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Las Selvas Convention Center

City of Las Selvas, Commonwealth of Sarsaparilla
Population : 1 944 672 hab.
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Fédération-Unie
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Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50

lun. 23 mars 2020 21:26

Las Selvas Convention Center
Centre de conférences situé à Las Selvas, dans l'Etat de Rochester.

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Victoria Barrett
Citoyen·ne
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Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43

lun. 23 mars 2020 22:12

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★★★★

Meeting à Las Selvas - Rochester
Glassberg - Barrett 175


Alors que la salle était pleine et scandait des slogans à la gloire du sénateur Glassberg, une femme monta sur la scène. Elle s’installa derrière le pupitre.

Bonsoir Las Selvas!

Quel honneur que d’être ici devant vous ce soir pour ce meeting si crucial. Je me présente, je suis Jasmine Philipps et je suis candidate investie par le Parti Progressiste pour le 14e district de Rochester.

Je suis née il y 28 ans dans une famille pauvre de la banlieue de Las Selvas d’un père ouvrier et d’une mère caissière. Plutôt douée à l’école, j’ai décidé de poursuivre mes études dans le supérieur. Après 3 ans d’études, je n’avais plus les moyens de poursuivre et j’ai donc dû renoncer et trouver un emploi de femme de ménage dans des hôtels de cet ville, emploi qui est toujours le mien actuellement.

Je fais partie de ces millions de fédérés au coeur des combats du sénateur Glassberg. Je suis née dans ces familles que Luke Glassberg défend. Je suis de ces étudiantes qui n’ont pas pu, faute de moyens, poursuivre leurs études dans le supérieur. Je suis de ces salariés pour lesquelles Luke Glassberg se bat en proposant de larges hausses de salaire. Je suis de ces femmes qui travaillent mais dégagent un revenu trop maigre pour se payer une assurance de santé.

Je suis donc de ces personnes impactées par les très nombreux combats du sénateur Glassberg. Aujourd’hui, je me mets à son service en proposant de participer à la large majorité sur laquelle il devra pouvoir s’appuyer à la Chambre.

Alors au moment de voter, n’oubliez pas ces combats. N’oubliez pas qui est Luke Glassberg et n’oubliez pas ces millions de fédérés dont je suis pour lesquels il se bat depuis des décennies sans discontinuer.

Et maintenant, Ladies and Gentlemens, j’ai l’immense fierté de vous présenter la Maire de Millport, prochaine Vice-Présidente de la Fédération Unie, Victoria Barrett!


Victoria arriva sous les acclamations des sympathisants progressistes de la salle, pleine à craquer. Elle rejoignit alors Jasmine derrière le pupitre.

Bonsoir Las Selvas! Merci à vous pour ce soutien incroyable et enthousiaste! Merci à toi également Jasmine pour ton courage qui inspirera j’en suis sûre des dizaines de femmes dans ta situation.

Tu es un de ces exemples de ce que ce pays a de pire en lui : des millions d’oubliés. Ce fumeux rêve fédéré qui en réalité n’est que l’arbre qui cache la forêt, à savoir les millions de personnes qui n’ont pas eu la chance d’étudier pour espérer prospérer un jour. Alors merci d’être là et de te battre avec nous pour que ton cas soit parmi les derniers.


Victoria accompagna les sympathisants qui applaudirent Jasmine. Elle reprit ensuite.

Tu as parlé de plusieurs injustices dont celle de ton absence d’accès aux infrastructures médicales. Car aujourd’hui, dans notre Fédération pourtant si puissante, des millions de personnes ne sont pas couvertes et n’ont que leurs yeux pour pleurer lorsqu’ils ont une urgence médicale.

Mais pourquoi les conservateurs ne souhaitent pas un vaste plan d’assurance santé pour tous comme nous le proposons? Pourquoi souhaitent-ils laisser des millions de fédérés sans couverture santé? Nous ne le saurons jamais car leur seule réponse est un procès en vakéminisme. Je défends cette assurance santé et je suis tout sauf une vakéministe, mes échanges plus que cordiaux avec Braden Tillman lors de la dernière primaire le montrent assez bien je crois.


Rires dans l’assistance.

Nous ne saurons pas pourquoi les conservateurs s’y opposent mais nous savons, nous, pourquoi nous le défendons. Nous croyons qu’être soigné est un droit élémentaire et que la santé des fédérés passe avant les considérations financières du sénateur James McCarthy. Quand avant de penser aux fédérés et à leur santé, on sort sa calculatrice, c’est qu’il y a un grave déficit d’humanité.

Mais une calculatrice donne des chiffres exacts et honnêtes, ce qui pose problème à James McCarthy qui brandit des chiffres faux pour évaluer la dette et faire peur aux électeurs. C’est d’ailleurs un candidat investi par le Parti Progressiste qui avait révélé au grand public cette vaste supercherie. J’ai une bonne nouvelle, il est avec nous ce soir, Ladies and Gentlemens, je vous demande un tonnerre d'applaudissements pour notre candidat aux élections gouvernatoriales de Rochester, Jasper Callahan!


Jasper arriva sur scène sous les applaudissements du public, de Jasmine et de Victoria. Il arriva à côté de deux femmes et les salua l’une après l’autre. Il prit ensuite place derrière le pupitre puis commença son intervention.


Chers amis,

Je voudrais vous parler ce soir d'un ami qui m'est très cher et que vous connaissez tous. Un ami de longue date et qui ne m'a jamais déçu depuis que je le connais. Cet ami, que vous l'appeliez Glassberg, Lukas, Luke ou Lulu, vous ne pouvez ignorer ni sa force de caractère, ni sa vigueur, ni sa conviction, ni sa compétence. C'est lui qui m'a poussé à devenir candidat pour le Parti Progressiste, moi qui d'ordinaire me concentre sur mes chiffres et mes explications, il m'a convaincu de devenir candidat pour un Parti. Et quel Parti ! J'ai l'habitude d'être impartial mais opposé à ceux qui ont un parti pris délétère pour la démocratie et qui racontent des mensonges à longueur de discours et de débats. Mais Luke porte un programme qui justement va contre les idées que répandent à tort certains politiciens et son programme est celui qui me semble le plus juste. C'est la raison pour laquelle, j'ai décidé de soutenir Luke aux élections présidentielles et de me porter candidat à l'élection gouvernatoriale de Rochester, pour un mandat qui ne soit ni dogmatique, ni idéologique. Car c'est ainsi que je pense qu'il faut gouverner et vous conviendrez que ce n'est pas une mauvaise manière de faire. Luke fera pareil au niveau fédéral pour peu que vous l'élisiez et il n'y a aucune raison que vous ne le fassiez pas. Malgré ses airs opportuno-centristes et attrape-tout, M.McCarthy possède un paradigme certain et obéit à une certaine idéologie lorsqu'il promet des miracles pour se faire élire, alors qu'il gouvernera ce sera forcément cette idéologie qui primera sur le pragmatisme, je considère Luke comme beaucoup plus pragmatique que James McCarthy, c'est pourquoi je pense qu'il ferait un bien meilleur président.


Ovation alors que le public commença à scander “Glassberg! Glassberg!”.

Merci Jasper pour ce vibrant plaidoyer en faveur de notre candidat Luke Glassberg! C’est autour de lui que nous allons reconstruire cette nation. C’est avec lui que nous allons mettre fin à un capitalisme sans règles qui amène à des salaires ridicules qui empêchent les jeunes d’étudier, qui empêchent les fédérés d’être couverts et qui empêchent plus généralement la prospérité.

James McCarthy se revendique en candidat de la prospérité et de la liberté. Mais nous sommes les seuls à défendre la liberté d’étudier et la capacité pour les ménages les plus modestes à prospérer. En bref, nous sommes les candidats des valeurs fédérées même si nous proposons un virage social pour que chacun ait sa place dans cette nation, et que le tri ne se fasse pas dès la naissance selon le milieu social des parents.

Alors au moment du vote, faites le choix de la seule candidature de rassemblement de la nation pour son avenir en choisissant massivement la candidature du sénateur de Fort Oak Lucas Glassberg!

Vive Las Selvas! Vive Rochester! Et vive la Fédération-Unie!


Sous les acclamations de la foule, les trois candidats se regroupèrent pour saluer depuis la scène les nombreux sympathisants dans la salle.



★★★★
Ancienne Ambassadrice de Fédération-Unie au Saphyr
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport

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Pete Page
Mort·e
Messages : 184
Enregistré le : sam. 30 mai 2020 14:25

Parti politique

sam. 4 juil. 2020 20:00

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ALLOCUTION LORS D’UNE CONVENTION D’ENTREPRENEURS DE PETE PAGE, À LAS SELVAS


*********

Pour son État d’origine, Pete avait fait le choix de conduire une campagne extrêmement classique et légère. En effet, sur ces terres la nouvelle figure progressiste n’avait pas à se faire découvrir : son nom circulait déjà bien assez dans les entreprises et institutions de l’État, aux côtés de celui du Président McCarthy. Ainsi, le principal événement allait être une allocution en présentiel de sa personne lors de la Convention des Entrepreneurs de Rochester, la CER, événement local très important qu’il avait participé comme Maire de Sun Valley à faire émerger régionalement.

Le slogan, “Salut à toi jeune entrepreneur !”, était affiché derrière l’estrade qui avait été installé dans une artère névralgique du lieu de l’événement. Le salon des expositions de Las Selvas était empli d’une musique de fond, alors qu’il s’était déjà formé devant l’estrade vide une foule de plusieurs centaines de personnes - dont beaucoup de femmes et d’hommes de moins de 40 ans. Le silence se faisait alors que Pete montait, vêtu d’un costume comme à son habitude, sur l’estrade et commençait à parler.


“À ce que je vois, vu votre nombre, ma prédécesseure n’a pas laissé tombé la Convention après mon départ ! Merci beaucoup à vous tous, je reconnais bien des têtes dans la foule que vous formez. J’espère que cet événement de rencontre, de partage de réseau et d'ébullition de projets continuera à vivre pendant bien des années.

Vous savez où j’étais ce matin ? Auprès d’un syndicat agricole de Rochester, avec lequel j’avais déjà pu m’entretenir il y a plusieurs années, et j’ai pu conserver longuement avec ses représentants. Je viens de Sun Valley, qui n’est pas exactement la cité la plus rurale de notre État vous en conviendrez : mais j’ai toujours eu à cœur de rapprocher la production et la consommation. C’est ainsi que, sous mon mandat, les cantines de Sun Valley ont concluent des contrats notamment avec les syndicats agricoles de notre État pour approvisionner nos têtes blondes de produits frais et locaux. J’ai pu discuter avec eux du projet de loi que j’ai soutenu et renforcé au Congrès, concernant les produits phytosanitaires. Une certaine candidate essaie d’opposer les soutiens de ce texte, qui feraient apparemment de “l’agri-bashing”, avec les agriculteurs - je trouve ça risible. Personne au Congrès n’a rendu les agriculteurs responsables de la pollution de nos seuls, car nous savons bien que c’est tout un système et non pas seulement ces entrepreneurs, ces exploitants agricoles qui font les choix concernant les engrais. Eux-même l’ont bien perçu, car je peux vous dire que les débats sur le texte ont été bien suivis - et même appréciés souvent ! Parfois avec difficulté, en effet, car certains entrepreneurs agricols n’ont pas les moyens d’investir dans une connexion internet suffisante, ou simplement n’ont pas les infrastructures nécessaires pour. Et c’est ce dont j’ai décidé, avec mon bilan municipal et mon projet pour les finances, de vous parler aujourd’hui. Alors allons-y !

Le candidat est applaudi par une partie de la foule autour de lui.

Je vais commencer, et j’irais rapidement, sur mon bilan à Sun Valley et par ricochet dans tout l’État de Rochester. J’ai été élu pour la première fois il y a dix ans dans cette ville, j’étais alors âgé de 25 ans et était le Maire le plus jeune jamais élu de tout Rochester. [À l’époque, le sénateur McCarthy était même venu me féliciter en personne lors de mes premiers jours à la mairie.] Dès les première semaines de ma mandature, j’ai lancé de très grands projets : nouvel urbanisme qui remet à plat les anciens programmes contre les sans-abris, établissement d’un service fort du logement social, construction de logements autour de l’Université et des quartiers commerçants, assainissement du budget municipal par une meilleure attribution des recettes publiques vers des investissements lucratifs, création de centaines de nouvelles entreprises… Mon bilan statistique parle de lui-même et les citoyens de Sun Valley ne m’ont pas réélu pour rien. Mais mon action dans cette ville commence bien avant que je sois élu comme Maire.

J’ai aussi fondé, avec plusieurs amis, un cabinet polyvalent de conseils. Juridiques, économiques, publics, nous avons contribué à mettre en relation une série d’écosystèmes entrepreneuriaux au travers de toute la ville, et à organiser, alors que l’ancien conseil municipal ne faisait rien, la réhabilitation complète d’un quartier de Sun Valley qui accueillait à l’époque 25 000 âmes, et en compte plus de 60 000 aujourd’hui. Nous avons injecté des fonds, privés, dans de l’équipement urbain, à l’aide à l’installation de commerces, de petites entreprises… Nous avons forcé la main au service des transports pour une liaison par bus au reste de la ville : en un an et demi, ce quartier a subi une réelle renaissance qui ne s’est pas faite au détriment des personnes qui y vivaient déjà, et qui ont eu leurs loyers et impôts grâce à mon action municipale gelés jusqu’à aujourd’hui malgré les prix du marché qui ont crevé le plafond ! Cette réussite a été celle de l’investissement collectif d’entrepreneurs et d’habitants, dans un projet qui s’est réellement déroulé démocratiquement et qui a contribué à créer de l’emploi, réhabiliter trois écoles, et en faire l’un des quartiers les plus dynamiques de la ville aujourd’hui. Nous avons aussi contribué, avant mon arrivée à la mairie, à l’installation de plus d’une centaine d’entreprises - souvent très petites - au sein de Sun Valley. Une vraie politique du win-win !

En d’autres termes, j’ai fais confiance aux forces vives de l’économie de Sun Valley. J’ai établi une fiscalité juste, qui ne sanctionne personne et encourage à l’investissement tout en permettant au budget de Sun Valley de rejoindre un équilibre en quatre ans lors de mon mandat. La dette publique est passée de 140% du PIB de la ville à mon entrée dans le bureau du Maire, à 90% aujourd’hui : ces données ont redonné confiance aux investisseurs pour s’implanter chez nous, et ont garanti une stabilité dans l’accès au crédit parmi les entrepreneurs de notre belle ville. Ce modèle, je n’hésiterai pas à l’appliquer à l’échelle de la Fédération pour créer de l’activité, réhabiliter des villes entières, et garantir des finances saines pour les futurs fédérés qui vivront après nous.

Applaudissements très denses du public, et des slogans “Pete Président, investissements !” ; “Une nouvelle Page pour la Fédération !” sont scandés dans la convention.

Rochester reste aujourd’hui un État assez rural. Et comme beaucoup de régions rurales de notre pays, Rochester manque d’une vraie politique d’opportunités pour ses territoires ! Trop longtemps, nos Présidents se sont concentrés sur les grandes métropoles, les côtes, et ont délaissés ce qui est pourtant le coeur de notre pays : la ruralité offre la nourriture aux fédérés, exploite l’énergie qui fait tourner toute notre économie ! Sans nous, ils n’arriveraient plus à rien, les États urbanisés ! Alors, mon administration portera une vraie vision pour la ruralité. Car une économie rurale forte est le coeur de toute la Fédération. Car les petites villes et les citoyens ruraux sont pleins de ressources, créatifs, et qu’ils ont besoin des infrastructures et des ressources nécessaires pour catalyser et faire grandir leurs efforts. Un engagement dans la terre de coeur de la Fédération, par la création d’opportunités multiples en leur sein est possible. Dégainons enfin le potentiel rural !

Mon administration accélèrera la transformation économique du monde rural en investissant auprès des personnes, leur donnant la possibilité de construire de nouvelles entreprises et de saisir de nouvelles opportunités économiques. Notre approche sera simple : investir auprès des innovateurs, des personnes qui savent comment résoudre les soucis des communautés rurales. Dans notre économie moderne qui évolue toujours plus rapidement, nous réussirons nos objectifs en aidant les secteurs économiques émergents à prendre racine dans les régions rurales au travers du pays, tout en renforçant l’esprit d’entrepreneuriat, en créant des opportunités qui permettront à la prochaine génération de fédérés de rester dans les territoires ruraux, et d’attirer de nouveaux résidents à emménager dans les petites villes.

Nous développerons, une fois au pouvoir, les Clusters Régionaux d’Innovation. Les CRI, comme je les appeleraient maintenant, sont des partenariats entre les entreprises et l’échelon fédéral qui ont aidé à créer des clusters d’innovations pour transformer les marchés locaux, à stimuler et rendre viable de nouveaux tissus d’entreprises, à augmenter la productivité et le désenclavement des territoires entre les petites entreprises. Président, un fond de 300 millions de Thalers supplémentaires sera injecté dans les CRI, dans l’objectif de soutenir un réseau national de 1000 clusters dans des régions rurales de notre pays ! En rapprochant les formations, la technologies, les talents, ces CRI soutiendront la croissance des entreprises rurales et les emplois ainsi créés et lanceront une toute nouvelle génération d’entrepreneurs ruraux ! Président, je soutiendrai les initiatives locales déjà en place de planification économique rurale, en les subventionnant à la hauteur de 100 millions de Thalers, car chaque région est unique et les gouvernements locaux sont les mieux placés pour établir des stratégies de développement viable qui entraîneront et l’esprit d’entreprise et la création d’emplois.

Mon administration créera le Défi d’Accélération des Innovation Rurale et de l’Emploi . Le DAIRE servira d’outil à l’État fédéral pour soutenir les initiatives d’innovation dans la Fédération rurale. Nous injecterons les moyens fédéraux dans l’organisation d’un concours d’entrepreneuriat innovatif, au sein duquel le gagnant obtiendra jusqu’à 100 000 Thalers de fond de lancement, et les 1000 autres initiatives les plus prometteuses au travers du pays jusqu’à 50 000 Thalers de prêts à taux d’intérêts nuls ! Le jury sera composé d’un panel d’entrepreneurs ruraux, dont certains sont parmi nous ce soir, et sera ouvert aux petites entreprises fédérées. Les gagnants auront accès à un réseau de mentors pour bâtir avec succès leur entreprise. Comme je l’ai déjà évoqué, je créerai une véritable passerelle pour les vétérans. La passerelle “des bottes au business”, à la hauteur de subventions de 10 000 Thalers, permettra à des milliers de vétérans, de retour chez eux - et notamment dans les territoires ruraux - de fonder des entreprises et de s’insérer avec succès dans les écosystèmes locaux en matière d’innovation et d’économie ! Mon administration organisera un vrai réseau d’apprentissage pour la jeunesse fédérée au travers tout le pays ! Nous doublerons le nombre de personne en apprentissage et développerons l’accès aux contrats “gagne et apprend” entre les établissements scolaires et les entreprises privées. Ces opportunités alignerons dans les faits les besoins de main-d’oeuvre entre l’expérience et les diplômes. À la fin de mon mandat, 2,5 milliards de Thalers auront été investis pour que des programmes d’apprentissage dans des industries en croissance soient disponibles pour tous les fédérés dans les 30 kilomètres autour de son domicile.

Je ferais en sorte que chacun ait accès au stage qu’il souhaite dans notre pays, en développant toujours plus les liens entre entreprises et établissements scolaires, en organisant un crédit d'impôt sur le coût des stagiaires égal à 50% du coût total pour les stagiaires issus des régions rurales - ou tout simplement mal-servies par les opportunités de stage actuellement ! Dans le même sens qui est d’offrir des compétences nouvelles aux territoires ruraux, je créerai un Visa de Revitalisation des Communautés, à la destination des immigrants qui s’installeront dans les territoires ruraux de notre pays et leur feront profiter de nouveaux impôts, de nouvelles compétences pour les entreprises. Je connais l’importance des immigrants en tant qu’ancien Maire de Sun Valley, sans eux en dix ans ma ville aurait perdu une part nette de sa population et serait tombée dans un marasme économique insoutenable ! Ces nouveaux visas seront dirigés vers les territoires qui ont connu des pertes de population actives ces dix dernières années, et auprès des petites villes qui ont du mal parfois à garder le rythme face aux métropoles.

Applaudissements de l’assemblée autour de lui.

En parallèle à ces aides nécessaires au secteur privé, j’organiserai une rénovation forte des administrations des gouvernements locaux dans notre Fédération. Je renforcerait leur pouvoirs, et leur permettrait d’accéder plus aisément aux ressources fédérales en mobilisant, dès aujourd’hui, la technologie dont nous disposons. Pour se faire, mon administration lancera un Centre des Opportunités Rurales pour rationaliser les tuyaux de subventions vers les communautés rurales. Une plateforme numérique pour les élus de tous les échelons sera mise en place pour comprendre et accéder à toutes les ressources fédérales, toutes les données nécessaires à l’élaboration de politiques publiques avec succès. Des formations seront organisés auprès des élus locaux pour faire en sorte que chacun puisse l’utiliser. Les candidatures aux subventions seront elles aussi simplifiées car je mettrais en place en tant que Président “la Candidature Commune” ! Trop souvent, le rôle d’élu local se résume à devoir jongler entre beaucoup d’administrations pour récupérer d’innombrables fonds, pour ensuite prendre une toute petite partie de leur temps à élaborer les vrais programmes pour leurs communautés - je le sais, je l’ai vécu. Cette Candidature Commune simplifiera énormément ces démarches, et construira un formulaire unique de demande aux administrations fédérales.

Applaudissements généraux.

La Fédération rurale est la maison pour nos communautés les plus diverses, des nations tribales aux bases militaires actives aux communautés agricoles. Tous ces fédérés ont aujourd’hui une opportunité unique d’aider notre pays entier à être compétitif, si et seulement si nous les renforçons et les aidons à se mettre sur les bons rails : ceux de la liberté, de la prospérité et de l’investissement. Il n’est plus l’heure de parler. Peut-être que mon programme pour la Fédération rurale va marquer une rupture dans l’Histoire de notre pays - sachant que je n’ai pas évoqué ce soir mon plan éducatif, antitrust, numérique, sanitaire et d’investissements pour la transition écologique pour le monde rural. Nous avons besoin d’embrasser ce moment avec toute l’urgence qui s’impose à nous avec le changement climatique, l’émergence de régimes radicaux partout dans les démocraties occidentales. Avec les bons investissements et les innovations stratégiques, la Fédération rurale peut non seulement remporter avec brio tous ces défis, mais elle peut être le guide de tout notre pays pour les aborder et les résoudre !

Je vous remercie de m’avoir écouté, mais maintenant je vais vous présenter une nouvelle amie que je me suis faite récemment. Vous le savez, j’ai débuté ma campagne à Waterbury, et c’est la Mairesse de cette formidable cité ! Mikaela Davis, tu peux me rejoindre pour parler à ton tour ! Merci à toi d’avoir traversé le pays pour venir.


Mikaela, habituellement très frileuse quant à l’action politique et à la sincérité des deux partis dominants, avait accepté un rapprochement avec Pete Page contre toute attente. Conquise par la personnalité du jeune candidat à la primaire progressiste et séduite par le fait qu’il ait montré un intérêt prononcé pour la question environnementale - contrairement à ce que propose à l’accoutumée le Parti Progressiste, purement centré sur la question sociale - c’est donc fort logiquement qu’elle avait répondu favorablement à l’invitation de Pete Page ce soir.

Chers tous,

Merci de l’accueil que vous me réservez depuis mon arrivée en ces lieux. Je suis enchantée d’avoir l’occasion de m’exprimer ce soir devant vous.

Ceux qui me connaissent le savent, ce n’est pas vraiment dans les habitudes du Green Party de s’immiscer dans les affaires internes des deux partis dominants. Ce qui fait précisément l’identité de notre formation écologiste, c’est son indépendance et sa frilosité quant à un éventuel alignement politique au sein de ce modèle bipartite que nous combattons.

Pour autant, mon ami Pete a réussi la prouesse de nous faire changer d’avis. Depuis la rencontre que nous avons eue à Waterbury, ma vision du Parti Progressiste a évolué. Les écologistes sont plutôt rassurés. J’ai souvent reproché aux deux partis majoritaires leur manière, parfois déconcertante, d’écarter purement et simplement la thématique environnementale de leurs offres politiques. À l’époque dans laquelle nous vivons, il était proprement inacceptable que les responsables politiques qui officient à la tête de notre nation soient totalement incapables de déployer une politique de planification radicale, qu’elle soit incitative auprès du secteur privé ou organisée par les pouvoirs locaux de manière décentralisée, et efficace en matière de lutte contre le réchauffement climatique, pour la préservation de la faune et de la flore. Pete Page est vraiment l’antilogie de cette façon obsolète de raisonner sur le plan politique. Il représente une nouvelle génération de responsables politiques et de militants conscients, engagés et volontaires sur le plan de l’écologie. Il tranche radicalement avec ce que peuvent faire ses adversaires au sein de la primaire progressiste. Et rien que pour ça, il est de mon devoir de le féliciter, au nom du Green Party. Enfin, nous avons un réel allié au sein d’un parti dominant !

Applaudissements nourris aux propos de Mikaela Davis.

Ce que je souhaite vous faire comprendre par ces quelques mots, c’est que la présence du Green Party ce soir revêt une portée à la fois politique et symbolique. Un rapprochement a été initié entre notre famille politique et l’équipe de campagne de Pete Page. J’ai pleinement confiance en lui, pleinement confiance en sa capacité à mettre en oeuvre des mesures que nous attendons depuis des décennies. Ce soutien que je lui apporte au nom de notre parti est une marque de notre volonté de nous engager à ses côtés et de contribuer à son projet en matière d’environnement.

Ce que nous apprécions particulièrement dans le projet porté par Pete, c’est son ancrage réaliste dans l’époque actuelle. Ce dernier est à la fois très ambitieux et moderne, il vient littéralement contrebalancer les préjugés ridicules que les anti écologistes colportent à notre endroit. Cette image de radicaux sectaires qui pèse sur nos épaules est injuste et fallacieuse. Ce soir encore, Pete nous a parfaitement démontré qu’avoir des considérations environnementales n’annihile en aucun cas une vision économique tout aussi ambitieuse. Ce qu’il faut, c’est changer de modèle de développement afin de le rendre beaucoup plus vertueux pour le climat et pour notre espace naturel.

Il nous faut créer de nouvelles filières, des filières vertes qui nous permettront de créer un grand nombre d’emplois tout-en stimulant notre capacité à innover en faveur de la protection des sols, de la préservation du vivant, de la sécurité alimentaire, d’un nouveau modèle nutritionnel ou encore d’une rationalisation de l’usage des ressources naturelles. Investissons bien davantage qu’aujourd’hui dans les filières d’avenir, pensons aux générations futures et au patrimoine que nous leur laisserons ! Soyons les garants d’un paradigme environnemental respectable et performant !

Je voulais tout particulièrement attirer votre attention sur le secteur de l’agriculture, puisque le contexte s’y prête. La majorité conservatrice actuelle s’est récemment illustrée par un texte visant à bannir les fertilisants chimiques et à proposer une solution de transition plutôt efficace. C’est une belle avancée, mais ce n’est pas suffisant. Il nous faut agir sur la globalité de la filière, sur tous les pans de ses activités. Et il faut le faire tout-en s’assurant que cette transformation du secteur n’ait aucun impact sur les finances de nos agriculteurs. Agriculteur, c’est certainement l’un des métiers les plus difficiles qui soit. Par le passé, on a souvent opposé les écologistes aux agriculteurs précisément car nous avons cette ambition de réduire la trace écologique des filières agricoles. Alors que pourtant, nous sommes au contraire de précieux alliés pour les agriculteurs, qui sont purement abandonnés par les politiques depuis de très nombreuses années. Les agriculteurs ne sont pas des gens dénués de toute conscience environnementale comme on veut souvent les illustrer, bien au contraire. Ils ont besoin d’être rassurés quant à leurs conditions de travail et à leurs rendements, il nous appartient donc de les convaincre que notre projet pour le secteur ne les affaiblira pas. Pour cela, il nous faut tout particulièrement miser sur la capacité des entrepreneurs de ce pays à faciliter leur quotidien tout-en promettant des modes de culture bien plus optimisés et donc moins impactants pour les écosystèmes.

Faisons confiance, notamment, aux startups innovantes en la matière. Du fait de mes fonctions de responsable du Green Party, j’ai récemment eu l’occasion de rencontrer plusieurs auto-entrepreneurs de mon État. Certains ont imaginé des solutions auxquelles nous n’aurions jamais eu l’idée de penser. Je fais par exemple allusion à cette jeune entreprise de Waterbury qui a développé des drones équipés de capteurs qui analysent pendant leur vol la couleur du couvert végétal pour dresser un diagnostic précis des besoins des cultures. Les données recueillies permettent d’optimiser l’activité des machines agricoles en identifiant précisément les zones à désherber en priorité. Second exemple, cette startup de Rochester qui évolue dans le nouveau secteur de l'agriconomie, en proposant un marketplace de vente directe et locale de l’agriculteur au consommateur à des prix justes. Une merveilleuse manière de promouvoir les circuits courts et d’assurer une rétribution satisfaisante pour l’exploitant agricole. Ce que je veux dire par là, c’est que bâtir un nouveau modèle agricole passe par un travail de concorde entre exploitants agricoles, pouvoirs publics et entreprises. C’est la condition sine qua non.

Et ce principe de rapprochement entre tous les acteurs de la transformation, il prévaut pour bien d’autres domaines. Les énergies, par exemple, constituent un énorme chantier. Notre filière énergétique accuse un retard prononcé en ce qui concerne les énergies propres. Au-delà du fait que nos équipements en énergies renouvelables sont archaïques et insuffisants, il conviendrait d’initier urgemment une profonde réflexion sur la consommation de nos industries ou de notre agriculture. Il y a tellement de machines qui sont nécessaires au quotidien de leurs acteurs, ne pourrions-nous pas imaginer par exemple de remplacer progressivement la motorisation thermique par de la machinerie fonctionnant partiellement ou totalement à l’énergie solaire ? Ne pourrions-nous pas, dans le cas des industries, lutter contre les consommations inutiles ? Ces machines qui fonctionnent en permanence alors qu’elles ne sont utilisées que la moitié du temps, ces bureaux et leurs ordinateurs qui restent allumés toute la nuit, et j’en passe. En somme, il faut un investissement massif dans les solutions en énergies renouvelables et une réduction de la consommation en énergies en luttant contre le gaspillage. Et là encore, nous devons faire confiance aux entreprises qui sont capables de nous proposer des solutions techniques innovantes en ce sens.

Je suis satisfaite d’avoir pu m’exprimer aujourd’hui devant des entrepreneurs. C’est vraiment là une occasion pour moi de vous garantir que je crois réellement que l’innovation, le numérique et l’entrepreneuriat ont un rôle important à jouer dans notre philosophie du “produire mieux”. Et je suis absolument convaincue par les paroles de mon ami Pete et par le fait que nous partageons cette conviction commune. Faire gagner Pete et le porter à la tête de notre pays, c’est vous faire gagner, c’est nous faire gagner. Pete est le seul à être en mesure de vous proposer un tel projet. Alors, je vous enjoins vraiment à faire le bon choix ! Je vous remercie !"


La foule applaudit avec vigueur le candidat progressiste et la cheffe du parti écologiste que peu connaissaient jusqu’alors, tandis que ce dernier descend de l’estrade pour aller prendre un bain de foule et serrer plusieurs mains. Il prit aussi le temps de discuter avec plusieurs entrepreneurs de Sun Valley qui doivent leur réussite à la Mairesse de Sun Valley remplaçant depuis deux ans le jeune politicien. Plusieurs selfies furent pris, tandis que la convention continuait. Pete passait le reste de l’après-midi à passer sur différents stands, accompagné de son équipe de communication qui publiera par ailleurs une vidéo de lui commandant un drone par le biais d’un casque de VR et de manettes très petites dans ses mains sur les réseaux sociaux, qui fera un certain buzz presque memesque.
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Arthur Baker
Mort·e
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Enregistré le : mar. 8 juin 2021 19:22

Parti politique

jeu. 29 juil. 2021 13:18

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Rencontre avec des chefs d'entreprises à Las Selvas, Rochester
Jeudi 29 juillet 191

Alors que la campagne des primaires pour l'investitures conservatrice se poursuivait tranquillement, le candidat Arthur Baker avait décidé de se rendre à Las Selvas pour y rencontrer des chefs d'entreprises. C'est dans le fameux Convention Center qu'avait eu lieu cette entrevue.

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C'est sous des applaudissements que Baker monta sur scène pour prendre la parole.

Bonsoir à vous tous !

Je voulais en tout premier lieu vous remercier d'êtres venue aussi nombreux à cette rencontre. En tant que candidat à la fonction suprême je me devais de vous rencontrer, vous les hommes et les femmes qui faites vivre l'économie du pays. Contrairement à ce que raconte les socialistes vous êtes indispensable à la vie de tous, sans vous pas d'emploi, sans vous de croissance, sans vous pas d'innovation !

Vous le savez, peut-être, avant de me lancer en politique il y a peu j'était enseignant en économie à l'université. Je connais la structure économique et social de la Fédération Unie, celle-ci à des qualités mais aussi nombre de défauts. Parmi eux l'existence d'un salaire minimum. J'entend déjà les hordes de communistes écrire compulsivement sur leurs téléphones en visionnant cette rencontre que je serais un ultra-libéral qui ne pense pas aux pauvres gens. Alors je vais leur répondre en avance pour qu'ils épargnent leurs neurones. Oui, et je l'assume pleinement, je suis un libéral. Je crois que la liberté ne peu pas faire de mal, au contraire. Cependant, quand ils affirment que je ne pense pas aux pauvres gens c'est plus que faux. Le salaire minimum empêche les chefs d'entreprises, comme vous, de recruter des personnes moins qualifiés. Si nous supprimons cette ineptie bolchévique alors les citoyens les moins qualifiés pourrait trouver eux aussi un travail, bien sur celui-là serait moins bien payer mais au moins ils travailleront pour, peut êtres, se payer des études afin de se qualifier et d'espérer avoir un meilleur salaire. C'est cela, aussi, la méritocratie et le rêve fédéré. De plus, la gauche semble penser que vous êtes des monstres qui exploitent vos pauvres employés. Ce n'est pas la vérité, le monde n'est pas manichéens et vous savez aussi que plus un salariés est payé mieux il travaille.

La suppression du salaire minimum permettra aux entreprises de gagner en flexibilité et donc en productivité. Chaque entreprises à des caractéristiques propre, liés à son secteur d'activité, à sa taille, à sa localisation et j'en passe. Ces caractéristiques propre les oblige à avoir un mode de fonctionnement particulier et à devoir varier les salaires et les heures de travailles. Si nous empêchons une entreprise de varier comme elle l'entend le salaire de ses employés alors dans certaines circonstance elle pourra se retrouver en difficulté et ce n'est pas ce que nous voulons.

Alors oui, et je l'assume, si vous m'accordez votre confiance et que je parvient à devenir Président de la Fédération Unie alors je supprimerais le salaire minimum au profit d'une négociation interne à l'entreprise. La liberté est le seul mot d'ordre qui doit guider notre politique économique !


Son intervention terminer le candidat Arthur Baker retourna parmi les chefs d'entreprises avec qui il discuta encore quelques heures avant de repartir.

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Madison Jenkins
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Parti politique

ven. 15 oct. 2021 23:47

La campagne des gouvernatoriales allait s'achever dans l’État de Rochester. L'ancienne gouverneur et candidate Madison Jenkins voulait marquer les esprits par un grand meeting dans la troisième ville la plus importante de l’État, Las Selvas. Des centaines de militants et sympathisants conservateurs étaient réunis dans le Las Selvas Convention Center.

Bonsoir à tous, chers amis !

Merci d'être là ce soir pour Rochester. L'heure est grave ! Voilà déjà 6 ans que les socialistes sont au pouvoir dans notre bel état, 6 ans, rendez-vous compte ! 6 ans de socialisme, c'est la destruction du modèle rochesterien qui nous était si cher. 6 ans de socialisme, c'est la régression de nos idéaux. En bref, 6 ans de socialisme, c'est la déchéance de Rochester, son déclin. Rochester est réduit, je dois le regretter à un tout petit état qui n'est même plus capable de concurrencer les autres.

Ces 6 ans de socialisme ne m'ont pas détruite pour autant et je sais que c'est le cas de nombre d'entre vous. Les politiques du gouvernement sortant m'ont mobilisée comme jamais auparavant pour dire stop au socialisme. Rochester n'est pas l’État qu'il faut pour expérimenter les délires gauchistes d'une caste qui rêve en filigrane de faire de la Fédération-Unie le Novgrad de demain.

Remobilisés, nous sommes plus forts et ensemble nous allons l'emporter pour sauver Rochester du terrible dessein que lui prépare Cassidie Horner. Comme si Mary Petterson n'avait pas suffit, il faut à présent que le Sort nous envoie cette politicienne de St Paul. C'est une mise à l'épreuve de nos idéaux et de nos valeurs mais nous saurons nous montrer aptes à relever le défi et à chasser les socialistes du pouvoir par les urnes. L'avenir de Rochester en dépend car les libertés et la vie sont menacées de toute part.

Cassidie Horner est la candidate qui propose de rendre gratuites la santé publique et l'éducation. C'est un mensonge éhonté mais on n'attendait pas moins d'elle. Rien n'est gratuit et ceux qui payeront doivent le faire comprendre à Mme Horner dans les urnes. Rien ne saurait légitimer des dépenses pharaoniques qui endetteront l’État pour des générations et des générations. Le risque est trop grand pour que nous laissions quiconque détruire nos finances, ou du moins ce qu'il en reste après le mandat socialiste de Mary Petterson.

Contrairement aux progressistes, nous proposerons de mettre en place une vraie liberté d'entreprendre par des baisses d'impôt sur les sociétés et par la fin des normes abusives qui empêchent d'investir ou de s'adapter aux changements du marché. Contrairement aux progressistes, nous resterons attachés à la vie en réduisant le recours à l'avortement et en défendant nos valeurs traditionnelles qui ont tant fait la réussite de notre État.

Outre les propositions farfelues, les délires de Cassidie Horner sont la preuve s'il en faut que la choisir comme pour diriger notre bel État ne fera que poursuivre une politique injuste qui détruit les libertés, et notamment celle d'entreprendre, et qui endette nos enfants et nos petits-enfants. Elle n'est préoccupée que par une chose : avoir une place quelque part. Elle sait que dans deux ans, Howard quittera le pouvoir et elle a choisi Rochester pour continuer son œuvre socialiste.

Je le refuse ! Je le refuse et j'ai l'espoir que les tous les rochesteriens se mobilisent pour lui faire comprendre que le socialisme ne s'appliquera pas à Rochester. Qu'elle aille à Novgrad si elle souhaite vraiment disposer de tout de manière gratuite. Elle verra que la nourriture est rare et que les hôpitaux sont sous-équipés. Trop intervenir tue l'économie et il faut empêcher que cela n'arrive. La prospérité vient de la liberté. Défenseurs de la liberté, mobilisez-vous contre le socialisme et pour Rochester : votez conservateur !

Vive Rochester !
Après de longs applaudissements et l'hymne fédéré, Madison Jenkins descendit saluer tous les responsables locaux du Parti Conservateur, au premier rand desquels on pouvait apercevoir l'ancien Secrétaire à la Sécurité Territoriale Paul Weinberger, puis les militants venus en nombre pour défendre Rochester.

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Benjamin Cooper
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Parti politique

mar. 6 déc. 2022 15:24

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Grand rassemblement de Benjamin Cooper pour les élections congressionnelles
Las Selvas, 6 août 207


À 49 ans, Ben Cooper vivait avec anxiété teintée de fierté sa première campagne d’ampleur. En effet, le candidat progressiste au 5e district du Rochester était conscient de sa popularité grandissante, et surtout, de ce qui semblait être les prémices d’une notoriété nationale. Si l’ex-Représentant avait déjà été élu quatre années auparavant dans le même district, et fut avant cela Sénateur d’État du Rochester, ses campagnes précédentes s’étaient limitées aux simples et ennuyants tractages, portes-à-portes, boitages, et pieds d’immeubles.

Avocat, homme de verbe et de parler, Ben Cooper affectionnait tout particulièrement l’art du discours, des envolées lyriques, du bon moment placé au bon moment, et au bon endroit. Et si ses fréquentes piques sur Chirper envers les conservateurs les plus radicaux l’avait doté d’une notoriété certaine chez les habitués de la plateforme à l'oiseau bleu, le candidat était désireux de faire fructifier de tels bourgeons de popularité en se plaçant comme l’unes des figures du parti à la Chambre, tout en s’assurant la victoire en ses terres.

Fort d’une récente mention sur la liste des candidats potentiels à une place de colistier aux côtés de Dave Leon Clement par la sérieuse chaîne de télévision GIN, Cooper avait décidé de profiter de l’occasion se présentant à lui pour faire jouer ses relations en son district, et parvenir à débloquer assez de fonds pour louer l’immense Las Selvas Convention Center dans l’idée d’y tenir un mémorable meeting de campagne à l’envergure inhabituelle pour une “simple” élection congressionnelle.

La campagne locale avait été totalement modifiée pour faire la promotion du meeting dans les jours qui le précédait, quelques centaines de petites mains s’étaient alors activées en coulisses comme dans les rues pour que tout soit parfait le grand soir venu. Ainsi, à la tombée de cette douce nuit d’automne sur Las Selvas, plusieurs milliers de sympathisants et de curieux s’étaient rendus au centre de convention pour écouter l’ancien Représentant.

Passant après quelques amis issus de la politique locale sur la grande scène, Benjamin se préparait dans les backstages. Désireux de faire simple, il s’était paré d’une chemise d’un blanc éclatant et d’une petite veste de costume bleu nuit d’un tailleur local. Ainsi muni, le candidat effectua une entrée tonitruante après avoir été annoncé par sa suppléante, Amy Winfrey. Arborant un large sourire qu’il n’avait nul besoin de simuler, Ben Cooper salua longuement la foule avant de prendre place au pupitre et de tenir son discours tant attendu.


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Chers amis ! Mille mercis pour votre présence si nombreux, ce soir, en ces lieux si forts de sens pour notre belle ville de Las Selvas !

Applaudissements du public, suivis d’un silence signe d’une forte attention

Avant de m’engager dans le cœur de mon propos, de mon adresse à votre égard, je tiens tout de même à effectuer une présentation nécessaire pour ceux d’entre-vous qui ne me connaissent pas, ou que peu, il doit bien y en avoir !

Rires légers du public

Je suis Benjamin Cooper, ex-Représentant à la Chambre de notre district, poste auquel je me représente aujourd’hui du haut de mes 49 printemps. Toute ma vie durant, j’ai œuvré à rendre notre communauté, notre ville, comme notre État plus sûrs, ce, en tant qu’avocat spécialisé dans les droits civiques. Au-delà de cela, je suis, comme beaucoup ici, un mari aimant, qui fut également le père d’une fille magnifique… Si je me présente devant vous ce soir, c’est avant toute autre chose pour ce que je considère être une nécessité pour un candidat : présenter ma vision du mandat à venir, et ma conception de la politique et du service de la Nation. La relation entre un élu et ses électeurs se doit d’être une relation de confiance, basée sur un respect et une considération mutuels ! Ce discours que je tiens devant vous a pour volonté d’instaurer cette confiance, que vous puissiez faire le choix de votre Représentant en pleine conscience du programme que j’appliquerais si vous me portez aux urnes en novembre prochain.

Nous sommes aujourd’hui à la veille du scrutin le plus déterminant de l’histoire de notre Nation. Le bulletin que vous mettrez aux urnes pour les élections présidentielles à venir, sera l’expression d’un choix capital dans la conduite future qu’adoptera la Fédération-Unie. Jamais un candidat ne s’est autant opposé aux acquis sociaux et sociétaux que Stanley Graham, et si votre choix est libre, sachez mes amis que je mettrais mon âme comme mon corps dans la défense des droits pour lesquels nos mères, nos pères et leurs parents avant eux se sont battus ! Face à ceux qui affirment que les politiques sociales sont délétères et doivent être supprimées, nous montrerons que la Nation sait faire corps autour des valeurs humaines qui sont les siennes, et que le peuple fédéré sait défendre les politiques publiques qu’il reconnaît utiles pour lui-même et pour son salut ! Non, la méritocratie n’est pas absolue, et les grahamiens en sont parfaitement conscients, je ne vois en leur désir de fondre en la Fédération leur utopie libertarienne qu’une volonté de préserver leurs actifs, leurs intérêts et ceux des plus puissants. Je ne suis pas démagogue, ni populiste, et moins encore anti-establishment, je suis pas devant vous ce soir pour appeler à un renversement du système politique actuel, mais bien au contraire, pour vous appeler à la prise de conscience des intérêts que le camp Graham a à remporter ces élections sur la ligne qu’ils portent aujourd’hui. Et non, je ne suis bien loin d’être socialiste, mais je crois dur comme fer en la capacité et la nécessité de l’intervention de l’État fédéral à préserver vos droits et à parvenir réellement au vivre-mieux !


Vifs applaudissements de l’auditoire du candidat progressiste

Toute mon existence durant, je me suis défini comme modéré, et je continuerai probablement jusqu’à mon dernier souffle. Je suis intimement persuadé que ce n’est qu’ainsi qu’il est possible d’effectuer une bonne gouvernance, un bon service de la Nation en tant que représentant de celle-ci. En effet, le choix du pragmatisme, de l’application des politiques raisonnables, s’est toujours imposé comme une nécessité à mes yeux. Si je suis élu à la Chambre dans les semaines à venir, au-delà d’y représenter mes électeurs, j’y serais le représentant de ce district, de cet État, et plus encore : de la Nation fédérée. La tâche qui m’incombera sera alors celle du service de toutes et de tous, en dépit des considérations politiques, les choix que je ferrais se feront toujours dans l’unique objet du service des intérêts du plus grand nombre ! C'est cela le pragmatisme, et non un manque d’idées comme certains tendraient à l’affirmer, il s’agit avant tout d’une volonté de faire des choix forts, parfois à contre-courant, tout en reconnaissant avoir été en tort quand cela est nécessaire. Nous ne pouvons aujourd’hui nous engouffrer plus encore dans une conception ultra-partisane de la politique fédérale, au sein de laquelle le discours entre conservateurs et progressistes n’existe plus. Ma porte a toujours été ouverte à un débat cordial et respectueux sur tout thème, dès lors que le discours prôné par mes opposants n’est pas haineux. Je vois venir certains anciens collègues conservateurs qui affirmeront que mes prises de parole et de position sur Chirper sont parfois passionnées et acerbes, et je ne m’en cache pas : je n’ai de respect que pour ceux qui en manifestent… et ils semblent malheureusement se raréfier chez nos amis conservateurs !

Larges rires d’une majeure partie de l’assemblée

Ce que je vous propose, c’est mon honnêteté, mon discernement, ma franchise, ma modération, et mon pragmatisme. Je ne voterais et ne combattrais que pour ce en quoi je crois ! Les propositions progressistes comme conservatrices seront logées en une même enseigne, et considérées selon le seul bénéfice que les fédérés retireront de leur mise en application ! Je crois fondamentalement qu’en 207, les fédérés peuvent légitimement demander à être assurés d’une existence digne, d’un accès illimité à l’éducation selon les capacités et non selon les moyens, d’un droit aux soins essentiel à la préservation de la dignité humaine ! Quand j’observe le bord d’en face marquer son soutien au port d’arme dérégulé, sans étendre les accès aux soins et se vanter d’être “pro-vie”, je me rassure sur le bien-fondé de notre engagement, mais constate avec tristesse la nécessité de notre action. Car oui mes amis, le progrès ne se fera pas seul, les hommes et les femmes que nous sommes devront l’accompagner pour assurer la réussite d’un projet qui le permettra réellement ! Et si, d’aventure, nous devions échouer, notre opposition sera celle d’une action forte et permanente en la faveur de la préservation de nos acquis et de la mise en place de nouvelles politiques publiques de logique pure ! C’est en confrontant le projet délétère de nos adversaires à leurs immuables contradictions que nous saurons construire un avenir meilleur, même s’ils devaient parvenir au pouvoir ! Et oui ! Parce que c’est cela, la force de volonté du progrès et de ses soutiens !


Standing ovation au sein des gradins du Las Selvas Convention Center, le candidat levant le doigt au ciel de signe d’espoir suivi par une part importante de l’assemblée réunie.

Quel est le bilan du Président Caldwell en huit années à la Présidence ? C'est une question que nous pouvons nous poser, et plus encore, quel est le bilan de Stanley Graham au sein de son administration ? La réponse sera claire : son bilan est maigre, presque nul en contenu, ne parlons même pas de la qualité. Il aura réussi en un passage de trois ans à la Magistrature fédérale, à réinsaurer la peine de mort comme sanction pénale non-exceptionnelle faisant à nouveau de la Fédération et des états fédérés les complices d’une vengeance perpétuelle qui n’a rien de salvatrice et qui ne fait que nous abaisser à la vileté de celles et ceux perpétrant des atrocités ! Jamais la peine de mort n’a été dissuavive, jamais elle ne le sera ! Stanley Graham a également fait rétablir la possibilité pour les cours fédérales d’émettre des peines d’incarcération de moins de trois mois, idiotie pure quand on sait que les incarcérations de courte durée ne font qu’inscrire plus encore les condamnés plutôt que les engager dans la voie de la réinsertion sociale. Mais plus atroce encore, en abrogeant le Penal Reform Act, il a supprimé toute garantie de vote pour les détenus, qui se trouvent à nouveau en pleine situation de privation de leurs droits civiques et de leurs libertés ! Elle est belle leur politique démocratique ! Alors, mon principal et plus grand combat dans les années à venir, sera de recouvrer ces dispositions essentielles à une justice réhabilitative, car c’est cela son objet même !

La justice, toujours, doit avoir pour unique objectif de sanctionner de manière proportionnée tout acte illicite. La privation de liberté doit être une sanction se justifiant par la nécessité d’écarter certains individus de la société avec pour finalité de permettre leur réintégration en fin de peine. Le Parti conservateur considère tous les détenus comme des cas perdus, tandis que nous considérons qu’il est du devoir de l’Etat que de les remettre sur la voie de la société plutôt que de les ostraciser et de les limiter à la subsistance par des actes criminels. Une politique de fermeté judiciaire et carcérale : oui ! Une politique déraisonnée sans compréhension de la réalité carcérale : non ! Je vous le dis mes amis, c'est la raison qui nous portera aux responsabilités, la même raison qui fait que les politiques publiques que nous menons - que je mènerais au Congrès - sont des politiques efficaces, comprennant et entendant vos désirs comme vos besoins ! C'est cela, la politique de la raison !


Forts applaudissements en faveur du candidat et de ses idées

Vous savez ce que je vois ce soir chers amis, je vois la Nation face à moi, dans son échantillon le plus représentatif. Vous êtes des familles, des hommes et des femmes, jeunes ou emplis de sagesse, de toute ethnie et probablement aux parcours divers. Mais ce soir, nous sommes tous réunis pour une seule et unique chose : nous croyons en la Fédération, nous croyons en l’union : nous avons espoir en notre capacité de faire prendre à la Nation la voie du progrès, la seule de l’avenir ! Nous sommes tous fédérés, de papiers et/ou de cœur, et nous croyons en notre capacité de faire corps autour des valeurs qui sont les nôtres ! Ce projet, ces valeurs, sont ce que je porte chaque jour depuis que j’ai posé un pied sur cette belle et glorieuse terre, et c’est ce projet que je défendrais pour vous tous, au nom de la Nation, si d’aventure vous me faites à nouveau confiance en me portant au Congrès ! Cette aventure n’est pas la mienne, mais celle de nos tous. Ce n’est qu’ensemble, par le concours des électeurs, des petites mains des localités, des militants et des sympathisants que j’ai, chaque jour, la volonté de me lever puisque votre engagement me fait croire que l'espérance est encore possible ! Alors merci à vous du plus profond de mon cœur et de mes tripes !

Ovation globale des spectateurs du meeting, scandant le nom du candidat et le plébiscitant à la Chambre.

Ce soir est le début, les prémices d’un avenir nouveau, que nous fonderons ensemble, non par comme district, comme ville, comme État ou comme parti, mais en tant que Nation fidèle à ce qui la compose ! Alors, ensemble, ce mois-ci, aux congressionnelles, comme aux présidentielles, votez pour le progressisme, votez pour l’espérance !

Ben Cooper leva alors les bras au ciel en faisant face à une foule acquise à sa cause, et scandant son nom sans discontinuer : Cooper for House ! Cooper for House ! Cooper for House !

Merci mes amis ! Ce soir, vous montrez à la Fédération que l'espérance est permise ! Quelque chose de grand débute, sans nul doute ! Alors, continuez d’y croire !

Standing ovation pour l’ex-Représentant quittant son pupitre en saluant longuement les milliers de spectateurs présents, certains venant de tout l’Etat du Rochester. Sourire aux lèvres, il le savait, il avait réussi son pari et marqué les esprits. Passant à travers la foule, il se livra à l’exercice nouveau du serrage de centaines mains, livrant des poignées fermes et assurées à ses soutiens. Après une grande demi-heure à quitter la salle en échangeant avec ses partisans, Ben Cooper rejoignit sa voiture au sein de laquelle l’attendait sa femme. Alors que la berline noire démarrait, il lui dit dans une voix pleine de soulagement :

Nous commençons quelque chose de grand, je crois qu’elle serait fière.

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