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Jasper McCullough Gymnasium

City of Waterbury, Commonwealth of Eykarbay
Population : 126 633 hab.
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Marcia Hubbard
Citoyen·ne
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Enregistré le : dim. 17 oct. 2021 17:08

Parti politique

ven. 21 janv. 2022 23:39

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Marcia Hubbard, qui avait encore menée une campagne à bas bruits sur le terrain, avait voulu conclure sa campagne par un grand rassemblement à Waterbury dans le Jasper McCullough Gymnasium. 2 ans après avoir rassemblé pas moins de 400 000 électeurs sur sa candidature, elle savait qu’elle peinerait plus cette année, où l’absence de campagne nationale du Parti de la Réforme pourrait la priver de visibilité. Qu’à cela ne tienne, elle voulait tout de même se rapprocher autant que possible de sa performance obtenue deux ans auparavant et espérait pour ça combler les 3 228 places du gymnase qu’elle avait réservé. Sur ce plan, le pari était réussi, environ 3 400 personnes ayant fait le déplacement et une petite cinquantaine ayant choisi de rester à l’extérieur en dépit de l’absence de places.

Rassurée par ce premier succès, la candidate espérait marquer la campagne par un bon discours et entra donc sur scène, accueillie avec enthousiasme par ses sympathisants. Elle les salua longuement de la main avant de se placer derrière le pupitre qui avait été installé pour elle. Arborant un grand sourire, elle attendit que le calme se fasse légèrement dans l’assistance pour entamer son speech.


Merci à tous ! Merci !

Quel accueil ! Je suis absolument ravie d’être parmi vous ce soir et de voir que la dynamique que nous avons construit il y a deux ans est toujours là, intacte. Souvenez-vous il y a deux ans quand, en dépit de pronostics défavorables, nous avions remporté pas moins de 417 000 suffrages, soit 5% des votes ! Personne n’aurait parié sur ce résultat et pourtant nous l’avons obtenu, et pas grâce à la couverture des médias qui continuent de ne pas respecter une quelconque égalité entre les candidats. C’est finalement la presse qui créé le bipartisme en le choisissant, plutôt que de laisser les électeurs le faire. Mais la présence de quelques journalistes en plus ce soir montre que nous progressons et que nous sommes une force regardée avec un peu plus d’intérêt. Espérons que les électeurs auront vent de nos idées et de notre projet, afin de pouvoir choisir en leur âme et conscience parmi tous les candidats et pas seulement ceux bien installés.

Il y a deux ans, je dénonçais la faiblesse du Parti Conservateur qui, face aux dérives libérales du Gouverneur Dixon, avait seulement investi une candidate méconnue : Janet Williams. Depuis 2 ans, elle est Lieutenante-Gouverneure et ce procès ne peut plus lui être fait. Et même si son opposition n’a pas empêché le Gouverneur Dixon de dépenser de l’argent imaginaire pendant encore deux ans, nous devons salué le fait qu’elle soit restée en fonction, quand Robert Delaby avait choisi, après sa défaite, de nous quitter pour le calme tranquille et affolant du Sénat. Disons le quand même en toute franchise : le Parti Conservateur investit tantôt des candidats inconnus du public, tantôt des candidats qui se fichent de cet État et le quittent pour St. Paul à la moindre occasion ! Leur incapacité à se battre contre la politique du Gouverneur Dixon, et de la Gouverneure Owen avant lui, est trop flagrante et je pense qu’ils doivent reconnaître qu’ils ne sont plus les mieux placés pour ce travail pourtant si important.


Quelques huées contre les conservateurs se muèrent en applaudissements pour Marcia Hubbard.

Parce que pendant 2 ans, le Gouverneur Dixon a voulu suivre l’exemple de Carrie Owen au niveau fédéral en dépensant l’argent du contribuable, qu’évidemment il n’a pas. Par pitié, quand l’ombre écrasante de la Secrétaire Owen va-t-elle quitter cet État ? Elle et son successeur chouchou ont déjà réalisé 9 mandats consécutifs, peut-être que le moment est venu de tenter autre chose ! Si la vie des forts oakiens s’était vraiment améliorée, j’ose émettre l’hypothèse selon laquelle nous serions au courant ! Afin de créer une croissance totalement artificielle, le Gouverneur Dixon a signé le Green Infrastructures Investment Act, distribuant 17 milliards qu’il n’a évidemment pas. Il nous parle évidemment des vertus en terme de croissance et d’emplois, mais il oublie un peu vite que ce qui créé de la croissance durable et réelle, ce n’est pas des dons massifs avant une élection ! Ce qui créé de la croissance, c’est une fiscalité basse et des normes adaptées à la situation des entreprises de cet État au quotidien. Je prends pour cela devant vous trois engagements qui seront les principaux points de mon programme économique. D’abord, nous prioriserons les entreprises de notre État dans la commande publique. Car chaque jour, notre État dépense à raison de l’argent, et celui-là doit le plus possible servir les fort oakiens, donc être donné à des entreprises locales. Ensuite, nous abaisserons le salaire minimum d’État à 8 Thalers par heure ! Car le jour, et il arrivera, où le salaire minimum fédéral sera baissé ou aboli, nous devrons en bénéficier nous aussi ! Et enfin, je veux une fiscalité qui aide les petites entreprises, et je veux réduire sur ces dernières les taxes de 30%. Voilà mon plan en matière économique et, en seulement deux ans, nous pouvons redresser la barre !

Applaudissements pour le plan économique de la candidate.

Au delà de la question économique, je veux remettre sur le devant de la scène la question démocratique. Désolée de devoir le dire, mais le Gouverneur Dixon n’a rien fait pour préserver notre démocratie alors que celle-ci continue de tomber en ruines. Cela dit, il est le principal bénéficiaire du délabrement puisqu’il affronte des conservateurs à la notoriété faible et se réjouit de voir les médias masquer les éventuelles alternatives. Quelles dispositions ont été prises pour arrêter l’ingérence des lobbies ? Quelles mesures ont été prises pour assurer que chaque électeur ait accès à un bureau de vote proche auquel il pourra se rendre ? Le Gouverneur Dixon profite d’une crise démocratique et, je me permets de le dire, je trouve ça particulièrement minable. Nous voulons agir concrètement pour retrouver notre démocratie. Nous commencerons par développer le vote par correspondance pour nous assurer que chaque électeur reçoive les bulletins de vote dans les délais et puisse voter. J’encourage d’ailleurs chaque électeur à vérifier son inscription sur les listes électorales pour être certain de pouvoir participer lors de l’Election Day. Nous prendrons aussi des mesures, dans le cadre d’une grande loi anti-corruption, pour rendre l’action des lobbies au sein de la Cour Générale plus transparente. Si un grand groupe essaie d’acheter des élus du peuple, les citoyens doivent pouvoir en être informés !

Applaudissements.

Enfin, je veux faire de l’éducation un enjeu réel dans cette campagne électorale. L’éducation a quasiment été oubliée pendant les presque deux décennies de l’interminable règne du duo Owen-Dixon et les progrès considérables qui auraient du être faits n’ont pas eu lieu. Aujourd’hui, notre système éducatif a été miné par une politique qui consiste à imposer trop de standards et de normes. Les parents doivent pouvoir choisir l’école de leurs enfants en toute liberté et sans contraintes ! Les écoles doivent pouvoir choisir, sans contraintes non plus, ses enseignants afin d’offrir la meilleur éducation possible aux élèves. Et surtout, l’État de Fort Oak ne doit pas payer des études supérieures au premier venu. Soit les étudiants ont les moyens et peuvent se payer leurs études, soit ils ne les ont pas et recevront une bourse si ils ont le niveau pour rejoindre l’enseignement supérieur ! Arrêtons de vouloir payer des études supérieures à des jeunes qui auraient leur chance d’intégrer le marché du travail et abrogeons donc le désastreux texte du Gouverneur Dixon prévoyant ces dispositifs ridicules !

Applaudissements nourris.

Alors dans cette campagne, vous avez un Gouverneur issu d’un duo quasiment monarchique qui dirige cet État depuis 20 ans sans vraiment faire avancer vos vies. En face, vous avez une candidate conservatrice qui représente un parti qui a échoué à empêcher la mise en place de politiques radicalement libérales pendant ces deux interminables décennies. Voilà le choix que beaucoup de médias veulent vous forcer à faire : choisir entre deux solutions inefficaces, si elles ne sont pas dangereuses. Nous voulons vous proposer une troisième offre, celle d’un vote en faveur d’un parti intermédiaire et pragmatique au projet d’avenir et clairement identifié ! Alors dans le cadre de ces élections, dites leur que c’est assez de leur duo malsain et que vous voulez retrouver votre démocratie ! Dans le cadre de ces élections, mobilisez-vous et votez !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


Une dernière fois, la foule se leva presque à l’unisson pour saluer le discours de sa candidate qui profita des acclamations pour adresser des signes de la main au public, tandis que son mari montait sur scène pour la rejoindre. Ils passèrent plus de 5 minutes ensemble pour profiter de ce dernier évènement de la campagne avant le vote puis se retirèrent en coulisses.

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Peter Dixon
Citoyen·ne
Messages : 135
Enregistré le : mer. 4 août 2021 22:16

Parti politique

mar. 8 mars 2022 19:02

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Lancement de la campagne à Waterbury, Fort Oak
Mercredi 8 mars 199

Depuis qu’il avait annoncé quelques jours auparavant ne pas être candidat à un cinquième mandat de Gouverneur et organiser un rassemblement de ses supporters à Waterbury, les médias avaient clairement rangés Peter Dixon dans la catégorie des candidats presque ouvertement déclarés à l’élection présidentielle. C’était bien de déclaration de candidature dont il était question aujourd’hui pour celui qui avait passé les deux dernières décennies de sa vie dans le gouvernement de l’État de Fort Oak, celui qui, par chance, ouvrait les primaires. Sa grande popularité locale, attestée par ses deux récentes réélections triomphales au poste de Gouverneur, était pour lui sa meilleure chance de remporter le caucus inaugural et de créer ensuite une dynamique susceptible de le faire gagner suffisamment de délégués pour emporter la nomination. Étant resté concentré sur son État le plus longtemps possible, il souffrait d’un déficit de notoriété par rapport à celle qui semblait être à ce stade sa plus grande rivale : la Gouverneure Horner du Rochester. Le chemin vers la nomination était plus que ténu et Peter Dixon n’ignorait pas du tout que la victoire était bien lointaine et peut-être espérait-il surtout tirer de cette campagne de la notoriété et, peut-être, une place sur le ticket pour l’élection générale.

Mais avant de penser à la façon dont sa campagne allait s’achever, Peter Dixon devait d’abord la lancer. Il avait donc rassemblé des milliers de partisans au Jasper McCullough Gymnasium de Waterbury, la capitale de son État qu’il dirigeait depuis 4 mandants. La salle était complètement comble et les 3 228 places assises et les 1200 places debout réservables sur le site du Gouverneur étaient bien rapidement parties, essentiellement par des citoyens de l’État curieux d’assister à la candidature présidentielle de leur Gouverneur ce qui n’était pas arrivé depuis des décennies. Tous avaient reçu à l’entrée ou trouvé sur leur chaise quelques goodies à l’effigie de leur candidat et aux couleurs de sa campagne. De nombreux supporters découvraient à l’occasion l’identité visuelle de la campagne, dont le logo était sur le pupitre installé sur la scène ou sur les différentes casquettes et pancartes distribuées par les équipes de la campagne.

Ce fut donc dans une salle enthousiaste que Peter Dixon fit son apparition, encouragé par les chants de ses supporters. Il serra de nombreuses mains sur son passage avant de monta sur la scène, d’où il salua longuement la foule depuis la scène avant de se placer derrière son pupitre et d’entamer son discours dès que la foule se fit légèrement moins bruyante.


Merci ! Merci à tous !

Quel bonheur de vous retrouver ici, si nombreux et si déterminés. Dans cette magnifique ville de Waterbury, capitale de notre si bel État de Fort Oak, nous écrivons la première page d’une histoire qui, je le sais, sera grande et dont l’issue sera heureuse ! Nous lançons aujourd’hui un mouvement qui marquera notre pays et nous permettra collectivement d’entamer ce nouveau siècle, cette nouvelle période d’espoir et de grandeur pour la Fédération-Unie. Ce mouvement que nous lançons aujourd’hui va permettre de créer un nouvel espoir pour le nouveau siècle qui s’annonce. Cet espoir, c’est celui d’un pays plus démocratique, d’un pays où le rêve fédéré et l’égalité des chances sont des réalités pour tous, d’un pays qui prend en compte les enjeux environnementaux en élaborant une transition avec les entreprises, d’un pays où chaque salarié reçoit un salaire décent et dispose se bonnes conditions de travail, d’un pays où les barrières du genre et de l’ethnie sont abolies, voilà le pays dont je rêve ! Voilà ce que nous devons construire dans le siècle qui vient !


Applaudissements.

Et cet idéal, cette vision, doit être portée au plus haut niveau politique. Quelqu’un doit porter à St. Paul cet espoir et ces projets de conquête pour les années à venir. Notre pays a besoin d’un leader prêt à mener ces batailles au nom des millions de fédérés qui les demandent. Je veux être ce leader et c’est la raison pour laquelle je suis candidat à la Présidence de la Fédération-Unie.

Le désormais candidat du se faire violence pour garantir que la fin de sa phrase soit audible mais parvint à faire passer son message en dépit de la standing ovation offerte par ses supporters.

Cette décision n’est jamais facile à prendre. Je suis depuis 8 ans Gouverneur de cet État de Fort Oak et, compte tenu des responsabiliutés inhérentes à la fonction, la décision de concourir pour un nouveau mandat était toujours difficile à prendre. Alors évidemment, c’est encore autre chose que de candidater à la plus haute fonction de toute la Fédération-Unie. Mais depuis que je suis engagé dans le service public, je rencontre toujours plus de citoyennes et de citoyen qui me confient leurs espoirs et leurs attentes pour le futur de ce pays. Pour trop d’entre eux, cet espoir n’est pas transformé en changement concret. Je veux être le candidat qui portera pour ce nouveau siècle cet espoir et qui, surtout, le transformera en améliorations concrètes pour votre quotidien. C’est vous qui m’avez donné envie d’être candidat aujourd’hui. C’est vous qui m’avez convaincu que quelqu’un devait se porter candidat pour faire vivre cet espoir. En cela, cette campagne et la votre et je veux qu’elle le reste !

Applaudissements.

Construire une nouvelle Fédération-Unie pour le nouveau siècle est possible uniquement grâce aux bases solides sur lesquelles nous finissons ce siècle. Après 8 ans de majorités progressistes au Congrès, des réformes essentielles ont été menées sous le leadership de la Présidente Howard pour améliorer la vie des fédérés. Je veux aujourd’hui solennellement la remercier pour son incroyable service pendant son mandat, qui n’est pas encore achevé, et qui a permis à la Fédération-Unie d’aller de l’avant et de poser les bases de la construction d’une nouvelle ère de grandeur et de puissance pour le nouveau siècle. Car grâce à la Présidente Howard et ses alliés au Congrès, notre pays agit davantage pour le logement, pour les vétérans, pour garantir les droits des femmes, pour garantir de bonnes rémunérations, pour rénover nos infrastructures, pour assurer notre indépendance énergétique ou pour lutter efficacement contre la criminalité. Mais par dessus tout, grâce à elle, nous allons entrer dans le prochain siècle avec un budget équilibré pour le gouvernement fédéral. Grâce à elle, notre pays est pleinement responsable sur les questions budgétaires et peut sereinement affronter l’avenir. Si je veux aller plus loin sur certains sujets que la Présidente Howard, je mesure la considérable avancée qu’a constitué son passage à la Présidence et nous lui devons tellement pour cela !

Standing ovation, tant pour la Présidente Howard que pour le candidat.

Je crois fermement avoir les compétences requises pour devenir le Président de ce pays. Bien sûr, ce poste nécessite de l’expérience. J’en ai. Je fais partie d’un exécutif depuis deux décennies. J’ai passé 12 ans à servir la Gouverneure Carrie Owen comme son Procureur-Général avant de diriger cet État de Fort Oak pendant 4 ans. Je sais ce que veut dire négocier un budget, je sais ce qu’il faut pour diriger un exécutif. Mais l’expérience ne fait pas tout. La détermination est absolument cruciale. À chaque fonction que j’ai occupé, j’ai voulu mener les combats jusqu’au bout pour m’assurer que mon action aura été utile. Je n’ai pas eu d’obsession de carrière : j’ai toujours préféré rester à mon poste pour poursuivre mon travail, plutôt que de tout abandonner pour un meilleur poste. Enfin, je crois en la vertu de l’intégrité. En 20 ans de service public, je n’ai jamais fait passer mon intérêt personnel avant l’intérêt des citoyens que j’avais le privilège de servir. En plus d’avoir mené des batailles pour l’intégrité en politique en tant que Procureur-Général puis en tant que Gouverneur, j’ai toujours fait mes choix, et particulièrement quand il s’agissait de procéder à des nominations, en fonction de ce qui était le mieux pour mon État. Alors oui, je crois être profondément expérimenté, déterminé et intègre et avoir à ce titre les compétences indispensables pour devenir Commander-in-Chief.

Applaudissements.

Vouloir devenir Président de la Fédération-Unie, c’est vouloir devenir le Président d’un pays tout entier, uni derrière ses drapeaux et les si fortes valeurs qu’il représente. Si j’aspire à devenir le nominé d’un parti, je suis candidat à la Présidence d’un pays. Je veux gouverner pour tous sans sectarisme et encourager les bonnes initiatives d’où qu’elles viennent. Car aujourd’hui, si il y a une force qui paralyse à St. Paul, ce n’est certainement pas une administration dont le poids est largement surestimé par ceux qui veulent sa perte. Non, ce qui cause des problèmes à ce pays c’est le refus de faire le moindre compromis, même minime. Il y a 3 ans, des élus progressistes ont refusé de voter une réforme pénale, qu’ils jugeaient eux-mêmes nécessaires, au prétexte que des amendements conservateurs qui ne changeaient rien à la philosophie du texte avaient été adoptés. Plus récemment, des élus conservateurs à l’idée de tests obligatoires de dépistage de l’autisme ont voté contre leur réduction de moitié car le texte n’allait pas assez loin. Si il y a une paralysie, c’est celle de tous ces élus qui préfèrent ne rien avoir qu’avoir la moitié - ou plus - de ce qu’ils espéraient. Je veux le meilleur pour mon pays et je soutiendrai les législations qui vont dans mon sens, qu’elles aillent assez loin ou pas. Une avancée est une avancée et devrait être vue comme tel ! Les fédérés qui souffrent et qui luttent chaque jour pour subsister malgré un emploi en ont assez des tergiversations dictées par le sectarisme : ils veulent vivre mieux et attendent que le Congrès les y aide ! Je ne veux pas être un Président qui accumule les victoires pour mon camp et les défaites pour celui d’en face. Je veux être un Président qui accumule les victoires pour la Fédération-Unie ! Et je ne comprends même pas comment il est possible de vouloir autre chose !

Applaudissements.

Accumuler les victoires pour la Fédération-Unie, ça veut dire mener des batailles pour les fédérés. Ça veut aussi et surtout dire les protéger des dangers auxquels ils font face venus de l’extérieur. Notre pays est sous la menace permanente de puissances rivales qui aimeraient sa perte. Tous les efforts entrepris pour préserver le monde d’une guerre nucléaire entre la Fédération-Unie et ses puissances sont nécessaires et seront poursuivis sous ma Présidence. Bien sûr, cela ne renie en rien les accords avec nos alliés et l’assurance que nous devons continuer de leur apporter que nous les défendrons en cas d’attaque. Face à Novgrad et face au Borowen, nous devons plus que jamais défendre le modèle de la Coalition Internationale des États Libres. À cet égard, j’aimerais ajouter un mot concernant l’actualité. Dans les deux prochains jours, la Présidente Howard signera avec la République du Kashanistan une série de traités créant une véritable alliance entre nos deux pays. Ce pays, encerclé de régimes autoritaires nationalistes ou communistes a besoin de notre protection et la demande. Si l’alliance initiée cette semaine fonctionne, je m’engagerai pour l’intégration de la République du Kashanistan dans la Coalition des États Libres, qui reste un des grands espaces internationaux pour défendre la démocratie ! Mais nous devons également prendre rapidement des mesures pour renforcer notre indépendance et pour garder un avantage militaire sur tous nos rivaux. Nous commencerons par interdire tout transfert de technologie sensible à Novgrad et au Borowen, ainsi qu’à tous les États sur lesquels ils exercent une forte influence. Ensuite, pour nous protéger efficacement de ces puissances, nous devons travailler à atteindre dans des laps de temps très court la souveraineté énergétique ou encore la souveraineté alimentaire. Plus nous dépendons des autres pays du monde, plus nous sommes dépendants. Nous devons donc nous assurer de pouvoir nous débrouiller seuls si de graves circonstances venaient à l’exiger.

Applaudissements.

Cependant, cette volonté d’indépendance ne veut pas pour moi signifier une volonté quelconque de repli sur nous-mêmes. Nous devons continuer d’encourager le libre-échange économique et de soutenir des accords commerciaux gagnant-gagnant avec différents pays dans le monde. Comme Gouverneur de Fort Oak, je mesure les effets d’un libéralisme économique trop incontrôlé et qui laisse partir les entreprises et les emplois. C’est mon État historiquement industriel qui a vécu ce choc économique et je ne veux pas que n’importe quel territoire en Fédération-Unie le vive. Je serai particulièrement vigilant sur la question des délocalisations. Oui, nous devons commercer dans le monde. Oui, nous profitons des situations d’échanges qui permettent aux fédérés de bénéficier de produits abordables. Mais nous ne devons pas laisser partir les entreprises et les emplois ailleurs qu’en Fédération-Unie ! Nous mettrons en place de lourdes mesures dissuasives pour empêcher ces situations dramatiques. Nous exigerons que toute entreprise qui quitte la Fédération-Unie pour s’installer ailleurs rende l’ensemble des subventions et des crédits d’impôts qu’elle a reçu dans les 10 années précédant son départ. L’argent ainsi récupéré sera alors investi prioritairement pour les salariés ayant perdu leur emploi en finançant des formations professionnelles qualifiantes pour aider à retrouver un emploi, ou des crédits d’impôts exceptionnels pour les entreprises souhaitant embaucher des salariés ayant perdu leur emploi. Nous devons réellement faire du gouvernement fédéral un adversaire des délocalisations et un allié des fédérés qui perdent leur emploi à cause d’un système trop peu régulé et trop peu dissuasif. Non, une entreprise ne peut pas licencier des employés pour partir au Sūnyìxiān sans aucune conséquence ! Je veux faire de la Fédération-Unie une terre propice à la création et au développement d’entreprises qui bénéficient réellement à la communauté en créant emplois et richesses, mais je ne veux pas que le gouvernement fédéral aide des entreprises à se développer pour qu’une fois devenues puissantes, elles laissant sans solutions des quinquagénaires qui ne retrouveront peut-être jamais d’emploi ! Ce n’est pas ma vision de l’économie !

Standing ovation.

Je veux également faire de ma campagne un vrai porte-voix de la cause de l’égalité territoriale. Parmi les grandes injustices auxquelles notre pays et nos concitoyens font face : il y a la fracture entre les communautés rurales et les communautés urbaines. Cet État en est un bon exemple. 64% de la population est concentrée dans seulement 4 villes. Beaucoup des investissements vont dans ces centres urbains et délaissent les zones les plus rurales et, dans une moindre mesure, les villes de taille plus modeste comme ici, à Waterbury. Nous ne voulons plus que le monde rural soit exclu de la prospérité générale de ce pays. Nous ne voulons plus seuls les centres urbains croissent et que l’écart se creuse avec des communautés rurales moins bien desservies en services et où, à terme, nous risquons de créer de graves problèmes de précarité. Combler la fracture entre les villes et les campagnes de la Fédération-Unie sera l’un des grands axes de ma Présidence. Tout au long de cette dernière, nous prendrons des mesures pour rétablir une véritable égalité entre les territoires. Nous pérenniserons le financement des services postaux, car c’est à eux qu’il revient de relier les communautés entre elles et les zones rurales en dépendent d’autant plus. Nous agirons pour combler la fracture numérique et garantir une vraie couverture de tout le territoire par les réseaux de téléphonie mobile et d’accès à internet. Cette fracture numérique pourrait coûter très cher à nos territoires ruraux dans l’époque de la digitalisation. Nous ne voulons pas laisser deux Fédération-Unie se développer en parallèle et l’empêcher passe par une vraie action pour combler cette dangereuse fracture numérique. Nous viendrons également en aide aux agriculteurs pour nous assurer que ceux qui le souhaitent puissent conserver leur parcelle et continuer d’y exercer leur profession tout en étant compétitifs. Pour la vitalité de nos campagnes, nous devons garantir la compétitivité de nos agriculteurs en ayant un regard critique sur nos accords de libre-échange et en n’hésitant pas à en renégocier certains d’entre eux pour ne plus exposer nos agriculteurs à une concurrence de producteurs étrangers soumis à des normes sanitaires et environnementales différentes. Enfin, nous nous assurerons que les investissements du gouvernement fédéral touchent bien les territoires de manière équitable. Les grands plans d’investissements fédéraux doivent en priorité servir à combler les écarts et les inégalités et nous voulons donc que les territoires ruraux en bénéficient autant que les autres.

Applaudissements.

Alors, pour résumer, je crois que oui, nous avons eu de la chance d’avoir été mis pendant 8 ans de leadership progressiste sur la voix du progrès, des libertés, de la justice et de l’égalité. Pendant 8 ans, les majorités progressistes au Congrès et l’Administration Howard ont tracé la voix pour la construction d’une société nouvelle, plus heureuse, plus ouverte et plus juste. Il nous appartient désormais de reprendre ce flambeau et de construire, à l’aune de ce nouveau siècle, la société de demain dans laquelle chaque fédéré trouvera sa place. Nous devons construire une Fédération-Unie encore plus sûre et protectrice, encore plus aux côtés de ses citoyens et encore plus engagée pour l’égalité des chances et des opportunités. Et oui, j’assume de vouloir poursuivre le travail des huit dernières années. Et vous savez quoi ? C’est ici, non seulement dans cette ville mais dans cette salle que cette aventure a commencé, ici que la Présidente Howard lançait sa campagne présidentielle il y a 8 ans. Certains parmi vous étaient peut-être déjà avec elle à ce moment là. Aujourd’hui, 8 ans plus tard, nous devons nous appuyer sur l’héritage qui est le sien pour véritablement construire pour ce nouveau siècle un nouvel espoir !

Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


Une fois son discours terminé, le candidat fut à nouveau ovationné par la foule qu’il salua longuement de la main. Il fut rejoint sur scène par sa femme Sofia, ainsi que par ses trois enfants (Nathasha, Ellie et Charlie). Tous saluèrent le public en arborant de larges sourires avant de descendre de la scène pour rejoindre les coulisses. Sur son passage, le Gouverneur ne manqua pas de serrer de nouveau quelques mains et de prendre quelques selfies, avant de retrouver son équipe pour débriefer le lancement de cette campagne présidentielle.
Ancien Gouverneur de Fort Oak
Ancien Procureur-Général de l'État de Fort Oak


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