Jude Goodwin, doyenne de la Cour Suprême, prend sa retraite
La juge à la Cour Suprême Jude Goodwin lors d'une session en l'an 179.
Après trente-huit ans de magistrature à la Cour Suprême, la juge Jude Goodwin, âgée de 90 ans, a décidé de prendre sa retraite. La plus haute juridiction a annoncé que la juge ne siégerait plus au 31 janvier.
Ce retrait va permettre à la Présidente Howard de nommer un nouveau juge pour remplacer Jude Goodwin, une conservatrice qui a été nommée par le Président Ron Buchanan le 6 novembre 158. Considérée comme la membre la plus conservatrice de la Cour, elle est une fervente supportrice de la théorie de l'interprétation juridique originaliste qui affirme que la Constitution de la Fédération-Unie doit être interprétée en accord avec la signification qu'elle avait à l'époque de sa proclamation. Cette théorie de formalisme juridique affirme qu'un texte de loi doit être interprété en fonction de son sens évident et non en fonction de l'intention du législateur ou de quelque autre donnée.
"Cela a été un grand honneur et un privilège de servir notre grande nation à la magistrature fédéral pendant 38 ans", a déclaré la juge Goodwin dans un communiqué. "Je n'ai malheureusement plus la force de poursuivre ma mission et j'aimerais profiter des dernières années qui me reste à vivre afin de profiter pleinement de ma famille." (...) "Le temps est venu pour moi de prendre une retraite bien méritée" conclut-elle.
Actuellement, la Cour Suprême penche à droite. Sur les neuf juges en poste, six ont été nommés par des Présidents conservateurs et trois l'ont été par des Présidents progressistes. Dans les six juges conservateurs, trois sont des inconditionnels de la conception originaliste, parmi lesquels la juge-en-cheffe Christy Stewart, le juge Clarence Mitchell ainsi que la juge Jude Goodwin. Les trois autres, à savoir le juge Matthias Carney, le juge Dwayne Gould ainsi que le juge Kenneth Carter West (nommé par la Présidente Chapman en 185) sont des conservateurs qui se qualifie d'"originaliste pratique" et qui se donnent pour unique mission de la préserver mais qui toutefois, forme occasionnellement des majorités avec les trois autres juges progressistes.
La Présidente Howard aura donc l'occasion de rééquilibre quelque peu une Cour Suprême qui penche à droite mais sera malgré tout contrainte de nommer un remplaçant qui soit favorablement perçu par les conservateurs du Sénat, majoritaires depuis les précédentes élections il y a deux ans.