Le "Jefferson Center" est un centre de conférences de la ville de New Lancaster, dans l'arrondissement de Liberty Island. Le bâtiment a été nommé à la mémoire du premier Gouverneur de l'Etat de Two Rivers. Sa surface totale est de 200 000 ㎡ dont 92 000 ㎡ de surface disponible pour les expositions.
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Andrew Jefferson Convention Center
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Le "Jefferson Center" est un centre de conférences de la ville de New Lancaster, dans l'arrondissement de Liberty Island. Le bâtiment a été nommé à la mémoire du premier Gouverneur de l'Etat de Two Rivers. Sa surface totale est de 200 000 ㎡ dont 92 000 ㎡ de surface disponible pour les expositions.
- James McCarthy
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Election présidentielle 175
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"Le Vieux Lion" s'était largement imposé dans son camp lors des primaires. Parvenant à séduire les plus modérés et les indépendants, il devait consolider sa base tout en faisant des appels du pieds aux plus conservateurs afin de ratisser large et rassembler un grand nombre de fédérés derrière sa candidature. Son équipe de campagne était plutôt confiante quant à ses chances de l'emporter face au candidat radical de gauche Lucas Glassberg. Le Parti Progressiste, après huit années au pouvoir, venait d'investir un candidat très à gauche alors que les conservateurs optaient pour la modération. Tous les signaux étaient au vert.
Pour le lancement de sa campagne présidentielle, James McCarthy avait choisi de se rendre dans l'Etat de Two Rivers et ce, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, il s'agissait d'un swing state, le plus gros pourvoyeur de grands électeurs. Cet Etat de la côte Est au vote indécis pouvait faire basculer le résultat du vote final. "Le Vieux Lion" comptait donc mettre l'accent sur ses mesures les plus rassembleuses et transpartisanes.
James McCarthy avait réservé le Andrew Jefferson Convention Center pour ce premier rendez-vous post-primaires. Les supporters s'étaient massés en nombre sous la verrière de l'imposant bâtiment new-lancasterien afin d'apporter leur support à leur champion. "The Son of Clifford" était venu sur scène afin de chanter "Born Free", la chanson phare de son nouvel album éponyme. Ce titre était devenu depuis quelques semaine l'hymne officiel de la campagne de McCarthy et s'était classé premier des charts fédérés depuis quelques jours.
La foule, chauffée à blanc, continua de chanter a cappella le titre de "The Son of Clifford" pendant une bonne minute. "Free, like a river raging. Strong as the wind I’m facing. Chasing dreams and racing father time. Deep like the grandest canyon, wild like an untamed stallion. If you can't see my heart you must be blind. You can knock me down and watch me bleed. But you can’t keep no chains on me. I was born free! I was born free! I was born free, born free!". Le chanteur s'approcha du pupitre afin de s'adresser aux supporters du candidat conservateur.
Oui, mes amis, nous sommes nés libres !
Acclamations et applaudissements nourris. La foule se mit à scander "Born free, born free, born free".
Et nous comptons bien le rester en élisant l'un des plus grands hommes qui m'ait été donné de rencontrer dans ma vie : le sénateur James McCarthy !
Ovation pour le leader conservateur.
Parce que la Fédération-Unie ne sera jamais un pays socialiste, parce que la Fédération-Unie restera ce qu'elle a toujours été : une terre de liberté et d'opportunités, je vous demande de réserver un accueil triomphal au prochain Président de la Fédération-Unie, James J. McCarthy !
"Le Vieux Lion" fit son arrivée sur scène sous les acclamations de ses supporters. Il fit une accolade à "The Son of Clifford" puis les deux hommes saluèrent ensemble la foule quelques instants. Le chanteur finit par s'éclipser afin de laisser la place au candidat qui devait débuter sa prise de parole. McCarthy s'avança vers son pupitre, posa ses deux mains dessus en affichant un large sourire. Il attendit un moment, le temps que les cris et les exclamations s'estompent.
Mes chers compatriotes, mes chers amis,
Avant toutes choses, je tiens à vous remercier pour cet accueil enthousiaste. Merci également à toi Robert, alias "The Son of Clifford". Merci à toi pour ton soutien et merci de nous faire profiter de ton talent et de ton amour pour le pays et des valeurs qu'il représente. Cet attachement profond à la Liberté est quelque chose qui m'a toujours parlé et même guidé dans mon parcours politique. Je me suis toujours défini comme un homme libre, ce qui m'a d'ailleurs valu par le passé quelques remarques désagréables de la part de certains de mes collègues conservateurs au Sénat. Mais ils ne m'en ont finalement pas tenu rigueur car ils ont fini par comprendre que je plaçais toujours le pays et ses intérêts avant ceux du parti.
La foule se mit à scander "Country First", l'un des slogans de campagne de McCarthy.
Je n'ai jamais été un idéologue. Jamais. A l'heure où certains font minent de rassembler leur famille politique et au delà, je pense que je peux me targuer d'avoir toujours été un homme capable de travailler avec des progressistes, des conservateurs et des indépendants. Un homme pour qui le mot "rassemblement" n'est pas juste une posture de campagne afin d'engranger un maximum de voix et des grands électeurs.
En coeur, les supporters du "Vieux Lion" martelèrent "Stop the Berg ! Stop the Berg ! Stop the Berg !".
Oh ne vous en faites pas les amis, nous allons le stopper. Mais je faisais plutôt référence à sa colistière, Victoria Barrett. Très active sur les réseaux sociaux et prompte à donner des leçons en permanence alors qu'elle n'a quasiment jamais rien fait au cours de sa vie politique. Politicienne locale, elle est devenue au cours des primaires la candidate de l'establishment du Parti Progressiste, l'héritière désignée de la Présidente Chelsea Campbell. Assumant le bilan de l'administration sortante, elle disait malgré tout vouloir aller plus loin, mais pas trop, car il ne fallait pas faire fuir les modérés et les indépendants. Cette femme n'a aucune boussole. Toutes ses prises de positions, toutes ses déclarations publiques ne sont que calculs électoraux. La différence entre elle et moi ? J'ai passé ma vie entière à travailler avec des progressistes, des conservateurs et des indépendants afin de faire voter des lois transpartisanes au Sénat tandis qu'elle n'a jamais rien fait d'autre que d'être un pantin opportuno-centriste au service de son parti puis désormais au service du désigné de l'ultra-gauche cherchant à se crédibiliser aux yeux des modérés et indépendants de ce pays.
Les militants pro-McCarthy l'ovationnèrent tandis qu'il sortait une feuille de papier de sa poche intérieure de costume.
Je me suis permis d'écrire sur cette feuille une déclaration de Madame Barrett lors des primaires. Cela vient de son discours au Lake Union Park, à Olympia dans l'Etat de Northunderland. Ce sont ces mots, pas les miens. Je le cite : "Seul un grand rassemblement des progressistes, des indépendants et des conservateurs les plus modérés nous permettra d’une part de gagner mais aussi d’unifier cette nation. Car je n’oublie pas que le grand favori de la primaire conservatrice se nomme James McCarthy, et que ce dernier a adopté une ligne plutôt modérée. Si nous ne nous rassemblons pas et que nous choisissons un candidat sectaire qui ne porte pas les grandes valeurs fédérées, nous risquons tout simplement d’être balayés du fait de la fuite de nos électeurs pragmatiques et modérés." rire
Hilarité générale.
Que de paroles censées ! Voilà des propos plein de bon sens que j'approuve pleinement. En effet, à l'occasion de ces élections présidentielles, les fédérés ont le choix entre deux visions radicalement opposées : celle de la radicalité ou celle du réel rassemblement, que je représente aux côtés d'Elizabeth Reid.
Que Victoria Barrett puisse désormais soutenir un homme aussi radical que Lucas Glassberg est difficilement compréhensible. Je ne vois qu'une explication valable : l'opportunisme. Se voir nommer colistière du candidat investi par le Parti Progressiste - quand bien même celui-ci n'a aucune de chance de l'emporter vu l'extrémisme dont il fait preuve - était sa dernière chance de briller au niveau fédéral, de faire parler d'elle afin qu'on ne l'oublie pas d'ici quatre ans, à l'occasion des prochaines élections présidentielles. Voyez-vous, ce n'est pas ma façon de faire de la politique, ça ne l'a jamais été et croyez-moi, ça ne le sera jamais. Les fédérés méritent beaucoup mieux qu'un ticket qui peine déjà à rassembler un parti politique à la dérive, les fédérés méritent que des hommes et des femmes libres se mettent au travail dans l'intérêt supérieur de la Nation. Demain, mes chers compatriotes, mes chers amis, si vous me faite confiance, je ne serai pas le Président d'un camp contre un autre. Je serai le Président de tous les fédérés, sans aucun exception. Et je ferai ce que j'ai toujours fait au cours de ma vie, me battre pour mon pays et travailler aux côtés de toutes celles et ceux qui partagent ces priorités.
Applaudissements nourris.
J'ai bien plus de respect pour le sénateur Glassberg, qui lui au moins, est toujours resté fidèle à lui-même sans jamais changer ses positions afin de séduire un électorat précis. C'est un homme de conviction. Son problème est tout autre. Son positionnement politique, très à gauche, ne fait pas l'unanimité dans son propre camp. Il peine à rassembler son parti, raison pour laquelle il a nommé la candidate centriste de l'establishment. Il fallait rassurer ce dernier. Les primaires progressistes ont été assez fratricide et cela laisse indéniablement des traces. Glassberg désormais investi, a pour mission de ne plus faire fuir les modérés et les indépendants afin d'avoir une chance d'accéder à la President's House. Je crains que ce soit mission impossible pour un socialiste revendiqué qui s'entoure aussi mal.
Alors certes, son positionnement très à gauche ne l'a pas empêché de remporter, de justesse, les primaires du Parti Progressiste. J'en ai été le premier surpris et je ne suis pas le seul. Comment le parti de la Présidente Chelsea Campbell, plutôt centriste, a t-il pu investir un candidat ouvertement socialiste ? La réponse est simple. Cette poussée en faveur du socialisme est largement due à l'enthousiasme naissant des nouveaux et jeunes électeurs fédérés votant plutôt à gauche. Ces derniers sont pour la plupart dégoûtés du capitalisme et veulent quelque chose de nouveau. Or, s'ils parvenaient à comprendre à quel point le socialisme est une idéologie destructrice, jamais un candidat tel que Lucas Glassberg ne serait parvenu à faire plus de 10% dans ces primaires. Le plus drôle dans cette histoire, c'est que la plupart des jeunes soutiens de mon adversaire sont incapables de définir correctement ce qu'est le socialisme. Ce n'est pas moi qui le dit mais une enquête du New Lancaster Times, un journal de référence pour les progressistes et les conservateurs modérés de ce pays.
Le socialisme est une idéologie visant à faire en sorte que l'Etat possède et contrôle tous les moyens de production, ce qui exige un contrôle presque total de l'économie. Au delà de l'aspect totalitaire de la chose, cela a un coût. Un coût très très élevé, tout à fait infinançable. La Fédération-Unie étant déjà actuellement au bord d'une crise budgétaire - notre dette publique fédérale dépasse les 60% du PIB fédéré - faire exploser les dépenses de la sorte serait du suicide, ni plus ni moins. Mon adversaire met souvent en avant la gratuité, notamment dans le domaine de la santé et de l'éducation. Ce genre de promesses fonctionnent sûrement chez les plus jeunes, qui n'ont pas encore connu grand chose dans la vie, mais ça ne prend pas avec le reste de la population. Car la réalité, c'est qu'il est impossible de financer tous les petits cadeaux clientélistes de mon opposant, simplement en taxant les plus riches ou en expropriant les 1% les plus fortunés. Prétendre le contraire est un mensonge, une manipulation particulièrement honteuse et dangereuse.
La mise en place d'une couverture de santé monopolistique et de l'université dite "gratuite" coûterait plusieurs dizaines de milliards de thalers. Une somme choquante qui impliquerait obligatoirement le doublement des recettes fédérales. Pour palier à ce désastre annoncé, l'Etat fédéral devrait fortement augmenter les impôts et pour tout le monde, pas seulement pour les plus riches. Encore une fois, prétendre le contraire est mensonger et manipulateur. Si on parvenait à faire comprendre cela aux plus jeunes, leur enthousiasme chuterait remarquablement et Glassberg n'aurait eu aucune chance, strictement aucune, d'être investi par le Parti Progressiste.
Après huit années sous l'administration Campbell, huit années de domination progressiste, huit années d'une politique ayant échouée, l'heure est au changement. l'heure à la responsabilité. Nous devons réduire notre déficit public. Il convient d'agir rapidement et c'est la raison pour laquelle je propose une série de mesures afin de restructurer l'Etat Fédéral et de diminuer rapidement la dépense publique fédérale. Mon objectif est de mettre en place un Etat fédéral plus simple, plus limité et mieux pensé : diminuer immédiatement tous les budgets publics de 5%, hors sécurité et défense, bloquer le plafond des dépenses publiques fédérales à 20% du PIB, rendre le pouvoir aux Etats sur les sujets mieux gérés localement et aligner les salaires des fonctionnaires sur ceux des salariés du privé. L'heure n'est plus à la demie-mesure et encore moins aux dépenses et la gestion incontrôlée de notre budget. Faire preuve d'irresponsabilité dans ce domaine, comme dans de nombreux autres, c'est mettre en péril l'avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. C'est mettre en péril l'avenir de ce pays. Nous ne céderont pas face à la montée en puissance du socialisme dans le monde. Si certains pays décident d'emprunter cette voix : à leurs risques et périls. Mais je ne me suis pas battu pour mon pays lorsque j'étais dans l'aéronavale pour le laisser couler aujourd'hui.
Je ne peux imaginer une seule seconde l'Etat de Two Rivers, ancien fief de la Présidente sortante Chelsea Campbell et État où les gens font les présidents, voter en faveur d'un candidat socialiste. Surtout lorsqu'en face se trouve un homme qui a toujours placé le pays avant son propre parti, qui a toujours su travailler avec ses collègues progressistes, indépendants et conservateurs. La modération et le bon sens ont toujours eu leur place dans cet Etat et ça n'est pas prêt de changer. Je suis sûr qu'une grande majorité des riversiens se prononceront en faveur du projet que je porte dans le cadre de cette élection présidentielle. Un projet rassembleur qui permettra à chacun d'y trouver son compte.
Mes chers compatriotes, mes chers amis, vous saurez - j'en suis convaincu - faire le bon choix. Vous avez toujours su le faire.
Que le Sort vous soit favorable à tous et qu'il le soit pour notre Fédération.
James McCarthy reçu un tonnerre d'applaudissements et fut rejoint par sa femme et sa fille. Ils descendirent de la scène et se dirigèrent vers la foule afin de serrer un maximum de mains. Le "Vieux Lion" aimait le contact avec la foule et se prêtait facilement au jeu des selfies avec ses supporters. Il finit au bout d'une dizaine de minutes par saluer une dernière fois la foule avant de se rejoindre son bus de campagne, situé non loin à l'extérieur. Prochaine étape, son fief historique et autre swing state, l'Etat de Rochester.
Ancien sénateur de l'Etat de Rochester
- Oliver Hamilton
- Mort·e
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Meeting au Andrew Jefferson Convention Center | New Lancester, TR
14 août 179
Alors que la campagne continuait pour le Parti progressiste, il avait été décidé pour marquer un grand coup à Two Rivers de réunir de nombreuses figures progressistes afin d’annoncer l’un des plans qui sera le fer-de-lance du prochain mandat. Pour l’événement, plusieurs milliers de personnes étaient présente et encore d’autres milliers suivaient la chose depuis leurs écrans. Il faisait beau, la scène était très bien décorée aux couleurs du parti et de l’État de Two Rivers.
Alors que les figures progressistes prenaient place sur la scène sous une musique entraînante, James Callahan, Rosita Junquera Gomez, Nancy Powell, Pete Page, Maria Astudillo-Diaz et Oliver Hamilton se tenaient la main souriants. Alors que la musique prenait fin et que le silence s’installait, le candidat à la Vice-Présidence de la Fédération-Unie prenait la parole.
James Callahan : Bonsoir à toutes et tous, chers amis ! Ce soir, le Parti Progressiste a décidé de se livrer à une petite nouveauté puisque vous n’écouterez pas le discours soporifique d’un candidat tout seul face à vous mais plusieurs discours énergiques de divers candidats représentant tout à la fois toute la diversité de notre Parti et sa grande capacité à fédérer ses tendances pour offrir à nos compatriotes un programme dans leur intérêt et dans lui seul.
On pourrait presque parler d’une convention réduite à la différence que ce ne seront pas des voix discordantes que vous aurez à entendre. Ces diverses interventions viseront au contraire à dessiner les contours de notre avenir à la condition unique que votre bulletin de vote soit progressiste. Maintenant que j’ai terminé ma courte explication de la scène que nous vous avons préparé, nous allons pouvoir commencer.
Pour ma part, j’aimerai commencer par parler d’un sujet que je ne trouve pas suffisamment abordé dans notre nation et qui est pourtant l’avenir de la Fédération-Unie, c’est le train. J’entends déjà les cyniques qui viendront me dire que le train est une invention centenaire et que si ça devait être l’avenir de l’homme, c’était l’avenir de l’homo œconomicus ; cette vieille légende bicentenaire et rigoureusement fausse. Trêve d’historiographie des théories erronées, je répondrai d’avance à ces gens-là que le train sera à l’avenir de notre pays, ce que l’électricité sera à l’Idylénie, une vieille invention mais qu’il nous oserons mettre au service de l’humain tout entier et non plus seulement de quelques familles rentières.
D’abord, il faut faire un constat : Fedtrak ne possède pas un développement tel qu’elle pèse un quelconque poids et possède une quelconque importance qui suffise à ce que nous l'utilisions en son état actuel. Les lignes actuelles sont limitées à des lignes à grande vitesse qui sont nationalisées, le reste du réseau est dans un piteux état et fonctionne comme il y a quarante ans : au diesel. C’est un bien sombre portrait que je vous fais de notre système ferroviaire mais c’est un portrait honnête. Nous aurons donc la mission de faire du réseau ferroviaire national un modèle écologique, pour cela deux choses. D’une, il faudra transformer les lignes nationales et augmenter le nombre de lignes inter-étatiques de manière à posséder un réseau ferroviaire électrifié. De deux, il faudra que leur nombre s’accroisse rapidement pour que le réseau soit suffisamment dense pour remplacer par exemple le transport par camion qui est bien plus polluant ; en somme, il faudra réinvestir le fret ferroviaire et l’électrifier, à l’heure de la protection de notre environnement, c’est une nécessité pour un grand pays comme le nôtre, cependant une autre intervenante vous en parlera mieux que moi.
Le train ne doit pas servir qu’à transporter des marchandises mais aussi des hommes. Car c’est le moyen le plus propre et rapide de le faire. L’avion qui a été choisi pour organiser des transports réguliers de passagers entre les Etats, émet des tonnes de gaz nocifs et en premier lieu du dioxyde de carbone, qui est responsable, nous le savons depuis un certain temps, de certains désastres environnementaux et pourrait conduire la planète à se réchauffer ce qui aurait des effets désastreux. Plutôt qu’observer simplement le sombre tableau qui inévitablement s’allonge devant nous, et plutôt que détourner la tête, les progressistes ont sorti les palettes et s’apprêtent, si vous leur en donner les moyens, à opérer les retouches nécessaires à l’embellissement de la croûte en chef d’œuvre. Cela passera donc par l’utilisation du train comme premier moyen de transport fédéral et inter-étatique pour supplanter l’avion. Des politiques ont bien été tentée depuis une vingtaine d’année pour développer le train, reprendre les lignes abandonnées du privé, mais rien de suffisamment ambitieux. Le double avantage de ce choix purement progressiste, c’est qu’il permet tout à la fois de réduire notre impact sur notre belle nature, et nos plus beaux paysages, mais aussi qu’il ouvre à de nombreux ménages la possibilité de voyager car son coût sera moindre que celui de l’avion. Ainsi les plus précaires pourront enfin accéder à une mobilité accrue et profiter de notre pays : à quoi bon vivre en Fédération-Unie si c’est pour tout ignorer de ce que sont ses terres et ses paysages, ses villes et ses populations ? Faire du train, enfin, un vrai transport de masse.
La foule applaudissait alors de façon enthousiaste les dires du candidat à la Vice-Présidence.
Maintenant que nos objectifs sont posés sur la table, vous pouvez vous dire que cela est bien beau mais qu’il faudrait au moins savoir comment cela pourrait se faire. Je ne vais pas tourner autour du pot : nous avons un programme, nous ne sommes pas des marchands de rêve. Ce que nous voulons c’est développer le réseau autour d’un modèle coopératif entre le public et le privé ; loin de la caricature qui est faite de notre Parti et de moi-même, je ne souhaite pas une compétition entre le public soutenu par la loi et le privé soutenu par les actionnaires, ce serait une concurrence bien déloyale et un programme fédéral doit fédérer et non pas diviser. Telle fut la condition sine qua non de l’élaboration de notre programme. Pour cela l’état fédéral investira massivement et de sa poche pour développer le réseau afin de relier massivement les villes par un réseau de lignes modernes, à grande vitesse. Regardez en Northunderland, regardez Fort Oak, Rochester ou Richmond combien de métropoles sont desservies par des lignes à grande vitesse dans ces quatre États d’après vous ? Deux ! Olympia et Hillsborough. Quand je vous disais que les efforts effectués depuis vingt ans étaient louables mais bien insuffisants, je ne vous mentais pas. Presque un État sur deux souffre d’un manque d’accès au réseau ferroviaire à grande vitesse du pays. Ce que nous ferons pour pallier cela n’est pas une illumination ou une invention révolutionnaire : nous allons investir dans Fedtrack d’une part pour construire de nouvelles lignes et avoir un réseau à grande vitesse -mais aussi un réseau inter-régional- à la hauteur de notre Nation ; cet investissement se concentrera pour les travaux qui ne sont pas rentables, la construction des voies, des gares ou des infrastructures ; par exemple vous devez connaître la fameuse ligne possédée par “Empire Builder”, une célèbre ligne qui l’est également pour sa vétusté voire sa dangerosité. Et d’autre part, nous ouvrirons le capital de Fedtrack aux actionnaires privés, tant pour que les nouvelles lignes soient garanties de ne pas manquer d’investissements pérennes dans l’avenir, que pour étendre les lignes possédées par la société notamment les petites lignes que vous savez mal-entretenues. Prenez n’importe quelle ligne normale sur laquelle passe un train transportant des passagers, vous verrez les dégâts de l’absence d’une véritable politique publique ambitieuse en matière de développement ferroviaire. Ces lignes ont été abandonnées par faute de rentabilité et cela est extrêmement dommageable pour vous, pour nous, simples usagers. Depuis 20 ans, des efforts sont faits pour créer un réseau ferroviaire qui cherche l’accessibilité avant la rentabilité, mais nous avons encore beaucoup à faire.
À présent, je vais passer la parole à Rosita Junquera Gomez, notre grande figure progressiste qui pourrait bien devenir la prochaine Gouverneur de votre magnifique État !
Alors que Callahan passait le microphone de façon énergique à sa camarade, elle le saisissait avec vigueur toujours en souriant face au public qui marquait son enthousiasme par des applaudissements.
Rosita Junquera Gomez : Bonsoir à tous et à toutes ! Bonsoir Two Rivers ! Vous me voyez beaucoup en ce moment, je sais, mais je vous assure que c’est pour vous apporter d’excellentes nouvelles ! Le Parti Progressiste est uni aujourd’hui sur notre sol, pour présenter une feuille de route de la plus grande importance dans le domaine des transports ! Question cruciale pour des millions de riverssiens et riverssiennes qui prennent leur voiture, le train, le métro ou autre tous les jours !
Comme vous l’a dit Monsieur Callahan, le prochain mandat progressiste aura à coeur de développer les lignes de train sur l’intégralité du territoire de la Fédération ! Ces investissements, qui vont permettre à la fois de désenclaver nos territoires ruraux mais aussi d’enfin relier d’une façon digne d’un pays développé les côtes ouest et est, ouvrira de grandes opportunités pour Two Rivers ! En tant que, je l’espère, future Gouverneure de notre merveilleux État, je mènerai de concert avec l’échelon fédéral si le parti progressiste revient aux affaires une politique de développement et de coordination de nos transports et en particulier des infrastructures de fret ferroviaire et maritime. Ensemble, mes chers amis, nous ferons de Two Rivers un véritable noeud de transports pour toute la Fédération ! Notre État, connu pour ses villes, son tourisme, ses services, deviendra l’État-hub en matière d’export fédéré vers la Phoécie ! Vous le savez, j’ai pris soin durant ma campagne d’aller voir les dockers qui font vivre l’économie de notre pays. Je me porte garante de leur emploi, et de la création de milliers de nouveaux emplois bien payés dans notre État grâce à ce programme !
Les riverssiens et riverssiennes applaudissent de façon très dense la candidate au Gouvernorat de leur État.
Pour arriver à cet objectif, nous mènerons une politique ambitieuse d’investissement pour que nos lignes ferroviaires pour que ces dernières soient parfaitement reliées d’une part au réseau national, et d’autre part reliées aux villes et surtout aux ports de notre État ! Ainsi, nos marchandises fédérées venant de tous les autres territoires de notre pays traverseront Two Rivers avant de partir à la conquête du monde entier ! Nos industries vivront, respireront, et seront compétitives ! Dans le même temps, un plan sur dix ans sera lancé pour rénover nos ports et en faire des mastodontes technologiques et industriels, les ports les plus efficaces au monde grâce aux nouvelles technologies, à des travailleurs formés et à des infrastructures fortes !
Enfin, j’ai une grande nouvelle pour la région industrielle de notre si bel État ! Pour mener à bien tous ces travaux à l’échelle de la Fédération, nous aurons besoin, dans notre pays, de fonder les industries nécessaires pour assurer la production ! La production des pièces mécaniques, des wagons, des têtes-de-trains, des rails électriques, des pièces pour les gares, des sièges dans les trains, et bien d’autres choses ! Cette production, chers riverssiens et riverssiennes, elle se fera comptez sur moi à Two Rivers ! Gouverneure, de concert avec le pouvoir fédéral, j’organiserai autour de Basswoods la mise en place d’une énorme zone industrielle nouvelle en investissant pour que les chaînes de production, les emplois, les technologies, les réseaux de transports fassent de notre État l’État de la production industrielle en matière de transports fédérés ! Ce sont encore là des milliers d’emplois, des filières de recherche et d’éducation, de bons salaires qui fleuriront dans les prochaines années sur notre sol, chers amis !
Je laisse maintenant la place à une grande figure de notre parti, dirigeante de notre majorité à la Chambre des Représentants et ancienne candidate aux primaires, Nancy Powell !
Rosita passait alors tranquillement le microphone à Nancy Powell qui le prenait fermement. Elle commençait alors à parler.
Nancy Powell : Bonsoir à toutes et tous,
Je suis venue ce soir, au même titre que mes comparses pour parler d’un sujet plutôt absent dans cette campagne, car, reconnaissons-le, il ne passionne pas les foules. C’est un sujet que nous avons trop souvent oublié dans les politiques publiques, alors qu’il peut ouvrir des débouchés en termes d’emplois et surtout de protection de l’environnement. Je suis donc venue vous parler d’un sujet clé dans le débat politique : le transport et plus précisément de la dimension écologiste du développement des transports en commun et du ferroviaire. La politique de transports est souvent révélatrice des ambitions globales d’un candidat ou d’un élu. Nous avons aujourd’hui un système de transport qui a, jusqu’à aujourd’hui, peu choisi de développer le réseau ferroviaire, présent mais moins développé qu’en Phoécie par exemple. À la place, en ce qui concerne le fret, nous avons choisi de multiplier les camions sur nos routes, avec un impact négatif sur l’environnement, tant par la pollution des véhicules que par la construction de grands axes autoroutiers particulièrement nocifs. Le transport de marchandises doit revenir le plus possible et le plus rapidement possible sur les rails. Je connais également les inquiétudes liées à ces transferts potentiels. Beaucoup de routiers craignent de perdre l’emploi et j’estime à titre personnel que ceux qui en auront les compétences devront être prioritaires à l’embauche dans le ferroviaire, où de massives embauches seront nécessaires. Et je me permets d’insister, nous ne voulons pas enlever les camions de nos autoroutes uniquement, mais bien renforcer le ferroviaire, et éviter que l’aérien ne remplace les camions que nous auront délogé des routes.
Des applaudissements sont nombreux dans l’assemblée.
Mais le fret n’est pas le seul levier d’action. Nous devons également penser à ce que nous pouvons faire pour nous déplacer individuellement plus proprement. Nous devrons à nouveau développer davantage le ferroviaire dans le but de rendre plus propre les déplacements de ces millions de fédérés qui chaque jour relient la banlieue pavillonnaire où ils résident et les centres-villes où ils travaillent. Je pense personnellement que les plus précaires de ces personnes doivent bénéficier de subventions pour utiliser ces transports en commun sans débourser de grandes sommes. On ne peut pas faire de l’écologie sans accompagnement social. Alors, c’est pourquoi, je vous demande d’entendre mon appel, un appel à étudier les propositions des quatre candidats de l’élection en matière de transport, et de prendre cette thématique sérieusement en compte lors de votre vote. Je vous remercie.
Après un rapide passage de micro à Pete, ancien nominé progressiste et malheureux malade d’un cancer, Nancy reprenait sa place en arrière-plan et le jeune progressiste débutait son discours.
Pete Page : Salutations à tout Two Rivers ! Cet État est toujours aussi accueillant, toujours aussi prêt à accueillir le changement - tellement que les conservateurs ont dû changer leur tête car elle n’a pu résister à l’appel du progressisme riverssien ! Nous sommes aujourd’hui, progressistes, unis pour offrir à votre État l’avenir qu’il mérite. Vous savez, la dernière fois que je suis venu j’ai exprimé mon plan pour l’égalité sociale et pour la réforme de notre système carcéralo-judiciaire, c’était lors de mon mariage. Aujourd’hui, pour changer, je viens pour vous parler d’économie et de construction !
Vous l’aurez compris, les progressistes ont un réel plan d’infrastructures pour la Fédération. Notre programme est prêt à être appliqué, loin des fantaisies que l’on nous prête ici-et-là et de toutes les défections nous sommes droits dans nos bottes et Monsieur Hamilton ici-présent est à l’initiative ! Ces infrastructures, comme l’a rappelé Madame Powell, c’est un enjeu écologique majeur pour les années à venir ! Permettre à chacun de se déplacer en train, en métro, en tram, c’est permettre à chacun de réduire l’empreinte carbone qu’il générerait en prenant sa voiture ou l’avion ! Cependant, une question nous taraude encore aujourd’hui et surtout vous taraude : comment est-ce qu’ils vont faire ? Ces progressistes nous promettent monts-et-merveilles avec leurs trains, mais concrètement comment faire advenir ce projet dans ma rue ? Et bien je suis là pour vous répondre !
Tout d’abord, il faut se rendre compte que ce projet est un projet qui coûtera de l’argent, nous ne le nions pas. Ce plan pour le ferroviaire, les transports urbains et les ports aura un coût que nous avons financé ! Pour arriver à nos fins, et en coopération avec tous les Gouverneurs et Maires de notre pays, nous croiserons les fonds nécessaires. L’État fédéral mettra de son côté, sur 4 années, 330 milliards de Thalers sur la table. De la part des États, la part totale que nous souhaiterions dans le meilleur des cas convaincre à mettre sur la table serait quant à elle de 170 milliards de Thalers ! Avec ces 500 milliards, nous pourrons lancer d’ores-et-déjà l’écrasante majorité des chantiers de notre plan, cependant notre financement ne s’arrête pas là ! De l’autre côté, nous comptons faire appel au secteur privé, notamment au capital ouvert de Fedtrack et à la multitude de compagnies ferroviaires qui profiteront de ces travaux pour grossir nôtre panier ! Ainsi, nous estimons la participation du secteur privé à presque 400 milliards de Thalers, tandis que 100 milliards viendront potentiellement de la multitude des Municipalités, sur la base du volontariat ! En somme, nous avons 1000 milliards d’investissement dans le meilleur des cas si tous les échelons jouent le jeu, et nous avons a minima 730 milliards d’investissements à investir dans ce grand projet si seuls les secteurs privés et la fédérations mettent la main à la pâte ! Notre projet est financé, mes chers amis ! Et fera vivre la solidarité nationale fédérée ! Mais surtout, notre projet n’entre pas en contradiction avec le secteur du fret ferroviaire, majoritairement sous la coupe d’entreprises privées dans notre pays ! Nous les respecterons, et en ce sens pour mettre en place notre programme nous ouvrirons une commission d’organisation du transport ferroviaire, avec ces entreprises, et nous ferons en sorte que leurs activités ne soient aucunement perturbées et même quand cela sera possible - et cela le sera -, qu’elles se développent massivement dans notre beau pays !
Le Représentant est largement applaudi par la foule devant lui, qui scande son soutien au projet présenté devant eux.
Maintenant, en matière de méthode pour les constructions, les chantiers, je vais ressortir une recette que j’avais longuement exposée lors de ma campagne des primaires ! Le service civique ! Nous avons des dizaines, si ce n’est des centaines de milliers de fédérés qui ne peuvent chaque année pas participer à un service civique malgré leur volonté de servir notre pays ! Nous avons une jeunesse mobilisée pour l’environnement et l’écologie ! Il est temps, dans notre pays, de mettre ces éléments à profit de la transition écologique. Alors que les emplois déjà formés dans le ferroviaire, les docks et la production industriels seront préservés et que d’autres seront créés, une partie de notre main-d’oeuvre sera dirigée vers l’établissement dans le cadre du premier grand projet de notre service civique qualifiant de la formation de milliers de jeunes aux travaux que nécessiteront cette transformation ! En mettant la jeunesse au travail dans le cadre d’un projet de cette ampleur, ce n’est pas seulement des emplois et des qualifications qui serviront des décennies durant que nous allons démocratiser dans toute la société, c’est aussi un sentiment de cohésion nationale ! Dans dix, vingt ans, quand notre projet d’infrastructures aura été complètement implanté dans nos territoires, l’écrasante majorité de la population active pourra dire “j’ai participé à la construction de tout ça”, pourra se dire qu’elle a fait l’effort nécessaire pour guider la Fédération-Unie vers des jours plus heureux ! Nous le savons, un tel projet réclamera des milliers de personnes prêtes à travailler. Je sais qu’elles existent, partout dans notre pays. Alors, mettons la Fédération-Unie au travail !
Je passe maintenant la parole à une tête sur les habitants de Two Rivers connaissent tous, ancienne candidate au Gouvernorat de l’État et figure de proue de l’aile-gauche du Parti progressiste, Maria Astudillo-Diaz !
Après une accolade franchement amicale, le microphone changeait à nouveau de main pour tomber dans celles de l’ancienne candidate malheureuse au Gouvernorat de Two Rivers. De façon dynamique, elle débutait son allocution avec bienveillance et une aura autoritaire qui marquait sa gestuelle et sa voix.
Maria Astudillo-Diaz : Bonsoir à toutes et à tous ! Bonsoir Two Rivers ! Merci Pete pour ces explications précises de notre projet. Personnellement, je trouve qu’un aspect fort a tout de même été gommé lors des précédentes interventions de mes compères progressistes. Je pense que nous manquons d’un élément, mais… Lequel…. Ah ! Je sais ! On ne construit pas ces transports pour “créer de l’emploi”, “exporter” ou que sais-je ! On construit ces transports pour les fédérés ! Les personnes qui doivent se déplacer, ou qui devront à l’avenir se déplacer !
L’un des plus gros problèmes de notre réseau ferroviaire aujourd’hui, et de beaucoup de réseaux de transports urbains à l’échelle de la Fédération, c’est le coût pour les fédérés. Sur nos lignes à grande vitesse, on ne voit que des parlementaires, des lobbyistes ou des hommes d’affaires en costard-cravate ! Car le prix est assourdissant pour 99% des fédérés ! Pareil pour certains métros, certains trams ! Et ce n’est pas en “investissant” pour construire plus de trains, plus de rames, plus de rails que les prix baisseront, non non non ! Le politique doit prendre son rôle de développement du transport pour tous à coeur, et je vais donc vous parler quant à moi des tarifs sociaux, et de notre stratégie pour que le fédéré moyen puisse prendre ces transports !
Tout d’abord donc, nous développerons à l’échelle fédérale, mais bien sûr aussi à tous les échelons possibles - États, Mairies - des tarifs sociaux ! Ces tarifs permettront aux publics les plus précaires de payer beaucoup moins cher, si ce n’est d’avoir accès gratuitement aux réseaux de transports fédérés ! De l’utilité d’élire des exécutifs progressistes pour voir ses tarifs se développer ! Je pense aux étudiants, pour lesquels nous développerons des partenariats avec les universités pour que les cartes étudiantes des établissements participants soient équivalentes à des cartes de transport, je pense aux mineurs pour lesquels nous tendrons a minima à un tarif de l’ordre de 40 Thalers annuels voire à la gratuité totale ! Je pense à nos aînés, aux vétérans pour lesquels des tarifs spéciaux seront mis en place afin que le transport soit un droit ! Je pense aux chômeurs qui auront droit aussi à des tarifs plus légers, pour mieux repartir vers le chemin du travail ! Le transport ne doit plus être une pierre énorme dans le porte-monnaie, mais au contraire une passerelle vers l’insertion professionnelle, les loisirs et la mobilité à l’échelle de la Fédération !
La progressiste est applaudi par l’assemblée devant elle avec respect.
Pour démocratiser l’usage des transports en communs auprès des travailleurs, nous prendrons soin à relier les bassins de vie et les bassins d’emplois dans toutes les planifications locales qui auront lieu avant la mise en chantier des projets de ce plan ! Nous ferons en sorte que les transports soient accessible, en matière de coût, en matière de places pour s’assoir, en matière de propreté et d’accessibilité physique ! Oui, je veux que le métro passe aussi dans les petites agglomérations pour les relier aux centres d’emplois, je veux que notre pays soit enfin à la hauteur de son développement économique en offrant à tous les fédérés la capacité de se déplacer comme il l’entends ! Oui, je veux que grâce à nos réformes permettant à chaque fédéré d’accéder aux loisirs et aux vacances, le train devienne le transport principal qui nous fera tous et toutes traverser le pays à une vitesse folle ! C’est là tout le sens de notre plan pour les infrastructures de transports, pour la cohésion fédérale, mes amis !
Je passe maintenant la parole à notre candidat à la présidentielle, qui va évoquer plus en détail notre plan pour les transports en commun urbains ! Oliver, c’est à toi !
Elle donne alors le microphone au candidat progressiste à la présidentielle, Oliver Hamilton. Celui-ci commence alors son discours pour conclure le grand événement.
Oliver Hamilton : Bonsoir Two Rivers ! Merci à toi Maria pour ces éclaircissements sur notre programme visant à - enfin - permettre à tous nos concitoyens d’accéder aux transports ! Aujourd’hui mes amis, les réseaux de transports en commun sont présents partout autour de vous, au sein des grandes métropoles comme New Lancaster. Dans des métropoles souvent surchargées par un trafic routier omniprésent les transports en commun s’imposent années après années comme la grande solution aux problèmes de déplacement urbain de nos concitoyens. Au point même que les transports en commun sont devenus le moyen de transport privilégié au sein de votre belle cité !
Qu’il s’agisse du métro, des tramways, des bus, des ferrys, voire même des cable cars, les transports en commun sont aujourd’hui sur la voie de la démocratisation, plus écologiques et moins coûteux que la plupart des autres manières de se déplacer rapidement et sans effort. Cependant, les infrastructures permettant le bon déroulement des transports en commun, tels les tunnels des métros, sont des infrastructures vieillissantes, qui, parfois, n’ont que peu, voire, qui n’ont pas bougées depuis leur création, il y a de cela parfois plus d’un siècle et demi ! De nos jours, ces infrastructures - bien que reliques de notre passé - sont devenus vétustes, peu entretenues, au profit d’un entretien massif de la voirie. Alors, afin d’éviter que ces tunnels s’écroulent sur eux-mêmes, et, par extension sur nos concitoyens, les solutions provisoires se sont multipliés ces dernières années, toutes plus coûteuses les plus que les autres. Aujourd’hui, le temps est venu d’agir au niveau de notre nation pour encourager un développement plus important encore du métro en engageant un grand plan de subvention des villes par la création d’un national public transport fund, visant à ce que, d’ici 10 ans, toutes les infrastructures des transports en commun à l’échelle nationale aient pu être remises à niveau et modernisées, ainsi que développées ou mises en place dans les villes où elles sont nécessaires !
Parlons également des véhicules en eux-mêmes, aujourd’hui, rares sont ceux qui ont été changés, ou remis aux normes écologiques au cours de ces dernières années. C’est dans l’objet d’y remédier que nous allons effectuer une grande campagne de mise à niveau de tous les moyens de transports, dits, en commun. Celle ci consistera à rénover ces véhicules-ci, ainsi que de les inscrire dans la lignée même de notre volonté de transition écologique et progressiste, notamment en privilégiant les véhicules électriques, ou fonctionnant grâce au biogaz. À cela s’ajoutera la mise en circulation - dès la validation de cette nouvelle technologie - des transports en commun autonomes ! Que les chauffeurs de bus et les conducteurs de tramways et métros se rassurent, ceux-ci seront uniquement intégrés au circuit des transports en commun aux heures de non-circulation actuelles. Enfin, des transports écologiques, sécurisés et accessibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 seront mis à la disposition de tous au sein de notre belle nation ! Cette démarche-ci s'inscrit également dans la lignée de notre volonté de mettre en place une grande transition de l’industrie automobile fédérée vers les véhicules électriques et autonomes. Dans cette idée, une aide aux particuliers ainsi qu’aux entreprises sera établie pour l’achat de tout véhicule électrique, tandis que chaque véhicule diesel ou essence actuel sera recyclé - nous investirons aussi dans ces filières du recyclage et surtout dans les technologies nous permettant de rendre le processus le plus sain possible. Aujourd’hui, notre objectif est clair, d’ici à l’an 196, 50% du parc automobile fédéré sera composé de véhicules électriques !
Vous savez, notre réseau de transports c’est avant tout ce qui fait battre le coeur notre nation. Il faut le voir tel le réseau sanguin et nerveux de la Fédération-Unie. Sans lui, rien n’est possible, rien n’est envisageable. Ce projet que nous présentons aujourd’hui devant vous incarne l’avenir de la Fédération Unie ! Aujourd’hui, après quatre années d’une mandature conservatrice catastrophique pour notre économie et notre société : la nation est à l’arrêt. Maintenant, il est question de repartir, de redémarrer la locomotive fédérée ! Le temps est venu de prendre un nouveau départ ensemble ! Un départ plus vert, plus sain, plus social : en somme, un départ plus beau ! Aujourd’hui, ensemble, nous mettons enfin le futur en marche mes amis ! Together, up with the stars !
La foule acclama le candidat tout en scandant : Up with the stars ! Up with the stars ! Up with the stars !
L’événement se terminait sous les applaudissements du public mais aussi des progressistes derrière le futur Président de la Fédération-Unie. Après quelques instants, Hamilton s’offrait un grand bain de foule et prenait moults selfies et serrait beaucoup de mains dans le publics, à l’instar de ses compères progressistes. Après quelques heures, l’espace était libéré.
- Warren Graham
- Commissaire de la Commission Électorale Fédérale
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- Enregistré le : mar. 23 juil. 2019 00:56
183 Progressive National Convention
Convention nationale progressiste de 183
Du mercredi 11 au samedi 14 novembre.
Le Parti Progressiste s'apprête à désigner officiellement le candidat qui sera son porte-flambeau à l'élection présidentielle de l'an 183. Les délégués des différents États de la Fédération y participent afin de désigner le candidat à la présidence et à la vice-présidence. Les primaires et caucus ayant déterminés le candidat pour lequel chaque délégué doit voter, il n'y a aucun suspense quant au candidat désigné. Le vote d'investiture à la convention progressiste n'est qu'une formalité néanmoins très importante. Comme chaque année, c'est l’occasion de présenter officiellement le candidat ainsi que son colistier, de mettre en avant l'unité du parti et enfin, de donner le véritable coup d'envoi à la campagne présidentielle.
Résultats définitifs :
Scott Méndez est officiellement désigné candidat du Parti Progressiste en vue de l'élection présidentielle de l'an 183.
La convention se déroule sur quatre jours mais seule la dernière journée est simulée à l'occasion du discours d'acceptation du candidat désigné. C'est également ce jour que le candidat à la vice-présidence est officiellement nommé.
L'acceptance speech doit être posté ci-dessous par le candidat désigné en personne avant le lundi 16 novembre, minuit.
- Scott Méndez
- Citoyen·ne
- Messages : 48
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 19:39
Au terme de la Convention démocrate, au cours de laquelle nombre de figures iconiques du parti comme de la Fédération prirent la parole en faveur du changement, en tant que finalité, clef de voûte de ces primaires, eu lieu l’Acceptance Speech du Représentant Scott Méndez, candidat, dès lors. Scott Méndez avait vu les choses en grand pour cette convention. Il avait tenu à organiser celle-ci au sein du Andrew Jefferson Convention Center, bâtiment mythique qui avait tant vu, huit années plus tôt, l’actuel Président sortant James McCarthy accepter sa nomination en tant que candidat du parti conservateur, que l’alors candidat Oliver Hamilton, il y a 4 ans, effectuer son grand meeting progressiste rassembleur.
C’est au terme d’une convention de deux jours, et la prise de parole de bon nombre de figures du parti que le très attendu Scott Méndez s'apprêtait à effectuer son Acceptance Speech devant une foule en délire composée par plus de 40.000 militants en délire. L’impatience avait atteint son apogée, et, lorsqu’au terme du discours de Victoria Barrett, colistière désignée de Scott Méndez, fut annoncé le nom de ce dernier, la salle s’éteint, laissant place à un déferlement hystérique d’acclamations destinées au candidat. Ainsi, dans cette salle plongée dans un noir total, un spot lumineux éclaira le candidat progressiste désigné. Il était vétu d’un costume noir du plus bel effet, argémenté d’une cravate d’un bleu progressiste. Puis, il s’avança vers la foule, confiant, descendit de la scène, serra nombre de mains, et grimpa sur une scène érigée au centre-même de la foule amassée dans le Convention Center. Dès lors, on remit à Scott Méndez un microphone, et il débuta d’une voix forte et claire, tant que chaleureuse, son Acceptance Speech.
Merci ! Merci à vous tous !
Applaudissements ininterrompus
Merci énormément, sincèrement, du fond du cœur !
Mes très chers compatriotes,
Monsieur le Président Richard Fitzgerald,
Mesdames et messieurs les délégués,
À vous tous, citoyens de cette grande nation, je vous exprime ma plus profonde gratitude. En ce jour béni, c’est avec honneur, dignité et humilité que j’accepte votre nomination à la Présidence de la Fédération Unie !
Hystérie générale. Applaudissements plus forts et appuyés encore que lors de l’entrée du candidat. De nombreux “Méndez President !” résonnèrent dans la salle, scandés par une foule au comble de la joie et de l’excitation.
Je désirerai, avant toute chose, remercier chaleureusement tous ceux qui, pour porter la voix de la nation, se sont exprimés sur cette scène au cours de cette convention, comme tous ceux, qui, à leur échelle ont contribué à ce moment historique, qu’ils soient militants, élus ou simples citoyens. Vous tous, je vous remercie !
Applaudissements
Je remercie aussi ma femme, Lea, je veux lui dire que je l’aime plus que tout au monde, elle, et notre future petite fille ! C’est elle qui me donne ma force au quotidien !
Applaudissements
Je voudrais également remercier, plus que tout autre, celle qui, tout au long de ses primaires, m’a apporté son soutien et ses lumières ! Aussi, je remercie vivement la femme extraordinaire qui sera la prochaine Vice-Présidente de la Fédération Unie : Victoria Barrett ! Je lui suis reconnaissant de m’accompagner dans ce voyage, forte de sa grande expérience, et de sa profonde honnêteté, je sais qu’elle saura être l’une des meilleures à avoir eu la change de la Vice-Présidence.
Forts applaudissements envers le candidat et sa colistière
J’ai eu la chance immense d’avoir été opposé à des personnes formidables au cours de cette campagne : Joaquin González, Dante Astor comme Frederic Wild, sont tous des individus extraordinaires pleins d’idées novatrices et emplis d’une volonté de fer de remettre ce pays sur le droit chemin, celui de l’avancée vers le progrès ! Cette campagne des primaires fut complexe, et énormément enrichissante pour tous, je sais que les fédérés ont eu beaucoup de mal à choisir un candidat, et c’est normal, ils ont eu le choix entre plusieurs hommes qui sortent tous de l'ordinaire. Vous savez, nous vivons dans le pays des idées, où chacun peut réussir ce qu’il entreprend, ces individus sont, qui, par leurs idées, porterons notre nation vers un futur plus sain et plus beau, pour cela, je les remercie ! La Fédération Unie peut être fière de les compter parmi ses enfants !
Applaudissements
Aujourd’hui, je suis l’homme le plus heureux du monde, me permettre de me tenir devant vous est un profond et sublime cadeau de votre part, et, en tant que candidat, en tant qu’homme, tout comme en tant que concitoyens, je vous en remercie. La Fédération Unie fut longtemps une terre promise, la terre du succès promis. Mais c’est aussi cette terre qui, longtemps, trop longtemps, contraint nombre d’hommes et de femmes, nombre d’innocents, à un esclavage injuste, et immoral. Je crois que les mentalités ont enfin changés, et qu’enfin, la Fédération comme son peuple sont prêts à voter pour l’union plutôt que pour la division, et cela m’emplit de joie !
Applaudissements
La Fédération Unie, c’est également la grande nation de la liberté, le phare du monde libre. Pourtant, nous sommes aussi la nation qui laisse ses enfants agoniser sur le seuil-même de ses hôpitaux ! Je peux vous assurer, mes très chers amis, que cette grande injustice arrive à son terme. En tant que Président, je m’assurerais de créer la réelle sécurité sociale que le peuple fédéré réclame depuis bien trop longtemps maintenant. Il est temps aujourd’hui de dire, que, peu importe la couleur de peau, ou la taille du portefeuille, toute vie humaine à la même valeur, et qu’elle est inestimable ! Alors en cela mes amis, portez cette idée par les urnes, n’élisez pas un homme, pas un candidat, mais celui qui se veut le porteur de vos idéaux !
Acclamation du candidat et de ses idées
De nos jours, les fédérés travaillent de plus en plus, et pour de moins en moins, jour après jour. Le pouvoir d’achat s’est effondré, et les services essentiels tels que l’accès à l’éducation restent inaccessibles au moins fortunés. Alors, en vertu de cette grande idée que j’érige au sommet de mon programme, je ferais en sorte que chacun puisse accéder au niveau d’éducation qu’il mérite ! Nous ne devons plus vivre dans sur une terre qui prône la discorde mais la réunion, et la fortune parentale ne doit être une condition pour accéder aux grandes écoles. Nous nous devons de garantir que tout enfant réussisse selon son mérite, et non sa naissance. Voilà ce en quoi je crois, ce en quoi nous croyons, ce que nous ferons une fois portés à la tête de la nation par la seule volonté de son peuple.
Applaudissements
Nous nous devons également de prendre la mesure de l’urgence écologique actuelle. Alors que la confiance envers les énergies fossiles n’a fait que s’accroître durant la double-mandature McCarthy, sous la pression des magnats, notre planète, notre maison, réclame que nous arrêtions de l’exploiter, de la traire telle une vache à lait. Nous devons respecter la planète sur laquelle nous vivons, nous nous devons aujourd’hui de modifier nos mentalités envers notre consommation, et notre utilisation des énergies. Certains scientifiques affirment déjà qu’un réchauffement climatique grande ampleur se profile au loin, et nous avons l’obligation de l’anticiper en revoyant notre manière de vivre et participer au monde. C’est là notre devoir de citoyens ! Nous construirons en un Fédération plus verte, et un avenir plus radieux encore !
Applaudissements
Fédérés, notre travail ne sera pas aisé, nous aurons à faire au cours des quatre années à venir, la guerre contre le terrorisme se poursuit et j’entends bien la maintenir, c’est une question de justice. La Fédération Unie a été attaquée, pourfendue dans la chair, la chair de sa chair, et dans son cœur-même. Nous nous devons de ne pas céder à la peur, à la terreur que l’on désire nous imposer par la force. Nous sommes une nation forte, qui se doit, en ces temps sombres, d’être unie et solidaire et d’agir comme un seul bloc ! Je ne remercierais jamais assez ces braves hommes et femmes qui font, aujourd’hui encore, face au terrorisme chaque jour. Ils sont le bras armé de la justice de notre nation, et jamais nous ne pourrons assez les remercier pour leur abnégation envers la patrie ! Néanmoins, je tiens à leur apporter mes remerciements les plus forts et les plus sincères aujourd’hui. Ils sont ceux qui défendent la mémoire de ces hommes, ces femmes et ces enfants qui sont tombés injustement sous le coup de la barbarie. Et tant que justice ne sera rendue, nous continuerons ce juste et honorable combat !
Applaudissements assortis du slogan “Together We Are Stronger” scandé par l’assistance
Aujourd’hui mes chers amis, cette élection est notre chance de raviver la flamme vacillante du rêve fédéré, si nous sommes tous réunis ici, c’est bien parce que nous aimons bien trop notre belle nation, pour laisser les quatre prochaines années ressembler aux huit précédentes. Si nous ici, c’est pour nous soulever devant les urnes pour dire que ses huit années sont bien assez, et que nous désirons tous du changement. Si James McCarthy a porté l’uniforme et défendu notre nation, c'est pourquoi je lui accordais toujours du respect, mais celui qui fut un bien brillant militaire ne fait qu’un bien piètre Président. Il nous laisse, lui et son administration, une nation endeuillée, agacée par huit années d’inactivité, et de passivité à la tête du pouvoir. Et aujourd’hui, qui persiste dans le symbole de cette immobilité, la candidate conservatrice, Nancy Chapman, qui fut elle-même membre de l’Administration McCarthy. En cela, nous nous devons de proposer aux fédérés le changement, un dynamisme incarné par la jeunesse que vous avez désignée comme votre représentante, votre candidate ! Aujourd’hui, nous allons nous opposer à notre antagoniste, un conservatisme vieillissant, dont l’immobilisme semble être un symptôme virulant. Alors, affirmons notre désir de ne plus voir à nouveau la Présidence s’endormir sur le Resolute Desk, et votons pour une présidence active qui lui est en tout opposée !
“Vote for Scott ! Vote for Scott ! Vote for Scott !”
Nous nous apprêtons à entamer la quarante-et-unième Présidence de la Fédération Unie, et je m’engage à ce que celle-ci permette, enfin, de créer un état fédéré qui prône la tolérance entre les différences, un lieu sain au sein duquel nous pourrons élever nos enfants dans l’innocence qui leur est dûe, pour qu’ils puissent s’épanouir et vivre dans un monde plus beau et plus heureux que le monde de discorde dans lequel nous vivons. Vous m’avez nommé en tant que votre candidat, votre porte-parole pour de bonnes et de justes raisons. Vous désirez le monde de paix que les conservateurs répugnent, vous voulez l’égalité et la proximité, alors que la classe politique et les 1% semblent toujours plus inaccessibles. Aujourd’hui et ici-même, je promets de mettre un terme à ces temps bien sombres de notre histoire ! Je vous promets une Fédération Unie tolérante, ouverte et transparente ! Il en est aussi fini de ses hommes de pouvoir d’un autre temps, en tant que jeune homme, je tâcherais d’apporter à la President’s House, le dynamisme qui lui a tant manqué la dernière décennie. Aujourd’hui vous avez voté pour le changement, vous avez amorcé une grande joute pour la paix au sein de notre belle nation, et j’en suis certain, nous ne pouvons que la remporter ! N’oubliez jamais, Together we are stronger !
Acclamation et applaudissements d’une foule au comble de l’excitation
Merci à vous tous, vous êtes nos héros ! Puisse le Sort vous bénir ! Puisse le Sort bénir la Fédération Unie.
Au terme de ce discours, le candidat Scott Méndez fut submergé par une vague de ballons et de confettis aux couleurs de la Fédération. Le candidat salua la foule pendant une bonne minute, sous les acclamations de celle-ci, tout sourire, une petit larme à l'œil. Après cela, il descendit de l’estrade, érigée au centre du centre de convention, et passa à travers la foule comme à son arrivée, serrant alors encore plus de main, et recevant un nombre incalculable d’encouragements et de remerciements. Lorsqu’après plus d’une demi-heure à se frayer un chemun, il rentra dans son véhicule et retrouva sa femme, il en était certain, il devait devenir le prochain Président de la Fédération Unie.
- Jenny Howard
- Mort·e
- Messages : 523
- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38
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Convention Nationale Progressiste
Samedi 27 mars
Après une campagne des primaires gagnée à la surprise générale, il était venu pour Jenny Howard le moment de la grand messe progressiste, le moment de la Convention Nationale du Parti. Alors que de grands cadres du Parti s’étaient comme tous les quatre ans succédé à la tribune pour vanter, avec plus ou moins de sincérité, les mérites de Jenny, il revenait à la candidate de clôturer la Convention.
Alors que plus de dix minutes s’étaient écoulées depuis le départ de la tribune du dernier intervenant, les lumières s’éteignirent dans la salle et l’écran géant au dessus du pupitre diffusa un clip résumant en seulement deux minutes la vie de Jenny. À l’issue de ce dernier, la foule ovationna la candidate et une voix résonna dans les hauts-parleurs : « Ladies and Gentlemen, la prochaine Présidente de la Fédération-Unie, Jenny Howard ! ». Il ne fallu que quelques secondes près la fin du message pour voir la nominée arriver sur scène, saluant longuement ses 40 000 partisans massés dans ce Jefferson Center.
Pendant près de deux minutes, la candidate resta derrière le pupitre à attendre que la clameur retombe et que la candidate puisse commencer son intervention.
Monsieur le Président de la Convention,
Chers délégués de tous les territoires de la Fédération-Unie,
Mes très chers concitoyens,
C’est emplie d’une immense gratitude, d’une volonté inébranlable de servir cette nation et d’une joie indescriptible que je m’adresse à vous ce soir. Mes chers amis, j’accepte votre nomination pour la Présidence de la Fédération-Unie.
Les 40 000 personnes se levèrent comme un seul homme avant même la fin de la phrase pour offrir à Jenny Howard sa première standing ovation de nominée progressiste. Il fallu à nouveau une trentaine de secondes pour qu’un calme relatif permette à Jenny Howard de reprendre son discours.
Laissez-moi commencer en remerciant toutes celles et ceux qui ont participé à ce processus des primaires. Que vous soyez simplement allé voter ou que vous ayez participer en faisant campagne, vous avez participé à la vitalité démocratique de ce parti et de cette nation et vous avez pour cela ma plus grande reconnaissance. Je veux tout particulièrement remercier les candidats qui m’ont fait l’honneur de partager avec moi cette compétition. Merci à vous, Ambassadrice Bachmann, Sénateur Clement et Gouverneur Astor. Et tout spécialement merci à vous, Sénateur Pete Page pour entraîner autour de vous depuis plus d’une décennie des milliers de fédérés en les poussant à s’engager en leur offrant une vision d’avenir qu’ils ont rarement pu avoir.
L’ancien adversaire de Jenny Howard fut acclamé longuement par les sympathisants progressistes de la Convention.
Nous sommes réunis ici ce soir à New Lancaster, la plus grande ville de cet État mais aussi de notre Fédération. Nous sommes réunis dans un lieu baptisé en l’honneur d’Andrew Jefferson, premier Gouverneur de cet État. Comme tant d’autres à avoir occupé cette fonction, Andrew Jefferson a toujours veillé à mettre ses concitoyens avant tout. Une autre Gouverneure de cet État l’a toujours fait également, il s’agit de la Présidente Chelsea Campbell qui est pour nous tous, et particulièrement pour les femmes, un modèle que nous admirons.
Comme à chaque rassemblement de progressistes à Two Rivers, le nom de la première Présidente de la Fédération fit lever la foule pendant de longs instants.
Accepter la nomination de mon parti pour la Présidence, je ne suis pas la seule à le faire ce soir. Nos collègues conservateurs se réunissent également aujourd’hui pour choisir officiellement leur candidate. Elle a un nom, elle a un visage mais elle a surtout un bilan. Pendant cette élection, elle portera à coup sûr la vision dépassée de ce pays qui habite la Présidence depuis douze ans, sans avoir été apte à régler les principaux maux de cette nation. Ces douze années de Présidence conservatrice n’ont pas servi notre pays grandement mais aujourd’hui marque le début de la reconquête du pouvoir. Aujourd’hui marque le commencement de la bataille que nous devons mener pour la Fédération. L’heure est venue de dire qu’après douze ans, c’est assez !
Standing ovation.
Cette reconquête, elle ne pourra pas être solitaire. Elle sera collective et unira tous les patriotes, progressistes, conservateurs ou indépendants, qui veulent défendre l’idée d’une Fédération moderne. Ce mouvement vaste, j’aurais la chance et le privilège de le conduire avec un homme au grand sens du devoir qui sera beaucoup plus préoccupé par la défense des fédérés que par la visibilité dans les médias, ce dont nous avons cruellement besoin après ces quatre dernières années. C’est pour cela que j’ai choisi le Représentant Deveron Wiggins de l’État de Fort Oak comme candidat pour la Vice-Présidence de la Fédération-Unie !
La salle acclama le candidat à la Vice-Présidence de sa championne.
Comme moi, Devront Wiggins est extrêmement attaché au consensus en politique. Si vous n’avez pas encore la chance de bien le connaître, je crois ne pas trop m’avancer en disant que vous serez nombreux à apprécier cet homme fier et courageux qui, j’en suis convaincue, deviendra l’un des plus grands Vice-Présidents de l’Histoire de ce pays. Alors, Monsieur le futur Vice-Président, merci de vous joindre à moi dans cette bataille qui s’ouvre aujourd’hui.
Au premier rang, le Représentant Wiggins se leva pour remercier d’un geste de la main la foule qui lui réservait une seconde salve d’applaudissements.
Cette bataille, c’est avant tout celle que nous mènerons en faveur des droits des femmes. Même si la présence de Nancy Chapman et de moi-même à nos Conventions respectives aujourd’hui est un motif de réjouissance, cela ne doit pas occulter la réalité de notre pays. L’égalité salariale est encore loin, les femmes restent encore sous-représentées dans les milieux politiques, les violences faites aux femmes de toute nature ne reculent pas et des droits ailleurs inversées sont encore contestés ici. Il n’est pas acceptable dans la première puissance mondiale de voir encore une telle différence de traitement dans cette nation bâtie sur le mythe de l’égalité des chances. La Présidence et le Congrès doivent enfin travailler main dans la main avec le Congrès pour travailler à des textes pour une égalité réelle. Présidente, j’engagerai avec les leaders de la minorité et de la majorité un vaste travail pour établir un plan visant à la protection physique des femmes. Nous devons le plus tôt possible créer des procédures de mise en sûreté plus rapide des femmes en danger chez elles et ce sera le sens de la politique de ce plan qui fera, je l’espère, l’objet d’un large consens au Capitole. Nous ne devons également plus tergiverser quant à notre réponse face aux nombreuses agressions sexuelles qui gangrènent notre société. Et surtout, au delà de la réponse pénale stricte que nous devons apporter, nous devons soutenir les victimes. Nous devons les écouter, leur rendre justice et les accompagner. Présidente, j’agirai avec tous mes moyens pour permettre aux femmes de mettre gratuitement un terme à une grossesse non désirée provoquée par une agression sexuelle. Aucune femme ne doit jamais avoir à payer pour avoir été violée. Mais l’avortement doit rester un droit au delà de ces cas dramatiques. Ce droit doit être universel et garanti. Beaucoup de pays développés et démocratiques ont admis l’avortement comme un droit non négociable. Franchissons nous aussi ce cap ! Enfin, ma Présidence sera celle du salaire égal sans distinction de genre. Un grand effort sera d’abord mené dans la fonction publique puis une politique fiscale viendra inciter l’égalité salariale dans le privé. Oui, si vous pensez que les femmes méritent l’égalité salariale, rejoignez-nous. Si vous pensez que les droits des femmes se confondent avec la notion de Droits de l’Homme, rejoignez-nous ! Et si vous pensez que les femmes doivent être protégées, rejoignez-nous ! Imposez par votre vote une Présidence qui se souciera de la cause des femmes.
Le public ovationna le passage du discours sur les droits des femmes et des dizaines de pancartes « Women with Jenny » furent brandies dans l’assistance, bien montrées aux téléspectateurs par les réalisateurs de l’évènement.
Établir cette égalité entre les femmes et les hommes sera une des principales conditions au retour d’une meilleure paix sociale dans ce pays. Mais les inégalités de droits ne se restreignent pas à la seule question du genre. La question des différences sur la base ethnique ou sur l’orientation sexuelle est également cruciale. Nous devons dès à présent prendre des mesures pour combattre les discriminations dont des millions de fédérés restent victimes. Au delà de ma proposition de criminalisation de la discrimination à l’embauche que j’entends discuter avec le Congrès, je veux reprendre la proposition du Sénateur Clement de criminaliser les discriminations dans nos forces armées envers les LGBTQ. Et j’espère que le Sénateur et moi auront l’occasion de travailler ensemble à ce sujet.
L’égalité enfin, elle doit être la norme entre les droits politiques des citoyens de cette Fédération. Dans cette élection, 21 millions de citoyens n’auront pas leur mot à dire alors qu’ils subiront les décisions de la prochaine Administration. Je parle bien entendu des citoyens de la Communauté des Îles. Comment peut-on parler d’égalité des chances quand des territoires n’ont pas le même statut, et donc pas la même influence sur la vie politique nationale? Les fédérés doivent tous jouir des mêmes droits, c’est une condition sine qua none pour que le rêve fédéré puisse continuer de prospérer. C’est pour cela que mon Administration travaillera avec le gouvernement de la Communauté des Îles mais également avec la mairie de St. Paul pour trouver un nouveau statut à ces territoires qui soit conforme aux attentes des populations et leur garantisse les droits dont ils doivent bénéficier.
Alors que la salle approuvait bruyamment, Jenny montra de la main la délégation du Parti Démocrate de la Communauté des Îles avant de reprendre.
Mais nous le savons, la véritable paix sociale ne reviendra que lorsque presque tous les fédérés auront de quoi subvenir à leurs besoins élémentaires. Nous n’aurons la paix sociale que lorsque la grande majorité des fédérés aura un emploi dont le salaire permet de vivre dignement et aura une assurance santé pour vivre sereinement. Or, aujourd’hui, trop de fédérés n’ont pas d’emploi. Nous devons sans plus attendre nous atteler à atteindre le plein emploi, sans quoi jamais dans ce pays nous ne pourrons parler de paix sociale, et encore moins de prospérité. Présidente, je lancerai un vaste travail avec les Gouverneurs de la Fédération-Unie pour mettre sur un pieds un plan de rénovation de nos infrastructures qui mobilisera des milliers de salariés et d’entreprises fédérés et stimulera notre économie, notamment par la création d’emplois. Ce plan devra toucher le nombre le plus vaste possible de territoires, autant pour permettre la reconstruction d’infrastructures qui font aujourd’hui défaut que pour permettre à des milliers de fédérés de trouver des emplois et de redynamiser notre économie. Mais nous le savons, trouver un emploi ne signifie pas toujours dans notre pays de pouvoir vivre décemment. Je travaillerai avec le Congrès pour faire du salaire minimum un salaire dont on peut vivre en l’augmentant à hauteur de 10 Thaler horaire. J’encouragerai également les Gouverneurs dirigeant des États dont la situation sociale est suffisamment bonne à augmenter le salaire minimum dans leur propre État, dans l’intérêt d’une hausse massive du pouvoir d’achat. Nous devons également prendre en compte la thématique de la santé. Aujourd’hui des millions de fédérés vivent dans l’angoisse de tomber malade, dans la peur de nécessiter des soins qu’ils ne seront pas en mesure de s’offrir. Pour les millions de fédérés non couverts, cette situation n’est plus tenable. Et pour celles et ceux qui le sont via le Medicare et le Medicaid, la situation est difficile pour les finances fédérales. Mon objectif est que chaque fédéré qui a un emploi soit couvert par son entreprise. Nous mettrons pour cela en place des aides aux entreprises et soutiendrons les compagnies d’assurance proposant des tarifs préférentiels aux petites entreprises. Cette solution, nous l’espérons, permettra de maximiser le nombre de fédérés couverts correctement sans pour autant casser la tirelire et mettre notre État en faillite.
Applaudissements.
Car non, nous ne devons pas sous-estimer la probabilité que notre État, qui continue d’accumuler les déficits, finisse par ne plus être en capacité de payer des services publics. Nous sommes aussi vulnérables que les autres. La priorité absolue de mon Département d’État dans sa mission de gestion du Trésor sera de garantir chaque année un budget à l’équilibre voté par le Congrès pour garantir un fonctionnement des services publics qui bénéficient aux citoyens sans complètement ruiner ce pays. Trop souvent, les progressistes ont eu tendance à proposer des programmes dépensiers massifs et les conservateurs le contraire, à savoir des coupes de budget fédérales partout. Trouvons enfin une voie intermédiaire. Garantissons des services publics essentiels pour tous, aidons des entreprises à fournir des prestations de qualité aux citoyens en limitant les dépenses de l’État. Ce n’est pas en vidant l’État fédéral de sa substance et en ne le cantonnant qu’à la sécurité nationale que nous ferons aller mieux ce pays. Ce n’est pas non plus en faisant de l’État le coeur de tous les services sollicités par les citoyens que nous restaurerons la grandeur de ce pays. Nous devons clairement regagner la confiance des contribuables si nous voulons que les citoyens puissent encore croire à l’utilité et la pertinence d’un État. Nous devons pour cela pouvoir prouver que leur argent n’est pas gaspillé, que leur argent est utile à la société et à leurs enfants. Pour cela, nous devons mener une politique budgétaire cohérente permise par un leadership bipartisan sur la question du budget. Nous tous, progressistes et conservateurs, avons intérêt à ce que les dépenses publiques soient correctement gérées et qu’elles inspirent la confiance à nos compatriotes. C’est le seul moyen de maintenir la confiance des citoyens en leur appareil politique et de rétablir l’image d’un Congrès critiqué par beaucoup trop de nos compatriotes. Garantir la sécurité budgétaire sera une de mes priorités et je suis sûre que nous pourrons rassembler une majorité de citoyens et de membre du Congrès sur ce souhait.
Nouvelle ovation de la salle pour la nominée progressiste.
Mais la sécurité apportée aux fédérés, elle be doit pas seulement être budgétaire. Elle doit aussi être physique. Dans cette élection, il ne s’agira pas seulement d’élire une Présidente. Il s’agira également d’élire une Commander-in-Chief. Depuis maintenant près de dix ans, notre pays est agressé sur son territoire et à l’extérieur par des énergumènes qui instrumentaient avec constance une religion, ses écrits et ses fidèles pour commettre et répandre le crime. L’organisation terroriste dans laquelle ils se regroupent doit être combattue avec la plus grande des véhémences, et nous ne devons pas lésiner sur les moyens militaires déployés pour son extermination. Mais c’est malheureusement ici que s’arrête ma convergence avec la Présidente sortante sur le sujet. Les conservateurs refusent systématiquement de se poser en auxiliaire du continent idylénien et de son développement. Ils cautionnent ainsi que les pays idyléniens ne restent que des champs de ruines sur lesquels prospéreront de nouvelles organisations tout aussi dangereuses. Je ne veux pas jouer avec la vie de nos soldats. Je veux que quand le Califat sera anéanti, nous mettions les moyens pour éviter l’émergence seulement quelques mois après d’un nouveau groupe qui fera encore son fond de commerce sur la souffrance et la misère des populations. Si nous ne voulons plus revivre le cauchemar de Windtown il y a huit ans, nous devons agir aux deux niveaux, militaire et social, et donc rompre avec la doctrine Chapman-Marshall. C’est une condition sine qua none au retour de nos soldats ici sur notre sol, pour retrouver leur famille qui les attendent.
Applaudissements nourris, tant pout Jenny que pour les militaires impliqués dans la défense des intérêts nationaux.
Mais il serait malhonnête de dire que la seule menace qui pèse sur nos concitoyens vient de l’étranger. Comme les autres, notre société est exposée à des individus dangereux qui méprisent les lois et mettent en danger les citoyens, à commencer par nos enfants. Ce qu’en revanche beaucoup de pays n’ont pas, c’est la possibilité pour les criminels d’acheter légalement les armes avec lesquels ils commettent des méfaits. Je sais combien la question est sensible et vectrice de divisions. Je ne veux pas, en aucun cas, participer à l’explosion de ce pays sur cette question. Le Second Amendement de notre Constitution dont nous avons hérité de nos Pères Fondateurs est clair, les citoyens ont un droit, celui de porter une arme. Je ne suis pas ici pour abroger le Second Amendement. Je ne suis pas non plus ici pour vous prendre vos armes. Je ne veux juste pas que vous soyez tués par quelqu’un qui n’aurait pas du avoir d’arme. Nous devons empêcher les dangers de cette société de mettre la main sur des armes, légalement comme illégalement. Et si c’est ce que nous voulons, nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir une Présidente dans la poche du lobby des armes à feu. Personne ne veut que des criminels puissent légalement posséder et utiliser une arme. Il est alors grand temps de nous rejoindre et de l’empêcher.
La candidate reçut de nombreux applaudissements quand plusieurs dizaines de sympathisants brandirent des pancartes « Preventing gun violence ».
Alors, mes très chers concitoyens, le moment est venu d’unifier cette nation. L’Histoire de ce pays est celle de la cohabitation de sensibilités, cultures et passés différents pour former une nation fière et commune. Écrivons tous ensemble, conservateurs, progressistes et indépendants, un nouveau chapitre de notre Histoire en allant au delà de ce qui nous divise et en nous focalisant sur ce qui nous rassemble. Nous avons déjà tant accompli avec nos divisions. Imaginez ce que nous pourrions faire en les surpassant ! Et c’est, mes très chers concitoyens, ce que je vous propose aujourd’hui. Nous sommes plus forts ensemble alors unissons nous pour construire une meilleure Fédération pour nos enfants et un futur dans lequel chacun peut croire. Ce soir marque le moment où le pays devient pour nous au dessus du parti et le restera pendant ces quatre prochaines années où nous gouvernerons ensemble pour cette nation.
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La salle se leva d’un seul pour acclamer celle qui était officiellement sa nominée pendant que la musique commençait à retentir dans les enceintes. Jenny resta deux minutes seule sur scène à saluer la foule avant d’être rejointe par son colistier.
Deux minutes plus tard, elle accueillit sa fille Jane, également candidate au Congrès, sur la scène du Jefferson Center face à une foule enthousiaste et bruyante.
Rejointe sur scène par quelques personnalités, Jenny continua de saluer la foule pendant quelques dizaines de seconde avant que des ballons aux couleurs du drapeau de fédéré ne soient lâchés sur la scène.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Jenny Howard
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Discours suite à la primaire de Two Rivers
Lundi 2 août 191
L'équipe de Jenny Howard avait réservé un petit espace dans le vaste Andrew Jefferson Convention Center pour y organiser le rassemblement de ses partisans après la primaire de Two Rivers. En gagnant cette primaire, elle gagnait la nomination progressiste et voulait donc marquer le coup. À son arrivé sur la scène, elle fut ovationnée par les 2000 sympathisants présents pour la soutenir.
Elle salua la foule avec un très large sourire avant de se placer derrière le pupitre et de commencer son intervention.
Merci ! Merci ! Merci à tous !
Quelle soirée ! Nous voilà ce soir vainqueurs d’un nouvel État, celui de toute ma vie qui plus est, et donc, titulaires d’une majorité de délégués à la convention progressiste à venir ! Je dis bien « nous » car cette victoire est collective. Non seulement, elle est rendue possible par le travail de milliers de fédérés dans cette nation, mais elle est surtout rendue possible par le travail réalisée pendant des décennies par les femmes pour permettre à des personnes comme moi de me tenir ici. Des femmes qui se sont battues pour le droit de vote, jusqu’à celles qui sont devenues des exemples, toutes ont pavé la voie. Et dans cette catégorie, j’inclues bien sûr la Présidente Chelsea Campbell, elle aussi originaire de cet État !
Mais cette campagne n’aurait rien été sans vous, les bénévoles. Tous ceux qui sonnent aux portes, décrochent leur téléphone, parlent à leurs voisins, discutent avec leur famille. Je veux tous vous remercier. Ici comme ailleurs, c’est l’engagement incroyable de chacun d’entre vous qui nous permet de nous tenir ici à nous féliciter des résultats que nous avons obtenu. Et si ce soir nous menons très largement cette course, tant en vote populaire qu’en nombre délégués, je vous le dois en très grande partie !
Applaudissements nourris.
Je veux évidemment vous remercier vous, tous les électeurs qui à Two Rivers ou ailleurs, ont déposé un bulletin en ma faveur au cours de ce processus. Votre confiance m’honore et m’oblige plus que vous ne pouvez l’imaginer et j’espère que vous serez encore nombreux à le faire dans les quatre primaires encore à venir.
Je veux maintenant féliciter mes adversaires. Ils ont mené une campagne courageuse et ont défendu leurs idées, promouvant la diversité de nos opinions et faisant vivre au sein de notre famille politique un sein débat d’idées. Aux millions d’électeurs qui dans ces primaires se sont adressés, et le feront encore dans les prochains jours, à d’autres candidats que moi, je vous ai entendu et la campagne que j’ai l’honneur de mener a une place pour vous, votre voix compte et je ne veux pas la négliger.
Et si je ne veux négliger aucune voix, c’est parce que, et c’est d’ailleurs le thème central de ma candidature, je veux définitivement unifier cette nation. Nous sommes plus forts quand nous travaillons ensemble au bien commun. Nous sommes plus efficaces quand nous discutons largement pour concevoir des politiques pour leur éviter d’être abrogées à chaque changement de majorité. Et, quand on remarque les campagnes, les personnalités, l’histoire et les projets des candidats à l’investiture conservatrice, on se demande lequel d’eux est prêt à cela. Aucun d’eux ne semble réellement disposé à être celui qui unifiera cette nation autour de ses valeurs en mettant en avant les grands patriotes de ce pays.
Alors maintenant, tourons la page de ces primaires. Commençons dès maintenant à nous unir pour gagner cette élection et faire triompher l’idéal fédéré avec tous, progressistes, indépendants et conservateurs pragmatiques et patriotes. C’est de cette manière que nous gagnerons, en rassemblant plutôt qu’en divisant.
Ovation pour la candidate.
Alors à tous ceux qui partagent cet objectif unitaire, vous avez non seulement un bulletin de vote, mais vous avez aussi des moyens d’actions. Allez sur jennyhoward.uf, rendez-vous dans une permanence de notre campagne, parlez à vos proches, affichez sur les réseaux sociaux votre soutien à notre candidature. Montrez l’étendue de notre mouvement.
Alors mes très chers amis, ce soir, nous gagnons la nomination d’un parti. Et de ce fait, nous passons à la phase suivante de notre campagne. Désormais, plus que tout, c’est le pays plus que le parti. Et ce sera le cas pendant tout le temps que je passerai à la Président’s House.
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
La Sénatrice fut rejointe sur scène par son mari et le couple salua la foule qui l'acclamait.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Julianne McKenzie
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Meeting de Julianne McKenzie à New Lancaster
━━━━━━ Élections gouvernatoriales 191 ━━━━━━
L'équipe de campagne de Julianne McKenzie avait décidé depuis bien longtemps d'investir la magnifique salle de l'Andrew Jefferson Convention Center pour y organiser le meeting de clôture de cette campagne gouvernatoriale 191 à Two Rivers. Julianne y tenait particulièrement, ayant eu la chance d'assister au meeting tenu par James McCarthy - qu'elle considère comme son modèle politique - lors de la campagne présidentielle de 175, alors qu'elle était encore adolescente. C'était là une manière bien à elle de marcher, en quelque sorte, dans les pas de l'ancien Président de la Fédération-Unie.
Ce meeting, hautement important du fait qu'il avait pour objet de clôturer la riche campagne qui venait d'être menée, allait s'établir autour de deux thématiques : le social et le sociétal. Julianne McKenzie considérait que l'action du Gouverneur sortant sur ces sujets était particulièrement médiocre et elle voulait ainsi marquer le coup en remettant les pendules à l'heure. La stratégie de "Campbell bashing" qu'elle avait adopté depuis le début de la campagne allait vivre son apothéose ce soir ; il allait clairement se faire une nouvelle fois éclater devant l'œil attentif des Riverssiens. Elle prenait d'ailleurs un malin plaisir à appuyer sur les échecs monumentaux de ce dernier...
Si la salle était bien évidemment remplie de militants et sympathisants venus de tout l'État de Two Rivers, l'équipe de campagne de Julianne avait souhaité instaurer une ambiance plutôt intimiste. De ce fait, aucun grand ponte du Parti Conservateur n'avait fait le déplacement, bien que certains d'entre eux, à l'image du Vice-Président Ethan D. Caldwell, avaient publiquement apporté leur soutien à Julianne McKenzie dans la course. Cette dernière voulait davantage mettre l'accent sur les militants qui ont contribué à sa campagne ainsi qu'à la société civile riverssienne.
Chers Riverssiens,
Chers militants,
C'est un vrai bonheur pour moi de me trouver face à vous ce soir dans ce superbe Andrew Jefferson Convention Center afin d'y clôturer cette merveilleuse campagne que nous avons menée ! Avant toute chose, je souhaite vous remercier, vous tous qui avez contribué à votre manière à cette campagne. Tout au long de mes déplacements sur le terrain, j'ai rencontré des gens merveilleux et investis qui avaient à cœur d'agir afin de rendre à notre cher État de sa superbe. Rien que pour cela, cette campagne est déjà un succès absolu, et peu importe quels seront les résultats annoncés ce weekend !
[Applaudissements]
On me susurre dans l'oreillette qu'un vent de panique aurait épris l'équipe du camp adverse tout au long de cette campagne. Il est vrai que nous n'y sommes pas allés avec le dos de la cuillère, nous avons appuyé là où cela fait bien mal. Mais en même temps, il y avait tellement de motifs de douleur du côté du Gouverneur sortant que nous n'avons même pas eu à appuyer bien fort pour qu'il se mette à hurler. Ces quatre années passées sous l'égide de Flynn Campbell ont été particulièrement épouvantables à vivre pour les Riverssiens. Et pourtant, en matière de Gouverneurs pathétiques, nous avions eu de l'entraînement auparavant. J'ai saisi, sur le terrain, l'étendue de la colère et de la frustration provoquées par ce hiérarque progressiste qui aura passé quatre années à se tourner les pouces, les doigts de pieds en éventail sur son bureau, aux frais du contribuable. Petite piqûre de rappel...
[Apparaît sur l'écran géant le visuel ci-dessous, provoquant des huées du public]
Oui, Flynn Campbell n'a pas été capable d'appliquer plus que seulement 28% du programme sur la base duquel les Riverssiens l'ont élu Gouverneur. Son excuse ? Il n'aurait pas eu le temps ! Je crois que si l'on cherchait la définition du mot "charlatan" dans le dictionnaire, elle nous renverrait directement au bilan de Flynn Campbell. Et, non las de mauvaise foi et de bêtise, Monsieur Campbell a eu l'outrecuidance d'inviter Madame Carrie Owen lors de son meeting de clôture pour nous expliquer qu'en fait, il était normal que le programme entier n'ait pas été appliqué sinon il n'y aurait aucune raison pour que le Gouverneur sortant souhaite rempiler à son poste. Quand je vous disais sur Chirper que les Progressistes vivent au pays des licornes, je ne vous mentais pas !
[Rires moqueurs du public]
Ce baiser de la mort de l'une des pires Gouverneures de l'histoire du pays à l'endroit de mon adversaire va certainement entériner la défaite historique qui lui est promise dans les urnes. Contrairement aux Progressistes, mon équipe de campagne et moi-même nous engageons sur un programme que nous nous savons en mesure de mettre en œuvre durant les quatre prochaines années. Vous me connaissez, vous savez que je ne servirai jamais dans les promesses sans lendemain. C'est ce qui rend détestables à nos yeux les dinosaures de la politique comme Madame Owen et Monsieur Campbell, donc nous ne nous abaisserons jamais à tromper les électeurs ainsi.
[Rires moqueurs du public]
En matière de programme, il me paraissait important que nous consacrions le présent meeting aux thématiques épineuses de la santé, du social et du sociétal. À cause de Monsieur Campbell, nous marchons sur des braises ardentes à Two Rivers. Légalisation de la GPA, dépénalisation du cannabis, autorisation de l'adoption pour les couples homosexuels, légalisation de l'euthanasie sans conditions drastiques... Monsieur Campbell s'est même payé le luxe de financer, avec notre argent, les centres pratiquant l'IVG. Alors que cette mesure ne figurait pas à son programme, programme qu'il prétend ne pas avoir eu assez de temps pour mettre entièrement en œuvre. C'est dire à quel point les Progressistes se moquent de nous. L'IVG n'est pas et ne sera jamais un acte anodin. Cet acte revient à tuer le foetus, il ne doit donc être pratiqué que dans des cas précis, tels que la grossesse non-désirée issue du viol, et certainement pas aux frais des contribuables riverssiens. Une bonne partie d'entre nous s'oppose moralement à l'avortement et nous le comprenons. De plus, il existe suffisamment de dispositifs de contraception, d'autant plus faciles d'accès, pour éviter une explosion des cas de grossesses non-désirées. Il appartient à chaque femme et homme de faire preuve de vigilance lors du rapport sexuel. Si un accident peut arriver, il doit être assumé entièrement par ses responsables et non pas par les citoyens dans leur ensemble. Ainsi, si je suis élue Gouverneure, le financement par l'État de cette pratique sera immédiatement supprimé.
[Applaudissements]
Dans la même veine, il va de soi que nous repénaliserons immédiatement la détention et la consommation de cannabis. Légaliser, c'est inciter à consommer. Peu importe que les dérivés cannabiques constituent une drogue moins dangereuse que d'autres, plus dures. Inciter à consommer, c'est se rajouter un problème de santé publique que nous ne sommes pas à même de pouvoir traiter. Ce qu'a oublié, bien évidemment, le Gouverneur sortant en dépénalisant le cannabis, c'est que cette dépénalisation aurait dû s'accompagner d'un dispositif de prévention de premier ordre. Or, il ne me parait pas acceptable que les contribuables riverssiens y mettent de leur poche pour financer le plaisir d'une écrasante minorité de s'adonner à la fumette. Nous avons déjà l'alcool et le tabac qui représentent des fléaux en matière de santé publique et qui coûtent cher à la société. Inutile, donc, d'y rajouter le cannabis. Et en plus, nous avons tous déjà eu un proche, un voisin ou un ami qui consommait du cannabis... Avez-vous constaté les effets désastreux de sa consommation sur ces derniers ? Perte de mémoire, impression d'avoir deux neurones en moins, mollesse... Vraiment, les effets sont désastreux. Je n'ai vraiment pas envie que les Riverssiens deviennent des Flynn Campbell en puissance à cause du cannabis.
[Rires copieux dans toute la salle]
De la même manière, nous reviendrons également sur l'adoption pour les couples homosexuels et la Gestation Pour Autrui que nous interdirons à nouveau. L'objectif moral de l'État doit être celui de promouvoir les valeurs familiales traditionnelles, ce qui implique qu'il y ait une mère, un père et un enfant issu d'une procréation directe. Naturellement, l'adoption par les couples homosexuels n'entre pas dans ce cadre. En ce qui concerne la GPA, nous refusons la commercialisation du corps humain et l'asservissement de la femme. Avec cette pratique, on oublie qui elle est, ce qu’elle ressent, pour se focaliser uniquement sur le service que son corps va rendre. Je ne parle pas des risques pour sa santé que cela implique. Par ailleurs, il y a là atteinte à la valeur symbolique de la maternité. Porter un enfant neuf mois serait banalisé et élevé au statut d’un simple commerce. C'est peut-être là un idéal de société acceptable aux yeux des Progressistes, mais pas pour nous.
[Applaudissements]
J'aimerais, de la même manière, évoquer la question du mariage entre personnes d'un même sexe rendue possible depuis la promulgation de la Loi d'État Matrimoniale sous le mandat du Gouverneur McManus. Treize ans que les homosexuels peuvent donc se marier sous la coupe de la loi à Two Rivers. Et pas une année de plus si je suis élue. Naturellement, nous respectons le droit de chaque individu à aimer et être attirer par qui il le souhaite, personne du même sexe ou non. Mais nous estimons que le mariage est une institution traditionnelle qu'il faut à tout prix, à nouveau, préserver face à l'évolution des mœurs de notre société. Dans le respect de nos traditions et de notre culture, nous devons respecter le fait que le mariage implique un homme et une femme. Respectueux des droits des Homosexuels, nous créerons à la place un dispositif d'union civile, qui permettra d'apporter un cadre à l'union entre deux personnes d'un même sexe aux yeux de la loi sans pour autant toucher au mariage traditionnel. Ce dernier sera accessible sous les mêmes conditions que celles du mariage abstraction faite de la nécessité qu'il y ait un homme et une femme.
[Applaudissements]
Enfin, j'aimerais clôturer ce meeting en vous présentant une proposition forte en matière de santé. Depuis la Loi d'Assurance Générale Universelle, chaque citoyen riverssien peut disposer gratuitement d'une couverture santé... Enfin, gratuitement, vraiment ? Pas du tout. La loi d'assurance générale universelle est un trou béant qui ruinera l'État à terme et de la même manière, les Riverssiens les plus précaires. Financée à hauteur de 190 millions de Thalers par an, elle est clairement responsable depuis treize ans d'un accroissement des impôts dans l'État. En gros, on vous prend dans une poche pour vous faire croire que l'on vous remet dans l'autre sans aucune contrepartie. La réalité est évidemment tout autre, et en ce sens nous nous engageons à supprimer cette loi sans délai. Il appartient à chaque individu de décider si, oui ou non, il souhaite disposer d'une couverture santé et surtout de déterminer à quelle hauteur. Nous proposons donc la mise en place d'une assurance facultative d'État préférentielle, dont les termes seront négociés avec des assureurs privés partenaires dans l'idée qu'elle soit accessible à chacun en fonction de ses moyens et besoins. L'idée d'impliquer des professionnels du secteur à ce dispositif viendra naturellement combler les carences de l'État à gérer une offre santé viable, ce qui ne figure pas parmi ses prérogatives directes. D'ailleurs, mon adversaire avait promis en 187, sans tenir parole, de plafonner les tarifs appliqués dans le secteur médical. Eh bien justement, notre projet d'assurance facultative d'État implique également un moratoire réunissant l'ensemble des acteurs du secteur médical, visant à définir des normes de tarification pour chaque acte ou traitement sans que cela porte atteinte à l'exercice libéral. Voilà donc un dispositif viable sur le long terme et qui ne nous ruinera pas tous !
[Standing ovation]
Chers amis, nous sommes engagés sur la dernière ligne droite. Nous n'avons plus que quelques heures à attendre avant que cette campagne ne s'achève officiellement. Alors, je compte sur vous, toutes et tous, pour m'aider à transformer le touchdown. Toutes les voix comptent et il nous appartient de mobiliser au maximum autour de nous pour voter et faire voter en faveur de notre projet ! Two Rivers mérite de tourner la page Campbell, et vite. Soyons à la hauteur de ce que nous méritons !
Trois promesses à prendre en compte pour le bilan :
• Suppression de la Loi d'Assurance Générale Universelle et remplacement par une assurance facultative d'État
• Suppression du mariage homosexuel et remplacement par l'union civile
• Repénalisation du cannabis
- Cassidie Horner
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : ven. 30 avr. 2021 13:11
Mercredi 17 novembre 195
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En plein tour informel du pays afin de mener une fausse campagne des primaires, Cassidie Horner faisait étape ce soir à New Lancaster pour un gala au profit des femmes réprimées en zone de guerre. Une très bonne occasion de faire parler d'elle en pleine campagne et de faire entendre ces idées dans le débat public. C'est sous l'ovation des invités qu'elle monte sur la scène pour délivrer sont discours.
Bonjour à tous, avant de commencer j’aimerais remercier les organisateurs de ce très beau gala pour leur invitation. Nous sommes réunis ce soir pour récolter des fonds afin d'aider des millions de femmes discriminer et réprimées dans des zones de guerres partout dans le monde. Cette cause est à mon sens prioritaire et j'espère que vous serez nombreux à faire comme moi en signant un chèque à l'instant de 50 000 Thalers pour aider ces millions de femmes.
L'action des ONG et des associations humanitaires sont indispensables sur le terrain. Néanmoins, elles ont besoin de financement, de plus de financement. À mon sens, chaque pays de ce monde devrait verser chaque année dans un pot commun des financement destinés à soutenir les actions des ONG et des associations militant pour les libertés et les droits les plus élémentaires avec une contrepartie évidente de justification de l'utilisation de ces fonds afin d'éviter tout débordement et bénéfice personnel. La philanthropie n'étant pas la volonté de s'enrichir.
Mais outre ces millions de femmes que nous devons aider, il me semble également pertinent de faire un bilan interne de la situation des femmes dans notre pays. Je suis une femme, je suis une maman, je suis une Gouverneure. De ces multiples casquettes, j'en garde un sentiment commun, celui d'avoir une vie exceptionnelle. Je me suis longtemps plu dans cette vie de famille de la classe moyenne avec mon travail d'enseignante, un mari incroyable que je salue ce soir et des enfants que j'aime du plus profond de mon cœur, mais qui doivent dormir à l'heure où je vous parle. Cette expérience de la société civile est exceptionnelle dans la sphère politique dans laquelle je suis aujourd'hui. Ce sentiment de déconnexion, que nos dirigeants ne comprennent pas nos problèmes, ce sont quelques choses que je connais. L'élément déclencheur de mon engagement politique fut sans aucun doute la mort de mon père d'un cancer. C'était un homme qui ne lâchait jamais même quand tout semblait impossible. Je me souviendrais d'ailleurs de ce qu'il m'avait dit un jour où je ne croyais plus en rien "Fait de l'impossible quelque chose de possible". De cet engagement politique en a découlé une carrière atypique. Représentante, Sénatrice, Secrétaire d'État et aujourd'hui Gouverneure. Tant de postes occupée en 8 ans de vie politique. À chaque fois, j'ai su apportée mon expérience de la société civile, mon courage et ma pugnacité qui ont d'ailleurs été reconnus par la Présidente Howard lors de ma nomination au poste de Secrétaire aux Affaires Sociales.
Aujourd'hui, il me semble essentiel de remettre au cœur du débat la question des droits des femmes dans notre pays. Nous devons œuvrer chaque jour un peu plus dans notre pays pour faire émerger une égalité entre les hommes et les femmes dans l'ensemble des domaines aussi bien professionnel que personnel. La bataille des mots a été faite et il me semble aujourd'hui important de lancer la bataille des idées et de leurs applications. Faire plutôt que communiquer me semble être une notion essentielle pour tout bon politicien. C'est pourquoi, je lancerais prochainement dans mon État de Rochester un grand plan pour renforcer l'égalité entre les hommes et les femmes. Ce plan s'articulera autour d'un congé parentale identique entre le papa et la maman pour mettre fin aux discriminations dans le monde de l'entreprise. Le droit de fonder une famille doit être garanti. Je proposerais également la création de 500 centres d'accueil et d'écoute répartie équitablement entre les zones urbaines et rurales pour permettre à toutes les femmes de pouvoir s'y rendre. Ces centres seraient un lieu de rencontre entre des femmes victimes de discrimination ou de violence conjugales et des personnes formés pour les aiguiller pour les aider.
Partout, dans le monde, les voix de millions de femmes s'élèvent pour réclamer une véritable justice et une véritable égalité entre les hommes et les femmes. Je suis de millions de femmes et je ne m'en excuserais pas auprès de quelques vieux patriarches bornés et aux idées vieillottes. Nous sommes le pays de l'innovation, des droits humains et un symbole de la démocratie. La Fédération-Unie doit être le fer de lance de cette égalité qui ne peut plus et ne doit plus attendre.
Je vous remercie pour votre attention.
C’est sous les applaudissements de la foule que Cassidie Horner salua cette dernière puis retourna au sein de la vaste salle de gala pour ce rassoir avec les invités.
Ancienne Secrétaire aux Affaires Sociales
Ancienne Sénatrice pour l'État de Rochester
Ancienne Représentante pour l'État de Rochester
- Carrie Carter
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Mercredi 17 novembre 195
La Secrétaire à l’Intérieur de la Fédération-Unie avait elle aussi été conviée au diner de bienfaisance et, elle aussi, devait s’exprimer à la tribune, juste après la Gouverneure Horner. Elle avait écouté religieusement son ancienne collègue du Cabinet disserter et se livrer à une vibrante éloge de sa propre carrière, d’abord en affichant fièrement son don, puis ensuite en racontant sa carrière mémorable. Gala de charité oblige, la Secrétaire Owen s’était contentée de quelques sourires, laissant hors du diner les soupirs sarcastiques qu’elle retenait. Elle ne manqua pas toutefois d’applaudir le discours de sa collègue progressiste une fois achevé.
Elle fut ensuite conviée à la tribune, l’occasion de dévoiler à un public qui l’accueillait par des applaudissements respectueux sa robe blanche de gala, conçue spécialement pour l’occasion.
La Secrétaire Owen prit place derrière le pupitre, ajusta les micros et respira profondément quelques instants avant de commencer son discours.
Bonsoir à tous,
Merci pour l’organisation de cette soirée si exceptionnelle, je pense parler au nom de nombreuses personnes en déclarant que je passe un excellent moment. Mais, me direz-vous, avec un tel prix pour la place, comment aurait-il pu en être autrement ?
J’ai pris le temps d’écouter la Gouverneure Horner nous vibrer un vibrant plaidoyer en faveur de la cause des femmes, et aussi exposer aux yeux du monde sa donation de 50 000 Thalers. La Gouverneure l’a rappelé, elle a beaucoup changé de position ces dernières années. Alors, avant qu’elle ne change de nouveau d’avis, je vous conseille de vite encaisser ce chèque !
Des rires fusèrent dans l'auditoire, mêlés à quelques applaudissements.
Nous avons une chance impressionnante, celle de vivre dans un pays en paix. Même si certains essayent de faire croire que, sous la Présidence de Jenny Howard, notre pays est dans une situation de chaos avec une explosion de la délinquance et de l’immigration, rendons-nous à l’évidence, il y a bien pire. Et la fondation pour laquelle nous sommes réunis ce soir en est consciente, puisque aider des personnes prises dans ces zones de guerre est le but qu’elle s’est fixée. Ceux qui travaillent pour cette fondation et les autres, qui agissent sur le terrain, ne sont pas seulement des altruistes soucieux de donner de leur personne. Ce sont des citoyens courageux qui prennent des risques. Nous gardons tous en mémoire la tragédie d’Afbarwaqo de l’année dernière. Souvent, ces ONG doivent agir là où l’ordre est le moins assuré, là où l’État n’est là ni pour la sécurité physique, ni pour la sécurité financière et sociale des citoyens. L’engagement de ces travailleurs humanitaires est d’autant plus remarquable.
Applaudissements pour les travailleurs humanitaires dans les pays les plus pauvres.
Alors, chacun à sa place, nous devons contribuer. Les ONG fournissent des services que les États ne parviennent pas à garantir. Les citoyens fortunés qui emplissent cette salle donnent de l’argent à ces ONG, s’octroyant alors tant un coup de pub gratuit qu’une occasion de faire avancer concrètement les choses. Et les États développés ont un rôle bien distinct à jouer : celui de la diplomatie. Il ne nous appartient pas en tant qu’État de donner à des ONG, je ne peux décemment pas souhaiter que les impôts payés par des citoyens fédérés précaires servent à cet usage. Cependant, il appartient aux puissances internationales d’aider à la création dans des régions plus pauvres d’États forts capables de donner à leur population ce dont elle a besoin. Voilà le rôle d’un État selon moi, et, de ce que j’entends lors des réunions du Cabinet, c’est ce que tentent en permanence de faire la Présidente Howard et son gouvernement.
La Secrétaire marqua une petite pause pour laisser aux invités le temps d'applaudir l'action du gouvernement.
Vous avez eu de la chance ce soir, vous avez invité deux femmes politiques ayant longtemps eu une expérience de la vie réelle. J’ai personnellement lancé ma carrière politique à l’âge de 48 ans, soit un âge bien plus avancé que celui de Madame Horner actuellement. Et ces 48 premières années de ma vie m’ont permis d’expérimenter différents milieux sociaux et de me donner une vue de plusieurs pans de la société. Grandir dans une famille de la classe moyenne, devoir ensuite s’endetter pour étudier, puis travailler dur pour parvenir à rembourser ses dettes. La Gouverneure Horner a raison, la connaissance du terrain est une denrée trop rare en politique. Mais grâce à des femmes comme nous, elle se démocratise grandement et c’est vrai motif de satisfaction. De plus en plus, revendiquer une expérience de la société réelle est difficile à invoquer, tant cela se démocratise, et c’est tant mieux. Car quand ces arguments auront été définitivement bannis, de même que les questions ethniques et les questions de genre des candidats, alors nos élections ne seront plus basées que sur les projets et les compétences. Et pour une fondation qui défend les droits des femmes, je suis certaine que vous rêvez également que les femmes ne soient pas regardées et jugées sur ce seul critère, mais bien évaluées sur leur compétence. Et ce combat pour une vraie égalité des regards portés sur les femmes et sur les hommes, il doit être mené ici, dans les pays développés, mais aussi dans ces pays où vous intervenez.
Applaudissements pour la Secrétaire à l'Intérieur de la Fédération-Unie.
Et dans ces pays où vous intervenez, nous devons mener ensemble le combat pour de réels droits pour les femmes, des droits inaliénables. Il n’y a absolument aucune bonne raison culturelle qui puisse justifier la violence d’un mari envers une femme, et honnêtement, entendre que ça ne doit pas être une priorité dans les pays les moins développés me révolte. La sécurité physique des femmes idyléniennes vaut autant que celle des femmes fédérées. Et même si ici nous peinons à garantir des droits aussi unanimement reconnus ailleurs, dont bien sûr le droit à l’avortement garanti il y a maintenant plus d’un demi-siècle par la Cour Suprême, nous ne devons pas renoncer à nous battre pour que les femmes puissent décider pour elles-mêmes dans tous les pays du monde.
Et surtout, nous ne devons pas hésiter à promouvoir l’engagement des femmes dans les pays les moins développés. Ce ne sera pas une chose aisée. Ça ne l’était pas non plus en Fédération-Unie. Mais les femmes des décennies antérieures ont persévéré. Et aujourd’hui, nous avons une femme dans le duo exécutif sans discontinuer depuis 27 ans. La moitié des places du Cabinet sont occupées par des femmes. Alors même si ce n’est pas facile, nous devons pousser les femmes à s’engager dans ces pays les plus précaires, car elles auront une passion plus grande que la notre encore pour se battre pour leurs droits, pour leur famille et pour le futur du pays qu’elles aiment. Promouvoir cet engagement des femmes à l’international nous permettra ensuite d’avoir, dans les institutions locales et nationales de ces pays, des relais dont nous savons la volonté de faire changer les choses. De tels relais sont absolument indispensables si l’on souhaite voir les choses changer pour les femmes dans les zones de guerre et plus généralement les zones de précarité dans le monde.
La Secrétaire fut une nouvelle fois applaudie par les invités.
Alors je sais qu’il y a aussi des conservateurs dans cette salle, parfois appelés « supporters de Jenny Howard », et je ne voudrais en rien leur couper l’appétit en continuant de monopoliser le micro. Donc je vais à tous vous souhaiter une bonne fin de soirée, en souhaitant le meilleur à cette fondation et en ne pouvant que vous encourager à continuer le formidable travail que vous menez pour les femmes depuis votre création.
Merci à tous, bonne fin de soirée.
La Secrétaire à l’Intérieur regagna sa place sous les applaudissements des convives. Elle prit ensuite le temps de converser avec les personnes assises à côté d’elles, qui lui de bien peu de choses liées à son discours, mais plutôt de son actualité comme Secrétaire à l’Intérieur, et même de son avenir au sein de l’Administration Howard.
Ancienne Gouverneure de Fort Oak
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