La Cour Suprême d'Appel de Richmond invalide l'abolition de la peine capitale
La décision de la plus haute instance judiciaire de l'État est une première au Richmond, qui n'avait jamais aboli la peine capitale dans son histoire.
La Cour Suprême d'Appel de Richmond vient d'invalider la loi abolissant la peine capitale, jugée anticonstitutionnelle. Une victoire pour les partisans de la peine de mort. Explications.
Abolie en avril 176 par la Gouverneure Adriana Flóres avec le soutien des progressistes et des conservateurs modérés à la Chambre de l'État de l'époque, la décision avait fait grand bruit. En effet, nombreux étaient les conservateurs à protester contre cette décision, contraire à leurs valeurs et leurs convictions. Consciente de cela, la Gouverneure Flóres avait durcit le Code Pénal le même mois, cette fois, avec le soutien quasi unanime de son parti. Pour autant, certains membres du parti d'Abraham Harrington n'en démordaient pas et s'engagèrent pour le rétablissement de la peine de mort. Dix ans plus tard, cette lutte s'achève par une victoire historique suite à la décision de la Cour Suprême d'Appel de Richmond.
Ce revers infligé aux anti-peine de mort témoigne de la détermination des conservateurs de faire face à la reprise de la criminalité grave dans l'État depuis quelques années. Selon un récent sondage du Brown Research Center, 63% des richmondais sont favorables au rétablissement de la peine de mort. Cette affirmation est plébiscitée par les sympathisants du Parti Conservateur à 97%.
A l'occasion des élections de mi-mandat, un référendum local doit se tenir dans l'État de Richmond afin de demander aux électeurs s'ils souhaitent ou non que la peine capitale soit désormais inscrite dans la Constitution de l'Etat et ce, afin de réduire le retard pris dans les exécutions ces dix dernières années.
En bleu, les États ayant aboli la peine de mort pour tous les crimes. En vert, le'État n'ayant pratiqué aucune exécution ces vingt dernières années. En rouge, les États ayant pratiqué au moins une exécution ces vingt dernières années.
En Fédération-Unie, la peine de mort est appliquée au niveau fédéral et dans quatre des huit États fédérés que compte le pays, ainsi que par la justice militaire. Une très large majorité des condamnés à mort le sont par les États fédérés pour meurtre aggravé. A l'heure actuelle, les méthodes d'exécutions employées varient d'un État à l'autre et la plupart sont réalisées par injection d'un produit mortel et par électrocution. La chambre à gaz, la pendaison et le peloton d'exécution sont quant à eux des moyens désormais très peu utilisés.