfin, je mènerais la Fédération-Unie dans la voie des grandes réformes ! En un sens pour que ceux qui n’ont rien, ou que trop peu puissent vivre pleinement en bénéficiant des services qui doivent leur être essentiels ! Dans un État moderne, que certains de nos concitoyens ne puissent avoir accès à la santé, ou à l’éducation du fait de leurs revenus, ou de ceux de leurs parents, je n’appelle pas ça un système méritocratique, mais simplement de l’injustice ! Alors que certains, qui se comptent sur les doigts des deux mains profitent d’une part plus qu’importante de l’économie globale fédérée, d’autres, réunis dans certains quartiers, certaines villes, ont la peur sur les os, et une simple couverture en guise de foyer. Cette injustice, nous nous devons d’y mettre un terme, en compagnie des États fédérés, pour que tous ceux qui vivent dans cette situation d’extrême souffrance, et de grand besoin puissent s’appuyer sur l’épaule de la patrie, et sur sa chaleur ! En cela, nous mettrons à disposition des gouvernements des États fédérés, un grand fond national fédéral d’aide aux plus démunis, pour que des actions concrètes puissent être menées à bien localement, et que progressivement, la misère puisse s’effacer de la plus glorieuse des nations au monde ! Par ce biais, j’en suis persuadé, nous aiderons à ce que les manques de fonds bloquant de telles initiatives soient outrepassés, et que les sans-dents puissent à nouveau mordre à pleines dents la joie de la vie !
Applaudissements nourris du public
Il nous faudra également faire face aux nouveaux enjeux qui composent la situation de la Fédération-Unie et du globe ! Nous nous attacherons donc à la question essentielle de la préservation de l'environnement et de la biodiversité. Nos forêts, nos lacs, nos montagnes, nos déserts, nos plaines : nos paysages, sont l’une de nos plus grandes richesses, elles font de nous la nation aux mille visages, et représentent parfaitement ce qu’elle est et ce qu’elle représente. Nous agirons donc activement en faveur de leur préservation, de celle de leur beauté, de leur pureté ! Nous nous poserons également la question de la pollution, tant par les énergies que la production, et nous attacherons à ce que la problématique écologique du climat se règle, tout en n'entravant pas le beau modèle de vie fédéré ! Aussi, nous serons amenés à être confrontés à l’immigration, et nous devrons répondre par l’accueil, oui, mais de manière proportionnée, en accueillant ceux qui révèlent en avoir réellement le besoin ! L’humanisme est l’une des valeurs que nous défendons, et il nous sera essentiel de la préserver en cultivant le Federated dream, notre situation de terre chaleureuse d’accueil diversifiée ! Pour que chacun puisse, à travers le monde, aspirer à une vie apaisée, libre, et en bonne santé !
Mes amis, notre combat, notre lutte pour parvenir à la victoire de l’union sera rude, et parsemée d'embûches, je le sais, nous le savons ! Mais par-delà les montagnes, notre détermination saura enjamber toutes ces problématiques ! Nous nous attachons à tous les sujets, qui plaisent, qui fâchent, car nous savons que la Présidence dont nous avons besoin doit être une présidence proactive, qui sera à même d’agir sur tous les sujets après les avoir traités ! C’est cette candidature du tout en faveur de tous que vous avez porté à la nomination, par près de 90% des suffrages, et c’est cette candidature que nous allons, que vous allez porter jusqu’à St. Paul ! Ensemble, nous parviendrons à faire de la Fédération-Unie l’avenir dont nous rêvons, pour qu’enfin, les rêves de millions d’enfants puissent devenir une réalité !
Together we are dreaming better !
La foule reprit le slogan de la campagne plus fort encore
Thanks New Lancaster ! May the Fate bless you ! May the Fate bless the United Federation !
Ces mots forts prononcés, la désormais candidate du parti progressiste à l’élection présidentielle salua ce qui était la salle la plus remplie devant laquelle elle eut pris la parole. Souriante, aux anges, c’était une nouvelle aventure qui s’ouvrait pour elle, celle de la lutte pour la tête de la nation, celle du combat pour porter les idéaux du progrès et de l’unité au plus haut ! Après avoir rêvé un instant, la candidate sortit par la grande porte du Andrew Convention Center, saluant de plus ample manière encore ses soutiens à l’extérieur de la grande salle, se livrant même à l’exercice du selfie et du serrage de mains quelques minutes durant. Après cela, Zoe Montiel montait dans une voiture blindée et escortée pour lui permettre de se rendre au plus vite à l’aéroport de la ville qui jamais ne dort.
Re: Andrew Jefferson Convention Center
Posté : sam. 6 août 2022 16:04
par John Gravel
Meeting de John Gravel pour les gouvernatoriales de l'État de Two Rivers
6 aout 203
Les campagnes électorales n'était absolument pas une habitude pour John Gravel, le candidat désigné par le Parti Conservateur pour l'État clef de Two Rivers. En effet, le candidat novice en politique n'avait jamais été candidat à un poste électif quelques qu'il soit mais pour autant il avait toujours été un militant actif et un fidèle soutient des candidats conservateurs dans son État. Jusqu'à présent il était trop occupé à s'occuper de ses affaires en tant qu'avocat pour faire de la politique de manière active mais depuis plusieurs mois qu'il a pris sa retraite il peut désormais se consacrer à la politique à plein temps. Et c'est directement par la grand bassin que Gravel débute en étant propulser, de part sa popularité chez une partie des militants du Parti Conservateur de Two Rivers, candidat pour les gouvernatoriales du plus grand swing state du pays.
Si sa candidature fut une surprise inattendu pour ses adversaires, John Gravel préparait en secret celle-ci depuis le moment ou des rumeurs avaient commencé à circuler. EN voulant pas être pris de court, il avait déjà rassemblé une équipe solide de jeunes cadres modérés conservateur derrière lui. Mais il fut cependant très surprises en apprenant que son adversaire serait Isaac James Delfrous, l'époux de la Présidente Jenny Howard. Le candidat inconnu devra donc affronter une célébrité nationale. Cette perspective l'avait un peu déstabilisé au début mais il se repris vite et préparera la riposte. Il avait un déficit de notoriété à rattraper il devra donc commencer sa campagne par un grand meeting à New Lancaster.
C'est le fameux Andrew Jefferson Convention Center qui fut choisit par l'équipe de campagne de Gravel pour faire ce grand rassemblement qui devait être à la fois le moment fort de sa campagne et le lancement de sa carrière politique. La pression était grande mais la détermination plus encore pour l'ancien avocat bien déterminé à remporter l'élection. En entrant sur scène il fut applaudit par les milliers de supporteurs conservateurs venu pour le soutenir. Après quelques secondes d'applaudissement il pris le micro en main et commença son discours.
John Gravel : Mes très chers amis !
Moi qui n'avais jamais fait de meeting jusqu'à présent je peux vous dire que l'énergie que vous renvoyez est certainement une des choses les plus exceptionnels que je n'ai jamais eu la chance de vivre ! Vous êtes, par votre si grand nombre et par votre si forte énergie, la preuve en acte que les citoyens de l'État de Two Rivers sont bien déterminé à poursuivre les politiques menées jusqu'à présent par les précédentes administrations conservatrice. Permettez moi de dire d'ailleurs toute mon administration à Julianne McKenzie, gouverneure incroyable de Two Rivers et travailleuse acharnée pour la grandeur de notre État. Si tout les États de ce pays avaient la même énergie et la même compétence que madame McKenzie à leur tête je peux vous assurer que ce pays irait beaucoup mieux. D'ailleurs les fédérés l'ont bien compris en confiant à notre parti 6 États sur 8 ! Cette vague rouge que l'on doit à notre président doit se poursuivre et se maintenir car notre action va dans le bon sens, celui de l'histoire !
Mais pour convaincre les électeurs de nous faire confiance une nouvelle fois et pour convaincre au delà de notre base il faut un projet précis et ambitieux, j'en ai un ! il faut un cap clair, j'en ai un ! il faut une équipe rassemblée et compétente, j'en ai une ! Les Progressistes eux ont voulu baser leur campagne, ici à Two Rivers, sur la célébrité de leur candidat. Oui, ils ont choisi monsieur Delfrous. Enfin, ils ont choisi monsieur le mari de madame Howard plutôt ! Issac Delfrous était un homme de droite, membre du parti de la constitution qui avait de vrais convictions. Mais le mari d'Howard lui a tout sacrifié sur l'hôtel de l'ambition personnel. Les progressistes vont essayer de nous vendre le Howard en costar comme un vrai changement, un vrai candidat mais il n'est rien de tout cela. Il ne représente strictement rien et pas même lui alors comment pourrait-il être à la tête de notre État et le diriger convenablement ? Sa candidature est une imposture intellectuelle et chacun doit le dénoncer avec force et hargne car les électeurs ne doivent pas tomber dans ce piège grossier.
Alors face à cette candidature de façade je propose un programme chiffré et fort, basé sur nos valeurs et nos convictions communes afin de poursuivre la construction d'un Two Rivers prospère et libre. Ma première proposition, mon premier chantier quand je serais gouverneur, sera celui de l'emploi et de la lutte à mort contre le chômage. Oui, nous pouvons éradiquer ce fléau moderne qui touche les catégories les plus précaires de notre État. Ce chômage qui détruit des vies, qui détruit des familles, qui détruit des hommes et des femmes ne pourra être terrassé sans une vraie politique de l'emploi comme celle que je souhaite mener. Cette politique se sera celle de la liberté économique pour les entreprises et les ménages de Two Rivers. Je poursuivrais donc, à l'image des politiques mené par le Président Caldwell au niveau fédéral, des baisses d'impôts sur les sociétés et sur les revenus. En réalité il n'existe pas d'autre alternative que celle-ci. Certains vont vous promettre des augmentations de la dépense public pour soi-disant relancer l'économie mais c'est une foutaise. L'augmentation des dépenses publiques signifie deux choses, l'augmentation de la dette et par conséquent l'augmentation des impôts. On peut se laisser emporter par des grands discours sur des aides et des emplois publics mais la réalité c'est que derrière il n'y a rien d'autre que plus de contrôle de l'État sur vos vies. Dès que l'État augmente les impôts et accroit son contrôle sur l'économie c'est un nouveau pavé mis sur la route de la servitude et je sais que personne ne veut aller vers la destination de cette servitude. Car des exemples il n'en existe, Novgrad ou le Borowen en tête de liste. Alors, face à ce projet moi je souhaite la liberté, toujours plus de liberté !
Le second chantier que nous devrons ouvrir doit-être celui de la sécurité pour tous. Je sais que les progressistes ne veulent pas entendre parler de ce mot car ils y voient une forme de fascisme mais la réalité c'est l'inverse. La sécurité c'est la première des libertés. Si nous ne sommes par en sécurité, si nous ne sommes pas capable de vivre dans la sérénité alors nous ne pouvons être libre de nos actions. Nous serons condamner à être toujours contraint d'être sur nos gardes et cela est d'ailleurs bien plus vrai pour les plus pauvres d'entre nous. Ceux qui ne peuvent pas se protéger, qui n'en n'ont pas les moyens. Les progressistes par leur folie creuse les inégalités les plus grave au profit d'une idéologie de l'équité des races et des genres. C'est de la folie et nous devons construire notre projet en opposition à cela. Ainsi, en tant que gouverneur, je lancerais une vague historique de recrutement d'agents de police. Nous parlons d'un plan de recrutement de plus de 60 000 nouveaux agents de terrain formés et équipés d'ici à l'horizon 207. C'est historique et ça deviendra bientôt la réalité si vous nous soutenez de toute vos forces. Oui nous allons enfin disposer des moyens de nous attaquer frontalement aux trafics de drogue, à la petite et moyenne criminalité ! Je dis aux violeurs, aux agresseurs, aux voleurs que si je suis élu ils ne pourront plus dormir sur leurs deux oreilles car ils seront traqués nuit et jour et que nous ne trouverons de repos que quand ils auront enfin répondu de leurs actes devant la justice et els victimes !
Enfin, le dernier grand chantier que j'ouvrirais dans mon mandat sera celui de l'attractivité des capitaux nationaux et étrangers vers notre État de Two Rivers. Pour cela je propose la création de nouvelles zones franches avec des impôts réduit de moitié pour les grandes entreprises souhaitait s'y installer. Ces zones franches seront déterminés selon l'activité économique et la présence de main d'œuvre de la zone géographique en question. Nous repartirons donc équitablement ces zones et nous n'oublierons pas les zones rurales qui doivent êtres prises en compte pleinement dans notre stratégie de revitalisation économique des territoires de Two Rivers. Notre État à les moyens de devenir un vrai pôle d'attraction économique et c'est notre rôle en tant qu'hommes et femmes politique de faire advenir cette situation.
Ainsi, à travers ma candidature vous avez le choix de donner à Two Rivers un gouverneur patriote et conservateur qui porte un projet ambitieux pour son État. Mon adversaire n'en est pas un, c'est une marionnette qui ne fera rien. Il est en quête d'une victoire électorale mais il n'a aucune volonté politique, il n'a aucune ambition pour nous alors faite en sorte qu'il n'est aucune chance d'être gouverneur !
Vive Two Rivers et que le sort vous bénisse !