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The New Lancaster Times

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Claire Baquet
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lun. 12 juil. 2021 22:06

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The New Lancaster Times est un quotidien local basé à New Lancaster, dans l'État de Two Rivers. Il est réputé proche idéologiquement des progressistes et conservateurs modérés.

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Claire Baquet
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mar. 13 juil. 2021 12:06

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Élection du Président de la République Populaire d'Uspana
Uspana : le point de non-retour


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Symon Baradulin, Président de la République Populaire d'Uspana, assiste à sa première réunion sur la sécurité nationale. - images Palais Présidentiel


Les derniers espoirs d'une République démocratique pour gouverner l'Uspana se sont évanouis hier matin, à l'annonce des candidatures retenues pour l'élection par l'Assemblée nationale populaire du nouveau Président. Comme redouté par beaucoup, seul le Secrétaire Général du Parti Socialiste Unifié, parti unique qui ne dit pas son nom, Symon Baradulin a réuni le soutien de 80 députés, seule condition pour pouvoir candidater au poste le plus important du pays. Réunis, les élus de l'opposition autorisée et les élus indépendants disposaient d'exactement 80 sièges, de quoi permettre à certains de caresser l'illusion d'une candidature alternative pour faire vivre la démocratie, il n'en fut rien. Lors du vote, 34 indépendants ont même soutenu le plébiscite du nouveau Chef de l'État.

Cet évènement était finalement le dernier d'une décennie de verrouillage par les communistes uspanais et leurs alliés internationaux de la marche vers la démocratie. Quand en août 180, les conservateurs remportent les premières élections totalement libres depuis le début de l'emprise communiste sur le pays, les partis nouvellement autorisés se mettent d'accord sur la convocation d'une Assemblée constituante pour sortir de cette IIème République, initialement démocratique mais qui avait viré au communisme. 400 citoyens tirés au sort commencent alors, à partir de juin 182, à plancher sur la rédaction d’une nouvelle Constitution. Des votes consultatifs permettent de distinguer trois blocs vaguement équivalents en poids dans cette assemblée : un bloc communiste, un bloc de gauche modérée et un bloc de droite classique. C’est à partir de ce moment que les communistes entament le verrouillage des institutions à venir.

Paralysée par une division en trois blocs ayant énormément de mal à trouver des consensus, l’assemblée constituante remet au terme des trois premières années de mandat un rapport sur son avancement qui laisse transparaître la paralysie totale de l’institution. Ce début de fiasco a d'ailleurs poussé lors des législatives du mois d'août les électeurs à envoyer un nombre record d'indépendants au Parlement. Grâce à l’excellente implantation des communistes radicaux dans les différentes administrations, la gauche radicale a multiplié les tentatives d'intimidation sur les membres de l'Assemblée constituante. Dans l'année qui a suivi, 32 citoyens ont quitté l'Assemblée, sans être remplacés, et la très grande majorité d'entre eux étaient identifiés comme opposants aux communistes de l'assemblée.

Dans le fiasco prévisible du processus constitutionnel, les communistes décidèrent de jouer en février 187 la carte de l'amitié avec Novgrad. Dans une des auditions à huis clos tenus par l'Assemblée, l'Ambassadeur novgardois aurait laissé entendre qu'une annexion par Novgrad était envisagée dans les hautes sphères de l'armée. Après les intimidations sur eux et leurs familles puis cette nouvelle menace sur la sécurité nationale, les membres les plus réfractaires ont par dépit suivi le mouvement communiste dans la création d'une République Populaire d'Uspana au mois de juillet 187. Ainsi, les communistes avaient réuni sur leur proposition plus de 80% de l'Assemblée constituante, dispensant donc la nouvelle Constitution d'un référendum d'approbation.

Malgré un pas décisif vers le retour de la dictature communiste, beaucoup pensaient pouvoir encore influer sur le cours des choses, notamment au moment du choix de la loi électorale. Au contraire, les communistes ont profité de l'occasion pour s'assurer une large majorité à l'Assemblée Nationale Populaire, la chambre unicamérale décidée par la nouvelle Constitution. En mars 188, était adoptée la Loi Électorale qui découpait le territoire en 499 circonscriptions. Chacune d'elle, vaguement équivalente en population, élisait une assemblée locale de 50 membres chargée de délibérer pour la gouvernance locale et d'élire le député qui représenterait la circonscription au niveau national. De cette manière, les oppositions locales au Parti Socialiste Unifié (nouvellement créé en remplacement du Parti du Travail) ne seraient pas de nature à priver le PSU de sa majorité absolue.

Avec des premières élections prévues en juin 191, les communistes continuèrent pendant 3 ans de verrouiller totalement les institutions, en nommant toujours plus de membres hauts placés du parti à des postes clés de l'administration et à des postes importants de l'appareil judiciaire. À tel point qu'en décembre 190, la Commission Électorale n'a accepté les candidatures que de quatre partis d'opposition ainsi que des candidatures indépendantes en plus de celles du PSU. Et ce qui devait arriver arriva, la dérive étant inarrêtable, le PSU et son leader Symon Baradulin remportaient haut la main les élections générales, remportaient une majorité à l'Assemblée nationale populaire et gagnaient la Présidence sans aucune forme d'opposition. À 52 ans, Symon Baradulin prend la Présidence pour huit ans et la Constitution lui permet techniquement de réaliser trois mandats à la tête du pays.

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Le nouveau Premier Ministre Mikola Jucho face à la presse. - images A.N.E.


Dans la conférence de presse qui a suivi son élection, le nouveau Président a annoncé la nomination de Mikola Jucho comme Premier Ministre. À 47 ans, ce conseiller politique de l'ombre vient donc occuper une fonction au rôle constitutionnel techniquement large mais que le nouveau Président semble vouloir transformer de facto en simple exécutant de ses décisions. En considérant ainsi le Premier Ministre quasiment comme un conseiller du Président, aussi privilégié soit-il, Symon Baradulin confirme qu'il compte bien être l'homme fort de la nouvelle République Populaire et ne pas céder de pouvoir à d'autres.

Les défis intérieurs sont très grands pour le nouveau Chef de l'État. La paralysie sur la question institutionnelle a réduit considérablement les ambitions économiques des dirigeants qui, focalisés sur la rédaction la plus rapide possible d'une Constitution, n'ont pas suffisamment prêté attention aux thématiques de pauvreté et de chômage malgré leur montée en flèche.

Le nouvel exécutif aura fort à faire pour montrer la capacité de la République Populaire à répondre aux aspirations des citoyens, en terme d'emploi et de niveau de vie. C'est la condition sine qua none pour faire oublier aux uspanais la parenthèse démocratique de presque une décennie dans laquelle l'espoir d'une émancipation idéologique du communisme et géopolitique de Novgrad a été permis.

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Le Président du Conseil des Commissaires de l'Union de Novgrad, Benediktov Petrovich. - images Federated Press


Car la question géopolitique est sûrement la plus importante de toutes celles soulevées par cette ultime victoire communiste sur le peuple uspanais. Dès hier soir, le Président Petrovich de Novgrad a pris soin d'appeler son nouvel homologue pour le féliciter de sa victoire. Signe de la volonté d'une entente totalement retrouvée sous l'égide de l'Internationale, les Présidents ont convenu de se retrouver à Novgrad dès le 18 juillet.

Après de nombreuses années de doute au sein du gouvernement novgardois sur la réponse à éventuellement apporter si l'Uspana devenait une démocratie libérale, ces derniers mois ont été un grand soulagement et le Président Petrovich n'est que trop content de ne pas voir son mandat marqué dans l'Histoire par la sécession d'une des plus importantes nations communistes. Le retour d'un bloc communiste soudé emmené par l'Union de Novgrad désormais puissance nucléaire fait craindre une vraie guerre froide avec la Fédération et ses alliés, d'autant plus que le Benediktov Petrovich est un interventionniste connu dans la politique novgardoise pour ses positions diplomatiques tranchées.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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mar. 13 juil. 2021 22:00

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Nomination d'un ambassadeur chibourgeois à la C.I.N.S.
Chibourg : l'Ambassadeur de la discorde


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Zander Brits, nominé pour le poste d'Ambassadeur de la République du Chibourg à la C.I.N.S. - images Federated Press


À quelques jours des élections municipales chibourgeoises, la politique diplomatique menace de faire voler en éclat la fragile majorité de la Première Ministre Roween McLean de l’État insulaire, indépendant depuis moins de 3 ans. En 189, la leader conservatrice Roween McLean, arrivée en seconde position des élections législatives, avait réussi à la surprise générale à former un gouvernement avec un allié de droite, les libéraux et le Parti Pirate, normalement affilié à la gauche. Cet accord avait permis aux conservateurs de former une majorité de 31 sièges sur les 61 que comptent le Parlement, soit exactement le nombre requis pour former un gouvernement.

Deux ans plus tard, l’attelage a tenu. Les deux ministres (sur six) issus du Parti Pirate ont appliqué librement leur politique avec la bénédiction de la droite classique. Mais si le gouvernement a si bien tenu jusqu’ici, c’est que la question diplomatique ne s’était pas trop imposée dans le débat politique local pendant les deux premières années. En prenant son indépendance pour devenir un protectorat de la République d’Heerdens en 189, le Chibourg a consenti à ne pas être maître de son destin diplomatique. Et notamment, l’ambassadeur chargé de représenter la nouvelle République à la C.I.N.S. doit être nommé avec la bénédiction heerdenne. L’ambassadrice actuelle Klara Van Zyl a annoncé son départ pour le mois de septembre à la fin mai et depuis, la question de son remplacement menace sérieusement l’équilibre politique précaire trouvé.

Le 13 juin, la Première Ministre McLean a nommé officiellement Lateef Prinsloo, conseiller politique au Ministère de la Sécurité Intérieure, au poste d’Ambassadeur. Deux jours plus tard, la Présidente Liandri Rogers d’Heerdens annonçait dans une lettre à la dirigeante chibourgeoise que l’Heerdens exerçait son droit de veto sur cette nomination. La presse locale s’est ensuite étonné que plus aucun membre du gouvernement n’évoque la question pendant plus de deux semaines, avant que le quotidien Daily Explorer ne révèle que la Première Ministre avait essuyé deux refus officieux supplémentaires.

Le 30 juin, dans un communiqué, le chef de la diplomatie heerdeenne a annoncé que seul Zander Brits, ancien membre de la délégation chibourgeoise lors de la négociation du traité d’indépendance, ne se verrait pas refusé par un véto présidentiel. Immédiatement, les forces politiques locales opposées à la partie diplomatique du traité (essentiellement la gauche radicale, les écologistes et la droite nationaliste) ont dénoncé une scandaleuse ingérence et ont dénoncé la volonté de l’Heerdeens d’utiliser le siège chibourgeois comme un troisième siège. Même le Parti Travailliste, premier parti du pays et leader de l’opposition qui n’a jamais soutenu une remise en cause du traité, a dénoncé par la voix de son porte-parole cette prise de position.

Mais le 4 juillet, la Première Ministre Roween McLean a annoncé dans un entretien à l’hebdomadaire The Public Register son intention d’accéder à la requête de ses homologues, argumentant que de toute façon son gouvernement n’était pas en position de négocier et qu’une remise en cause du traité mettrait en péril l’indépendance acquise après tant d’années.

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Le ministre de la Justice Sebastian Van Heerden (Parti Pirate). - images N.L.T.


Il n’en fallut pas plus pour voir la majorité étaler ses divisions sur la question sur la place publique. Bien que l’Union des Droites (3 sièges), se soit contentée d’une expression privée de son fort mécontentement, le Parti Pirate (5 sièges) n’a pas hésité à critiquer publiquement la décision et a exhorter la Première Ministre à ne pas nommer officiellement l’Ambassadeur comme prévu, à savoir le 20 juillet.

Le ministre de la Justice Sebastian Van Heerden, leader du Parti Pirate, a pris la parole dans une interview télévisée vendredi 9 juillet pour répéter sa désapprobation et menacer à demis-mots, mais pour la première fois, de questionner la participation de son parti au gouvernement McLean. Pour enfoncer le clou, le parti a annoncé dans un communiqué lundi matin que, lors d’un vote électronique réalisé dans le week-end, 81,3% des adhérents de son parti s’étaient prononcés contre cette nomination.

En conséquence, Sebastian Van Heerden a pris la parole lundi après-midi depuis le siège de son parti à Klofset, la capitale, pour annoncer que les adhérents du parti seraient consultés sur la poursuite de la coalition en fin de semaine. La presse locale critique toutefois cette posture, le faible nombre d’adhérents garantissant en effet à la ligne du ministre d’être victorieuse quelle qu’elle soit. De ce fait, Sebastian Van Heerden tient probablement dans ses mais l’avenir politique de la coalition.

Ce matin, les chefs des libéraux (centre) et de l’Union des Droites appelaient à l’unisson à la poursuite de la coalition, saluant le travail accompli ces deux premières années. Dans l’après-midi, la Première Ministre Roween McLean a déclaré, dans le cadre d’un déplacement, être « prête à des concessions » pour maintenir sa coalition à flot, tout en excluant de revenir sur sa décision concernant la nomination de l’Ambassadeur.

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Le chef de l'opposition travailliste au gouvernement Igmar Potgieter. - images Federated Press


La situation est en tous les cas au goût d’un homme, le chef de l’opposition travailliste Igmar Potgieter. Vainqueur des dernières élections législatives, son parti et ses alliés de gauche (dont le Parti Pirate) totalisaient seulement 30 sièges, soit un de moins que la majorité au Parlement. Pressenti pour emmené une coalition de centre-gauche qui incluait les libéraux et excluaient les deux partis de la gauche radicale, il avait alors été pris de vitesse par l’annonce de la défection du Parti Pirate.

À 44 ans, il rêve de prendre les rênes du gouvernement et a officiellement déclaré avoir lancé des consultations avec les chefs de différents partis afin de discuter d’une éventuelle coalition dont il serait le leader. Sur le papier, une telle coalition paraît improbable. Elle nécessiterait non seulement que le Parti Pirate abandonne la majorité et soutienne Potgieter, ce qui est envisageable, mais surtout que le Parti Libéral fasse de même, ce qui serait assez surprenant puisque les centristes ont soutenu la nomination Zander Brits à la C.I.N.S. il y a quelques jours.

La vraie solution qui permettrait à Igmar Potgieter de former un gouvernement serait logiquement de remporter des élections législatives anticipées. Deux solutions pour cela, soit le Président Johan Murray dissout le Parlement, soit 31 députés votent la tenue d’élections. Pour l’instant, le Parti Travailliste n’appelle pas de ses voeux ses élections, soucieux d’abord de tester sa popularité avec les élections municipales qui éliront les 8 maires et les 166 conseillers municipaux dimanche.

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Le député nationaliste Johan Webster, chef de file du Parti Populaire. - images Daily Explorer


Ces élections municipales de dimanche semblent justement être l’échéance qui pourrait sauver ou achever définitivement le gouvernement McLean. Initialement favori des élections municipales, le Parti Conservateur sort affaibli de cette affaire et beaucoup considèrent désormais la Première Ministre capable de brader l’indépendance nationale. Beaucoup de sympathisants conservateurs fidèles au traité pourraient se tourner vers le Parti Libéral tandis que les citoyens hostiles au traité après cet évènement pourraient rallier soit l’Union des Droites, soit le Parti Populaire.

C’est justement cette formation de droite radicale qui a le plus à gagner dans ces élections municipales. En rassemblant 8% des suffrages aux dernières législatives, c’est le Parti Populaire et son leader Johan Webster qui avaient privé les deux blocs naturels de majorité et forcé l’alliance contre-nature du Parti Pirate avec le bloc de centre-droit. Candidat à la mairie de Skibbegar, Johan Webster apparaît comme favori de l’élection municipale dans sa ville et pourrait donner à son mouvement une envergure plus importante.

Ces élections municipales peuvent définitivement achever la coalition gouvernementale si le Parti Travailliste et le Parti Pirate obtiennent de très bons scores. Le premier appellera sereinement à des élections anticipées tandis que le second soutiendra l’initiative, conscient de ce qui sera à gagner en cas de nouvelles élections. Au contraire, la coalition peut survivre si les partis d’opposition échouent lourdement, ils pourraient être très réticents à se lancer dans des élections qui renforceraient avant tout la Première Ministre McLean. En tous les cas, états-majors des partis et commentateurs ont les yeux rivés sur les élections de dimanche qui va probablement déterminer l’avenir de leur Première Ministre.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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jeu. 15 juil. 2021 18:08

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Signature du protocole de Lamkou
Espoirs d'une paix plus durable en Idylénie centrale


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Le Premier Ministre Mouctar Bazoum (Eglax) et le Président Kenjo Kwasi (Kuclailand) cet après-midi à Lamkou. - images N.L.T.


Les sourires étaient sincères cet après-midi à l’Ambassade eglaxoise au Kuclailand. Après des années de regain de tensions qui avaient atteint leur paroxysme ces deux dernières années, la signature d’un protocole allant plus loin qu’une simple résolution des problèmes les plus urgents apporte un peu de stabilité en Idylénie centrale, et surtout un espoir d’une paix durable.

Le lieu de la signature d’abord était un symbole en lui-même. Le protocole a été signé dans l’ambassade d’Eglax à Lamkou, celle dans laquelle s’était déroulée la prise d’otage mortelle qui avait envenimé les relations entre les deux pays. Après 15 mois de prise d’otage, les 13 derniers employés de l’ambassade avaient été libéré sous la pression du gouvernement du Kuclailand qui avait décidé de négocier avec le nouveau premier ministre Mouctar Bazoum qui avait largement battu le sortant Oumar Ibeamaka aux élections législatives en début d’été 190. Réouverte en grandes pompes au mois de mai, l’Ambassade est vite apparue comme une évidence au moment de choisir un lieu pour la signature.

À la tête d’une nouvelle coalition de centre-gauche nettement victorieuse des élections, Mouctar Bazoum avait fait de la recherche d’une paix plus durable avec le Kuclailand son axe de campagne principal. Il faut dire que le contexte s’y prêtait, les relations avec le pays voisin étaient la préoccupation principale de 43% des électeurs, loin devant la situation économique (11%). Dès son investiture, le nouveau chef de l’exécutif avait pris contact avec ses homologues pour tenter de trouver des solutions pacifiques aux crises dont celle des otages.

Après 10 mois de négociations et la libération à mi-parcours des otages, les deux gouvernements sont parvenus à un accord inespéré qui dépasse le cadre seul des crises imminentes entre les deux pays. Lors de la conférence de presse conjointe, le Premier Ministre Bazoum s’en est d’ailleurs félicité, estimant que ce protocole ouvrait la voie à « une baisse importante des tensions par le biais de nouveaux accords ». Porté par une opinion publique dithyrambique qui le crédite de 72% d’opinions favorables, le chef de l’exécutif eglaxois veut négocier de nouveaux accords avec l’homme fort du Kuclailand Kenjo Kwasi qui fêtera en septembre les 25 ans de son arrivée au pouvoir.

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Le lac Abranga, un des enjeux centraux du Protocole de Lamkou. - images Idylénie News


Le protocole stipule que le Kuclailand va devoir traduire en justice les responsables de la mort des 5 employés de l’Ambassade tués au cours de la prise d’otage. Ce point non négociable pour Eglax a donc finalement été accepté par la République voisine. Deux heures après la signature du traité, un Procureur a d’ailleurs pris la parole devant la presse pour annoncer des poursuites contre 7 individus et confirmer qu’il souhaitait entamer d’autres poursuites contre d’autres assaillants de l’ambassade.

Les deux parties ont également consenties à renoncer à tous les embargos sur les productions agricoles de leur partenaire. La grande majorité des denrées alimentaires étaient soumises à ces embargos des deux côtés de la frontière et la situation pénalisait les agriculteurs pauvres des zones rurales frontalières. L’accord stipule également que la taxation sur ces denrées alimentaires ne pourra pas être plus élevée que celle sur les denrées alimentaires produites dans les autres pays. Ce point qui bénéficie a priori aux deux partis est probablement le plus inattendu car il ouvre la voie à un véritable apaisement des relations bilatérales entre les deux pays.

Enfin, dernier point très important du protocole, celui de la souveraineté sur le lac Abranga. Situé sur la frontière entre les deux pays, la souveraineté de chacun des pays sur les eaux de ce lac a été contestée et la frontière fictive qui le séparait techniquement en deux été constamment remise en cause. Le nouvel accord donne au Kuclailand la souveraineté sur l’ensemble du lac tant que la pêche y reste autorisée pour les eglaxois et qu’aucune infrastructure militaire ne passe par le lac, d’une manière ou d’une autre. Enfin, une commission paritaire sera créée pour évaluer la possibilité de bâtir un réseau de ferrys sur le lac pour faciliter la circulation des personnes.

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Un soldat eglaxois patrouille le long de la frontière avec le Kuclailand. - images Federated Press


La circulation des personnes est justement l’un des points que beaucoup espèrent voir bientôt mis sur la table, à la faveur du retour des relations normalisées entre les deux nations. Les procédures de visa pour les particuliers durent souvent plus de deux mois et les deux gouvernements s’accordent sur la nécessité de faire évoluer la situation. Bien qu’une zone de libre-circulation des personnes rêvées par des citoyens des deux côtés de la frontière soit pour le moment exclue, une simplification des procédures administratives est souhaitée par les deux exécutifs.

Autre sujet que certains espèrent voir évoqué bientôt : l’enseignement supérieur et la recherche. À la fin des années 150 et avant l’arrivée de Kenjo Kwasi au pouvoir, de nombreux projets de recherche unissaient des scientifiques des deux pays. Il n’en existe plus aucun d’entre eux aujourd’hui et il est interdit aux étudiants d’un pays de suivre une formation dans l’autre. Bien que rien n’ait été évoqué sur la question, le ministre de l’Éducation du Kuclailand a confirmé avoir convié son homologue en début d’automne pour travailler à un réchauffement des relations sur ce terrain là également.

En tous les cas, malgré de grandes avancées, la paix négociée reste très fragile. Le facteur limitant de nouvelles avancées reste le pouvoir nationaliste du Président Kwasi qui ne peut multiplier les concessions, surtout après avoir accepté de traduire en justice les assassins des fonctionnaires de l’Ambassade. La souveraineté sur le lac Abranga fait partie des compensations mais chacun sait que chaque droit accordé aux citoyens d’Eglax devra être accompagné d’une contrepartie au moins égale pour le peuple kuclailandais. C’est ce qui rend ces espoirs incertains. Les gouvernements se sont mis d’accord pour discuter, et ainsi renoncer temporairement à la violence, mais une normalisation totale des relations est encore lointaine.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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mar. 20 juil. 2021 23:36

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Le paradoxe de la frontière Iyroéo-Tawkirinienne


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Des soldats iyroéens patrouillent le long de la frontière avec le Tawkirina. - images N.L.T.


C’est l’une des zones les plus paradoxales du monde. La frontière iyroéo-tawkirinienne est en effet l’une des plus empruntées au monde mais est toutefois une frontière qui cause de nombreux décès. Pour comprendre la complexité de cette situation, il est nécessaire de revenir en arrière pour quelques éléments de contexte.

À l’instar de notre pays, Iyroé est une nation historiquement ouverte à l’immigration. Et pendant de très nombreuses années, la frontière avec le seul État frontalier, le Tawkirina, n’a pas été vraiment matérialisée et contrôlée. Les candidats à la nationalité faisaient directement les démarches de naturalisation au sein des communes, ces entités locales iyroéennes puissantes. Évidemment, de nombreuses personnes traversaient la frontière et s’installaient sans engager de démarche de recensement auprès des autorités.

C’est en partie cet inconvénient majeur qui a amené la victoire aux élections d’Ark Stathis, candidat radical. Au pouvoir pendant 16 ans, de 170 à son échec électoral majeur en 186, ce leader a, en plus de la libéralisation de l’économie, fait installer une vraie frontière physique et militarisée. Des checkpoints ont été installés, ainsi que des clôtures physiques entre eux. Les démarches de recensement ne se font maintenant plus dans le pays mais bien à la frontière.

Cette politique n’a finalement pas réduit grandement le nombre de migrants et les flux migratoires sont restés globalement similaires. Cependant, les personnes entrant sur le territoire sont logiquement mieux recensées et ont un accès plus facile aux différents services, comme les formations ou les emplois. L’immigration, à défaut d’être maîtrisée en terme de flux, est documentée par les autorités migratoires locales.

Comme première destination idylénienne des différents migrations, Iyroé voit chaque année des centaines de milliers de personnes qui tentent de traverser la frontière. Mais, en plus de la grande tension parfois générée par la militarisation de la frontière par les autorités iyroéennes, les personnes dont les démarches sont en cours s’entassent dans des « villes frontières », essentiellement sur le territoire du Tawkirina. Aujourd’hui, on estime à 9 millions le nombre de personnes en attente pour finaliser leurs démarches administratives qui attendent dans ces mégalopoles tentaculaires frontalières. Les conditions de vie y sont évidemment inquiétantes et, par manque de soin par exemple, on dénombre plusieurs décès chaque année. En cela, bien que très accueillante fait de ma tradition d’accueil du pays, cette frontière est également meurtrière du fait de la militarisation de la zone, et ce sans qu’aucun coup de feu ne soit tiré.

Contactées par notre rédaction, plusieurs associations locales qui viennent en aide à ces personnes en attente dans les villes frontalières soulignent toutes plusieurs facteurs aggravant pour les conditions de vie. Les candidats à la nationalité iyroéenne sont rarement des tawkiriniens et, de ce fait, s’attirent parfois l’hostilité des forces de l’ordre locales qui usent parfois de méthodes violentes à l’égard de ces candidats à l’immigration. Ces immigrés sont également pauvres et vivent donc dans des conditions très difficiles sur le plan social et économique dans ces métropoles surpeuplées. Enfin, l’hostilité de la police locale n’aide pas ces populations qui sont donc assez mal protégées et exposées à la délinquance et la criminalité locales.

Ce curieux mélange des genres paradoxal entre une politique d’hospitalité historique et une militarisation qui a, au nom de l’organisation de l’immigration, créé un drame humanitaire dans les zones frontalières, pose question pour l’avenir. Dans les institutions iyroéennes, les seules détentrices du réel pouvoir pour faire évoluer la situation, on ignore la question. La Coordinatrice fédérale Esla Ikrsthan, comme lors de sa campagne électorale, esquive la question. Il faut dire que le drame humanitaire qui se joue ne concerne pas de citoyens iyroéens et surtout, se joue à l’étranger. Même si le lien entre la politique migratoire de l’Iyroé et la catastrophe humanitaire de l’autre côté de sa frontière est évidente, personne ne souhaite revenir à la précédente politique qui avait laissé les citoyens et mené à la victoire du très radical Ark Stathis.

Du côté du gouvernement du Tawkirina, on assure tout mettre en oeuvre pour garantir des niveaux de vie décents à tous tout en critiquant entre les lignes les politiques sociales iyoréennes qui poussent à cette immigration de masse et dévaluent complètement la valeur du travail.

Avec cette absence de volonté réformatrice sur la question en Iyroé et la non disposition manifeste du Tawkirina à faire mieux en matière d’asile provisoire, il y a fort à parier que la situation ne va pas véritablement s’arranger pour les 9 millions de personnes qui attendent encore de faire les démarches. Mais même si le Tawkirina souhaitait s’engager plus fortement pour améliorer le niveau de vie de ses résidents provisoires, cela ne règlerait que partiellement le problème et ne s’attaquerait pas à ses racines, qui remontent aux presque deux décennies de gouvernance d’Ark Sathis sur Iyroé.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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mar. 14 sept. 2021 16:35

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Élections en République du Cessay
Cessay : espoirs d’alternance


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Le Président de l'Assemblée Populaire du Cessay et candidat à la présidentielle, Vusa Magasela. - images N.L.T.


Hier soir, Vusa Magasela, patron de la majorité parlementaire et Amare Ahungena se sont retrouvés sur un même plateau pour le débat de l’entre deux tours de l’élection présidentielle. Le débat avait été un peu improvisé entre les deux candidats, la plupart des sondages avaient annoncé une victoire au premier tour du candidat de la majorité, Vusa Magasela. Car ce-dernier, 42 ans après son entrée au Parlement, avait tout fait pour rendre sa candidature possible. Le Président sortant, Thando Thiyane, avait essayé après 14 ans aux affaires, de réformer la Constitution pour pouvoir se présenter à un troisième mandat. À la tête du Parlement et soutenu par de très nombreux élus, Magasela avait refusé au Président son soutien sur l’idée, la rendant complètement irréalisable. Dès lors, Vusa Magasela devenait le candidat naturel de la majorité sortante, immense favori pour l’élection présidentielle.

Mais si aujourd’hui ce second tour a lieu, c’est surtout que le Parti Populaire National, pendant ses 35 ans à la tête du pays, s’est toujours refusé à aller trop loin dans la répression politique. Convaincus de leur popularité, les dirigeants nationalistes ont réformé à leur profit les programmes scolaires, les règles de campagne électorale mais n’ont presque jamais empêché les opposants de concourir, les partis de l’opposition de se former ou les scrutins de se dérouler dans de bonnes conditions. En bref, les oppositions n’ont jamais eu à dénoncer des fraudes généralisées aux élections et ont pu faire entendre leur voix librement, même si elles étaient souvent discréditées par un certain nombre de médias officiels.

Mais cette année, les cessayiens souffraient davantage d’une pauvreté qui touche une grande partie de la population, d’inégalités toujours croissante, et surtout d’un recul important des services publics de l’éducation. En effet, dans la majorité des petits villages où les écoles comptaient moins de 25 élèves, les classes ont été fermées pour former des groupes scolaires plus grands (et surtout moins coûteux pour l’État), mais de fait plus éloignés pour les enfants de leur domicile. Avec cette réforme, le parti présidentiel s’est aliéné une partie des campagnes conservatrices qui constituaient une part importante de sa base électorale.

Conjugués, ces phénomènes ont amenés au résultat officiel de samedi matin (le vote ayant eu lieu vendredi). Vusa Magasela nettement en tête avec 42% des voix remportait le premier tour devant Amare Ahungena, un très charismatique Président d’université de 56 ans, lancé sans étiquette partisane qui recueillait 19% des voix, se qualifiant grâce à ses 15 000 voix d’avance sur le candidat centriste, chef de file de l’opposition ces-dernières années. Le tout dans un contexte de participation record, près de 75%, quand seulement 63% des inscrits avaient participé il y a 7 ans.

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Le candidat de l'opposition à l'élection présidentielle cessayienne, Amare Ahungena. - images N.L.T.


Malgré son retard, le candidat de l’opposition peut largement y croire. Une fois les résultats connus, son adversaire libéral (19% des voix) et son adversaire socialiste (11%) ont rejoint sa campagne, appelant à sa victoire pour mettre fin aux 35 ans de domination nationaliste sur le pays. Dans les premiers sondages sortis dans la journée d’hier, l’opposant était d’ailleurs crédité de 51% à 54%, renforçant la détermination de ses partisans.

Dans le débat d’hier soir, le candidat de la majorité se devait donc de renverser la vapeur. Très agressif, il a prédit une « banqueroute absolue » si son adversaire venait à remporter le scrutin, lui qui promet le retour de services publics en ruralité. « Si il est élu, nous payerons tous une gestion désastreuse de nos finances » a-t-il notamment ajouté. Également attaqué sur son absence d’expérience politique, le candidat de l’opposition a eu du mal à se justifier sur sa capacité à gouverner, lui qui ne dispose pas de partis avec des élus au Parlement. Dans un sondage publié ce matin, 61% des sondés estimaient que Vusa Magasela avait remporté le débat, contre seulement 29% pour son rival.

Et, malgré des intentions de vote favorables, Amare Ahungena a toujours de gros problèmes d’image à régler et le débat n’a rien du y arranger. À la question de savoir lequel des finalistes est « le plus apte à gouverner », 55% des sondés citent le parlementaire nationaliste. Et, même si environ la moitié des sondés le jugent aussi apte que son rival à « régler les problèmes de la vie quotidienne », seuls 32% jugent qu’il est le « mieux placé pour faire respect le Cessay à l’international ». Même si il venait à remporter le second tour vendredi, le candidat indépendant pourrait avoir beaucoup de mal à apparaître comme un Président légitime aux yeux de la population.

D’autant plus que, derrière ce duel extrêmement médiatique et inédit, se jouera vendredi le second tour des élections législatives renouvelant les députés dans les 198 des 200 circonscriptions du pays, deux nationalistes ayant été réélus dès le premier tour. Partout, les partis de l’opposition de centre-gauche (celle qui soutient désormais le candidat indépendant pour le second tour) se soutiennent mutuellement, dans l’espoir de priver de majorité le parti nationaliste pour faire émerger un nouveau gouvernement, peu importe le résultat de la présidentielle.

Et parmi les changements que l’alternance tant espérée par certains pourraient apporter, subsiste la question diplomatique. Membre du Front des États-Nations Démocratiques, la République du Cessay rejoignait ainsi la faction des pays dirigés par des nationalistes et ayant en commun une haine farouche du communisme. Le choix était alors évident, le Cessay ayant fait face pendant 8 mois à une guerre civile avec des milices communistes il y 48 ans. Mais beaucoup dans l’opposition (et dans la population) sont mal à l’aise avec cette affiliation depuis l’entrée du Boukakhstan dans le groupe, clairement plus hostile à la Fédération-Unie qui stationne dans le voisin d’Asnaywana du Nord environ 10 000 soldats. S’aliéner la Fédération-Unie est d’après l’opposition un très mauvais calcul et Amare Ahungena a répété lors du débat sa volonté d’engager un vaste remaniement dans la politique diplomatique.

En tout les cas, le second tour de vendredi est attendu comme potentiellement très serré et pourrait bien écrire l’Histoire de cette République idylénienne.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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dim. 19 sept. 2021 09:45

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Élections en République du Cessay
Amare Ahungena stoppe 35 ans de règne nationaliste


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Le vainqueur de l'élection présidentielle au Cessay Amare Ahungena. - images N.L.T.


Il aura fallu attendre près de 30 heures après la fermeture des bureaux de vote ce vendredi à 21 heures pour connaître le vainqueur de l’élection présidentielle cessayienne. La Commission Électorale a proclamé un peu avant 3 heures du matin cette nuit le candidat indépendant de l’opposition Amare Ahungena vainqueur du scrutin avec 50,12% des voix, soit moins de 9 000 voix d’avance sur le candidat de la majorité nationaliste au pouvoir depuis 35 ans, Vusa Magasela.

Cette longue attente concernant les résultats a fait craindre le pire pour la paix civile dans le pays, les deux candidats revendiquant presque la victoire, répétant à tous les journalistes croisés ce samedi qu’ils étaient « très confiant » concernant leur victoire respective. Ces doutes ont pour la plupart été levés avec le communiqué du candidat défait dans les urnes peu avant 5 heures du matin disant reconnaître sa défaite et adresser « ses félicitations et ses voeux sincères de réussite au nouveau Président ». Le perdant devrait s’exprimer devant ses partisans autour de 10 heures à son quartier général dans la capitale Kayode. Le vainqueur de l’élection devrait lui organiser un très large rassemblement public dans un parc de la capitale en milieu de l’après-midi pour célébrer sa victoire et s’adresser pour la première fois à ses concitoyens depuis sa victoire.

Ces résultats mettent donc fin à l’hégémonie du Parti Populaire National sur la vie politique du pays qu’il gouvernait sans discontinuer depuis 35 ans. Vusa Magasela en était d’ailleurs un symbole déconcertant, lui qui siège comme député depuis 42 ans dans un Parlement qu’il préside depuis 14 ans. Certains estimaient déjà que son influence parlementaire le rendait au moins aussi puissant que le Président Thando Thiyane, à qui il avait refusé une reforme constitutionnelle pour l’autoriser de se présenter à un troisième mandat. Malgré une grande influence, notamment par le biais des médias, le pouvoir nationaliste s'est toujours refusé à s'attaquer à la sincérité des procédures électorales, permettant le résultat du jour.

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La composition de la future Assemblée Populaire. - infographie N.L.T.


Les défis qui attendent le nouveau Président ne sont pas moins nombreux. Et réformer le pays pourra s’avérer très difficile pour lui et la très fragile coalition qui s’est formée autour de lui. Le second tour des élections législatives qui se tenait également vendredi permet en effet au Parti Populaire National de conserver 96 sièges sur les 200 du Parlement. Un conservateur et un indépendant proche de la précédente majorité ont également été élus, portant à 98 le nombre de futurs opposants au sein du Parlement. Le Président aura donc la majorité la plus courte de l’Histoire nationale, et pas la moins hétéroclite non plus. Le Parti Libéral détiendra 63 sièges, l’Alliance Socialiste en aura 29 et les indépendants proche du nouveau Président seront 10 dans l’Assemblée Populaire.

Une majorité de seulement 102 sièges répartis en trois groupes distincts annonce une très difficile mandature pour le futur Président, même si il a annoncé dès l’entre-deux tours sa volonté de nommer Anwar Beca, le candidat libéral à la présidentielle (éliminé au premier tour par M. Ahungena pour seulement 15 000 voix) au poste de Vice-Président pour consolider sa coalition. La presse fait déjà état d’une possible nomination de Adina Tesfahun, la leader des socialistes (arrivée quatrième avec 11,2% des voix à la présidentielle) au poste de Ministre des Affaires Étrangères.

Il reste maintenant à savoir si le septennat qui s’ouvre pourra changer profondément et durablement la vie quotidienne. Le nouveau Président va également devoir très vite convaincre de sa légitimité, lui qui est élu sur le fil et que de nombreux citoyens jugent inapte et inexpérimenté. À cet égard, les premiers mois de ce mandat pourront s’avérer déterminant.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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mar. 30 nov. 2021 23:25

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Élections locales saphyriennes
Victoire en demi-teinte des partis au gouvernement


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L'Hôtel de l'Orangerie à Orcyssia, le siège de la Présidence du Conseil Impérial. - images N.L.T.


Les saphyriens étaient appelés aujourd’hui aux urnes pour élire leurs 320 députés fédéraux (membre du Congrès Fédéral, la Chambre basse du Parlement Impérial), également membres des parlements des entités fédérées saphyriennes. Pour rappel, le Saphyr est composé de 6 Principautés (44 députés fédéraux chacune), de trois Cités Libres (12 députés fédéraux chacune) et du Palatinat d’Orcyssia, la capitale, représenté par 20 députés fédéraux. Usuellement tenues en même temps que les élections sénatoriales, les élections locales avaient lieu de manière anticipée, suite à la dissolution du Congrès fédéral par l’Empereur Victor Ier, sur conseil de son nouveau Président du Conseil Impérial, Rowan Real.

Depuis 3 ans, le Saphyr est dirigé par une coalition de deux partis : l’Union des Socialistes et des Écologistes (gauche classique) et le Parti Impérial (centre-droit). À eux deux, ils réunissaient une majorité au Sénat Impérial et au Congrès Fédéral, bien que ce second fait ne soit pas nécessaire pour former une coalition gouvernementale. La chambre basse, compétente dans plusieurs domaines de la politique fédérale, était composée de trois très grands partis : l’USÉ (83 sièges), le PI (82 sièges) et l’Alliance de la Droite Populaire (83 sièges). Derrière, les trois autres partis de la vie politique saphyrienne étaient nettement moins influents, le Grand Rassemblement Patriote (extrême-droite) ayant 33 sièges, le Mouvement Révolutionnaire Citoyen (extrême-gauche) ayant 26 sièges et la Coalition des Mouvements Démocrates (centre) n’ayant que 13 sièges.

À l’issue de ces élections, le Parti Impérial devient le principal parti du pays dans les localités malgré la perte de 12 sièges, le portant à un total de 70 députés. Le mouvement confirme donc son statut de premier parti du pays, bien qu’il ne soit en tête que dans deux Principautés.

Son partenaire de coalition, l’USÉ, accroche la deuxième place dans ces élections locales. En tête dans une Cité-Libre et dans la Capitale, le parti obtient 64 sièges, un net recul de 19 députés par rapport aux précédentes élections.

Du côté de l’opposition, l’Alliance de la Droite Populaire, première formation d’opposition dans les deux Chambres, enregistre elle aussi un net recul. Passant à 62 sièges (21 de moins qu’il y a trois ans), elle est toujours en tête dans une Cité-Libre et dans deux Principautés, soit une de moins que lors du précédent scrutin.

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Børre Hegland, le Président de la Coalition des Mouvements Démocrates. - images N.L.T.


Les grands vainqueurs des élections locales sont les centristes de la Coalition des Mouvements Démocrates. Dernier parti du pays avec seulement 13 sièges (et seulement 4 des 124 sénateurs impériaux), ces derniers remportent 61 sièges, bien au delà de l’objectif de 39 sièges affiché par le nouveau Président du parti, Børre Hegland. Ce-dernier arrive en tête dans la Principauté de Skadie (dirigée alors par les conservateurs) et Val Swanson (la demi-sœur du défunt Sénateur Pete Page) remporte avec près de 64% les élections dans la Cité Libre de Katalina, la victoire la plus large de tout le pays. Surtout, la CMD manque pour très peu la victoire dans deux autres localités : la Principauté d’Orcadie (défaite face à la droite pour 0,22 points) et la Cité-Libre de Leipzigton (défaite face à la gauche pour également 0,22 points). Si les centristes avaient retourné ses deux territoires, ils auraient acquis le statut de deuxième force politique du pays. En quintuplant presque leur nombre de sièges, les centristes signent leur retour dans le jeu politique saphyrien.

Du côté des extrêmes, le Grand Rassemblement Patriote gagne 4 sièges par rapport aux précédentes élections. Vainqueurs des élections au Njördland mais titulaires d’une majorité relative, ils peuvent espérer gouverner la principauté, même si une alliance des autres partis n’est pas à exclure à ce stade. À l’extrême-gauche, le Mouvement Révolutionnaire Citoyen garde exactement 26 sièges et semble encore très affaibli, n’étant d’ailleurs en tête dans aucune localité.

Ces élections ne devraient pas changer grandement la vie politique fédérale saphyrienne. Les partis au gouvernement en sortent grandis par leur victoire, bien qu’affaiblis par leur importante perte de sièges au profit des centristes.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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ven. 20 mai 2022 22:56

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Démission de Dhani Randhawa
Le Bluiyglesh dans l'incertitude avant une élection à suspense


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Le Chancelier démissionnaire de la République du Bluiyglesgh, Dhani Randhawa. - images N.L.T.


Après plusieurs semaines au cours desquelles sa position était devenue intenable, le Chancelier de la République du Bluiyglesgh, Dhani Randhawa, a du se résoudre à quitter ses fonctions à la tête de ce pays de Cathésie centrale de plus de 260 millions d’habitants. À 73 ans, le leader de la Ligue des Patriotes du Bluiyglesh, formation nationaliste au pouvoir depuis presque 53 ans, a été poussé à la démission après presque 17 ans à la tête de son pays, un record. En effet, jamais un Chancelier n’avait été élu à trois reprises comme lui. De fait, aucun n’avait pu briguer un quatrième mandat, comme Randhawa en avait l’intention. Sa popularité s’était grandement étiolé depuis sa réélection en 196, déjà marquée par un écart relativement faible (13 points) avec Chettur Poddar, candidat du Parti Libéral Bluiyen, formation centriste d’opposition.

Les quelques sondages fiables réalisés, alors que les prochaines élections se tiendront le 1er juin 202, donnaient au Chancelier sortant une forte probabilité d’être réélu, mais sans garantie aucune de conserver sa majorité à la Chambre des Sénateurs et avec la possibilité de perdre son hégémonie à la tête des 5 régions du pays, tenues par le parti nationaliste depuis les élections de 184. Dès lors, de nombreux élus du camp majoritaire avaient fait savoir en privé ou en public leur souhait de voir le Chancelier annoncer publiquement son intention de ne pas briguer un nouveau mandat. Ces appels ont parfois été transformé en demandes de démission, alors que quelques articles dans la presse indépendante faisaient part d’accusations de corruption qui ont pris de l’ampleur ces dernières semaines. Selon toute vraisemblance, le Chancelier ne disposait plus de majorité à la Chambre des Sénateurs, où son parti dispose pourtant de 483 des 855 sièges.

Après cette démission, la Chambre des Sénateurs dispose de cinq jours pour élire un successeur à Dhani Randhawa pour terminer son mandat jusqu’aux prochaines élections. Battu lors de la dernière élection présidentielle, Chettur Poddar (Président de la Chambre comme c’est la tradition pour le chef du premier parti d’opposition) a déjà annoncé que l’élection se tiendrait dès demain afin de limiter les vacances du pouvoir. En réalité, le chef de l’opposition est conscient que les rangs de la majorité nationaliste sont divisés entre deux candidats et qu’il est dans son intérêt de ne pas leur laisser de temps pour trouver un arrangement.

Le premier des candidats est Rura Punja. À 58 ans, ce haut-fonctionnaire n’a jamais été élu de toute sa carrière, mais tire sa légitimité de sa présence au gouvernement depuis plus de 22 ans. D’abord Ministre des Frontières et de l’Immigration pendant le dernier mandat du Chancelier Asha Nairu dont il avait été très jeune le conseiller, il a été nommé par Dhani Randhawa à la tête du Ministère de la Sécurité intérieure, poste auquel il restera pendant près de 8 ans, jusqu’à sa nomination comme Ministre de la Défense, en remplacement de Zalim Prabhu, son prédécesseur décédé dans l’exercice de son mandat. Mercredi, lors d’une interview, il avait clairement laissé entendre qu’il souhaitait que le Chancelier Randhawa, dont il est le ministre depuis son élection, ne brigue pas de quatrième mandat. Beaucoup voient en lui le candidat le plus expérimenté et l’estiment plus apte que son rival à remporter les élections de l’année prochaine.

Le second des candidats a également un profil assez technocratique. D’abord conseiller au Ministère de l’Emploi, Vikas Ojha a lui été élu comme Sénateur pour la région de Janakbari (la capitale) pendant 18 ans, avant de rejoindre les gouvernements de Dhani Randhawa en 190, d’abord comme Ministre de l'Instruction publique (6 ans) puis comme Ministre des Finances depuis près de 5 ans. À 66 ans, il apparaît comme moins charismatique que son rival mais dispose de davantage d’appuis au sein des Sénateurs avec qui il a longtemps siégé, un paramètre crucial puisque ce seront les parlementaires qui éliront le successeur de Randhawa.

Ces deux candidatures divisent largement le parti nationaliste majoritaire. De ce fait, il semble actuellement impossible que l’un deux remporte avec les seules voix nationalistes la majorité absolue de suffrages requise pour remporter l’élection. C’est cette opportunité que l’opposition libérale espère pouvoir exploiter. Cette-dernière, incapable de gagner l’élection, a choisi de ne pas présenter de candidat et souhaite jouer les faiseurs de roi et choisir le Chancelier, moyennant donc quelques concessions lors de négociations avec les candidats. Si les deux candidatures nationalistes se maintiennent, la stratégie de Chettur Poddar a toutes les chances de réussir, les Sénateurs se son groupe étant globalement très disciplinés lors des votes.

Sur le fond, les deux candidats prônent une relative continuité avec l’action entreprise depuis plus de cinq décennies, et particulièrement par Dhani Randhawa. Leur capacité à infléchir leur ligne pour négocier le soutien des libéraux sera pourtant déterminante dans leurs chances de victoire si, comme on peut s’y attendre, les candidats ne parviennent pas à s’entendre. La principale question est évidemment de savoir si cette élection peut aboutir un réel infléchissement de la politique menée à la faveur d’un compromis sur le temps long, comme l’espèrent les libéraux, ou si le nouveau Chancelier, une fois élu, pourra se reposer sur une majorité nationaliste ressoudée et prête à conserver le cap suivi, au moins jusqu’aux élections de l’année prochaine. Alors qu’un premier tour de vote est prévu pour demain après-midi, il est plausible d’imaginer qu’il faille plusieurs tours de scrutin pour permettre que soit réunie une majorité absolue.

Le vote de demain est en réalité complètement incertain. Aucun des candidats en lice ne semble avoir de statut de favori à ce stade. Et surtout, il est très difficile de prévoir si un changement de ligne politique en résultera et, si oui, à quel point. Alors que les nationalistes et les libéraux s’opposent sur des questions fondamentales comme le positionnement international ou l’accès au vote dans les zones rurales, il est probable qu’un compromis entre des sénateurs de ces deux camps soit nécessaire pour dégager une majorité absolue, faute de quoi le Président de l’Autorité Constitutionnelle du pays, plus haute instance judiciaire du pays, terminera lui-même le mandat de Dhani Randhawa, selon les dispositions constitutionnelles.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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Claire Baquet
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mer. 25 mai 2022 23:47

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Élection de Rura Punja au Bluiyglesh
Élu contre son parti, Rura Punja déstabilise le Bluiyglesh


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Le nouveau Chancelier de la République du Bluiyglesgh, Rura Punja. - images N.L.T.


Après plus de quatre jours de tensions et d’incertitude, le Bluiyglesh a finalement un nouveau Chancelier en la personne de son Ministre de la Défense, Rura Punja. Ce dernier a remporté une majorité absolue de suffrages de sénateurs aujourd’hui, devançant donc nettement le Ministre des Finances Vikas Ojha. Le délai constitutionnel de cinq jours pour élire un successeur au Chancelier démissionnaire Dhani Randhawa aura donc presque pleinement été utilisé, chaque acteur politique essayant de négocier le sort le plus favorable possible grâce à cette situation.

Samedi, le premier tour avait permis d’évaluer le rapport de force interne à la Ligue Patriote Bluiyenne, le parti nationaliste majoritaire dont sont issus les deux candidats. Le Ministre des Finances Vikas Ojha avait remporté 251 voix dans son camp (et 19 venues des autres partis), contre 226 pour son opposant (soutenu par 18 élus des autres camps). La marche était donc encore très haute jusqu’aux 428 nécessaires pour se faire élire. Le Président de la Chambre des Sénateurs et chef de l’opposition (les fonctions étant traditionnellement liées), Chettur Poddar, avait demandé aux 278 sénateurs de son groupe de ne pas prendre parti pour l’un des candidats dès ce premier tour, consigne largement suivie avec 239 votes blancs et 19 abstention. Dès l’annonce du scrutin, les libéraux ont misé sur les divisions internes de la LPB pour jouer un rôle de faiseur de roi, ce qui n’a pas manqué d’advenir.

Vainqueur du premier tour, Vikas Ojha a très peu négocié avec les dirigeants libéraux. La presse bluiyenne rapporte que ses partisans au sein de son parti étaient hostiles à des négociations d’appareils et que, de fait, le candidat a préféré approcher les sénateurs individuellement pour les convaincre, sans impliquer le Parti Libéral Bluiyen en lui-même. Au contraire, son rival a passé l’essentiel des trois jours précédant le deuxième tour à négocier directement avec le patron du parti. Le Président de la Chambre maître de l’organisation du vote, a décidé de ne pas tenir de deuxième tour avant d’avoir un accord trouvé avec le Ministre de la Défense. Si le Président de la Chambre l’avait voulu, il aurait pu ne pas tenir de session de vote, faute d’accord, et déclarer la Chambre incapable d’élire un Chancelier à l’issue du délai de 5 jours, laissant donc au Président de l’Autorité Constitutionnelle, chef de la principale autorité judiciaire, le soin de terminer le mandat du Chancelier démissionnaire.

Après cette longue période de négociations, un accord, dont les modalités sont complètement inconnues du grand public pour le moment, a donc été conclu entre le chef des libéraux et le Ministre de la Défense pour élire ce-dernier à la Chancellerie avec les voix de l’opposition libérale. Le second tour a donc permis à Rura Punja de remporter 473 voix (201 venues de son parti, 258 de l’opposition libérale et 14 sénateurs non-inscrits), soit la majorité absolue nécessaire pour se faire élire. En face, le Ministre des Finances a remporté 289 voix, dont 271 venues des bancs nationalistes. Entre les deux tours, il est parvenu à rallier une vingtaine d’élus de son camp, visiblement hostiles à des négociations d’appareil avec le camp libéral. De fait, les sénateurs nationalistes ont très majoritairement voté pour le candidat défait, et non pour le nouveau Chancelier, faisant craindre une très lourde crise politique.

Après le vote, un groupe de 5 sénateurs nationalistes, connus pour représenter l’aile droite du parti, ont donné une conférence de presse au cours de laquelle ils ont déploré l’élection du « deuxième Chancelier libéral de l’histoire du pays », rappelant que « le vote de la majorité a été sans appel » et affirmant désormais siéger dans « l’opposition au nouveau Chancelier qui a trahi les valeurs et les électeurs patriotes ». Il y a quelques jours encore, la majorité des observateurs s’accordaient à dire que le nouveau Chancelier prendrait presque automatiquement la tête de la Ligue Patriote Bluiyenne (actuellement dirigée par Dhani Randhawa qui compte également quitter cette fonction). Aujourd’hui, cette succession est loin d’être garantie, tant le second tour de l’élection d’aujourd’hui sonne comme un acte de défiance absolue vis-à-vis du nouveau Chancelier.

Dans les prochains jours, le nouveau Chancelier devrait annoncer la formation d’un nouveau gouvernement. L’ampleur du remaniement et l’éventuelle présence de libéraux en son sein font déjà largement réagir la classe politique alors que certains craignent désormais une scission au sein du parti nationaliste au pouvoir depuis 5 décennies. Si les deux candidats à la Chancellerie étaient sur des lignes politiques proches, l’alliance avec les libéraux rebat les cartes et pose un certain nombre de questions : si le nouveau Chancelier est candidat à sa réélection, sera-t-il soutenu par son parti ? Ses partisans et lui affronteront-ils des listes dissidentes ? Une chaîne d’information en continu affirme même déjà avoir recueilli le témoignage d’un ministre préparant une candidature pour la tête de la LPB avec pour projet principal… d’exclure du parti le nouveau Chancelier et ses partisans.

Alors que, depuis l’indépendance, seuls le Parti Libéral Bluiyen et la Ligue Patriote Bluiyenne ont été en mesure de constituer des groupes à la Chambre des Sénateurs, l’idée d’une tripartition de la vie politique ne semble plus si incongrue désormais qu’elle a pu l’être un temps, entre des tenants d’une ligne plus radicale au sein d’un parti indépendant des autres formations et les partisans d’une plus grande ouverture, comme visiblement le nouveau Chancelier.

- Claire Baquet, pour le New Lancaster Times


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