[4 avril 176 - Inauguration Day] Investiture de James McCarthy & Elizabeth Reid

[James McCarthy]

L'homme que tout le monde attendait fit son entrée vers 11h30, soit une demi-heure avant sa prestation de serment. James McCarthy et son épouse Margaret étaient les derniers à faire leur apparition sur les marches du Capitole. Ovationné pendant de longues minutes par la foule à son arrivée, le "Vieux Lion" multiplia les remerciements à l'égard du public et des officiels présents à ses côtés.

Il serra de nombreuses mains avec un large sourire et se dirigea ensuite vers son ex-rival, le sénateur Glassberg. Le deux hommes échangèrent un regard amusé. Bien qu'il ne partage pas les mêmes idées, James avait toujours eu du respect pour son adversaire progressiste. Prendre le temps d'aller le saluer revêtit une importance particulière pour le Président-élu, qui souhaitait unir la nation. James lui tendit la main droite et déposa l'autre sur son épaule.

Sénateur Glassberg, je suis heureux de vous voir en ce jour. C'est important pour notre pays.

Il lança un regard amical vers sa voisine, l'ex-colistière de son adversaire, Victoria Barrett.

Sénatrice Barrett, merci à vous aussi et toutes mes félicitations pour votre récente nomination.

Sur ces mots, il prit congé de ses adversaires d'hier pour rejoindre sa place. La foule l'acclama de nouveau à l'approche du pupitre, situé à proximité de son siège.

[Christy Stewart]

Après l'arrivée remarquée du futur Président et de la future Vice-Présidente, puis celle plus cérémonielle du Doyen du Corps diplomatique, qui comme d'habitude, passait inaperçu, la Juge-en-cheffe de la Cour Suprême fit son apparition dans sa tenue de cérémonie, et se dirigea vers la tribune, suivi de ses assesseurs qui prirent place à leurs sièges respectives. La cérémonie pouvait commencer.

Arrivée près du pupitre, elle serra la main de la Vice-Présidente-élue et du Président-élu, tandis qu'un de ses assesseurs lui apporta la première Constitution de la Fédération-Unie, écrit de la main des révolutionnaires ayant fondé la Fédération-Unie, utilisé spécialement pour ce genre de grandes occasions. Elle attendit que le couple vice-présidentiel prenne place pour le moment tant attendu de l'investiture. Elle donna le précieux exemplaire de la Constitution rédigé par les Pères Fondateurs au fiancé de la future Vice-Présidente, et s'adressa à elle :

Madame la Vice-Présidente-élue, si vous le voulez bien, posez votre main gauche sur la Constitution, levez votre main droite, et répétez après moi le serment d'office.

Elle lui montra l'exemple et leva elle aussi sa main droite, attendant que celle-ci se mette en position de prononcer le serment.

"Moi, Elizabeth Megan Emily Reid, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre."

[Elizabeth Reid]

Elizabeth posa sa main gauche sur la Constitution, leva sa main droite et répéta son serment d'office.

Moi, Elizabeth Megan Emily Reid, jure solennellement que je défendrais la Constitution de la Fédération-Unie contre tous ses ennemis, de l'extérieur et de l'intérieur, que je dévouerai ma foi et mon allégeance en celle-ci, et que je prends cet engagement librement, sans aucune réserve ou volonté de m'y soustraire, et que je m'acquitterai loyalement et au meilleur de mes capacités des devoirs de la charge que je m'apprête à prendre. Que le Sort me soit favorable.

[Christy Stewart]

Félicitations, Madame la Vice-Présidente.

Elle lui serra la main, puis reprit la Constitution des mains de son fiancé. Cette fois-ci, au tour du prochain dirigeant du monde libre. De la même manière, elle donna l'exemplaire de la Constitution à la femme de James McCarthy, et lui demanda :

Monsieur le Président-élu, à votre tour, si vous le voulez bien, posez votre main gauche sur la Constitution, levez votre main droite, et répétez après moi le serment d'office.

Elle leva sa main droite, et attendit que le Président-élu en fasse de même et se tienne prêt à prêter serment.

"Moi, James John Sidney McCarthy jure solennellement que je remplirai fidèlement les fonctions de président de la Fédération-Unie et, que dans toute la mesure de mes moyens, je sauvegarderai, protégerai et défendrai la Constitution de la Fédération-Unie."

[James McCarthy]

James applaudit et félicita chaleureusement sa Vice-Présidente avant de prendre place à son tour. Il salua une dernière fois la foule avant sa prestation de serment puis fit un signe de la tête à la Juge-en-cheffe de la Cour Suprême pour lui faire savoir qu'il était prêt. Le moment était venu. James posa sa main gauche sur la Constitution, leva sa main droite et répéta son serment d'office.

Moi, James John Sidney McCarthy jure solennellement que je remplirai fidèlement les fonctions de président de la Fédération-Unie et, que dans toute la mesure de mes moyens, je sauvegarderai, protégerai et défendrai la Constitution de la Fédération-Unie. Que le Sort me soit favorable.

[Christy Stewart]

Toutes mes félicitations, Monsieur le Président.

La Juge-en-cheffe de la Cour Suprême lui serra la main, tandis que l'assemblée derrière elle commença à applaudir et que les clameurs commençaient à retentir dans la foule de témoins du serment devant le Capitole. Si-tôt le nouveau Président investi dans ses fonctions, l'hymne fédéré, "Hail to the Chief", fut entonné par l'orchestre militaire présent pour l'occasion.

La Juge-en-cheffe recula et prit place sur son siège tandis que le Président McCarthy profitait de sa première minute à la tête de l'État, sous les applaudissements.

[James McCarthy]

Discours d’investiture de James McCarthy
Mes chers compatriotes,

Je me tiens aujourd’hui devant vous avec humilité puisque j’ai conscience que la tâche qui nous attend est immense. Je me tiens devant vous avec reconnaissance pour la confiance que vous m’avez manifestée. Je suis profondément honoré et impressionné de me tenir à l’endroit même où tant de dirigeants de la Fédération-Unie se sont tenus avant moi et où tant d’autres suivront.

Je tiens à remercier chaleureusement la Présidente Campbell pour les services qu’elle a rendu à notre nation ainsi que pour sa coopération tout au long de cette transition. Je tiens aussi à remercier le sénateur Glassberg pour cette compétition menée avec détermination et achevée avec élégance. Nous pouvons être fiers de notre démocratie et de nos institutions démocratiques érigées par nos Pères fondateurs. Elles constituent le fondement de notre système de gouvernement et sont l’une des raisons de la prospérité et du succès de notre grande nation. La saine compétition politique laisse place, une fois de plus, à la transition pacifique d’autorité. Le peuple fédéré reste quant à lui uni par de grands et durables idéaux comme cela a toujours été le cas. Que nous soyons progressiste, conservateur, noir, métis ou blanc, nous avons tous dans nos veines le même sang rouge des patriotes. Des lacs de Northunderland aux collines de Richmond, à travers les plaines southymlandaises, d'une côte à l'autre, de Waterbury jusqu’à Woodcreek, de New Lancaster à Los Elegidos, nous sommes tous fédérés. Et c’est en leur nom à tous que je compte présider aux destinées du pays durant les quatre prochaines années et rien ne me fera dévier de ma route.

C’est parce que je me soucie de chaque fédéré qui compose notre Fédération que je tiendrai le cap en faisant preuve de responsabilité. En effet, l’heure des mauvaises décisions gouvernementales sur les taxes, les impôts, les dépenses publiques et les déficits qui mettent en danger notre économie est révolue. La protection de notre économie sera l’une de mes priorités numéro un. Nous nous assurerons que le budget fédéral soit à l’équilibre en mettant en place un Etat fédéral plus simple, plus limité et mieux pensé. Nous ferons preuve de bon sens en contrôlant les dépenses du gouvernement et en instaurant un faible fardeau fiscal pour tous. Cet équilibre budgétaire nous permettra d’avoir un faible niveau d’endettement, ce qui signifie qu’une moins grande part de l’argent du contribuable fédéré servira à payer les intérêts de la dette et que cela aidera grandement les entreprises à faire des emprunts et des investissements à faible coût. Cet équilibre budgétaire assurera également que nous ne laissions pas une dette massive à nos enfants et à nos petits-enfants car n’oublions jamais que les dettes d’aujourd'hui sont les impôts de demain. En tant que Président de la Fédération-Unie, je m'assurerai toujours de la protection des fédérés, qu’elle soit financière ou sécuritaire. Cette dernière est aussi importante que la première et vont même de pair. En effet, nous ne pouvons avoir une économie forte si nos compatriotes ne sont pas en sécurité et ils ne peuvent bénéficier d’une réelle sécurité si l’Etat fédéral ne se donne pas les moyens d’investir dans ce domaine.

Au cours de mon mandat, notre politique étrangère sera fondée sur des principes. Nous défendrons ce qui est juste, sans nous préoccuper de ce qui est populaire ou non car nous vivons dans un monde dangereux et instable. Je me battrai chaque jour pour défendre les intérêts fédérés et notre sécurité. Notre puissance économique soutiendra notre force militaire, notre influence diplomatique et notre leadership mondial. Je m’assurerai personnellement que nos forces armées aient l’équipement et les ressources nécessaires afin de protéger et défendre notre pays. Nous devons à nos hommes et femmes en uniforme notre profonde gratitude et notre plus grand respect. C’est pourquoi nous ferons des investissements colossaux afin qu’ils puissent remplir avec succès leur mission. Nous soutiendrons également nos vétérans en améliorant les programmes, les prestations et les services dont ils bénéficient légitimement.

A la sécurité financière et physique des fédérés s’ajoute la qualité de vie. Pour ce faire, il est vital d’avoir de bonnes infrastructures publiques. Des investissements ambitieux seront entrepris afin de faciliter la vie des fédérés lorsqu’ils partent travailler et rentrent chez eux pour retrouver leur famille.

Le gouvernement fédéral a de grandes responsabilités, y compris dans le domaine de la santé publique, pour les droits civiques ou pour les écoles, oui. Mais la compassion n’est pas seulement le devoir du gouvernement, il est aussi celui de toute la nation. Les Églises et les organisations caritatives donnent à notre communauté leur humanité et auront une place privilégiée dans nos futures lois.

Ces prochaines années, nous ferons preuve de bon sens, oui, et nous travaillerons avec toutes les bonnes volontés qui voudront se joindre à nous. J’appelerai les représentants et les sénateurs conservateurs à travailler aux côtés des progressistes le plus souvent possible car nous ne pourrons mener les réformes nécessaires seuls dans notre coin. Il en va de l’intérêt suprême de la nation et de l’avenir de nos enfants. Je ne serai pas le Président d’un camp contre un autre. Je serai le Président de tous les fédérés. Je continuerai à travailler comme je l’ai toujours fait, à savoir de manière bipartisane. J’ai l'expérience de la fonction politique, je sais rassembler et écouter l'ensemble des citoyens, y compris ceux qui ne pensent pas comme moi. C’est là, je pense, une qualité essentielle pour un chef. Je ne compte pas procéder autrement une fois à la President’s House. Je tend donc la mains aux progressistes, y compris à mon ancien adversaire, Lucas Glassberg, un homme que je respecte, afin que nous puissions trouver ensemble des compromis. Nous pouvons travailler ensemble, je le sais. Montrons le chemin au peuple fédéré en travaillant main dans la main. Redonnons confiance en la politique. Soyons le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Si nous parvenons à travailler ainsi, dans quatre ans, ce ne sera pas une victoire pour les conservateurs ou pour les progressistes, non. Ce sera simplement une victoire pour la Fédération-Unie. Et les grands gagnants seront les fédérés eux-mêmes. Bien sûr, soyons lucides, progressistes et conservateurs auront toujours des points de désaccord et il y aura toujours des combats idéologiques et politiques à mener. Nos compatriotes auront à nouveau l’occasion de se prononcer lors des prochains scrutins mais nos formations politiques et les hommes et les femmes qui les composent, en sortiront grandi et par extension, toute notre démocratie. Il n’y a donc que des avantages à travailler ensemble, dans l’intérêt des fédérés. Je tiendrai ma réputation et j’ose espérer que le message sera entendu par tous. Je prends aujourd’hui le peuple fédéré à témoin.

A nouveau mes chers compatriotes, bravons les courants et endurons les tempêtes à venir. Nos enfants et nos petits-enfants pourront ainsi dire que lorsque nous avons été mis à l'épreuve, nous ne nous sommes pas détournés de notre objectif et nous n'avons à aucun moment faibli. Ils pourront ajouter que, les yeux fixés sur l'horizon et avec la grâce du Sort, nous avons transmis ce don merveilleux qu'est la liberté afin de le remettre intact aux futures générations.

Je vous remercie. Que le Sort vous bénisse et bénisse la Fédération-Unie !