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Independence National Historical Park

City of Philycia, Commonwealth of Marshall
Population : 4 742 589 hab.
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Fédération-Unie
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sam. 15 août 2020 18:18

Independence National Historical Park
Le Parc Historique National de l'Indépendance abrite plusieurs sites de la Révolution fédérée dans la ville de Philycia, dans l'Etat de Two Rivers. Il occupe une partie du centre-ville où se trouvent l'Independence Hall, la Liberty Bell ou encore le National Constitution Center. Il fut classé sur le Registre national des lieux historiques en l'an 133.

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James McCarthy
Mort·e
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Enregistré le : lun. 22 juil. 2019 21:35

Parti politique

dim. 16 août 2020 23:36

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Meeting de clôture à Philycia, Two Rivers
Dimanche 16 août 179

La campagne présidentielle était sur le point de s’achever. Le Président McCarthy et ses équipes avaient parcouru le pays en long et en large. Le Vieux Lion avait pu partir à la rencontre des fédérés et prendre la température du pays. Il était confiant quant à ses chances de réélection et sur celles de son parti de reprendre la Chambre des Représentants, tout en conservant - voir en consolidant - leur majorité au Sénat. Pour autant, une victoire dans l’Etat de Two Rivers se révélait capitale afin de rempiler pour quatre années supplémentaires. Sans cette victoire, le Président McCarthy savait qu’il pouvait encore perdre cette élection, même en étant en tête du suffrage populaire. L’Etat de Two Rivers était un swing state qui pouvait faire basculer l’élection d’un côté comme de l’autre. Ces dernières années, chaque scrutin, présidentiel comme gouvernatorial, fut particulièrement serré. Il y a quatre ans, le Président McCarthy avait emporté l'Etat avec 48,75% des suffrages, talonné de très près par son adversaire progressiste Lucas Glassberg, à 47,28%. Seulement 378 112 voix les séparaient. Cet Etat clé avait permis au candidat conservateur de dépasser le seuil des 78 électeurs nécessaire pour l'emporter. Cette fois-ci, il comptait réitérer tout en essayant de creuser davantage l’écart avec son adversaire.

Pour l’occasion et pour achever cette campagne de la plus belle des manières, le Président McCarthy serait accompagné de sa Secrétaire d’Etat Nancy Chapman ainsi que de sa colistière, la Vice-Présidente Elizabeth Reid, souffrant malheureusement d'une extinction de voix. Fort heureusement, la Secrétaire d’Etat était en pleine forme pour assurer sa prise de parole. Elle était fortement appréciée par le Président qui voyait en elle les qualités d’une future Présidente de la Fédération-Unie. Il avait aimé travailler à ses côtés lors de son premier mandat et cela ne faisait pour lui aucun doute qu’il poursuivrait l’aventure à ses côtés pour un second mandat.

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Mais pour l’heure, le Président et ses soutiens devaient marquer les esprits auprès de leurs supporters afin de les mobiliser tout en convainquant les indépendants et progressistes centristes. Pour ce faire, James McCarthy en personne avait insisté auprès de ses équipes afin de tenir son dernier speech à Philycia, et plus spécifiquement au Independence National Historical Park, devant l’Independence Hall. La force du symbole était forte dans ce qui fut autrefois la capitale de la toute jeune Fédération-Unie. Une large estrade avait été dressée en quelques heures afin d'accueillir l’évènement. Il avait été décidé de ne pas ajouter un fond puisque l’Independence Hall se suffisait à lui-même. Face à lui, le Parc fut rapidement envahi par des dizaines de milliers de supporters. La zone avait bien évidemment était bouclée et sécurisée pour que tout se passe sous les meilleures hospices.

Comme à l’accoutumée, de nombreux artistes dont “The Son of Clifford” - qui avait soutenu la candidature de James McCarthy quatre ans auparavant - avaient fait le déplacement afin d’assurer le show. A quelques minutes de l’arrivée de la première oratrice, les écrans géants installés aux quatre coins du Parc diffusèrent le dernier clip de campagne du candidat conservateur, intitulé “We Need James McCarthy”. Les partisans du Vieux Lion étaient on ne peut plus d’accord avec cette affirmation et scandèrent spontanément “Four more years” à plusieurs reprises.

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Je suis ravie de vous retrouver ici, Philycia !

Quelle belle cité ! Quelle belle cité qui nous ouvre les bras ce soir ! Et quel bel État que celui de Two Rivers ! Bel État qui a vu naître notre Fédération-Unie, État qui longtemps fut le plus prospère de tous et reste encore aujourd’hui le plus prospère de la Côté Est.

Je parle de prospérité, parce que j’aimerai que nous pensions de manière un peu plus positive que nous pourrions en avoir l’habitude, ce soir.
Beaucoup d’entre vous ont profité du beau temps de juillet pour partir en vacances, que ce soit dans une destination luxuriante ou simplement à la campagne avec la famille. Vous avez pu profité de la beauté de nos territoires, et en rentrant, vous avez retrouvé ces cités majestueuses qui fourmillent de l’activité de notre société prospère, et de notre mode de vie, érigé en modèle par le reste du monde.

Nos ancêtres ont bâti cette cité et les cités de cette région à la sueur de leur front, nos ancêtres ont conquis ses vastes étendues sauvages et nous ont légués leur immense beauté. Certains ont été négligent, mais le combat pour garder notre nature immaculée est loin d’être perdu.

Il y a dans l’écologisme une forme de conscience de soit et d’intention de modération dans notre manière d’influencer notre environnement. Et il y a aussi une certaine dimension humaniste à l’écologie qui voudrait que si solution il y a pour remédier aux problèmes de pollution, ceux-ci soient accessibles au plus grand nombre.

Mais quel drôle d’oiseau d’écolo alors, une espèce rare, à n’en pas douter, qu’un certain Sénateur qui candidate et qui a lancé sa campagne sur une idée écologiste et humaniste et qui a proposé une solution qui n’est ni l’une, ni l’autre.
Il voudrait, soit-disant, tous nous envoyer dans l’espace pour échapper à la destruction de notre planète - en oubliant de dire que la multiplication à l’extrême des missions spatiales entraînera toujours plus de débris dans l’espace, et qu’à près de 20 000 Thaler par kg que l’on expédie dans l’espace, soit plus d’un million de Thalers pour expédier une seule personne dans l’espace, ce n’est certainement pas au fédéré moyen que le candidat Hamilton pense quand il parle de nous faire quitter notre planète. Oui, nous nous sommes renseignés sur le sujet, c’est dire si nous prenons au sérieux la gravité des élucubrations du Sénateur Hamilton.
C’est dire aussi si ce fut simple de pointer du doigt les propres contradictions du camp progressiste, qui veut généraliser le voyage dans l’espace mais ne sait pas comment le rendre accessible à tout un chacun, qui veut protéger l’environnement mais ne s’inquiète pas de polluer massivement notre atmosphère de débris dangereux.

Quand au fond du projet d’Hamilton de nous faire échapper à une annihilation certaine, je ne dirais pas qu’il fait dans l’écologie alarmiste, ce serait insultant pour les écologistes alarmistes. L’état d’esprit du Sénateur Hamilton, qui représente probablement très bien l’État d’Arcadia, se rapproche plus d’un état d’esprit apocalyptique, d’une apocalypse fictive que de surcroît il nous pense incapable de contrer.
Je dis non. Non, non et non ! Non, messieurs les Progressistes. Vous ne diviserez pas notre pays en exploitant la peur d’une fin du monde imaginaire. Pas plus que vous ne diviserez notre pays en essayant de cliver les plus pauvres et les plus aisés les uns contre les autres, ou ceux qui croient contre ceux qui ne croient pas.

Comment un homme qui ne croit même pas en l’avenir de cette planète peut-il croire en ce pays ? Comment peut-il croire au rêve fédéré et à la destinée manifeste de notre République ?


Huées contre les candidats du Parti Progressiste.

Non, ne huez pas. C’est le jeu de la démocratie, et quand un adversaire propose quelque chose, notre rôle, c’est de lui opposer des arguments et des solutions crédibles, c’est de le mettre en face de ses erreurs et remettre notre pays sur la bonne voie.

Mais je pense que nous avons eu assez de fausses nouvelles apocalyptiques pour cette campagne, aussi, pour ce soir, n’irais-je pas plus loin dans ma critique de l’argumentaire anxiogène du Parti Progressiste.
Quelques nouvelles réjouissantes, sponsorisées par mon Secrétariat et par l’administration qui a mené ce pays pendant quatre ans.

Il y a moins de deux semaines, Narois a adopté une déclaration fondamentale des droits et libertés et citoyens, consacrant la liberté d’expression. Le même jour, l’Empire adoptait le fonctionnement de sa nouvelle législature élue.
Et il y a près d’une semaine, l’Empereur Tristan de Narois, celui qui a subi la mise en place d’une dictature fasciste, celui qui l’a courageusement renversé avant de ramener le pays à la démocratie, a choisi d’abdiquer et de transmettre le pouvoir à la désormais Impératrice Catella.

Nous avons dû mener un affrontement avec une puissance nucléaire qui a déclaré une guerre contre son allié pour étendre son influence. Et aujourd’hui, notre stratégie a permis à la démocratie naroisienne de renaître de ses cendres, aux belliqueux d’être chassés de la péninsule, et d’Ostaria d’être gouvernée par un parti démocrate et pacifiste, et bientôt à la paix d’être rétablie pleinement en Mer d’Orient.

Nous avons évité au peuple de Narois de connaître le sort qu’a subi le peuple de Sarande, pays qui du fait d’une révolte communiste réprimée dans le sang par d’autres communistes, fut démantelé, fractionné, colonisé, endoctriné. Lorsque la Fédération-Unie a été appelée à l’aide par une jeune démocratie balbutiante, nous avons répondu à l’appel du devoir. Et nous avons défendu la voix de la liberté et de la justice là où ne régnait que le chaos. Je doute que les Naroisiens aujourd’hui regrettent de s’être tourné vers nous.

La guerre a été évitée. La paix sera bientôt totalement rétablie dans la région. La démocratie est en voie de reprendre sa place dans la région. La transition démocratique à Narois est en marche et nous sommes passés, en un mandat, d’une dictature fasciste totalitaire à une démocratie libérale ouverte à la coopération, sans qu’il y ait eu effusion de sang. J’ignore ce que les Sénateurs Hamilton et Callahan en pensent, mais c’est ce que j’appelle un succès, un immense succès !

Et c’est un succès qui a été permis par le courage d’action d’un homme, et cet homme, c’est le Président McCarthy. Un homme qui n’a pas eu peur de faire peser dans les négociations toute la puissance de notre force armée, mais qui a toujours su proposer une porte de sortie pour résoudre pacifiquement les conflits qui émergeaient du fait des ambitions malsaines de quelques régimes. Un homme assez courageux pour commander, assez raisonné pour négocier, un homme assez talentueux et expérimenté pour mériter la confiance des fédérés à guider la destinée de notre pays quatre années de plus.


Applaudissements dans les rangs des supporters, qui s’exclamaient à plein poumons : “Four more years! Four more years! Four more years!”

Le Sénateur Hamilton a probablement beaucoup de qualités. Il a été Sénateur probablement très longtemps. Il est peut-être engagé sur ses propres idées depuis un long moment. Il a probablement bien mûri son discours politique...

Elle fut interrompu par des rires, et elle-même ne put contenir un sourire.

Mais le Sénateur Hamilton ne comprend pas notre place dans le monde et le rôle exceptionnel que doit jouer notre Fédération-Unie en cette période. Et s’il ne la comprend pas, comment peut-il aspirer à la commander et à la guider face aux forces hostiles qui cherchent à l’affaiblir ?
Et comment pourrait-il se montrer aussi ferme et juste que l’a été le Président McCarthy, s’il n’est même pas capable de définir ses propres objectifs à long terme et préfère se reposer sur ses subalternes pour décider et agir ?

Je ne doute pas qu’il veuille lui aussi faire de notre pays ce phare de la liberté. Faire de notre nation un modèle de recours aux négociations diplomatiques et un parangon de force lorsque la diplomatie est mise en échecs par les délinquants de la scène internationale.

Mais avec lui, nous aurons l’incertitude quant à ses plans, l’incertitude quant à qui commande réellement à la President’s House. Avec James McCarthy, vous savez quelle voie vous empruntez. Vous savez quel genre d’homme, de commandant, de représentant et de président commandera à la destinée de la Fédération-Unie. Et quand je vois le chemin parcouru, quand je vois la machine lancée, je me dis qu’on serait fou de vouloir renoncer à un président qui a tant fait pour ce pays et qui est prêt à faire tant encore pour les quatre années à venir !

Alors bien sûr, tout n’est pas parfait. Et l’administration McCarthy a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir se présenter devant l’Histoire et dire qu’en cette époque si particulière, nous avons pleinement comblé les attentes du peuple fédéré.
Mais nous sommes plus qu’à la hauteur et en cette époque où nous ne pouvons parler politique sans nous lamenter sur tout ce qui va de travers et qui ne peut être corrigé immédiatement, prenons le temps d’apprécier ce que nous avons. Prenons le temps d’apprécier chaque pas qui a mené un peu plus notre pays à la grandeur au cours des quatre dernières années, et réaffirmons par la même occasion notre fierté d’être fédéré !


Applaudissements nourris et acclamations pour la Secrétaire d’État.

Mes chers amis, j’entends dire dans l’oreillette que la scène est occupée par une dame vieillissante qui monopolise toute l’attention et empêche les vrais hommes et femmes d’État de faire leur travail. Rires dans le public. Je suis navré de devoir vous quitter, mais rassurez-vous, je vous laisse entre de bonnes mains !

Mes chers amis, j’ai l’immense privilège et le grand honneur de vous présenter le 40e Président de la Fédération-Unie !

La foule applaudit à tout rompre la Secrétaire d’Etat Nancy Chapman tandis que l’hymne fédéré débuta. Le Président James McCarthy sortit de l’Independence Hall sous les feux des projecteurs et s’avança jusqu’à la scène face à lui. Son entrée avait été savamment réfléchi et faisait son petit effet. Le Président McCarthy salua ses partisans et se plaça derrière son pupitre orné du blason de la Fédération-Unie. Il profita quelques instants des ovations qui lui étaient adressées avant de prendre la parole.

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Mes chers compatriotes,

Merci du fond du coeur pour votre accueil chaleureux et pour votre soutien sans faille ! Un grand merci aussi à Nancy, une femme d'exception qui aura encore un grand rôle à jouer dans les années qui viennent. J’aime l'avoir à mes côtés depuis quatre ans et ce soir, sa présence ici compte énormément pour moi. Tout comme la vôtre, philyciens et riversiens. Je sais que vous avez parfaitement conscience qu’une fois de plus, tout se jouera ici, dans cet Etat que j’affectionne particulièrement. C’est dans cette ville, il y a quatre ans, que j’ai lancé ma campagne à l’occasion des primaires conservatrices. Mes premiers supporters et moi-même nous fûmes donné rendez-vous à la United Federation Military Academy at Philycia. Cette école prestigieuse, dans laquelle j'ai eu le privilège d'effectuer mes études, a été le lieu du lancement officielle de ma campagne. Celle-là même qui m’a amenée jusqu’à la President’s House afin de servir encore une fois mon pays. J’ai donc voulu me rendre de nouveau dans cette ville historiquement et symboliquement chargée, que cela soit pour moi comme pour chacun des fédérés. Car cette ville fut l'un des principaux foyers de la Révolution fédérée. Les Sons of Liberty y étaient très actifs et résistaient aux mesures fiscales imposées par la métropole tout en incitant les colons à boycotter les marchandises claddaghiennes. C’est aussi ici, dans le célèbre bâtiment derrière moi où fut signée la Déclaration d’indépendance et adoptée la Constitution fédérée. Or, si je suis ici en ce jour, c’est également car je compte poursuivre mon travail pour vous en respectant notre Constitution et la volonté de nos Pères Fondateurs.


Les partisans du Président McCarthy applaudirent avec enthousiasme le discours patriotique de leur champion.

Nous poursuivrons notre travail en matière de diplomatie. Nous consoliderons nos alliances et en créerons des nouvelles, notamment au sein de la Coalition des Etats Libres. Nous multiplierons les partenariats avec certains pays, notamment ceux de Phoécie, afin de défendre la liberté, la démocratie et la paix face à la sauvagerie du fondamentalisme eibadique et à l'impérialisme communiste belliqueux. La Fédération-Unie se dressera toujours pour défendre ses valeurs, qui sont celles du monde libre.

La foule scanda en coeur “UF ! UF ! UF ! UF !”.

Cette quatrième année de mon administration fut une période marquée par de sérieux défis et des choix difficiles. Lorsque j’ai prêté serment il y a quatre ans, personne n'aurait pu prédire tout ce qui attendait la Fédération-Unie. Mais nous sommes arrivés aux responsabilités avec une compréhension claire de nos responsabilités. Nous étions déterminés à résoudre les problèmes, au lieu de simplement les transmettre aux générations futures. J’ai voulu saisir de nouvelles opportunités de réforme en dépassant les clivages classiques entre les deux grands partis de ce pays. Je me suis dit qu’il valait mieux travailler avec les progressistes puisqu’ils étaient majoritaires et que nous devions faire avec eux. Et aujourd'hui, alors que nous nous tournons vers les élections de l’an 179, nous avons un bilan de réalisations dont nous pouvons être fier.

Applaudissements nourris.

En cette période de tests, ma plus grande responsabilité est la défense active du peuple fédéré. Les terroristes complotent contre la Fédération-Unie et le monde civilisé. Nous les voyons pour ce qu'ils sont, à savoir des hommes avec qui nous ne pouvons négocier. Aucun appel à la raison n’est possible. Dans la guerre contre le terrorisme qui se joue désormais, nous n’avons qu’une option : nous devons mener le combat contre l’ennemi.

Standing ovation.

À l'intérieur de notre pays, nous devons donner aux agents de la sécurité territoriale et des forces de l'ordre tous les outils dont ils ont besoin afin de nous défendre. C’est pourquoi j’estime que les forces de l'ordre fédérales se doivent de partager davantage d'informations, de traquer les terroristes, de perturber leurs cellules et de saisir leurs actifs. Nous utilisons déjà ces mêmes outils pour attraper les malfaiteurs, les trafiquants de drogue et le crime organisé. Nous en avons également besoin pour chasser les terroristes. Et dans cette guerre, je ne ferai strictement aucune distinction entre les terroristes et ceux qui les soutiennent. C’est à dire que toute personne ou gouvernement qui soutient, protège ou héberge ces terroristes sera considéré comme complice du meurtre d’innocents, tenu pour responsable et devra en subir toutes les conséquences.

Les supporters du Président McCarthy signifièrent leur approbation par des hochements de tête et des applaudissements nourris.

Les terroristes veulent nous faire du mal. Cette nation ne se laissera pas faire, nous ne nous reposerons pas tant que cette menace pour la civilisation ne sera pas purement et simplement éliminée. Une partie de mon devoir dans la guerre contre le terrorisme consiste à protéger notre chère patrie. Cela fait partie de ma responsabilité solennelle. J’ai pris et je prendrai encore des mesures sans précédent pour la protéger. Nous devrons augmenter les dépenses pour la sécurité territoriale. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour défendre notre patrie. Et la meilleure façon de la défendre est de aussi de passer à l'offensive. La meilleure façon de protéger la Fédération-Unie est de trouver les tueurs et de les traduire en justice avant qu'ils ne nuisent à un autre fédéré. C'est exactement ce que je m’évertuerai à continuer de faire pour les quatre prochaines années.

Applaudissements.

Je suis optimiste quant à l'avenir. Je suis optimiste quant à l'avenir pour de nombreuses raisons, mais la principale étant que je comprends le pays. Je connais les valeurs de la Fédération-Unie. Je connais la décence de notre peuple. Je connais la volonté du citoyen fédéré de servir une cause plus grande que lui-même.

C'est la grande force de la Fédération-Unie. C'est une nation incroyablement grande que nous avons, parce que les gens sont si forts, si résilients, si compatissants et si décents. Nous croyons en des valeurs que nous ne changerons tout simplement pas. Nous croyons que tout le monde a de la dignité, tout le monde a de la valeur. Nous croyons en la liberté. Nous croyons que les gens aspirent à la liberté. Nous avons l'obligation d’assurer la liberté dans le monde.

Je suis fier d'être ici. Je suis fier de diriger la plus grande nation de la planète. Je suis fier d'être devant vous et je serai particulièrement honoré de pouvoir servir mon pays quatre années supplémentaire afin de préserver sa grandeur !

Que le Sort vous bénisse tous et que le Sort continue de bénir notre grand pays.


Sur ces paroles, le Président fut ovationné par ses supporters, qui agitèrent leurs petits drapeaux fédérés au dessus de la tête. Alors que le Vieux Lion fut rejoint sur scène par son épouse, la First Lady Margaret McCarthy, sa Secrétaire d’Etat Nancy Chapman ainsi que sa colistière, la Vice-Présidente Elizabeth Reid, la foule se mit à scander "Four more years" à plusieurs reprises. Des centaines de ballons aux couleurs de la Fédération-Unie furent lâchés dans le ciel tandis que l’hymne fédéré se mit à résonner sur l’Independence National Historical Park. Margaret, Nancy et Elizabeth se mirent à le chanter en même temps que la foule, la main sur le coeur.

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40e Président de la Fédération-Unie
Ancien sénateur de l'Etat de Rochester

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Flynn Campbell
Mort·e
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Enregistré le : ven. 26 févr. 2021 20:51

Parti politique

ven. 2 avr. 2021 18:27

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Discours de campagne
2 avril 187

Le ciel était dégagé et les températures bien clémentes pour ce début avril. L’annonce du discours du candidat gouverneur Flynn Campbell avait fait son petit tour sur les réseaux sociaux puisque des milliers de personnes s’étaient maintenant rassemblés devant l’estrade construite pour l’occasion à L’indépendance National Historical Park. Les photos du candidat en campagne défilaient sur les écrans situés de part et d’autre de la scène.
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Depuis 15 heures, plusieurs groupes de musique encore inconnus du grand public se succédaient sur la scène. Puis le silence se fit avant que la photo de Jane Howard apparaisse en grand sur les écrans. Puis les hauts parleurs scandèrent: « Mesdames, messieurs. Veuillez faire une standing ovation à la Candidate au Congrès, Madame Jane Howard! »

Bonsoir à tous,

Merci de m’accueillir ici. Je suis très honorée d’avoir été conviée aujourd’hui pour témoigner du soutien de ma mère à la candidature de Flynn Campbell pour le poste de Gouverneur. Car, vous le savez tous ici, élire un Président progressiste ne suffira pas si nous voulons vraiment de grands changements maintenant pour les riversiens. Nous devons garder à tous prix un progressiste dans la résidence du Gouverneur.

Nous voulons tous un Gouverneur pragmatique à l’image de celle que nous avions eu quand Chelsea Campbell dirigeait cet État. Aujourd’hui, un nouveau Campbell ,se présente à vous et nous pouvons tous lui souhaiter la même réussite car sa réussite sera celle de cet État, mes chers amis riversiens.

Il n’aura échappé à personne que je fais campagne pour que ma mère soit notre prochaine Présidente. Mais je suis personnellement candidate pour que nous reprenions le Congrès et c’est la raison pour laquelle je me présente au poste de Représentante. Mais, même si nous reprenons la Chambre, il restera la lourde tâche de reprendre le Sénat. Et pour cela, nous avons besoin d’un maximum de Gouverneurs de notre bord et les riversiens ont leur role à jouer dans cette conquête du Congrès, autant que les autres.

Alors mes chers amis, je n’ai qu’un voeu : allez voter ! Ne restez pas chez vous le jour de l’élection générale. Allez dire que vous voulez des majorités progressistes, ici dans cet État mais aussi au niveau fédéral, au Congrès et au Collège Électoral. Ensemble, nous parviendrons à gagner cet État.

Et maintenant, j’ai l’immense honneur d’introduire le prochain Gouverneur de l’état de Two Rivers, Flynn Campbell !


Les milliers de personnes présentes applaudissaient avec fracas le discours de la jeune candidate. Puis, toujours debout, ils attendaient le principal orateur. Flynn Campbell traversa la foule tout en serrant des mains. L’avancée fut assez longue au vu du nombre important de citoyens qui tentaient d’arracher une photo au candidat et le saluer. Puis arrive sur scène, Flynn salua la foule. Après plusieurs minutes d’ovation, le silence repris sur le parc.

Mes chers amis, citoyens et citoyennes de Two Rivers, quel plaisir de vous voir si nombreux aujourd’hui. Merci d’avoir répondu à l’appel et quelle ambiance ce soir !

Si je me présente devant vous aujourd’hui, c’est pour une seule raison je veux faire de Two Rivers un état ou il fait bon vivre, un état exemplaire, un état où l’on se dit je suis fier d’être Riverssien. Pourtant nous sommes encore loin de tout cela. Le chemin est encore long vers la modernité et le bien être de chacun. C’est la raison pour laquelle je suis candidat. Je veux être un gouverneur dynamique, un gouverneur proche de chacun d’entre vous mais surtout un gouverneur juste et équilibré. Voilà qui ne suis et voilà ce quel gouverneur je serais si vous m’en donnez la possibilité.

Alors oui, le chemin vers la justice et la prospérité de notre état est long. Mais les propositions ne manquent pas. Tout au long de la campagne j’ai tenté de vous démontrer au combien mon programme était sensé et riche de propositions. Il est maintenant de ma responsabilité de les appliquer.

Mes chers amis, mon mandat de gouverneur s’orientera dans un premier temps à combler les trous juridiques qui existent en trop grand nombre et pour lesquels nombreux de nos concitoyens sont lésés au quotidien. Je créerai ainsi de véritables textes de lois pour encadrer notre système. Que ce soit le code de l’éducation, de la taxation économique ou le code du travail, légiférer permettra de clarifier de nombreuses incertitudes et mettra fin a de multiples conflits.

Sous mon mandat il y aura aussi plus de justice. Il est fini le temps où vous étiez juges différemment et n’aviez pas les mêmes droits parce que votre orientation sexuelle ou votre façon de vivre était différente. Avec moi, chaque citoyen est avant tout un Riverssien et c’est à partir de cette base là que nous devons légiférer. Nous autoriserons l’adoption pour tout les couples, nous autoriserons la gestation pour autrui, nous imposerons le modèle de salaire égal pour fonction égale. En bref nous rétablirons la justice.

Nous allons aussi réformer intégralement notre système de santé. Depuis trop longtemps, nous oublions que notre société évolue et que nous avons pour obligation en tant que politiques de suivre cette dynamique. C’est un devoir pour notre population qui s’avère dans certains cas être une souffrance. Nous serons à la hauteur de nos ambitions. Alors oui nous allons légaliser l'euthanasie, oui nous allons autoriser la détention de cannabis et de majijuana, et oui nous allons limiter les tarifs pour éviter les débordements. Et non, nous n’allons a aucun moment rougir de ces avancées majeures pour l’état.

Mais un gouverneur se doit de parler à tout le monde. Et nous agirons dans une multitudes de domaines. La famille avec la création des allocations familiales, la mobilité avec une réforme intégrale de notre système de transports, la culture avec des investissements majeurs pour tout les acteurs culturels de l’état, l’éducation avec la mise en place du tout numérique dans nos écoles, le travail avec la limitation de 37 heures hebdomadaires. En bref, nous légiférerons sur tout, partout et tout le temps pour vous et pour notre État.

Mais pour avancer, pour que ce programme voit vraiment le jour, j’ai besoin de vous. Lorsque vous devrez décider entre Campbell et Strickland dans vos bureaux de vote, pensez aux propositions de chacun des deux candidats. Ne pensez pas progressistes ou conservateurs mais pensez plutôt est ce une proposition qui ira dans le bon sens pour Two Rivers ou suis je totalement opposé à cette mesure. Suivez ce que votre cœur vous dicte. En ce qui me concerne, j’ai démontré dans cette campagne , contrairement à mon adversaire, que j’avais des idees pour notre État, que j’étais quelqu’un de dynamique et de résolument moderne et que je ne flancherais à aucun moment devant la difficulté. Si quatre propositions vous suffisent pour un mandat de gouverneur, alors votez Strickland. Mais si vous voulez des mesures innovantes, des propositions modernes, des projets de lois constructifs et élaborés avec pour seule objectif votre bien être, alors votez Campbell!

Mes chers amis, habitants de Two Rivers, Campbell for governor c’est choisir un gouverneur dynamique et respectueux de l’opposition, c’est choisir un gouverneur proche de sa population et qui n’hésitera pas à agir concrètement, c’est choisir un gouverneur qui ne cessera de se battre afin d’améliorer le quotidien de chacun d’entre vous. Plus de culture, plus de justice, plus d’emploi, plus d’égalité, plus de droits, plus de santé, plus de modernité, plus d’action, plus d’ambition, voilà ce que je vous propose.

Alors demain, un seul choix possible pour faire entrer votre État dans la modernité et le transformer comme un exemple pour l’ensemble de la Fédération Unie, demain votez Campbell! Merci à tous et place à la fête maintenant !
Vive la Fédération Unie, vive Two Rivers!


La foule de plus en plus compacte cria pendant plusieurs minutes Campbell for governor. Après une stand ovation d’une dizaine de minutes, Flynn descendit de scène et alla à la rencontre des citoyens. Il tenait vraiment à se montrer proche du peuple et c’est ce qu’il aimait particulièrement. La soirée ne faisait que commencer.
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Arthur Baker
Mort·e
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Enregistré le : mar. 8 juin 2021 19:22

Parti politique

dim. 8 août 2021 21:52

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Meeting d'ouverture à Philycia, Two Rivers
08 aout 191


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Pour le lancement de sa campagne électorale, Arthur Baker, avait choisi un État qui avait voté Howard en 187, un État dont la prise serait symbolique, Two Rivers. Le candidat surprise du Parti Conservateur monta sur scène sous les applaudissements des militants.

Bonjour Philycia !

Merci d'êtres présent aujourd'hui en si grand nombre pour soutenir mon projet pour la Fédération Unie ! Quand je vous vois si nombreux et si déterminé je ne peux qu'imaginer la victoire. La victoire ici, bien sur, dans votre magnifique État de Two Rivers mais aussi et surtout la victoire à la présidentielle. Je crois en nos chances de gagner si chacun d'entre vous jette toutes ses forces dans la batailles en militant et en essayant de convaincre partout autour de vous ! Ensemble nous bousculerons les évidences et nous marquerons l'histoire en donnant à notre pays les moyens de son ambition en tant que grande civilisation de liberté et de démocratie !


Les militants conservateurs.

Mon projet est celui de la défense de nos libertés et de nos droits fondamentaux face aux attaques d'une gauche liberticide et moralisatrice. Parmi les droits menancé dans notre pays se trouve, notamment le droit au port d'arme. Madame la sénatrice Howard, si elle est cohérente avec ses propositions de la dernières campagne présidentielle, souhaitera une fois de plus limiter ce droit en essayant d'empêcher les honnêtes citoyens d'en disposer. Car oui, un homme avec de mauvaise intention pourra toujours se procurer une arme si il le souhaite et dans certaines situations le seul moyen d'empêcher ces meurtriers en puissance de faire trop de mal est l'auto-défense. N'en déplaise aux progressistes dont le projet est d'interdire la capacité des citoyens de se défendre par eux même !

Applaudissements.

En tant que Président de la Fédération Unie je protégerais ce droit et j'irais même plus loin en permettant au plus de monde possible de savoir utiliser leurs armes. Pour cela j'instaurer à l'université des cours optionnels gratuits d'apprentissage de maniements des armes pour les professeurs et les élèves. Cette mesure est une mesure de bon sens qui permettra de donner à chacune et à chacun les compétences pour se défendre et utiliser ses armes de manière sécurisé. Accompagner l'utilisation pour la rendre moins dangereuse et plus efficace plutôt que d'interdire par démagogie voila mon projet pour le pays !

Les personnes présentes applaudirent.

Oui, je suis un défenseur du second amendement et j'invite toutes les personnes qui veulent garder cette liberté à me rejoindre dans mon combat pour la défense et la préservation de nos liberté !

Que le Sort vous bénisse et que le Sort bénisse la Fédération-Unie.


Après son discours et quelques applaudissements Baker repartit en campagne.

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Jenny Howard
Mort·e
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Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38

Parti politique

ven. 13 août 2021 18:08

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Rassemblement à Philycia
Vendredi 13 août 191

Jenny Howard et son équipe avaient décidé de clore la campagne tu ticket progressiste à Phylicia, dans le swing state clé de Two Rivers. Des milliers de supporters s'étaient massés sur l’​​Independence National Historical Park. Les deux membres du ticket devaient prendre la parole et c'était le Gouverneur Murphy qui devait ouvrir le bal.
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Le candidat progressiste à la Vice-Présidence fit son arrivée en musique et sous les applaudissements nourris de la foule massée sur l’​​Independence National Historical Park. Tout en avançant vers le pupitre qui avait été installé au milieu de la scène, il salua la foule de la main gauche tout en affichant un large sourire. Andrew semblait confiant et sûr de lui. Il pointa du doigt une jeune supportrice avec une pancarte “Students for Jenny” en lui faisant un clin d’oeil puis prit place derrière le pupitre.

Bonsoir Phylicia !

Les soutiens philyciens et de ses environs acclamèrent de nouveau le colistier progressiste puis se mirent à scander son nom à plusieurs reprises.

Est-ce que vous êtes prêt ?

La foule répondit en cœur par l’affirmative.

C'est un réel plaisir pour moi de me tenir face à vous en ce lieu historique. D’autant qu’à notre façon, nous allons également marquer l’histoire en élisant quelqu’un qui est particulièrement qualifié pour être notre Présidente : mon amie, Jenny Howard !

Les supporters de la Sénatrice Howard scandèrent son prénom.

Jenny Howard est une femme forte, déterminée et moderne. C’est une femme de convictions qui est toujours ouverte au dialogue et qui a à coeur de rassembler les fédérés, non pas derrière un parti mais derrière une vision, derrière des valeurs et derrière un projet résolument moderne. Ce qui était déjà vrai il y a quatre ans l’est toujours et face à la concurrence ultra-conservatrice, il paraît très clair pour un grand nombre de fédérés de tous bords que le choix de Jenny Howard est le meilleur choix qu’ils puissent faire. Le choix de Jenny Howard n’est plus seulement un choix progressiste, il est également devenu un choix patriote. Voilà pourquoi tant de gens non-progressistes ont rejoint notre campagne ces dernières semaines. Des personnalités connues mais aussi des anonymes qui ont eu à cœur d’apporter leur contribution en faisant un don, du porte-à-porte ou encore du phoning. Chaque soutien a été précieux tout au long de cette campagne et a permis de bâtir une armée. Cette armée, c’est celle du progrès. Je tenais à remercier tous les militants et tous les sympathisants ayant contribué au succès de cette campagne.

Applaudissements.

Mardi prochain, en quelques heures et à travers tout le pays, nous aurons le pouvoir de faire de Jenny Howard notre prochaine Présidente. Nous allons le faire, j’en tiens le pari. Oui, je parie que mardi prochain, la plupart des fédérés ne voteront pas pour un homme inexpérimenté et extrémiste qui considèrent les minorités et les immigrés comme inférieurs ; qui refuse le moindre investissement financier dans l’avenir et la sécurité de ce pays parce qu’ils refusent de demander aux ultra-riches de payer leur juste part d’impôt ; qui refuse de vivre avec son temps en voulant supprimer et priver de droits une grande partie de la population. Oui, je parie que mardi prochain, la plupart des fédérés préféreront voter pour la modération, le rassemblement et le progrès. Je parie également que les jeunes de ce pays se mobiliseront car leur avenir et celui de leur pays est en jeu. Je parie que les fédérés n’auront aucun problème à voter pour une candidate particulièrement qualifiée pour le poste de Commander in Chief. Oui, je crois que la Fédération-Unie rejettera une politique passéiste, rétrograde et diviseuse et lui préférera une politique qui dit que nous sommes plus forts ensemble.

La foule se mit à scander le slogan de campagne du ticket Howard/Murphy : “Stronger Together”.

Fédération-Unie, je parie que mardi prochain, tu rejetteras la peur et que tu choisiras l’espoir.

La foule, chauffée à blanc, écouta les dernières paroles d’Andrew Murphy qui prenait plaisir à les prononcer en parlant de plus en plus fort afin de faire monter l’enthousiasime débordant de la foule présente sur le Independence National Historical Park.

Phylicia, dans ce lieu historique où nos Pères fondateurs ont forgé les documents de la liberté et où ils nous ont donné les outils pour perfectionner notre union, je vous demande de voter. Si vous voulez une Présidente qui partage notre foi en la Fédération-Unie et qui sera une Présidente pour chacun des fédérés, je vous demande de travailler aussi dur que possible pour élire, mes chers compatriotes, cette combattante, cette femme forte, cette mère, cette patriote, notre prochaine Présidente de la Fédération-Unie : Jenny Howard !

Le colistier fut acclamé par la foule avec ferveur, une ferveur redoublée quand la Sénatrice Howard fit son apparition sur scène. Les deux membres du ticket saluèrent la foule puis la candidate se rapprocha du pupitre pour entamer son discours.

Merci ! Merci à tous !

Quel plaisir ce fut de venir à votre rencontre pendant toute cette campagne et quel plaisir que de venir la conclure ici, dans votre si somptueuse ville et surtout sur cette place, chargée d’Histoire et de symboles. Quel plaisir également, d’avoir fait campagne aux côtés d’un colistier si exceptionnel, le seul et l’unique Andrew Murphy ! Andrew, tu as été pendant cette campagne un infatigable avocat de notre programme. Je n’ai aucun doute sur le fait que tu mettras ton expérience professionnelle et politique au profit de notre Administration pour transformer ce programme en changements réels pour les citoyens de ce pays !


Applaudissements pour le colistier de Jenny Howard.

Cette campagne n’a jamais été autour d’une personne unique. Cette campagne n’était pas non plus autour d’un ticket. Cette campagne concerne les 300 millions de fédérés, les problèmes qu’ils rencontrent, les solutions que nous leur proposons. Cette campagne concerne aussi quel idéal fédéré est le notre : une nation unie autour de ses grands principes fondateurs : l’unité, la liberté et la justice ? Ou une Fédération-Unie divisée, clivée qui brade la justice sur l’autel d’un ultra-conservatisme à peine masqué ? C’est un choix de société que nous allons devoir faire en votant. Voulons nous nous rassembler autour de nos idéaux communs, autour d’un projet de réconciliation, autour d’une véritable politique de la modération ? Ou allons nous nous replier sur nous-mêmes, choisir la peur et nous mettre à craindre notre futur et nos voisins ? Je le pense, la seule chose que nous avons à craindre, c’est la peur elle-même ! Nous devons craindre que notre pays bascule dans une société où nous avons peur de l’avenir et de nos compatriotes. Je suis candidate à la Présidence pour un pays uni dans lequel chacun a confiance. Je suis candidate pour construire un futur dans lequel nous pouvons tous croire.

Et si nous voulons aborder notre futur avec sérénité, nous devons prendre au sérieux la menace croissante du changement climatique. Ce changement nous menace à long terme, nous et nos enfants. Nous avons encore le temps de changer des choses, d’empêcher la majorité des effets de ce réchauffement. Mais pour cela, nous devons mener une politique plus soucieuse de l’environnement. Je me suis choisi dans cette bataille un allié de luxe en la personne du Gouverneur Murphy. Avocat en droit de l’environnement, son expérience sera très utile à notre Présidence pour prendre le virage que nous souhaitons prendre. Nous mènerons une politique ambitieuse pour sortir le charbon de notre mix énergétique, en augmentant la part du nucléaire et en diversifiant nos sources d’énergies via les énergies renouvelables. Nous donnerons également à l’Agence de la Protection de l’Environnement les moyens dont elle a besoin pour faire son travail plus efficacement. L’argent est souvent le nerf de la guerre et je veux dire à ceux qui travaillent à protéger notre biodiversité : l’État fédéral sera, sous ma Présidence, à vos côtés sur le plan financier, humain et matériel.

Mais nous faisons face à une crise climatique mondiale. Même avec notre bonne volonté, notre argent et notre maîtrise dans les domaines scientifiques et technologiques, nous ne pouvons pas tout changer seuls. Nous avons besoin d’une coordination internationale pour établir une politique sérieuse de long terme qui soit efficace. C’est pourquoi, ma Présidence lancera un vrai effort international en proposant à tous les pays du monde de signer un traité qui engagera le monde vers une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit d’un problème mondial et, malgré nos désaccords évidents avec de nombreux pays sur cette planète, nous ne règlerons cette crise que si nous sommes un maximum à mettre en commun notre bonne volonté et notre profond désir de léguer à nos enfants un monde meilleur. Je crois qu’il existe même chez nos adversaires suffisamment de cette volonté pour que nous puissions tomber d’accord ensemble sur cette question.


Applaudissements enthousiastes.

Je suis persuadée, comme sur tant de propositions de ma campagne, que nous pouvons tous, conservateurs, progressistes et indépendants, tomber d’accord sur cette ligne. Nous avons tous intérêt à limiter les dégâts de cette crise. Et nous devons aller plus loin que ce que nous faisons actuellement. Ce sera l’engagement de cette Administration que j’entends construire.

Alors, en ces derniers-moments de ma campagne, laissez-moi, comme Andrew l’a fait, remercier toutes celles et ceux sans qui rien n’aurait été possible. Quand je vois des milliers de personnes rassemblées ici aujourd’hui, je me rappelle ces moments il y a quatre ans à faire campagne sans l’intérêt d’aucun grand média dans des zones rurales de Fort Oak. Vous étiez peu nombreux à ce moment. Depuis, des dizaines de milliers de fédérés nous ont rejoint et nous ne serions pas ici Andrew et moi ce soir sans eux. Vous êtes le coeur battant de cette campagne, vous avez ressuscité l’esprit de modération du Parti Progressiste que nous avions trop souvent délaissé depuis Chelsea Campbell. Et au moment où les rhétoriques de division percent chez nos rivaux, nous sommes là et nous nous tenons prêts à rassembler ce pays. Et quand nous aurons réussi à changer durablement la vie de nos concitoyens en gouvernant avec modération et en multipliant les initiatives bipartisanes, nous aurons alors montré que défintiviement, notre pays gagne quand il est uni. Nous aurons montré que oui, nous sommes vraiment stronger together !

Merci à tous Phylicia ! Maintenant votons et donnons à ce changement sa chance de se produire ! Que le Sort vous bénisse et qu’il bénisse la Fédération-Unie !


Le ticket progressiste fut ovationné pour la dernière fois de cette campagne par ses supporters. Les familles des candidats firent leur apparition sur la scène et tous saluèrent la vaste foule qui n'attendait plus qu'une chose : gagner ! Jenny Howard regagna ensuite les coulisses avec son équipe, en espérant très fort que sa prochaine prise de parole publique soit en tant que Présidente-élue de la Fédération-Unie.

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42e Présidente de la Fédération-Unie
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers


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Ethan D. Caldwell
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Parti politique

sam. 26 mars 2022 14:42

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Ethan Caldwell Rally at Independence National Historical Park
Samedi 26 mars 199

Pour débuter officiellement sa campagne, le candidat conservateur Ethan Caldwell avait décidé de se rendre dans la ville Philycia et d’y tenir un rassemblement public sur l’Independence National Historical Park. Des dizaines de milliers de supporters avaient fait le déplacement pour apercevoir leur champion et entendre ce qu’il avait à leur dire. Tous étaient très impatients à l’idée d’assister à cet évènement, surtout celles et ceux qui n’avaient jamais eu l’occasion de participer à ce genre de manifestations politiques.

Les équipes du candidat tenaient des stands aux abords du parc pour vendre des t-shirts et tout un tas de goodies à l'effigie du ticket Warren/Wood. La foule compacte qui s’était massée face au Independence Hall poussa des cris de joie et applaudit chaleureusement l’arrivée du Représentant Nicholas Page qui devait introduire le candidat du Parti Conservateur.


Bonjour Philycia !

J’espère que vous allez bien !
cria-t-il.

Les supporters, tous en cœur, lui répondirent par l’affirmative.

Bien. Très bien. Merci infiniment d’être présents en ce jour pour notre candidat légitime, pour celui qui a triomphé à l’occasion des primaires en remportant plus de 20 millions de voix, pour celui qui a le cran, l’audace et les épaules pour affronter toutes les difficultés et qui saura mettre ces indéniables qualités au profit de notre grande nation : le Vice-Président Ethan Caldwell !

Les partisans du Vice-Président s'exclamèrent bruyamment.

Son projet est le fruit d’un long travail et d’un nombre incalculable d’échanges avec des fédérés de tous bords et de toutes conditions. Des gens simples, honnêtes et travailleurs. La majorité silencieuse de ce pays qui en a ras-le-bol des politiques progressistes et socialisantes, de l’amateurisme de certains irresponsables politiques de Saint Paul, et de toutes ces personnalités de gauche qui ne font qu’affaiblir de jour en jour notre pays. Le temps du changement est arrivé. Désormais, nous avons un candidat résolument conservateur qui a su rassembler sa famille politique et qui demain, rassemblera une grande majorité du pays car il sait convaincre, et après-demain, car les résultats seront là et que les promesses auront été tenues.

Je vous demande à tous de lui réserver un accueil de folie. C’est un grand privilège pour moi d’introduire celui qui sera le prochain Président de la Fédération-Unie : Ethan Caldwell !


Sur ces paroles, Ethan fit son apparition en musique et se dirigea vers Nicholas avec un large sourire. Ses partisans, particulièrement enthousiastes, lui offrirent une véritable standing ovation. Ethan les salua de la main puis fit un hug à Nicholas ; très complices, ils échangèrent quelques mots puis Nicholas descendit de la scène pour laisser place à l’orateur du jour.

Mes chers amis,

Merci à tous ! Wow ! Vous êtes si nombreux aujourd’hui sur l’Independence National Historical Park. Cela me fait très plaisir. Votre soutien compte beaucoup pour moi. Beaucoup plus que vous ne l’imaginez. Lorsque je vois une foule aussi dense, tout comme lorsque je vois l’enthousiasme que suscite ma candidature, je me dis que les gens attendaient depuis longtemps une telle offre politique. Car oui, je ne ressemble à aucun autre responsable politique classique. J’ai toujours été quelqu’un de franc, avec une grande gueule, qui assume pleinement ses valeurs et qui les défend envers et contre tout. Je ne suis pas du genre à me dérober ou à abandonner. Les gens ont compris qu’avec moi, les choses allaient réellement changer à Saint Paul. Ils ont compris que je ne les trahirais pas.


Applaudissements nourris de la foule qui cria le nom de son champion à plusieurs reprises.

J’ai voulu tenir mon premier rassemblement public ici même, sur l’un des sites historiques de la Révolution fédérée, en hommage à nos Pères fondateur et pour souligner le fait que me concernant, contrairement à mon adversaire illégitime et socialiste, j’ai passé toute ma vie à me battre pour défendre la Constitution. Le document fondateur de notre grande nation et la loi suprême du pays a été élaboré par nos Pères fondateurs pour agir comme des chaînes pour lier les méfaits du gouvernement et pour protéger les libertés que nous a données le Sort. Malheureusement, des gens mal intentionnés tel que Madame Montiel veulent défier la Constitution - qu’elle trouve obsolète - et l'État de droit, et cela aurait comme conséquence de nous rendre moins libres que nous le sommes aujourd’hui.

Je suis de ceux qui pensent que nous devons rétablir la Constitution comme norme. Nous devons protéger la population en ramenant le gouvernement fédéral aux fonctions établies par la Constitution. Nous devons redonner le pouvoir aux États et au peuple afin que nous restions une terre où la liberté peut s'épanouir.

L’un des droits individuels les plus fondamentaux du peuple fédéré, garanti par le Second Amendement, est en danger avec des gens comme Madame Montiel. Cette femme est ouvertement hostile au Second Amendement alors que celui-ci ne concerne pas simplement la chasse ou la pratique de la cible. Il s'agit de protéger nos vies, nos familles et nos foyers.

J’ai toujours été un infatigable défenseur du Second Amendement. J’ai toujours été en faveur du droit de garder et de porter une arme car il s’agit d’un droit qui est tout bonnement essentiel au fonctionnement de notre société libre. Je soutiens sans la moindre réserve le droit de tous les fédérés respectueux des lois d'exercer leur droit protégé par la Constitution de posséder des armes à feu et de les utiliser à des fins légitimes.

C’est la raison pour laquelle, en tant que Président, je ferai abroger le Gun Regulation Act et une nouvelle version du Protect the Right to Own Guns Act sera adopté par une majorité conservatrice à la Chambre afin de renforcer le droit pour les fédérés à posséder une arme à feu pour se défendre et à faciliter l’achat d’armes à feu sur le territoire fédéré.

Je n’aurai de cesse de défendre ce droit car lorsque les citoyens cessent d'avoir le droit de se défendre, alors nous cessons d'être libres. Et maintenant, plus que jamais, alors que nous vivons dans un monde de plus en plus dangereux, le droit des fédérés à protéger leurs familles et leurs communautés est d'autant plus essentiel à notre sécurité et à notre liberté.

Désarmer les fédérés, c’est désarmer les honnêtes citoyens de ce pays. Personnellement, je préfère m’attaquer aux criminels, responsables de violences dans nos rues et du chaos dans nos communautés. Avec moi, soyez-en sûr, le crime et la violence qui affligent aujourd'hui notre nation vont très bientôt prendre fin. A partir du 4 avril 199, la sécurité sera rétablie. Croyez-moi.


Standing ovation.

L'histoire nous regarde maintenant. Nous n'avons plus beaucoup de temps. Nous devons être à la hauteur et montrer au monde entier que la Fédération-Unie est toujours libre, indépendante et forte.

Je me suis présenté pour être la voix de ceux qui n’en ont plus. Pour les oubliés. Je suis votre voix. Alors à chaque parent qui rêve pour son enfant, et à chaque enfant qui rêve pour son avenir, je vous dis ces mots aujourd’hui : je suis avec vous, et je me battrai pour vous, et je gagnerai pour vous.

Que le Sort vous bénisse tous et que le Sort continue de bénir notre grand pays.


La candidat conservateur reçut un tonnerre d’applaudissements et de cris d’encouragement. Il salua longuement ses partisans avec le sourire puis descendit de la scène afin d’aller à leur rencontre. Il se serra de nombreuses mains, signa beaucoup d'autographes et accorda de très nombreux selfies avant d’aller rejoindre son véhicule qui devait l’emmener à la prochaine étape de sa campagne.
43e Président de la Fédération-Unie

47e Vice-Président de la Fédération-Unie
Ancien Représentant de Two Rivers



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Zoe Montiel
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Parti politique

jeu. 31 mars 2022 20:57

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Meeting de campagne au Independance National Historical Park
Philycia, Two Rivers
Jeudi 31 mars

Zoe Montiel désirait se rendre dans la ville de Philycia, capitale politique de l’État de Two Rivers, centre névralgique de la campagne, qui s’y était concentrée, la candidate progressiste n’avait pu s’y rendre précédemment, mais désirait réellement y faire un bout de son chemin vers la présidence.

C’est donc au sein du Independance National Historical Park, poumon vert au centre de la cité, que son meeting se tiendrait. Aimant les espaces en plein air qu’elle considère comme lui permettant une proximité plus importante avec le peuple, la candidate n’avait hésité que bien peu de temps avant de faire son choix.

Ainsi, près de quinze mille personnes s’étaient réunies au sein du parc à quelques dizaines de minutes de la prise de parole de Zoe Montiel. Et lorsqu’enfin, celle-ci arriva, ce fut sous une trombe d’applaudissements et d’encouragements d’une foule qui lui était désormais presque acquise au sein de l’État. Ainsi, la candidate débuta son discours en grandes pompes.


Bonjour Philycia ! Merci à vous de vous être déplacés en si grand nombre ce soir ! Avoir un tel public me fait honneur, je vous en remercie vivement, sachez-le !

La candidate est fortement applaudie et acclamée par le public lors de son entrée et de son introduction.

Mes amis, vous le savez, nous vivons une époque dure, au sein d’une nation qui, malgré les huit dernières années bénéfiques de présidence progressiste, reste marquée par près de deux décennies de gouvernance conservatrice ayant profondément marqué les classes populaires de notre nation par la création d’inégalités plus nombreuses encore, stratant notre système comme jamais il ne le fût. Si le candidat Caldwell, appauvri par un héritage conservateur profondément inégalitaire, propose d'accroître plus encore les inégalités en proposant de réduire de moitié l’imposition sur le revenu des plus aisés, et d’un seul pourcent seulement pour les plus démunis, je tiens à vous proposer la candidature des sans-dents, celle, qui, enfin, agira pour ceux qui n’ont rien ! Pour leur octroyer des droits, mais aussi des aides essentielles ! Pour qu'enfin, notre système puisse prendre la voie progressiste d’une égalité nécessaire !

En cela, et en premier lieu, je désire, en agissant directement au Congrès, par une loi fédérale, garantir à tous et toutes le droit à la grève, qui devrait depuis bien longtemps l’être ! Afin de permettre aux salariés d’exprimer leur mécontentement par rapport à la politique menée par leur employeur, nous empêcherons, dans le secteur privé, aux entreprises d’engagement un remplacement permanent d’un salarié gréviste, ainsi que dans le secteur public, en permettant à tout salarié, fonctionnaire, du gouvernement fédéral, d’exercer un droit de grève, tant que leur absence ne représente aucun danger pour la sécurité nationale, cela coule de source ! Je suis persuadé, que par ces mesures, la voix du peuple, pour réellement se faire entendre par les oreilles des puissants, pour qu’enfin, la parole de tous soit entendue et surtout considérée !

Tout autant que d'œuvrer pour protéger vos droits, il est du rôle de l’État fédéral que d’agir pour préserver vos emplois ! C’est la raison pour laquelle nous agirons avec force et détermination dans la lutte contre les licenciements abusifs, en imposant une réelle protection des salariés dans notre droit ! Oui, car il est plus que anormal de voir des entreprises licencier à tour de bras en les justifiant par un contexte économique défavorable ! Les fédérés, quels qu’ils soient, doivent être préservés de ces attitudes qui font honte à notre nation et à ses valeurs ! Plus encore, nous agirons fortement pour éviter la relocalisation et favoriser la préservation des emplois fédérés, voire la création de nouveaux postes. En cela, nous imposerons aux entreprises licenciant des salariés fédérés pour délocaliser leur production à l’étranger de restituer, à l’État, l’intégralité des subventions qu’ils ont pu percevoir sur les dix années précédant la délocalisation. Et, au-delà de cela, nous aiderons à la relocalisation de la production fédéré, en permettant aux entreprises ayant délocalisé leur production il y a plus de dix ans de bénéficier d’une aide à la relocalisation se quantifiant par des abattements des charges salariales pour l’entreprise, prises en charge par l’État fédéral sur les cinq années suivant la relocalisation ! Car c’est ainsi que nous vous garantissons un accès total à l’emploi, et que nous maintiendrons une industrie fédérée forte et permettant à notre grande nation de bénéficier, progressivement, d’une relative indépendance économique ! C’est ainsi que nous construirons la Fédération-Unie forte de demain, celle qui pèsera, plus encore qu’aujourd’hui, sur l’économie mondiale !


Zoe Montiel est acclamée par le public, la soutenant dans son engagement pour un système du travail plus juste.

Je considère que l’opposition patronale-syndicale est celle qui fait grandir humainement une économie nationale, permettant aux salariés d'obtenir des conditions de travail et une rémunération meilleures en faisant valoir leur qualité de faiseur de production ! En cela, il est nécessaire de parvenir à ce que les syndicats gagnent en ampleur dans la société du travail fédérée ! Dans cet objectif, nous interdirons les pratiques s’établissant en opposition au syndicalisme, telles que la propagande patronale anti-syndicale, ou les discriminations établies sur ce seul biais, et en les faisant reconnaître comme des délits fédéraux ! Car, cela est nécessaire, la voix des travailleurs doit être entendue, et la manière la plus forte de l’amplifier au sein d’une entreprise, au-delà de la garantie au droit de grève, consiste en une liberté totale d’appartenance à un syndicat !

Cependant, il est également des avancées qui se montrent nécessaires au sein du milieu de l’emploi, et de la sécurité sociale plus globalement ! Aujourd’hui, à l’aube d’un nouveau siècle, il est anormal qu’il existe toujours, dans la nation de la liberté, une inégalité vis-à-vis de la santé, qui devrait être garantie à tous par les dispositions de notre droit ! Pour parvenir à ce que cette situation purement intenable évolue dans le bon sens, nous avons deux principales propositions à formuler ! Dans un premier temps, nous étendrons les dispositions du Better Healthcare Act en permettant un meilleur accès aux soins pour nos concitoyens, qui, chaque jour sont exposés à des nuisances pour leur organisme, pour leur santé ! Par après, dans un second temps, alors que de nombreux de nos concitoyens, sûrement nombreux parmi vous sûrement ne disposent pas encore d’assurance santé, je vous l’assure, nous ferons en sorte que tous, à travers le pays, se voient offrir une assurance santé par leur entreprise, en renforçant les dispositions vis-à-vis de la santé du Allow Federated Companies to Establish Growth Act ! Ce, car, c’est la politique de l’humain que nous défendons, celle qui se place en la tête de chacun et qui ne laisse personne sur le bord de la route ! Le chemin de l’avenir, nous le ferons ensemble, ou nous ne le ferons pas ! C’est unie que la Fédération est un réel État moderne !

Ce chemin, c’est ensemble que nous le ferons, car : together, we think better !



Le public reprit le slogan de la candidate avant de scander son nom, comme pour faire porter au loin la volonté du peuple de la voir accéder à la plus haute fonction de l’État fédéral!”

Merci à vous Philycia ! Ensemble, le projet d’une nation plus juste peut voir le jour, et plus encore, se concrétiser plus vite que nous le pensons ! La voie de la nation est inarrêtable, et elle souffle son cri dans notre dos ! Alors, ce cri, faites le souffler à travers tout le pays ! Je vous remercie du fond du cœur !

Zoe Montiel, prit, comme à son habitude, le temps de saluer longuement la foule présente au sein de l’Independance National Historical Park, s’arrêta pour prendre des photos après être descendue de la scène, et discuter brièvement, échanger quelques mots avec ses citoyens et les autres citoyens qui y étaient présents. La candidate progressiste menait une campagne presque populaire, et elle adorait cela. Seulement, doit bonne chose doit d’achever, et Zoe Montiel pensait déjà au lendemain, à son dernier meeting de la campagne, qui serait pourtant loin d’être le dernier.
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Ex-Magistrate fédérale de la Fédération-Unie (192-199)
Ex-Procureure fédérale près la Cour du District Nord de l'État d'Arcadia


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