Centre de conférences situé à Windtown, dans l'Etat de Fort Oak. Le plus grand de la Fédération-Unie, il accueille chaque année environ trois millions de visiteurs, comprenant ainsi plus de 250 000 m² de hall d'exposition. Le complexe se compose de plusieurs bâtiments parmi lesquels un théâtre de 4 249 places, des restaurants, un hôtel de 800 chambres, etc.
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Windtown Convention Center
- Fédération-Unie
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- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Centre de conférences situé à Windtown, dans l'Etat de Fort Oak. Le plus grand de la Fédération-Unie, il accueille chaque année environ trois millions de visiteurs, comprenant ainsi plus de 250 000 m² de hall d'exposition. Le complexe se compose de plusieurs bâtiments parmi lesquels un théâtre de 4 249 places, des restaurants, un hôtel de 800 chambres, etc.
- Andrew Rutherford
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- Enregistré le : sam. 7 mars 2020 18:58
Meeting à Windtown
Campagne Rutherford 179
Andrew Rutherford avait réservé pour son entrée en campagne le théâtre du Windtown Convention Center. Affluant de tout l’état, des sympathisants mirent seulement quelques minutes à emplir les 4000 places de disponibles.
Un vaste écran derrière le candidat retraça ensuite la vie du gouverneur du plus grand état du pays. Représentant, puis leader des progressistes à la Législature d’état avant de devenir Gouverneur, Andrew était expérimenté et comptait bien en jouer durant sa campagne.
À la suite de la courte vidéo, une musique épique retentit et les lumières s’éteignirent dans le public, laissant seule la scène illuminée. Le candidat y fit son apparition sous les acclamations de son public. Il se plaça derrière le pupitre.
Bonsoir Windtown! Bonsoir à tous!
Merci à vous d’être là. Merci de soutenir notre démarche. Merci de dire que vous voulez aussi une candidature progressiste forte, capable d’unir notre famille politique et les fédérés pour proposer la seule alternance crédible. Nous devons trouver une candidature d’expérience, capable de proposer une alternative sur le fond sans céder aux sirènes alarmistes du socialisme.
Nous le savons, nous devons rassurer les électeurs. Je comprends ces jeunes dans une grande détresse, ces ouvriers pauvres ou ces quinquagénaires sans emploi. Je comprends qu’ils veuillent un changement radical. Mais ils doivent choisir entre un changement radical qui n’a aucune chance de gagner la présidentielle et un changement certes moins radical mais qui a une chance de gagner l’élection présidentielle. N’oublions jamais que “un tiens vaut mieux que deux tu l’auras”. Soit vous choisissez un projet d’avancées pragmatiques qui peut battre le Président sortant, soit vous choisissez un projet qui nous propose un avenir radieux, aux plus pauvres c’est vrai mais aussi au Président McCarthy!
C’est pour cela que je suis candidat. Je veux tout faire pour que notre famille politique se choisisse un candidat pragmatique et rassembleur pour la Fédération. Permettez moi d’ailleurs de citer l’ancien Vice-Président Joaquin Gonzalez qui, lors des primaires, nous alertait avec raisons sur les dangers d’un choix radical : “N'oublions pas que nos adversaires sont les conservateurs et qu'il faudra se rassembler afin de les battre [...]. Ce serait une erreur que d'adopter les recettes du vieux continent ici, sur cette terre de libertés. Nous sommes en Fédération-Unie, pas à Novgrad.” Ecoutons cette raisonnable parole en votant massivement pour un progressisme pragmatique. Mais, vous connaissez comme moi le système des primaires et son fameux winner takes all. Ce système impose un rassemblement le plus large des forces pragmatiques. C’est pourquoi je prends devant vous l’engagement de me retirer de la course au profit de Nancy Powell si celle-ci me devance lors du caucus de Fort Oak. Ne laissons pas la division enterrer nos chances pour la prochaine élection présidentielle. N’offrons pas aux conservateurs le sinistre spectacle qu’ils veulent voir.
Au lieu d’offrir donc un spectacle de division, offrons l’image d’un parti dans lequel le débat est serein et où les idées font les primaires. N’offrons pas une scène de division mais bien une scène de démocratie. Redonnons au débat d’idée sa place, c’est à dire la place centrale de cette primaire. Je ne veux pas critiquer dans cette campagne les personnes mais bien leurs idées, leurs actions passées sur le plan politique et leur projet. Certains de mes concurrents n’y échapperont d’ailleurs pas ce soir, car les progressistes de cette fédération doivent pouvoir se faire une idée en regardant les comportements passés et les propositions, pas uniquement en regardant les personnes. C’est pourtant là une des dérives les plus inquiétantes de la politique.
Alors je veux d’abord parler d’un sujet qui me tient à coeur : le droit à l’éducation. Durant mon ultime mandat de gouverneur, j’ai permis un remboursement par l’état d’une part non négligeable des frais d’inscription dans les universités de l’état. En effet, les étudiants ont vu leurs frais d’inscription exploser, empêchant l’accès pour les plus défavorisés aux universités. Je veux appliquer cette politique d’élargissement à l’échelle fédérale. Président, je permettrais in remboursement des études supérieures à hauteur de 40% par l’état fédéral, auxquels pourront s’ajouter de potentielles aides complémentaires des états. Car la politique au niveau des états ne suffit pas. Pourquoi les étudiants arcadiens pourraient avoir droit à des aides et pas les rochesteriens. Nous ne pouvons pas créer des états où les étudiants sont très soutenus et d’autres où ils ne le sont pas du tout. Ce qui cimente notre Fédération sont les liens forts et les points communs nombreux entre nos états. Ne créons pas de disparités trop fortes concernant l’accès à l’université au sein même de notre pays. Ces aides que je propose ne font pas pour autant de moi un socialiste. Nous avons vu lors des dernières élections que des candidatures radicales peuvent faire basculer les états clés du côté conservateur.
Mais pourtant, il y a encore un socialiste dans cette course qui semble clairement vouloir s’imposer. Contrairement au très respectable sénateur Glassberg, ce dernier avance couvert sans se revendiquer de cette idéologie. Le Représentant Page n’est pourtant pas autre chose qu’un socialiste. Je vais quand prendre un exemple basique : le salaire minimum. Pete Page a proposé de l’augmenter à 16 Thaler horaire. Fort heureusement, les élus progressistes et conservateurs de la Chambre ont amendé ce texte collectivement pour éviter cette hystérie. Mais, revenons sur le fond de cette proposition. Le chiffre marquant est donc 16 Thaler. je vais prendre un petit exemple à titre de comparaison : Ostaria. Dans cette République Phoécienne, le Président communiste s’appuie sur un gouvernement communiste, lui-même soutenu par une Assemblée Nationale communiste. Le salaire minimum y est de 13 O$ta, la monnaie locale, soit un montant de 11,57 Thaler! Donc dans un pays communiste de Phoécie, le salaire minimum est inférieur à 12 Thaler mais le représentant Page le propose ici au tiers supérieur? Ce n’est ni sérieux ni digne du pragmatisme qui caractérise la famille progressiste. J’ai d’ailleurs regardé son discours du jour devant le siège de McBurgertown dans cette ville de Windtown. C’est bien, il y en a pour tous les goûts. Les fédérés récemment naturalisés, les féministes, les travailleurs précaires et je ne peux que louer ces bonnes intentions. Mais ce programme est-il tenable? Et quand il parle d’une hausse de 3 Thaler du salaire minimum fédéral sur le mandat, quelle est sa base? Les 10 Thaler sûrement votés bientôt par la Chambre ou les 7,25 Thaler actuels? Et qui assure que le Représentant Page ne voudra pas une fois au pouvoir défendre ses véritables vues sur le salaire minimum?
Dans cette même lignée bien à gauche, on trouve le vakéministe Braden Tillman. Je respectais beaucoup cet homme qui défendais des valeurs, bien qu’opposées aux miennes. Mais ce respect s’est estompé quand, après sa défaite aux dernières primaires, il décida de rompre avec le Parti pour me défier aux élections gouvernatoriales d’Arcadia. En bref, Braden Tillman souhaite être le candidat d’un Parti pour lequel il n’a absolument aucun respect, et je m’étonne qu’il puisse concourir à ces élections primaires. Défendre des idées par forcément en adéquation avec celles de son parti est déjà à la limite de l’acceptable, alors refuser de soutenir les candidats du parti en question l’est encore davantage.
Je vais maintenant vous parler d’un autre concurrent de mon état : le sénateur Oliver Hamilton. En entendant son discours, je regrette de l’avoir confirmé ces dernières années dans ses fonctions sénatoriales. Car le sénateur Hamilton ne fait clairement pas honneur à l’état qu’il représente. Car, tout au long du discours, on sent une véritable fibre écologiste, dont on peut se réjouir même si je doute que ce soit cette ligne qui ait été sa ligne directrice pendant ses 35 années au Sénat. Et donc, le programme? Et bien envoyer des fédérés et des citoyens du monde dans la galaxie, afin de désengorger la planète. Et bien, je serais personnellement plus terre à terre dans cette campagne. Car je veux me battre pour les plus précaires, et je propose des solutions plus concrètes qu’une migration vers l’espace. Les petites entreprises qui font faillite? Elles s’offriront une cure dans l’espace sans doute. Je veux un programme sérieux car la Fédération mérite un Président sérieux. Franchement, je doute que plusieurs décennies au Sénat soient nécessaires pour penser ce plan, que mon petit-fils de 8 ans aurait pu élaborer. Je pense que beaucoup de fédérés se fichent éperdument de l’espace tant qu’ils ont un emploi stable, que élèves enfants peuvent étudier et qu’ils gagnent leur vie décemment. Je crains malheureusement que des escapades spatiales n’endiguent pas le chômage, n’aident pas les étudiants, ne luttent pas contre la précarisation des emplois ou encore contre la crise du monde agricole.
Alors, mes amis, je crois que le moment est venu. Je crois qu’il est temps que la famille progressiste se choisisse un candidat expérimenté, qui ne tombe pas pour autant dans des délires de conquêtes spatiales, et modéré afin de rassembler au plus large. Nous devons choisir le candidat capable d’unifier tout un pays pou permettre l’alternance et éviter un nouveau mandat McCarthy. Rassemblons les électeurs progressistes pour donner à notre famille politique la candidature dont elle a besoin, alliant expérience et rassemblement.
Merci Windtown! Vive Fort Oak! Et Vive la Fédération!
Andrew quitta la scène avec le sourire, heureux de ce premier meeting et espérant donc que l’engagement pris lui permettrait tout de même de continuer les primaires jusqu’au but ou, à défaut, d’obtenir une place de choix dans l’équipe de la Représentante Powell, issue bien plus probable vu les sondages internes qui circulaient dans son équipe.
Ancien Représentant de la Fédération-Unie
- Braden Tillman
- Mort·e
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- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 21:12
Braden Tillman commença sa campagne, comme ses adversaires à Fort Oak, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas tenu de discours politique d'une telle ampleur. Lors des dernières primaires présidentielles, il avait obtenu presque un tiers des votes progressistes dans le caucus, et il savait qu'il pouvait parvenir à un score honorable s'il discourait bien. Ses actions étaient beaucoup moins coup de poing et médiatiques que ses adversaires, il n'était pas un politicien de métier, juste un charpentier. Il était quelqu'un du peuple et il voulait bien le faire savoir et que ce soit reconnu. Il n'y avait pas de super-productions pour retracer sa vie et la musique qu'il avait choisi pour entrer sur scène n'avait pas révolutionné le genre. Des stands avaient été monté dans un hall loué à côté afin de vendre des sandwiches à la saucisse et ce genre de victuailles ainsi que discuter plus posément que dans la grande salle. La proximité avec le peuple physiquement et dans sa condition fut sans doute sa marque de fabrique qui lui permit de récolter plus de 5,5 millions de voix aux dernières primaires.Il n'allait pas s'en arrêter là.
Bonsoir Windtown, mes amis, mes frères et mes soeurs, lança t-il en effectuant comme à son habitude, le salut vakéministe qui consiste à poser l'index de sa main -gauche ou droite selon où se situait la personne que l'on saluait- largement ouverte, face à son locuteur et à l'écarter ensuite jusqu'à ce que son bras forme un angle droit. Raconté comme ça, c'était très barbant et normatif, mais en vrai, la gestuelle était beaucoup plus fluide.
Je vous remercie d'être ici, et je suis heureux de constater que les mensonges d'une partie de mes adversaires ne vous aura pas fait fuir à l'idée de me voir, de m'écouter et de m'entendre ce soir. Pourtant il y a eu suffisamment de mensonges et d'inepties pour convaincre toute la population de Fédération-Unie de sombrer dans la bêtise, l'ignorance et de laisser les puissants à leur place sans réclamer sa part. Trop de progressistes ont vendu leurs idées pour l'électoralisme et alors qu'aux dernières primaires chaque revendication juste faisait place à un renchérissement dans la radicalité par les opportunistes, ces primaires annoncent un retournement de situation vers un centrisme fatal. Fatal premièrement pour nos idées, qui sont bradées et réduites à de simples préjugés inclus dans une pensée conservatrice afin d'être "fédérateur" ou que sais-je encore des termes que l'on vous martèle à longueur d'antenne pour vous faire adhérer à la compromission. Fatal, secondement pour l'impact concret de nos actions, car ce ne sont pas que des idées que nous défendons, c'est une réalité alternative, ce sont des faits différents de ceux que nous connaissons actuellement. En me présentant aux primaires du parti progressiste, je ne défends pas l'idée du salaire minimal, j'en défends l'application concrète pour tous les travailleurs et les travailleuses de Fédération-Unie.
Ainsi, ce double-enterrement et cette double-vente dont sont responsables les Page, les Rutherford et les Powell pour ne pas nommer Hamilton ont trahi les idées progressistes pour prétendument obtenir plus de chances d'être élus lors des élections présidentielles. Ce fut l'argument fumeux de Madame Victoria Barrett lors des dernières primaires, force est de constater que son héritage est grand. Quatre candidats sur six se réclament de la compromission du progressisme et de la défense des intérêts des masses. Ils le font plus ou moins ouvertement, sous plus ou moins de couches et de badigeons oratoires afin de tromper les masses laborieuses sur leur véritable nature. En effet, sous de jolis mots et des promesses que chacun de nous peut tenir. Monsieur Page dit qu'il faut combattre les inégalités salariales entre femmes et hommes, je le défends également. Il ne possède pas le monopole du féminisme. Cependant la différence entre lui et moi, c'est que le premier s'arroge des discours vertueux, et le second propose les solutions pour leur réalisation. Lui, il dira que les hommes et les femmes méritent les mêmes droits, moi je dirais que c'est par la création d'une autorité publique qui vise uniquement à sanctionner les actes sexistes et à former au féminisme que nous arriverons à l'égalité entre les hommes et les femmes. Partant de là, beaucoup de positions progressistes chez mes adversaires sont des postures d'intentions. La différence entre eux et moi, c'est qu'eux n'ont que de progressistes que les intentions, partout où il est question de mettre en pratique, de donner des actions concrètes relatives à la politique, partout ils sont conservateurs, ou alors ils ont fait une synthèse des deux ; c'est à la dire la compromission des deux partis.
On nous dit qu'il faut, pour gagner une élection présidentielle quelqu'un qui fédère et qui n'est pas clivant, or, la seule chose que nous avons à voir de ces personnes, ce sont des soupes progresso-conservatrices. En quelques mots comme en d'autres, plutôt que de défendre ses idées en plaisant aux progressistes, il faudrait proposer une bouillie qui ne plaît ni aux progressistes, ni aux conservateurs. Ce n'est pas une tactique politique viable dans un système bipartite.
Le plus bel exemple est celui de Pete Page, qui s'arroge le fait d'avoir à force de lutte et malgré les forces obscures qui s'opposaient à lui, remis sur le devant de la scène la question du salaire minimal. Faut-il négliger que le projet de loi, lui a été communiqué par le Sénateur Callahan et que face à une opposition absente, il a dû lui-même demander à un représentant progressiste de déposer un amendement ? Une belle mise en scène pour se donner le droit de revendiquer une grande avancée de 2,75 Ŧ par heure alors que selon le Sénateur Glassberg, il y a quatre ans, le minimum pour combattre les salaires de la faim, il aurait fallu l'augmenter de 8,75 Ŧ ! Il a supprimé l'indexation également, sans pourtant le retirer dans le titre, ainsi il associe son nom à une idée qu'il a saccagé, abandonné et pourtant dont il revendique la paternité. Acceptera t-on de voir pareil mythomane, pareil trompeur à la tête de notre pays ? Je dis non. Jamais les fédérés ne seront prêts à élire un pareil homme qui n'a aucun respect pour le travail de ses confrères et qui avec sa petite clique de laquelle on compte Ben Wyatt, celui à qui Page a dû faire appel pour amender son texte.
Ce qui ressort de sa méthode, c'est qu'il s'agit d'un marionnettiste terrible, qui entend diriger à la fois les propositions et les contre-propositions. C'est tout ce qui nous fait horreur, à nous, républicains et humanistes sincères. Pete Page sera peut-être un Président digne de Narois ou de Frazzimo qui contrôle tout sans vergogne, mais nous sommes en Fédération-Unie et la séparation de nos pouvoirs implique que chacun ne soit qu'à sa place et ne joue que son rôle en laissant les autres instances libres de leurs décisions et libres de leur action. Le rôle d'un Président n'est pas d'organiser la Chambre des Représentants, ni le Sénat. Tout comme le rôle d'un Représentant n'est pas de mettre en scène ses volontés avec de fausses propositions, puis en faisant entrer en scène, une contre-proposition déposée par un représentant fantoche. Si Pete Page voulait un salaire non-indexé et seulement haussé à 10 Ŧ, qu'il le défende directement ! Nos concitoyens en ont plus qu'assez de la politique spectacle et sans scrupule.
Croyez-le bien, Monsieur Page s'est servi de son mariage comme d'une tribune, ôtant son caractère sacré à l'institution qui fonde la cellule familiale fédérée. Une tribune à un mariage ? Et pourquoi pas un discours dans une sextape ? Apparemment ce monsieur Page a le goût du spectacle et de la mise en scène, mais nos concitoyens ne veulent pas d'un homme superficiel à la tête de leur pays. A t-il fait seulement un discours sur le mariage homosexuel dont il a profité grâce à la loi d'un conservateur moins borné que les autres ? Non ! Il a fait un discours sur SON programme pour les minorités sexuelles, comme s'il avait fait autre chose pour son mariage que demander à ce qu'on le préparât pour lui après qu'un gouverneur aille à contre-courant de son establishment ! Qui ne s'amuserait guère de voir aux côtés des plus grands dirigeants du monde, un gugusse qui n'hésitera pas à faire un discours pour sa réélection à un sommet international, avec autant peu de scrupules qu'il en a fait un lors de son propre mariage ? Cet homme est inconsistant et mis à part sa mise en scène, c'est une baudruche sans rien dessous. A force de s'attribuer tous les mérites de ses collaborateurs, de renier la force de ses adversaires mêmes, et en voulant devenir incontournable, Monsieur Page est devenu imbuvable.
Par ailleurs, il n'indique être le successeur de personne, il se veut être un self-made man. Quel malhonnête homme celui qui s'attribue le mérite d'autres ! Non, la question judiciaire n'est pas le monopole de Page. Non, la question carcérale n'est pas sortie de la tête de cet homme. Mais cessons de parler de lui. Comme je vous l'ai dit, il est tant imbuvable que chacune de ses phrases peuvent être retournées contre lui et chacune d'elle peut être longuement dissertée dans l'acide. Alors ne nous attardons pas plus sur son cas, il est fini. Il a montré que ses discours grandiloquent laisseront place à des mesures bien plus basses et moins ambitieuses. Comme j'y ai cru à son discours quand il défendait le salaire minimal et indexé.... et comme j'ai déchanté quand tout fier, il annonça qu'il était derrière l'amendement scélérat qui devait tout mettre à bas des nouveautés et des protections sociales nouvelles. Que son discours était beau et que son action fut basse. Mais parlons désormais d'un autre cas, celui de la question féminine. Je ne vais pas faire de grandes promesses, je vais simplement dresser un constat objectif de la situation actuelle puis donner et expliquer quelques propositions pour remédier aux problèmes de sexisme et d'intolérance que nous connaissons. D'abord, j'aimerais vous présenter une image qui vous donnera, j'en suis sûr des frissons.
Sur l'écran derrière-lui, le montage s'afficha. [HRP : les affiches IRL datent des années 40-50, j'ai essayé de mettre une date par rapport aux photos des présidents fédérés (techniques fiable à 0%)]
Eh oui, pendant que certains pays célébraient le droit de vote et l'éligibilité des femmes, d'autres permettaient l'affichage massif de publicités où une femme est aux pieds de son mari, à son entier service. Alors bien sûr cela ne veut nullement dire que nous devrions nous comporter comme l'Union de Novgrad et remplacer toutes nos publicités par des propagandes d'Etat, ce n'est pas ce que je veux montrer ici. Je veux simplement vous montrer deux paradigmes à une époque similaire. Quand certains voyaient tous les jours des modèles de femmes fortes et indépendantes, autonomes en politiques et maîtresse du destin de leur peuple, d'autres, nous en l'occurrence, avons grandi avec cette vision de la femme soumise. Alors bien sûr, les choses ont aujourd'hui changé en apparence, nous avons eu une femme Présidente et des Vice-Présidentes, il se trouve des femmes d'affaires milliardaires et des élites féminines. Cependant que cela ne doit pas cacher la réalité qui n'a guère changé pour des millions de femmes des couches modestes qui vivent encore dans les relations hommes-femmes d'il y a cinquante ans. En effet, si la condition de certaines femmes s'est amélioré, il ne faut pas oublier que seule la condition des femmes les plus aisées a été améliorée, dans les classes inférieures de notre société, c'est éternellement les mêmes exploitations, les mêmes rapports conflictuels qui sont exacerbés de même que ce sont ces couches qui connaissent avec le plus de force et d'impact direct les conséquences de l'exploitation capitaliste. Vous savez comme moi, comment fonctionne la production de valeur, pour la concentrer dans les mains de l'élite, il faut l'accaparer à ceux qui la produisent. Et plus on vous l'accapare, plus vous êtes confrontés aux maux causés par l'exploitation sans scrupule de personnes encore moins scrupuleuses, soucieuses seulement d'accumuler de fortes sommes entre leurs doigts. De la même façon que toute la pression et la peine économiques sont concentrées sur les plus modestes, les mentalités et comportements arriérés sont également plus forts et insurmontables chez les petites gens.
Ceci est mon constat qui est partagé par la science et l'étude sociale. En effet, on trouve plus de femmes battues chez les populations pauvres, de même qu'on trouve plus de femmes au foyer, de femmes supportant toute la charge mentale familiale, etc. Donc il y aurait une première action à exécuter pour combattre le sexisme : s'attaquer frontalement à la pauvreté. Nous sommes une terre d'abondance où la productivité par travailleur est immense et pourtant nous ne savons pas répartir cette richesse convenablement. Le sénateur Glassberg parlait de 30% de la population qui travaillait avec un salaire inférieur à ses besoins et 1% qui accaparait la valeur créée par les 99%. Je suis tout à fait d'accord avec ce constat, voilà pourquoi il faut réguler farouchement et précisément l'économie afin que les élites crachent l'argent qu'ils ont en trop et qu'ils en laissent à tout un chacun. Réfléchissez-y ! Si vous étiez un honnête travailleur et que vous vouliez devenir milliardaire -comme il s'en trouve dans notre pays- avec le salaire minimal de 10 Ŧ de l'heure, en travaillant 40 heures par semaine et 52 semaines par an, il vous faudrait 48 000 années de travail ! Avec le salaire minimal de 16 Ŧ, ce serait "seulement" 30 000 ans. Prenons 30$ -trois fois le salaire minimal- et il ne vous reste que 16 000 années à travailler sans dépenser un seul centime de son salaire, et 30 Ŧ par heure c'est déjà bien plus que le travailleur normal. Si vous vouliez devenir milliardaire seulement par votre travail, il vous faudrait gagner 10 000 Ŧ par heure pendant 50 ans ! Il n'est pas tolérable que dans le pays le plus riche au monde, le moins riche milliardaire et le travailleur lambda soit séparés par 20 000 ans de salaires. Est-ce que n'importe quel milliardaire de Fédération-Unie a t-il jamais dû travailler 1 000 ans ? et sa famille ? Non. La vérité c'est que la source de toute cette richesse provient d'une exploitation internationale des plus faibles ; les plus riches s'engraissant sur le dos des travailleurs les plus précaires et les laissant dans une situation sociale arriérée. Ma première proposition consiste donc à mettre en place un système économique plus redistributif. Il faut plus d'aides sociales pour qu'il y ait moins de pauvres, mais il faut également plus de salaires et notamment pour les femmes qui possèdent le plus généralement des salaires inférieurs à ceux des hommes, sombre héritage de la société patriarcale dans laquelle nous vivons toujours, hélas.
Maintenant, il est l'heure de m'écarter de la méthode Page et de dire concrètement comment cela se passera : Pour les aides sociales, je ne vais pas révolutionner le genre. On ponctionnera sur les grosses fortunes et particulièrement celles qui sont thésaurisées pour mettre en place un revenu de solidarité fédérale pour que personne en Fédération-Unie ne vive avec moins de 900 Ŧ par mois. Cela vous paraît beaucoup ? Si on prend les 0,1% des citoyens les plus riches, avec un revenu annuel de 2 400 000 Ŧ, alors il leur suffirait de renoncer à 108 000 Ŧ chaque année pour payer les 31 911 855 000 Ŧ annuels nécessaires pour payer 900 Ŧ par mois aux 10% les plus pauvres ! En renonçant à 324 000 Ŧ sur leurs 2 400 000 Ŧ annules, soit moins de 15% de leur revenu ; en conservant chaque mois 173 000 Ŧ alors ces gens-là pourraient permettre aux 30% nommés par Glassberg de gagner 900 Ŧ de plus chaque mois ! Donc, ce que je propose c'est de prendre un petit peu aux plus riches pour pouvoir permettre à tous les autres de vivre un vrai train de vie fédéré ; digne du rêve fédéré !
D'autre part, concernant la place des femmes en entreprise, je permettrais la création de Conseils féminins de contrôle au sein des entreprises. D'un côté, pour les grandes entreprises, les conseils seront intégrés aux entreprises et exclusives à celles-ci. D'un autre, les conseils seraient municipaux ou ruraux, élus par toutes les travailleuses et chômeuses afin de contrôler et surveiller toutes les petits employeurs. Ces conseils auraient une vraie place et une vraie fonction dans la lutte contre les comportements sexistes que ce soit par les salaires plus bas, le plus grand nombre de viols, de violences sexistes, et j'en passe que subissent les femmes en entreprise. Vous allez me demander pourquoi des conseils féminins et pas des comités mixtes où des commissions politiques qui surveilleraient ? Parce que ce sont aux femmes elles-mêmes d'être les moteurs de leur émancipation et que nulle personne ne connaît mieux les difficultés des travailleuses que les travailleuses elles-mêmes.
Ce système légal qui permet aux travailleurs et aux minorités spoliées de prendre en main la lutte pour leur droit devra devenir la norme fédérée si nous voulons continuer à nous passer d'un Etat trop présent. En effet, pour réguler les inégalités, je ne connais que deux manières : un Etat fort ou une population forte. Si nous voulons retrouver un équilibre tel qu'il a pu se trouver au moment des mouvements syndicaux puissants et des partis socialistes forts, il faut refonder le modèle de négociation et de balance des pouvoirs. En politique, il faut la séparation des pouvoirs, en économie, il faut la balance des pouvoirs. Notre mot d'ordre est la liberté ! Il faut que nos minorités aient la liberté de faire entendre leur voix et les outils indispensables à l'initiative de leur combat. Que l'on s'entende bien, je ne rêve pas d'un Etat totalitaire mais au contraire d'un Etat qui se soit effacé au profit d'une concurrence équitable. Il ne me semble pas que la concurrence soit équitable dans notre système actuel alors je me permets de proposer quelques outils pour la rendre plus équitable. D'un côté, les employeurs ont l'argent, de l'autre les chômeurs ont la nécessité de travailler pour manger. Dans ce paradigme, les pauvres sont défavorisés. Alors il faut leur donner un outil pour contrebalancer leur nécessité : c'est l'aide sociale qui atténue le besoin de travail sans le supprimer ; un travailleur sera plus exigeant et obligera les employeurs à réhausser les offres plutôt que se jeter à la première opportunité venue. Ensuite, il faut un outil pour surveiller ce qui se passe en entreprises. Les patrons ont des règlements intérieurs pour contrôler leurs ouvriers, il faut que les ouvriers se constituent en Comités du Travail pour contrôler leurs patrons et leurs semblables pour sanctionner en cas d'abus. Il y a des abus de toute part, c'est indéniable, des patrons à l'encontre de travailleurs, de travailleurs contre des travailleurs mais pas de travailleurs à l'encontre des patrons, car ils ont des outils pour s'en prémunir. Maintenant, il faut donner aux travailleurs les outils pour se prémunir d'abus entre eux et à leur encontre par les patrons.
Je veux présenter un programme pragmatique, efficace et fondé sur nos valeurs fondamentales, et je veux les défendre, vous aussi sans doute, alors participez à la réalisation d'un tel programme !
Vive la Fédération-Unie !
Vive la République !
Bonsoir Windtown, mes amis, mes frères et mes soeurs, lança t-il en effectuant comme à son habitude, le salut vakéministe qui consiste à poser l'index de sa main -gauche ou droite selon où se situait la personne que l'on saluait- largement ouverte, face à son locuteur et à l'écarter ensuite jusqu'à ce que son bras forme un angle droit. Raconté comme ça, c'était très barbant et normatif, mais en vrai, la gestuelle était beaucoup plus fluide.
Je vous remercie d'être ici, et je suis heureux de constater que les mensonges d'une partie de mes adversaires ne vous aura pas fait fuir à l'idée de me voir, de m'écouter et de m'entendre ce soir. Pourtant il y a eu suffisamment de mensonges et d'inepties pour convaincre toute la population de Fédération-Unie de sombrer dans la bêtise, l'ignorance et de laisser les puissants à leur place sans réclamer sa part. Trop de progressistes ont vendu leurs idées pour l'électoralisme et alors qu'aux dernières primaires chaque revendication juste faisait place à un renchérissement dans la radicalité par les opportunistes, ces primaires annoncent un retournement de situation vers un centrisme fatal. Fatal premièrement pour nos idées, qui sont bradées et réduites à de simples préjugés inclus dans une pensée conservatrice afin d'être "fédérateur" ou que sais-je encore des termes que l'on vous martèle à longueur d'antenne pour vous faire adhérer à la compromission. Fatal, secondement pour l'impact concret de nos actions, car ce ne sont pas que des idées que nous défendons, c'est une réalité alternative, ce sont des faits différents de ceux que nous connaissons actuellement. En me présentant aux primaires du parti progressiste, je ne défends pas l'idée du salaire minimal, j'en défends l'application concrète pour tous les travailleurs et les travailleuses de Fédération-Unie.
Ainsi, ce double-enterrement et cette double-vente dont sont responsables les Page, les Rutherford et les Powell pour ne pas nommer Hamilton ont trahi les idées progressistes pour prétendument obtenir plus de chances d'être élus lors des élections présidentielles. Ce fut l'argument fumeux de Madame Victoria Barrett lors des dernières primaires, force est de constater que son héritage est grand. Quatre candidats sur six se réclament de la compromission du progressisme et de la défense des intérêts des masses. Ils le font plus ou moins ouvertement, sous plus ou moins de couches et de badigeons oratoires afin de tromper les masses laborieuses sur leur véritable nature. En effet, sous de jolis mots et des promesses que chacun de nous peut tenir. Monsieur Page dit qu'il faut combattre les inégalités salariales entre femmes et hommes, je le défends également. Il ne possède pas le monopole du féminisme. Cependant la différence entre lui et moi, c'est que le premier s'arroge des discours vertueux, et le second propose les solutions pour leur réalisation. Lui, il dira que les hommes et les femmes méritent les mêmes droits, moi je dirais que c'est par la création d'une autorité publique qui vise uniquement à sanctionner les actes sexistes et à former au féminisme que nous arriverons à l'égalité entre les hommes et les femmes. Partant de là, beaucoup de positions progressistes chez mes adversaires sont des postures d'intentions. La différence entre eux et moi, c'est qu'eux n'ont que de progressistes que les intentions, partout où il est question de mettre en pratique, de donner des actions concrètes relatives à la politique, partout ils sont conservateurs, ou alors ils ont fait une synthèse des deux ; c'est à la dire la compromission des deux partis.
On nous dit qu'il faut, pour gagner une élection présidentielle quelqu'un qui fédère et qui n'est pas clivant, or, la seule chose que nous avons à voir de ces personnes, ce sont des soupes progresso-conservatrices. En quelques mots comme en d'autres, plutôt que de défendre ses idées en plaisant aux progressistes, il faudrait proposer une bouillie qui ne plaît ni aux progressistes, ni aux conservateurs. Ce n'est pas une tactique politique viable dans un système bipartite.
Le plus bel exemple est celui de Pete Page, qui s'arroge le fait d'avoir à force de lutte et malgré les forces obscures qui s'opposaient à lui, remis sur le devant de la scène la question du salaire minimal. Faut-il négliger que le projet de loi, lui a été communiqué par le Sénateur Callahan et que face à une opposition absente, il a dû lui-même demander à un représentant progressiste de déposer un amendement ? Une belle mise en scène pour se donner le droit de revendiquer une grande avancée de 2,75 Ŧ par heure alors que selon le Sénateur Glassberg, il y a quatre ans, le minimum pour combattre les salaires de la faim, il aurait fallu l'augmenter de 8,75 Ŧ ! Il a supprimé l'indexation également, sans pourtant le retirer dans le titre, ainsi il associe son nom à une idée qu'il a saccagé, abandonné et pourtant dont il revendique la paternité. Acceptera t-on de voir pareil mythomane, pareil trompeur à la tête de notre pays ? Je dis non. Jamais les fédérés ne seront prêts à élire un pareil homme qui n'a aucun respect pour le travail de ses confrères et qui avec sa petite clique de laquelle on compte Ben Wyatt, celui à qui Page a dû faire appel pour amender son texte.
Ce qui ressort de sa méthode, c'est qu'il s'agit d'un marionnettiste terrible, qui entend diriger à la fois les propositions et les contre-propositions. C'est tout ce qui nous fait horreur, à nous, républicains et humanistes sincères. Pete Page sera peut-être un Président digne de Narois ou de Frazzimo qui contrôle tout sans vergogne, mais nous sommes en Fédération-Unie et la séparation de nos pouvoirs implique que chacun ne soit qu'à sa place et ne joue que son rôle en laissant les autres instances libres de leurs décisions et libres de leur action. Le rôle d'un Président n'est pas d'organiser la Chambre des Représentants, ni le Sénat. Tout comme le rôle d'un Représentant n'est pas de mettre en scène ses volontés avec de fausses propositions, puis en faisant entrer en scène, une contre-proposition déposée par un représentant fantoche. Si Pete Page voulait un salaire non-indexé et seulement haussé à 10 Ŧ, qu'il le défende directement ! Nos concitoyens en ont plus qu'assez de la politique spectacle et sans scrupule.
Croyez-le bien, Monsieur Page s'est servi de son mariage comme d'une tribune, ôtant son caractère sacré à l'institution qui fonde la cellule familiale fédérée. Une tribune à un mariage ? Et pourquoi pas un discours dans une sextape ? Apparemment ce monsieur Page a le goût du spectacle et de la mise en scène, mais nos concitoyens ne veulent pas d'un homme superficiel à la tête de leur pays. A t-il fait seulement un discours sur le mariage homosexuel dont il a profité grâce à la loi d'un conservateur moins borné que les autres ? Non ! Il a fait un discours sur SON programme pour les minorités sexuelles, comme s'il avait fait autre chose pour son mariage que demander à ce qu'on le préparât pour lui après qu'un gouverneur aille à contre-courant de son establishment ! Qui ne s'amuserait guère de voir aux côtés des plus grands dirigeants du monde, un gugusse qui n'hésitera pas à faire un discours pour sa réélection à un sommet international, avec autant peu de scrupules qu'il en a fait un lors de son propre mariage ? Cet homme est inconsistant et mis à part sa mise en scène, c'est une baudruche sans rien dessous. A force de s'attribuer tous les mérites de ses collaborateurs, de renier la force de ses adversaires mêmes, et en voulant devenir incontournable, Monsieur Page est devenu imbuvable.
Par ailleurs, il n'indique être le successeur de personne, il se veut être un self-made man. Quel malhonnête homme celui qui s'attribue le mérite d'autres ! Non, la question judiciaire n'est pas le monopole de Page. Non, la question carcérale n'est pas sortie de la tête de cet homme. Mais cessons de parler de lui. Comme je vous l'ai dit, il est tant imbuvable que chacune de ses phrases peuvent être retournées contre lui et chacune d'elle peut être longuement dissertée dans l'acide. Alors ne nous attardons pas plus sur son cas, il est fini. Il a montré que ses discours grandiloquent laisseront place à des mesures bien plus basses et moins ambitieuses. Comme j'y ai cru à son discours quand il défendait le salaire minimal et indexé.... et comme j'ai déchanté quand tout fier, il annonça qu'il était derrière l'amendement scélérat qui devait tout mettre à bas des nouveautés et des protections sociales nouvelles. Que son discours était beau et que son action fut basse. Mais parlons désormais d'un autre cas, celui de la question féminine. Je ne vais pas faire de grandes promesses, je vais simplement dresser un constat objectif de la situation actuelle puis donner et expliquer quelques propositions pour remédier aux problèmes de sexisme et d'intolérance que nous connaissons. D'abord, j'aimerais vous présenter une image qui vous donnera, j'en suis sûr des frissons.
Sur l'écran derrière-lui, le montage s'afficha. [HRP : les affiches IRL datent des années 40-50, j'ai essayé de mettre une date par rapport aux photos des présidents fédérés (techniques fiable à 0%)]
Eh oui, pendant que certains pays célébraient le droit de vote et l'éligibilité des femmes, d'autres permettaient l'affichage massif de publicités où une femme est aux pieds de son mari, à son entier service. Alors bien sûr cela ne veut nullement dire que nous devrions nous comporter comme l'Union de Novgrad et remplacer toutes nos publicités par des propagandes d'Etat, ce n'est pas ce que je veux montrer ici. Je veux simplement vous montrer deux paradigmes à une époque similaire. Quand certains voyaient tous les jours des modèles de femmes fortes et indépendantes, autonomes en politiques et maîtresse du destin de leur peuple, d'autres, nous en l'occurrence, avons grandi avec cette vision de la femme soumise. Alors bien sûr, les choses ont aujourd'hui changé en apparence, nous avons eu une femme Présidente et des Vice-Présidentes, il se trouve des femmes d'affaires milliardaires et des élites féminines. Cependant que cela ne doit pas cacher la réalité qui n'a guère changé pour des millions de femmes des couches modestes qui vivent encore dans les relations hommes-femmes d'il y a cinquante ans. En effet, si la condition de certaines femmes s'est amélioré, il ne faut pas oublier que seule la condition des femmes les plus aisées a été améliorée, dans les classes inférieures de notre société, c'est éternellement les mêmes exploitations, les mêmes rapports conflictuels qui sont exacerbés de même que ce sont ces couches qui connaissent avec le plus de force et d'impact direct les conséquences de l'exploitation capitaliste. Vous savez comme moi, comment fonctionne la production de valeur, pour la concentrer dans les mains de l'élite, il faut l'accaparer à ceux qui la produisent. Et plus on vous l'accapare, plus vous êtes confrontés aux maux causés par l'exploitation sans scrupule de personnes encore moins scrupuleuses, soucieuses seulement d'accumuler de fortes sommes entre leurs doigts. De la même façon que toute la pression et la peine économiques sont concentrées sur les plus modestes, les mentalités et comportements arriérés sont également plus forts et insurmontables chez les petites gens.
Ceci est mon constat qui est partagé par la science et l'étude sociale. En effet, on trouve plus de femmes battues chez les populations pauvres, de même qu'on trouve plus de femmes au foyer, de femmes supportant toute la charge mentale familiale, etc. Donc il y aurait une première action à exécuter pour combattre le sexisme : s'attaquer frontalement à la pauvreté. Nous sommes une terre d'abondance où la productivité par travailleur est immense et pourtant nous ne savons pas répartir cette richesse convenablement. Le sénateur Glassberg parlait de 30% de la population qui travaillait avec un salaire inférieur à ses besoins et 1% qui accaparait la valeur créée par les 99%. Je suis tout à fait d'accord avec ce constat, voilà pourquoi il faut réguler farouchement et précisément l'économie afin que les élites crachent l'argent qu'ils ont en trop et qu'ils en laissent à tout un chacun. Réfléchissez-y ! Si vous étiez un honnête travailleur et que vous vouliez devenir milliardaire -comme il s'en trouve dans notre pays- avec le salaire minimal de 10 Ŧ de l'heure, en travaillant 40 heures par semaine et 52 semaines par an, il vous faudrait 48 000 années de travail ! Avec le salaire minimal de 16 Ŧ, ce serait "seulement" 30 000 ans. Prenons 30$ -trois fois le salaire minimal- et il ne vous reste que 16 000 années à travailler sans dépenser un seul centime de son salaire, et 30 Ŧ par heure c'est déjà bien plus que le travailleur normal. Si vous vouliez devenir milliardaire seulement par votre travail, il vous faudrait gagner 10 000 Ŧ par heure pendant 50 ans ! Il n'est pas tolérable que dans le pays le plus riche au monde, le moins riche milliardaire et le travailleur lambda soit séparés par 20 000 ans de salaires. Est-ce que n'importe quel milliardaire de Fédération-Unie a t-il jamais dû travailler 1 000 ans ? et sa famille ? Non. La vérité c'est que la source de toute cette richesse provient d'une exploitation internationale des plus faibles ; les plus riches s'engraissant sur le dos des travailleurs les plus précaires et les laissant dans une situation sociale arriérée. Ma première proposition consiste donc à mettre en place un système économique plus redistributif. Il faut plus d'aides sociales pour qu'il y ait moins de pauvres, mais il faut également plus de salaires et notamment pour les femmes qui possèdent le plus généralement des salaires inférieurs à ceux des hommes, sombre héritage de la société patriarcale dans laquelle nous vivons toujours, hélas.
Maintenant, il est l'heure de m'écarter de la méthode Page et de dire concrètement comment cela se passera : Pour les aides sociales, je ne vais pas révolutionner le genre. On ponctionnera sur les grosses fortunes et particulièrement celles qui sont thésaurisées pour mettre en place un revenu de solidarité fédérale pour que personne en Fédération-Unie ne vive avec moins de 900 Ŧ par mois. Cela vous paraît beaucoup ? Si on prend les 0,1% des citoyens les plus riches, avec un revenu annuel de 2 400 000 Ŧ, alors il leur suffirait de renoncer à 108 000 Ŧ chaque année pour payer les 31 911 855 000 Ŧ annuels nécessaires pour payer 900 Ŧ par mois aux 10% les plus pauvres ! En renonçant à 324 000 Ŧ sur leurs 2 400 000 Ŧ annules, soit moins de 15% de leur revenu ; en conservant chaque mois 173 000 Ŧ alors ces gens-là pourraient permettre aux 30% nommés par Glassberg de gagner 900 Ŧ de plus chaque mois ! Donc, ce que je propose c'est de prendre un petit peu aux plus riches pour pouvoir permettre à tous les autres de vivre un vrai train de vie fédéré ; digne du rêve fédéré !
D'autre part, concernant la place des femmes en entreprise, je permettrais la création de Conseils féminins de contrôle au sein des entreprises. D'un côté, pour les grandes entreprises, les conseils seront intégrés aux entreprises et exclusives à celles-ci. D'un autre, les conseils seraient municipaux ou ruraux, élus par toutes les travailleuses et chômeuses afin de contrôler et surveiller toutes les petits employeurs. Ces conseils auraient une vraie place et une vraie fonction dans la lutte contre les comportements sexistes que ce soit par les salaires plus bas, le plus grand nombre de viols, de violences sexistes, et j'en passe que subissent les femmes en entreprise. Vous allez me demander pourquoi des conseils féminins et pas des comités mixtes où des commissions politiques qui surveilleraient ? Parce que ce sont aux femmes elles-mêmes d'être les moteurs de leur émancipation et que nulle personne ne connaît mieux les difficultés des travailleuses que les travailleuses elles-mêmes.
Ce système légal qui permet aux travailleurs et aux minorités spoliées de prendre en main la lutte pour leur droit devra devenir la norme fédérée si nous voulons continuer à nous passer d'un Etat trop présent. En effet, pour réguler les inégalités, je ne connais que deux manières : un Etat fort ou une population forte. Si nous voulons retrouver un équilibre tel qu'il a pu se trouver au moment des mouvements syndicaux puissants et des partis socialistes forts, il faut refonder le modèle de négociation et de balance des pouvoirs. En politique, il faut la séparation des pouvoirs, en économie, il faut la balance des pouvoirs. Notre mot d'ordre est la liberté ! Il faut que nos minorités aient la liberté de faire entendre leur voix et les outils indispensables à l'initiative de leur combat. Que l'on s'entende bien, je ne rêve pas d'un Etat totalitaire mais au contraire d'un Etat qui se soit effacé au profit d'une concurrence équitable. Il ne me semble pas que la concurrence soit équitable dans notre système actuel alors je me permets de proposer quelques outils pour la rendre plus équitable. D'un côté, les employeurs ont l'argent, de l'autre les chômeurs ont la nécessité de travailler pour manger. Dans ce paradigme, les pauvres sont défavorisés. Alors il faut leur donner un outil pour contrebalancer leur nécessité : c'est l'aide sociale qui atténue le besoin de travail sans le supprimer ; un travailleur sera plus exigeant et obligera les employeurs à réhausser les offres plutôt que se jeter à la première opportunité venue. Ensuite, il faut un outil pour surveiller ce qui se passe en entreprises. Les patrons ont des règlements intérieurs pour contrôler leurs ouvriers, il faut que les ouvriers se constituent en Comités du Travail pour contrôler leurs patrons et leurs semblables pour sanctionner en cas d'abus. Il y a des abus de toute part, c'est indéniable, des patrons à l'encontre de travailleurs, de travailleurs contre des travailleurs mais pas de travailleurs à l'encontre des patrons, car ils ont des outils pour s'en prémunir. Maintenant, il faut donner aux travailleurs les outils pour se prémunir d'abus entre eux et à leur encontre par les patrons.
Je veux présenter un programme pragmatique, efficace et fondé sur nos valeurs fondamentales, et je veux les défendre, vous aussi sans doute, alors participez à la réalisation d'un tel programme !
Vive la Fédération-Unie !
Vive la République !
- Carrie Carter
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Discours sur la Santé de Carrie Owen, avec la participation de Pete Page
Chers amis, c’est une réelle joie que de monter ce soir sur cette scène pour m’adresser à vous. Je m’adresse à vous, comme vous vous êtes adressés à moi, à de nombreuses reprises, pour me parler de vos problèmes, de vos soucis et me demander de porter un projet différent pour la mandature qui arrive. Je vous ai écouté et me voilà ce soir pour continuer ce dialogue entre vous et moi.
La première crainte que j’ai entendue, tant en terme de fréquence, qu’en terme d’intensité, celle qui trouvait le plus d’écho en vous, chers amis, celle qui revenait le plus souvent dans vos demandes, tournait constamment autour de la santé. Comment ne pourrait-on pas le comprendre ? Comment ne pas comprendre que la chose la plus dramatique dans une vie, la plus imprévisible et qui n’a aucun soucis de qui vous êtes, de ce que vous avez accompli, c’est la maladie. Comment ne pas comprendre que tous nos concitoyens n’aspirent qu’à vivre paisiblement avec leurs proches et pouvoir se prémunir contre la maladie, celle de leurs parents et celle de leurs enfants. Comment ne pas comprendre la descente aux enfers à laquelle peut-être soumis n’importe quel travailleur s’il vient à se blesser ou à être incapacité et qu’il ne possède pas de solides économies ? Beaucoup de nos concitoyens n’ont pas cette chance d’être protégés de ce fléau qui nous touche toutes et tous.
Bien entendu, je ne vais pas vous promettre de vous rendre invincible, ni de soigner chacun d’entre vous, je ne suis pas démagogue, ce n’est pas mon affaire, je n’en suis pas compétente. Cependant je peux vous dire, qu’en tant que Fédérée, je connais la nécessité d’avoir accès aux soins et qu’en tant que Gouverneure, je ferai en sorte qu’aucun de mes concitoyens ne manque de cet accès pour les soins les plus essentiels à sa personne et à ses proches. Comment je ferais ? Très simplement, je mettrais en place un système de coopération publique-privée à plusieurs égards. Avant de préciser mon programme, je tiens à vous avertir honnêtement, je n’ai pas révolutionné le genre. Premier axe de cette grande coopération entre le secteur privé et le secteur public : la normalisation et l'universalité des assurances. Pour expliquer plus longuement, je serais la candidate qui viendra dire aux compagnies d’assurances ce qu’elles ont le droit de proposer et ce qu’elles n’ont pas le droit de proposer. Je viendrais à bout de ces offres qui ne protègent de rien et qui sont proposés aux classes moyennes qui n’ont pas 500 Ŧ à mettre dans une assurance. Fort Oak possédera sa propre assurance minimale et une tarification maximale pour que les classes moyennes puissent se protéger des coups du destin aussi bien que les classes aisées. Pour les plus démunis, je mettrais en place une assurance essentielle et publique qui prendra automatiquement en charge les frais de santé les plus nécessaires, pour les ménages les plus pauvres. C’est une part non-négligeable du rêve fédéré que de pouvoir anticiper l’avenir sans le soucis permanent de ce qu’on deviendrait si on était touché par la maladie. Je n’ai pas peur de l’ambition de ma proposition et je vous l’affirme, pour redorer le rêve fédéré, il n’y a que le vote progressiste. Que ce soit à Fort Oak ou ailleurs ! Nous vivons à l’âge d’or de la médecine, jamais nous n’avions eu autant des capacités de soin aussi développées et pourtant il y a encore de larges pans de la population qui sont étrangers à notre développement, comme s’il y avait deux Fédérations-Unies, celle du développement et celle au rabais. Personne n’envisage une Fédération-Unie médiocre et pourtant nous sommes les seuls, candidates et candidats du Parti Progressiste, à se donner les moyens pour ne pas que ça arrive. Le second point c’est l’universalisation de l’assurance ; comme à Two Rivers, je veux rendre obligatoire pour tous le fait d’avoir une assurance afin de ne jamais subir de plein fouet et cruellement les coups du destin contre lesquels nul n’est protégé naturellement. Par cette obligation, je fixerai aussi les règles minimales d’une assurance pour en finir avec les contrats véreux. Le but d’une compagnie d’assurance est d’assurer, pas de se faire des profits faramineux sur le malheur des classes moyennes.
Le deuxième point que je voulais aborder en venant ici, et qui touche toujours à cette grande coopération publique-privée que j’estime et que j’espère, ce sera de faire une administration publique de la santé pour suppléer et à terme remplacer les diverses administrations sanitaires privées afin de réduire les coûts de gestion et administratifs, qui seront pris en charge par la collectivité étatique. Quand les citoyens paient un hôpital, c’est pour les soins qui y sont prodigués pas pour les créations ou traitements de dossier qui reviennent parfois à des coûts pharaoniques. En plus, cela permettra de simplifier la vie à nos médecins car je serai extrêmement exigeante sur la qualité de l’administration, je tiens à ce que tout soit numérique et facile d’accès. Je mettrai en place une carte électronique de santé, mise gratuitement à disposition de tous les habitants de Fort Oak qui permettra à tout médecin de n’avoir à rentrer sur le site administratif, que les prescriptions, son ordonnance, etc. Toutes les informations de santé et les informations concernant les patients seront gérées et administrées par l’organe public d’administration et par lui-seul, indépendamment du pouvoir politique et avec comme obligation de respecter le secret médical et l’interdiction d’organiser un recoupage ou un tri des données. Ce n’est pas à nos médecins de gérer des formulaires, des paperasses, des attestation de logement ou des factures d’électricité pour remplir vos informations personnelles. Mon programme pour Fort Oak tient en un slogan : Faire en sorte que les médecins soignent et ne fassent que cela ! Ni faire des papiers, ni faire de l’argent.
Vous devez voir ou reconnaître dans mon programme, l’influence d’un certain candidat aux primaires de notre parti. Et vous n’avez pas tort, en effet, pour moi aussi Pete Page a été une figure de proue pour notre combat, qui est le même. Je lui suis extrêmement reconnaissante d’avoir osé et réussi à porter une voix semblable à la mienne, et à la vôtre sur la scène fédérale ; et maintenant je vous demande d’acclamer avec une force comme vous n’avez jamais acclamé quelqu’un pour accueillir Pete Page !
L’ancien nominé progressiste montait alors lui aussi sur la scène, ne se contentant quant à lui que de quelques serrages de main et sourires vers le foule. Il portait son costume bleu et trois petits badges : le logo du parti progressiste, le drapeau de la Fédération-Unie, et le drapeau de l’État de Fort Oak. Alors qu’il montait sur scène, une banderole était hissée par des militants semblant être des syndicalistes derrière lui où l’on pouvait lire “Give Health Access to All Peoples!”. Une fois l’assemblée enthousiaste calmée quelques minutes plus tard, Pete saisissait un microphone avant de commencer son intervention.
“Bonsoir à toutes et à tous ! Vous êtes nombreux ce soir pour soutenir Carrie Owen, la future Gouverneure de Fort Oak et je le suis sûr, future étoile montante du Parti progressiste dans les années à venir, c’est extraordinaire ! Je voudrais commencer par remercier toutes les équipes, les militants sur le terrain, les communicants sur les réseaux qui ont permis à cet événement d’être un succès.
Maintenant, vous me connaissez, je ne suis pas du genre à blablater trois heures sur des fioritures. Madame Owen m’a fait part il y a quelques jours en avant-première - quelle chance ! J’ai bien entendu été très flatté de voir que mes idées portées lors de la dernière campagne sont maintenant portées aux échelles des États. Je suis un profond soutien du fédéralisme, et j’ai prouvé avoir un respect pour les pouvoirs des Gouverneurs et des Maires lors de la campagne par des propositions qui en faisaient les rouages principaux de ma politique ! Nous devons mes chers amis faire fonctionner notre Fédération comme une belle mécanique, où les engrenages sont parfaitement huilés mais surtout où leurs forces à chacun sont équilibrées et respectées tout du long du processus mécanique - ou démocratique.
Je souhaite donc parler au nom de la candidature de Madame Owen et en tant que figure progressiste de l’aspect scientifique de la santé, et des financements de la recherche et des infrastructures. Au terme des quatre prochaines années, je sais qu’avec Carrie Owen cet État sera devenu un territoire-phare de la recherche médicale et des initiatives entrepreneuriale dans la santé. Jetons-nous dans le bain !
Tout d’abord, il faut parler des financements. Nous le savons, la Fédération-Unie est l’un des pays les plus avancés en matière de santé et nous pouvons en être fiers ! Cependant, nous ne devons absolument jamais nous reposer sur nos lauriers ! Durant ces quatre prochaines années, Carrie Owen élaborera un mécanisme ambitieux de crédits d’impôt pour les entreprises réalisant des activités à Fort Oak et investissant dans la recherche médicale ! De l’autre côté, l’État de Fort Oak investira dans la région de Clifford pour construire, sur ces terres, une nouvelle filière de production de matériels médicaux qui alimentera nous l’espérons des hôpitaux et cliniques à l’échelle de toute la Fédération. Stéthoscopes, seringues, lits d’hôpitaux, blouses, masques, bouteilles d’oxygène, nous compterons sur une véritable planification locale et démocratique, en coopération avec les industriels du médical pour que Fort Oak rayonne, au sein de notre beau pays, comme l’État de la Médecine ! Dans la même lignée, de nouveaux crédits seront accordés aux Universités pour que les cursus de médecine à Fort Oak devienne les classes les plus renommées du pays, ainsi Madame Owen ordonnera la construction de six nouveaux laboratoires dans tout l’État d’ici à 184 et doublera le nombre de place dans les études de médecine à Fort Oak ! Ici, les progressistes développeront des bourses universitaires spéciales et pour les étudiants-entrepreneurs, et pour les étudiants en médecine afin d’en faire un haut-lieu des études, de l’investissement et de la recherche sanitaire ! Le budget de l’État créera un fonds spécial pour alimenter le capital-risque des entreprises investissant dans la production du secteur de la santé ou dans la recherche en médecine !
Le jeune progressiste est applaudi par l’assemblée.
Maintenant, en matière d’infrastructures, j’ai déjà évoqué les six laboratoires d’ici 184. Cependant, l’administration Owen aura aussi à coeur l’accessibilité à la santé ! Ainsi, d’ici les cinq prochaines années sera rédigée une feuille de route pour développer les plateformes de l’e-santé à Fort Oak, mais aussi pour revitaliser les territoires ruraux par l’installation de “Maisons de la Santé” à travers tout l’État ! Ces maisons, qui seront de véritables partenariats entre l’État et les médecins, les infirmières, toutes les professions médicales libérales, permettront à la santé d’être enfin accessible à tous les habitants de Fort Oak à moins de 20 minutes de chez-eux ! Avec ce plan, je pense personnellement largement aux personnes âgées isolées, aux municipalités rurales, aux grandes villes dont les capacités médicales d’accueil sont saturées ! Voter pour Carrie Owen, c’est voté pour une nouvelle ère concrète et réaliste pour la médecine à Fort Oak !
Pensons à l’avenir, Fort Oak ! Il s’agit bien entendu que d’un pan du programme de Madame Owen pour les gouvernatoriales à venir, mais pensez à l’héritage de Fort Oak ! Voulez-vous être l’État de la Médecine ? Voulez-vous être l’État de l’industrie médicale ? Voulez-vous être l’État de la recherche et du développement dans la santé ? Oui ! Alors quand vous serez appelé aux urnes, former la plus grande coalition jamais vue, la plus diverse jamais constituée pour porter Carrie Owen au poste de Gouverneure, et faire de Fort Oak l’État de la santé prospère et accessible à tous et à toutes !
Pete est alors ovationné par la foule devant lui, qui scande des “OUI!” à tue-tête aux questions du progressiste.
Fort Oak, merci de votre accueil ! Merci de porter la justice sociale au coeur de vos valeurs ! Encore merci !
Ancienne Gouverneure de Fort Oak
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Intervention à la FWC
Mercredi 10 mars 187
La Législatrice de Two Rivers, candidate déclarée à l’investiture progressiste pour la Présidence de la Fédération-Unie, avait reçue une invitation pour participer au rendez-vous annuel de la Federated Women Conference qui se tenait cette année à Fort Oak - un très bon moyen d’obtenir de la visibilité puisque les candidats à la présidentielle passaient beaucoup de temps dans l’état qui ouvrait les primaires. Les organisateurs avaient choisi le théâtre du Windtown Convention Center pour leur événement. Alors que pendant toute la matinée s’était enchaînées des personnalités expertes, les discours de l’après-midi s’annonçaient plus politiques. Jenny Howard avait négocié avec les organisateurs un discours bref de seulement quelques minutes, mais celui de 14 heures qui allait ouvrir devant une salle comble la séance de l’après-midi.
Lorsqu’elle fut annoncée par un speaker, elle reçut un accueil poli d’une salle curieuse d’observer la mue progressiste de l’éternelle réformiste, celle qui avait déjà tenté deux fois la Présidence avec l’étiquette d’un parti tiers. Elle s’installa derrière e pupitre et entama son intervention.
Bonjour à toutes et à tous,
Merci à vous de m’accueillir pour cette conférence, ici à Windtown, ce poumon économique de Fort Oak, cet État que chaque candidat à la présidence se doit de connaître par cœur pour éviter de trébucher lors du caucus inaugural.
Certains ont déjà évoqué ce sujet aujourd’hui, d’autres le feront sans aucun doute après moi. Cependant, nous ne serons jamais trop pour parler du droit des femmes à disposer de leur corps, et donc, d’avorter. Dans ce pays basé sur des idéaux de liberté et de décision individuelle, comment les conservateurs, les premiers à défendre cette liberté quand on parle d’entreprises, peuvent-ils attaquer avec une telle insistance le droit à l’avortement? Le Speaker Steve Owens et son API Act ont tenté, non pas d’interdire l’avortement mais bien de le réserver aux femmes les plus riches, celles qui peuvent financer elles-mêmes l’opération dans son intégralité. Ce texte pernicieux a heureusement été abrogé depuis grâce au combat de la Représentante Barton que je crois pouvoir remercier au nom de chacune d’entre vous aujourd’hui.
J’entends déjà ceux qui me parlent de l’inutilité d’un vote présidentiel pour défendre l’avortement. Je leur dis de se détromper. Aucun Président réellement défenseur de la cause des femmes n’aurait pu accepter de signer et de promulguer un tel texte. Je ne sais pas si c’est le cas de chacun de mes concurrents dans cette course mais j’utiliserai les prérogatives présidentielles pour défendre le droit des femmes à disposer de leur corps. Pendant ma Présidence, j’opposerai un veto systématique à toutes les lois visant à restreindre, même partiellement, le droit des femmes à interrompre les grossesses non désirées, qu’au passage elles n’utilisent jamais de gaité de cœur. Je ne nommerai également à la Cour Suprême que des juges qui n’utiliseront pas leur position pour restreindre ce droit, en avançant ainsi davantage un agenda idéologique qu’une lecture de la Constitution.
Le droit pour lequel tant de femmes se sont battues est menacé. Nous ne pouvons pas, sous aucun prétexte, nous passer des moyens constitutionnels que nous offriraient la Présidence pour le défendre. Mais encore faut-il reconquérir la Présidence et pour cela, j’ai besoin de vous et de votre mobilisation!
Je vous remercie.
La candidate reçut une salve d’applaudissements bien plus enthousiastes qu’à son arrivée sur la scène. Elle resta une minute sur scène face aux 4000 personnes qui lui faisaient face, avant de céder le pupitre pour les intervenants suivants et de regagner le chemin de la campagne.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
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Intervention à la NSC
Jeudi 11 mars 187
La Législatrice de Two Rivers, candidate déclarée à l’investiture progressiste pour la Présidence de la Fédération-Unie, était de nouveau à Windtown aujourd’hui pour parler cette fois de sécurité nationale, cette fois-ci devant la National Security Conference. Elle avait décroché un discours bref mais à une heure de grande écoute et espérait ainsi marquer les esprits.
À son arrivée sur scène, elle reçut un accueil chaleureux de la part d’un public diversifié politiquement qui était donc sensible au message d’unité nationale de la candidate. Elle se plaça derrière le pupitre et commença son discours d’un air solennel.
Bonjour à tous,
Merci à vous de m’accueillir pour cette conférence, ici à Windtwon dans cette ville où la vie ne s’est presque jamais arrêtée, où chacun a gardé ses habitudes dans cette ville joviale et dynamique qui fait, à raison la fierté des Fort Oakiens. Mais cinq familles n’ont jamais repris leurs vies d’avant. Ce 7 août 179, à quelques kilomètres de là, au Wheegman Field, un lâche terroriste s’en prenait à nos enfants. Douze jeunes filles, toutes âgées de moins de 15 ans étaient prises à partie. Cinq n’ont pas survécu et leurs familles continuent de pleurer leur perte. Des dizaines de jeunes gardent un traumatisme, même 8 ans après.
En apprenant la nouvelle ce soir là, j’étais évidemment attristée. Mais j’étais avant tout en colère. Furieuse d’imaginer qu’une organisation aussi rudimentaire que le Califat ait pu s’attaquer à tous, sur notre sol, avec la lâcheté de s’en prendre à des enfants. Cette fureur, elle n’est pas calmée par le fait de savoir cet énergumène en prison pour encore un bout de temps. Cette fureur, c’est celle de me dire que cette organisation continue de représenter pour les fédérés une menace. Non, le Califat n’est pas éradiqué et il peut encore sévir ici. Ce peut être ce soir, demain ou bien dans deux ans.
Mais quoi qu’il en soit, nous ne pouvons pas attendre. Nous ne pouvons pas attendre que le sang d’un seul fédéré de plus coule sur notre territoire du fait de cette organisation. Pour citer le Président McCarthy, « la Fédération-Unie ne négociera jamais avec des terroristes ». L’heure n’est plus aux tergiversations. Nous devons sans plus attendre mobiliser les moyens techniques, humains, financiers et diplomatiques nécessaires pour éradiquer cette organisation de barbares. Et non, ce n’est pas être conservateur que de vouloir engager les moyens qui seront requis pour détruire cette organisation. Rappelons que 557 membres du Congrès ont voté pour déclarer la guerre à cette organisation terroriste. Nous sommes en guerre. Et quand on est en guerre, on ne tergiverse pas.
Une grande majorité de la salle se leva pour accueillir ses propos qui recueillaient une forme de consens bipartisan, sauf pour l’aile gauche du Parti Progressiste. La candidate ne cacha pas sa satisfaction d’avoir ainsi obtenu le soutien de son auditoire.
Présidente de la Fédération-Unie, je demanderai au Département à la Sécurité Territoriale de me fournir un rapport détaillé de la situation de ce groupe terroriste afin que nous puissions envoyer en Idylénie de l’Est les moyens qui s’imposeront. Le 4 avril 188, je lancerai un appel à toutes les nations qui le veulent à se réunir à St. Paul pour que nous définissions ensemble une stratégie commune pour lutter face au Califat. Les nations de tous les continents seront les bienvenues dans ce combat pour former une grande alliance internationale qui dépasserait dans ce combat largement les seules limites de la coalition des États libres.
Je veux donc prendre devant vous, aujourd’hui, un engagement solennel. Je ferai absolument tout ce qui sera dans mes capacités pour éradiquer ce groupe de barbares. Attaquer la Fédération-Unie n’est pas possible. Attaquer ce pays c’est accepter ensuite de subir la fureur d’une nation toute entière qui mobilise tous les moyens nécessaires pour rayer ses ennemis de la carte. Non seulement je vous propose d’élire une Présidente en votant pour moi, mais surtout je vous propose de choisir une Commander-in-Chief déterminée à ne laisser aux ennemis de la partie absolument aucun répit et aucun espoir de subsistance.
Je vous remercie. Que le Sort vous bénisse. Et qu’il bénisse la Fédération-Unie!
La majorité de la salle se leva pour saluer la candidate et son discours volontariste
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
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- Henry Murray
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Intervention à la NSC
Jeudi 11 mars 187
Avec Jenny Howard, Henry Murray était le second candidat à la présidence conviée à la National Security Conference. Les deux entrepreneurs riversiens partageaient le point commun d’être entrés récemment dans leur parti respectif mais la comparaison s’arrêtait là, l’une étant une modérée et l’autre un conservateur radical. Une petite heure après le discours de Jenny Howard, ponctuée par deux discours interminables d’experts de la question terroriste, le candidat conservateur fut annoncé au micro.
Il monta sur scène sous les applaudissements d’une salle bien moins remplie, beaucoup de progressistes ayant trouvé dans les discours rébarbatifs des experts une excuse pour échapper au discours des vérités dérangeants de Henry Murray. Ce dernier se plaça au pupitre et pris son air acerbe avant de commencer.
Bonsoir à tous,
Je prends note pour mes prochaines interventions, je dois changer de chauffeur de salle. Beaucoup sans doute ont voulu échapper au discours de vérité que les progressistes politiquement correct ne veulent pas entendre. Tant pis, ils seront contraints d’atteindre le 4 avril 188 et le premier jour de ma Présidence pour découvrir mon programme.
Car tout aussi amusante que soit la lâcheté de ces progressistes, nous parlons aujourd’hui d’un vrai sujet, extrêmement sérieux. Le Califat a tué dans notre pays. Il a tué même dans cette ville des adolescentes. Je me demande toutefois combien de soldats venus du Califat faudra-t-il encore sur ce territoire pour que nous prenions des mesures? À attendre le prochain massacre pour agir, on va finir par se retrouver avec des dizaines de familles endeuillées à rassurer.
Je ne veux pas attendre. Seulement quelques heures après avoir prêté serment, je signerai mon premier décret exécutif pour interdire de territoire fédéré les ressortissants des pays eibadistes ainsi que des nations qui soutiennent potentiellement le terrorisme. La liste de ces pays sera actualisée chaque année grâce aux rapports de la FIA mais je peux d’ores et déjà vous dire que le Boukakhstan, le Kashanistan et Dawla ne seront pas épargnés par cet ordre exécutif.
Si nous voulons de la sécurité, bloquons la route des criminels qui veulent entrer sur notre territoire et protégeons ensemble les fédérés des dangereux énergumènes eibadistes qui la menacent.
Alors que quelques spectateurs avaient regagné leur place pendant le discours, Henry Murray salua le millier de personne qui remplissait un quart de la salle en face de lui, avant de retourner avec son équipe de campagne, même si les longues explications de ses conseillers étaient de loin ce qu’il aimait le moins.
Ancien Sénateur pour l’État du Richmond
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- Carrie Carter
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Meeting à Windtown
Vendredi 4 juin 189
Challengée par l'ancien Représentant Deveron Wiggins, Carrie Owen était contrainte de faire légèrement plus campagne que prévue, même si elle n'était nullement inquiétée par la notoriété de son adversaire. Car même si les fédérés avaient appris l'existence de ce membre du Congrès quand Jenny Howard l'avait appelé comme colistier deux ans plus tôt, son départ de la Chambre des Représentants l'avait rendu complètement invisible.
Afin de s'attaquer au principal atout de son adversaire, sa notoriété due à la dernière campagne présidentielle, Carrie Owen avait fait appel à la Sénatrice Jenny Howard, candidate malheureuse à la Présidence avec qui elle avait tissé quelques liens d'amitié en partageant avec elle quelques scènes durant la campagne.
Dans un théâtre plein à craquer, la Sénatrice fut appelée sur la scène par un speaker et arriva, sous les acclamations des supporters de Carrie Owen. Elle prit place derrière le pupitre, tout sourire, et commença dès qu'un peu de calme se fit dans l'assistance.
Merci ! Merci à tous !
Quel plaisir de retrouver ce bel État de Fort Oak et cette grande ville de Waterbury ! D'expérience d'ancienne candidate à des primaires présidentielles, c'est une des villes que l'on finit pas le mieux apprendre, et ce Windtown Convention Center ne fait pas exception ! Mais ce plaisir est surtout décuplé par le fait qu'il s'agisse d'une bonne cause qui me ramène ici, celle de la réélection pour un sixième mandat de votre Gouverneure, la formidable Carrie Owen !
Dès l'évocation du nom de leur championne, l'ensemble des plus de 4000 spectateurs se levèrent pour l'acclamer.
Quand j'ai reçu il y a deux ans l'investiture progressiste pour l'élection présidentielle, j'ai immédiatement pu compter sur votre Gouverneure qui a multiplié les interventions et a donné énormément de sa personne pour notre campagne, plus même que n'aurait pu le faire un candidat à la vice-présidence. Comme moi, elle voulait qu'enfin soit élue une Présidente progressiste, tournée vers l'union nationale et le travail bipartisan. Nous n'y sommes pas parvenu il y a deux ans mais je suis persuadée qu'un jour, et notamment grâce à l'engagement de votre Gouverneure.
Je ne connais pas dans notre paysage politique de femme plus engagée et plus déterminée à faire changer les choses. Mais surtout, je ne connais pas de Gouverneure plus dévouée à son État. Par deux fois, les médias et les sondages lui prédisaient un boulevard pour l'élection présidentielle et, par deux fois, elle a préféré rester ici, à servir les habitants de son État qui lui font confiance. Quelle femme admirable !
Quand le Speaker Owens et le Représentant Ancelet s'accordent pour réduire le droit à l'avortement des femmes précaires, celles justement qui en ont le plus besoin, la Gouverneure Owen, en concertation avec ses collègues du Rochester, du Northunderland et d'Arcadia, se bat pour en restreindre les effets néfastes ici. Devant la Cour Suprême ou en prenant des mesures dans son État, elle est à la pointe de la lutte pour les droits des femmes et nous lui devons pour cela notre gratitude et notre respect.
Applaudissements très importants alors que quelques supporters brandissaient des pancartes "Women for Owen".
Bon, mais je pense que beaucoup parmi vous n'en peuvent plus d'attendre et de voir une vieille Sénatrice riversienne monopoliser la parole donc, je vous rassure, je vais la céder bientôt ! Vous avez la chance d'avoir une Gouverneure d'expérience, qui se bat pour des changements concrets tout en étant attachée à la concorde. Ce n'est pas la Gouverneure des progressistes mais la Gouverneure de Fort Oak et je crois fermement qu'elle mérite de le rester deux ans de plus.
Alors mesdames et messieurs, j'ai l'immense honneur de céder la parole à la Gouverneure de Fort Oak, Madame Carrie Owen !
La Gouverneure fit son apparition sur la scène sous la clameur de ses partisans nombreux. Elle arriva à hauteur de Jenny Howard et lui fit une accolade tout en lui glissant quelques mots à l'oreille. Tandis que la Sénatrice restait en ailleurs plan, la Gouverneure se positionna derrière le pupitre et remercia d'un geste de la main la foule qui la saluait.
Bonsoir à tous !
Merci à vous tous de votre présence ce soir ! Et tout particulièrement merci à vous, Sénatrice Howard. Pendant toute la campagne au cours de laquelle vous avez été notre candidate, vous avez porté les espoirs de ces millions de personnes qui veulent des gouvernements ouverts et attachés à l'unité nationale, et pas à leur réélection. Gouverner pour tous, c'était le sens de votre campagne et c'est le sens de mon travail également. Alors merci Sénatrice d'être parmi nous ce soir en faveur de ce rassemblement.
Applaudissements.
Parce ce que finalement, dans cette course, nous sommes les seuls à être identifiés aux yeux des électeurs. En préparant cet évènement et plus largement cette campagne, j'ai évidemment voulu savoir qui étaient mes adversaires déclarés. Si le Représentant Delaby est un conservateur pro-armes tout ce qu'il y a de plus classique, et donc bien identifié, je pose cette question et j'invite ceux qui ont la réponse à me l'apporter : qui est Deveron Wiggins sur le plan politique? Membre du Congrès pendant 4 ans, il a été le colistier d'une excellente candidate modérée, j'ai nommé Jenny Howard.
Le public réserva encore une ovation à la Sénatrice riversienne, visiblement amusée.
Mais maintenant, du peu de campagne qu'il fait, il semble qu'il essaye de me prendre par la gauche et donc de séduire l'aile gauche de notre parti. Voilà un sacré écart ! Alors je demande, malgré toute l'estime que j'ai pour ces deux sénateurs, Deveron Wiggins est-il plus Jenny Howard ou Luke Glassberg? Les fort oakiens doivent savoir pour qui ils votent. Je suis transparente, je suis une progressiste modérée qui a coeur de travailler avec tout le monde, sans souci des étiquettes partisanes. J'en suis fière et j'ai au moins la décence de ne pas me cacher, d'entretenir le flou pour gagner des voix et des soutiens.
Standing ovation.
Alors je ne vais pas m'attarder sur Deveron Wiggins, si il ne fait pas campagne et ne souhaite pas partager ses vues aux électeurs, je ne vais pas lui faire plus de publicités que cela, ce sera aux électeurs de trancher entre la clarté et le populisme attrape-tout. Je veux parler du seul adversaire qui dans cette campagne a la décence de venir devant les électeurs avec une identité politique définie. Il est de notoriété publique que Robert Delaby est membre de la Conférence du Second Amendement au Congrès. L'occasion pour moi donc de parler de mon action sur le sujet des armes à feu. Si mon adversaire est élu, qui dit qu'il ne reviendra pas sur la loi que j'ai signé il y a quatre ans qui limitait la possibilité pour des criminels reconnus par la justice de porter une arme? C'est finalement le seul programme qui fut le mien pendant ces neuf années sur la question des armes. Non pas revenir sur le Second Amendement, tout aussi contestable soit-il. Non pas interdire le port d'armes pour tous. Je veux juste interdire que les criminels ou n'importe qui qui présente un danger majeur pour la population n'ait pas accès aux armes pour commettre de nouveaux méfaits. C'était le sens de mon a action et, comme Gouverneure, je ne serai la garante d'un statut quo sur cette question dans notre État.
Applaudissements nourris.
Mais je veux rassurer ceux qui veulent me voir quitter la Résidence du Gouverneur. Je comprends que certains ressentent de la lassitude et je dis à mes adversaires, vous ne m'aurez pas cette année mais dans deux ans car ce mandat que je vous demande sera le dernier que j'occuperai en tant que Gouverneure de Fort Oak. Si vous me faites l'honneur de m'accorder ce sixième mandat, je mettrai toute mon énergie, sans considération autre que celle de la bonne conduite des affaires du gouvernement, à garantir la sécurité économique et physique de chaque fort oakien, encore davantage que je ne l'ai fait ces neuf merveilleuses années passées à vous servir. Alors à ceux qui veulent me voir dehors, un peu de patience, ça arrive !
Applaudissements.
J'ai été élue dans mon premier mandat sur de vastes espoirs concernant la santé. Je suis consciente de ne pas avoir été suffisamment à la hauteur sur cette question pendant ces 5 mandats et ce sera réellement la seule priorité de mon dernier mandat. Aider les plus précaires à accéder à des soins de qualité pour eux et leurs enfants sera mon premier combat, la santé de devant pas être un luxe dans un pays développé comme le nôtre. Nous travaillerons à aider tant les entreprises qui offrent des assurances que les plus précaires qui n'en ont pas.
Alors oui, nous allons rassembler cet État, le façonner à notre image. Nous allons le remettre au premier plan de la Fédération ! Et quand tout le monde verra le succès de notre projet ici à Fort Oak, il s'exportera facilement dans toute la Fédération grâce à notre énergie commune à tous !
Merci à tous ! Quel le Sort vous bénisse ! Et qu'il bénisse la Fédération-Unie !
Le public se leva pour une dernière standing ovation. La Sénatrice et la Gouverneure se firent une accolade et restèrent trois minutes sur la scène à saluer la foule enthousiaste, espérant marquer largement ces primaires pour une victoire éclatante.
Ancienne Gouverneure de Fort Oak
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- Edward Archavance
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- Enregistré le : jeu. 22 avr. 2021 14:27
C'est dans l'État de Fort Oak, non loin de son Sealand natal, que le candidat Archavance décida d'ouvrir sa campagne. Affichant un grand sourire, c'est énergiquement qu'Edward monta sur scène en saluant la foule présente afin d'assister à son intervention.
- " Merci à tous d'être présent ici aujourd'hui pour ma première intervention dans cette campagne. Je suis plus qu'heureux d'être ici à Windtown.
Comme tout le monde le sait, aujourd'hui début la campagne des primaires du Parti Progressiste. Un grand choix va s'imposer à vous. Cette campagne va vous permettre de choisir l'avenir que vous estimez le meilleur pour notre parti en vue de la présidentielle.
Je n'estime pas être le meilleur, loin de là, mais je viens ici avec des idées neuves. Des idées à même de défendre les fédérés, des idées à même de moderniser notre pays. Nous sommes l'un des bastions mondiaux en matière de liberté, d'innovation et surtout en matière de mentalité.
Si je suis élu Président de notre belle Fédération, je m'emploierai, et je vous le promets, à faire pénaliser sévèrement dans une loi fédérale les actes discriminatoires et dégradants à l’encontre des communautés LGBTQ+ qui à plus que jamais aujourd'hui besoin de notre protection.
À l'heure où l'obscurantisme religieux et surtout l'intolérance reste une pratique courante pour bon nombre de nos citoyens habitués à n'avoir que cela dans leur vie, il faut que les temps changent impérativement et c'est pour cela que je m'engage à venir en aide aux communautés LGBTQ+.
Votre liberté est un droit fondamental et vous devez continuer à vivre comme bon vous semble. Personne n'a à vous insulter pour ce que vous êtes et si je deviens un jour Président, je m'en assurerai personnellement par la rédaction et surtout par l'adoption de cette loi qui protègera vos vies des discriminations. [...] "
À la fin de l'intervention, le candidat Archavance quitta la scène pour aller répondre aux questions des gens présents dans la salle.
- Peter Dixon
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Rassemblement à Windtown
Vendredi 15 octobre
Le Gouverneur Dixon, candidat à un second mandat, avait souhaité réunir ses partisans pour l’ultime rassemblement de sa campagne au Windtown Convention Center, dans la plus grande ville de l’État dont il était Gouverneur depuis 2 ans.
Ancien Procureur-Général pendant 12 ans, il avait succédé à la Gouverneure Owen en remportant l’élection avec 66% des voix. Il n’ignorait pas que cette campagne serait plus serrée du fait de la notoriété de son rival et voulait donc marquer le coup en cette fin de campagne.
Il fut ovationné par ses supporters à son arrivée sur la scène. Il profita de la clameur quelques instants avant de prendre place derrière son pupitre pour entamer son discours.
Merci ! Merci à tous !
Merci pour cet accueil enthousiaste. Merci pour cette belle campagne qui fut la nôtre. Une campagne au cours de laquelle j’ai eu l’occasion de rencontrer des centaines de fort oakiens : es progressistes, des conservateurs, de indépendants, des étudiants, des retraités, des cadres, des ouvriers, des parents et d’autres encore. À tous, je leur ai dit une chose : qui que vous soyez, je suis votre Gouverneur à tous et réélu, je le serai encore pour deux ans de plus.
J’ai entendu certains déplorer ma prétendue faible implication dans la campagne, certains m’imaginant un peu trop arrogant pour m’investir pleinement dans cette campagne. J’assume personnellement d’avoir voulu trouver un équilibre entre me consacrer à ma fonction de Gouverneur et à la campagne. Et j’assume également de dire qu’une grande partie de ma campagne, c’est mon bilan, qui fait campagne pour moi.
Car je suis heureux de ce que nous avons réussi à faire ces dernières années. Nous avons mené trois grandes batailles. La première, c’était celle d’une hausse du pouvoir d’achat pour les travailleurs les plus précaires avec une hausse du salaire minimum d’État à 11 Thalers horaires, et ce par le biais d’une loi d’État pour le pérenniser. Nous avons ensuite permis d’instaurer des dispositifs pour les étudiants pour permettre à tous les fort oakiens, de tous milieux, d’étudier dans nos universités. Et enfin, nous avons réformé notre système pénal pour mettre fin à une aberration qui était les peines de prison de très courtes durées.
Applaudissements pour le Gouverneur et son bilan.
Mais si mon bilan vous dit ce dont je suis capable, vous indique ma vision générale de la conduite des affaires de l’État, il ne vous dit pas comment je compte défendre la population de Fort Oak pendant les deux années à venir. Premièrement, je le disais, nous avons réformé notre système pénal et je m’en félicite. Mais j’estime que nous devons aller plus loin et également mener une réforme de notre système carcéral. Le tout sera avec la même philosophie que notre réforme pénale. La prison ne doit pas être une sanction. Ce doit être un lieu où sont mis hors d’état de nuire des personnes présentant un danger pour la sécurité de la société. À cet égard, l’objectif est également de faire de ces prisons des lieux permettant aux détenus d’être formés, éventuellement même d’étudier, de telle sorte que leur seule solution à leur sortie soit de reprendre des activités illégales. Nous devons permettre aux personnes condamnées par la justice de bénéficier de services qui pourront leur permettre une véritable réinsertion dans la société. Si nous refusons d’engager ce genre de mesures, alors nous nous retrouverons avec des anciens détenus sans aucune solution dans la vie et qui, pour beaucoup, seront contraints de commettre à nouveaux crimes et délits pour vivre. Ce n’est pas comme ça que j’entends lutter contre la précarité et contre l’insécurité dans notre État.
Applaudissements.
Mais si mon bilan vous dit ce dont je suis capable, vous indique ma vision générale de la conduite des affaires de l’État, il ne vous dit pas comment je compte défendre la population de Fort Oak pendant les deux années à venir. Premièrement, je le disais, nous avons réformé notre système pénal et je m’en félicite. Mais j’estime que nous devons aller plus loin et également mener une réforme de notre système carcéral. Le tout sera avec la même philosophie que notre réforme pénale. La prison ne doit pas être une sanction. Ce doit être un lieu où sont mis hors d’état de nuire des personnes présentant un danger pour la sécurité de la société. À cet égard, l’objectif est également de faire de ces prisons des lieux permettant aux détenus d’être formés, éventuellement même d’étudier, de telle sorte que leur seule solution à leur sortie soit de reprendre des activités illégales. Nous devons permettre aux personnes condamnées par la justice de bénéficier de services qui pourront leur permettre une véritable réinsertion dans la société. Si nous refusons d’engager ce genre de mesures, alors nous nous retrouverons avec des anciens détenus sans aucune solution dans la vie et qui, pour beaucoup, seront contraints de commettre à nouveaux crimes et délits pour vivre. Ce n’est pas comme ça que j’entends lutter contre la précarité et contre l’insécurité dans notre État.
Applaudissements.
Nous allons également nous battre pour que toutes et tous puissent avoir l’accès à un emploi. Et surtout, pour que chacun soit en mesure de l’accepter. Car nous n’ignorons pas qu’aujourd’hui, trop de citoyens, et surtout de citoyennes, ne parviennent pas à équilibrer vies professionnelles et familiales. La garde d’enfants est encore beaucoup trop chère pour des milliers de ménages et un parent doit parfois renoncer à travailler pour élever ses enfants, faute de solution de garde abordable. L’Administration Dixon se battra pour créer des solutions de garde abordables pour toutes et tous, dans le but de permettre à chacun d’équilibrer sa vie pour pouvoir travailler tout en prenant soin de sa famille. Et par ailleurs, si certains veulent un Gouverneur vraiment préoccupé par la cause des femmes, je prouve que je le suis car bien trop souvent, ce sont les femmes qui doivent renoncer à travailler au moins partiellement pour garder leurs enfants. Alors je veux me battre pour que les femmes puissent travailler comme les hommes, et j’en suis fier.
Applaudissements.
Alors mes très chers amis, le moment est venu de faire un choix. Soit vous estimez que nous avons fait du bon travail pendant deux ans et que nous devons continuer de nous battre, soit vous estimez que vous devez permettre une alternance avec un candidat ouvertement plus intéressé par sa carrière fédérale qu’au sein de notre État, qui estime que vous n’êtes pas capable de ne pas élire des candidats opposés à nos valeurs.
Si vous nous refaites confiance, nous continuerons ce que nous avons fait pendant deux ans : ne pas promettre de vastes réformes structurelles mais bien investir et légiférer pour changer concrètement des milliers de vies dans notre État avec en ligne de mire l’objectif de faire de notre société une société plus égalitaire où chacun est respecté et traité avec respect et dignité. C’est la ligne de conduite de mon gouvernement depuis deux ans et je souhaite qu’elle le reste pour deux ans de plus. Alors si vous êtes de mon côté, rendez-vous aux urnes demain pour remporter ces élections pour le poste de Gouverneur et pour renvoyer une majorité progressiste à la Cour Générale de Fort Oak !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
Les supporters du candidat se levèrent pour lui réserver une nouvelle ovation dont le Gouverneur profita longuement avant de retourner auprès de son équipe.
Ancien Procureur-Général de l'État de Fort Oak
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