Jasper Callahan

[Jasper Callahan]

Jasper Callahan

@J.Callahan

Contre les mensonges des TINA, sachez voir la vérité :
"C'est par ailleurs, une lourde erreur de comparer une dette échelonnée sur 25 ans avec un PIB calculé annuellement. Si on imagine seulement que notre dette est échelonnée sur 10 ans, ce qui est impossiblement bas, alors les 60% deviennent 6%. Et si on part sur 20 ans, ce qui est encore trop bas pour être réaliste, on arrive à une dette de 3% du PIB par an [...] ce qui ne fait plus peur, mais ce qui est heureusement plus réaliste."

[Jasper Callahan]

Jasper Callahan

@J.Callahan

There Is No Alternative, le slogan de toute une frange de la classe politicienne. Les TINA sont des dangers pour notre démocratie et pour notre avenir, se mettre des œillères en rejetant par principe tout le reste, est le meilleur moyen de se tromper et de se borner.

Mais il y a une alternative...que dis-je ? Il y a des alternatives !
Le modèle fédéré, la Constitution fédérée, les lois de nos États, le système capitaliste, tout cela est très bien mais ce n'est pas tout. Nous pouvons ou bien nous en contenter et croire en leur supériorité puisque appliqués dans le premier pays du monde, ou nous pouvons voir plus loin. Nous pouvons voir d'abord que le premier pays du monde s'est décerné ce titre selon les critères où son système était aux autres, supérieur. C'est déjà un grand début...

[Jasper Callahan]

Jasper Callahan

@J.Callahan

"Les plus brillants économistes de ce pays." Selon Ethan D. Caldwell sont finalement ceux qui ne voient jamais arriver une crise et voient le chômage comme un phénomène auto-régulé. Comme si les pauvres choisissaient d'être privés d'emploi et de salaire, de vivre dans la pauvreté parce que les revenus proposés ne les satisfaisaient pas. Comme si, par exigence, les pauvres choisissaient de se priver de revenu. Il n'existe et ne peut exister dans notre économie de régulation du chômage et de l'emploi, en proposant des régulateurs, l'Etat n'entrave pas le bon fonctionnement d'une régulation hypothétique et fausse, mais au contraire permet de rendre le système vertueux.

[Jasper Callahan]

Jasper Callahan

@J.Callahan

Monsieur Caldwell, si vous pensez que la loi de l'offre et de la demande s'applique à l'emploi, alors vous devriez honnir le laisser-faire. Aucun équilibre, aucune régulation n'advient dans ce "marché" !
Si vous pensez que le régime de pourvoi du travail est un marché juste où règne la concurrence pure et parfaite, comment se fait-il que l'augmentation constante des taux de chômage provoque une baisse constante des salaires et l'augmentation du nombre de travailleurs pauvres ?
Le régime de pourvoi du travail est une mise en concurrence, non des entreprises, mais des chômeurs. Le marché de l'emploi n'est un marché que pour les travailleurs qui face à des dizaines de milliers d'autres que l'employeur présente comme de potentiels concurrents, se voit obligé d'être plus compétitif.
Mais jamais l'employeur ne doit augmenter les salaires pour être plus compétitif face aux autres employeurs. Il n'y a donc pas de "marché de l'emploi" au sens économique. On pourrait plutôt parler de régime de concurrence laborieuse car ce sont les travailleurs qui sont mis en concurrence du fait de la nécessité d'obtention d'un travail. C'est un régime de pourvoi du travail, bien plus réaliste et qui semble endémique au régime de la propriété privée supplémenté d'un régime d'échange déréglementé.