JamesCallahan
@J-C
Je suis content de voir que la critique que j'ai pu faire de la proposition de loi de M. Wyatt a été bien accueillie par l'intéressé :
1) Le monde associatif est sous-développé dans les établissements les plus précaires, dans ceux des classes moyennes et même dans certains établissements plus aisés, pour motiver l'engagement, je crois tout à fait nécessaire de mettre en place des financements encadrés des associations étudiantes. Du côté des options, le problème se pose également et je crois envisageable de réformer le système optionnel pour diversifier l'offre dans les établissements les moins coûteux avec un système solidaire, qu'il convient encore de disctuer.
2) Le problème du mérite c'est que c'est un mérite de classe. Nous le savons, les meilleures notes sont distribuées aux enfants les plus aisés, tant parce qu'ils ont recours à des soutiens scolaires, à une culture étendue et à des moyens d'apprentissage extra-scolaire que ne peuvent se permettre les classes moyennes ; que parce qu'il y a des facteurs cognitifs qui incitent les professeurs à mieux noter les plus aisés, on appelle cela l'effet d'auto-réalisation. Si j'étais élu Vice-Président, il me semble normal et important de revoir la quantification du mérite pour qu'il soit réellement mérité par l'effort.
3) Pour la PRUNE, la seule critique que j'ai émise c'est le fait qu'un dixième de son salaire n'est pas aussi vital chez les plus petits travailleurs que chez les plus grands. La seule disposition qu'il me semble importante à ajouter serait la limitation de la valeur absolue de la PRUNE à un vingtième au lieu d'un dixième pour les salaires inférieures à 1 000 Ŧ par mois. Dans le cas d'un emploi à temps partiel, vivre avec 780 Ŧ au lieu de 860 par mois, n'est pas acceptable pour un jeune adulte.
4) Concernant les bourses universitaires, justement elles devraient remplacer le travail car nous savons que ce sont les plus précaires et même les classes moyennes qui doivent travailler à côté de leurs études et que cela nuit gravement à leur chance de réussite. Un système méritocratique ne peut faire démarrer un coureur en tenue de sport devant un coureur en côté de maille, ce n'est pas juste. C'est pourtant la réalité du terrain. Aussi, j'aimerais et je ferais tout mon possible pour son application au niveau fédéral, si je suis élu Vice-Président, que sois appliquée une revalorisation des bourses universitaires et qu'elles soient considérées comme un droit de formation aux travailleurs. Même à Rochester, pourtant conservateur, il est reconnu aux travailleurs un droit à la formation. Nos étudiants font-ils à l'université, autre chose que se former professionnellement ? De toute évidence non.
Quant à notre situation budgétaire fédérale précaire, je n'y crois pas personnellement. Nous sommes le pays le plus riche du monde et pourtant nous nous avons un comportement des moins redistributifs, nous avons une situation sociale qui est plus détériorée que celle de pays plus pauvres, et même beaucoup plus pauvres. La prospérité doit servir l'intérêt général. L'intérêt général m'est indissociable de l'intérêt des plus démunis. Le rêve fédéré ce n'est pas de voir son destin conditionné par la situation économique de ses parents, c'est d'avoir toute porte ouverte à la seule force des efforts qui seront fournis.
1) Le monde associatif est sous-développé dans les établissements les plus précaires, dans ceux des classes moyennes et même dans certains établissements plus aisés, pour motiver l'engagement, je crois tout à fait nécessaire de mettre en place des financements encadrés des associations étudiantes. Du côté des options, le problème se pose également et je crois envisageable de réformer le système optionnel pour diversifier l'offre dans les établissements les moins coûteux avec un système solidaire, qu'il convient encore de disctuer.
2) Le problème du mérite c'est que c'est un mérite de classe. Nous le savons, les meilleures notes sont distribuées aux enfants les plus aisés, tant parce qu'ils ont recours à des soutiens scolaires, à une culture étendue et à des moyens d'apprentissage extra-scolaire que ne peuvent se permettre les classes moyennes ; que parce qu'il y a des facteurs cognitifs qui incitent les professeurs à mieux noter les plus aisés, on appelle cela l'effet d'auto-réalisation. Si j'étais élu Vice-Président, il me semble normal et important de revoir la quantification du mérite pour qu'il soit réellement mérité par l'effort.
3) Pour la PRUNE, la seule critique que j'ai émise c'est le fait qu'un dixième de son salaire n'est pas aussi vital chez les plus petits travailleurs que chez les plus grands. La seule disposition qu'il me semble importante à ajouter serait la limitation de la valeur absolue de la PRUNE à un vingtième au lieu d'un dixième pour les salaires inférieures à 1 000 Ŧ par mois. Dans le cas d'un emploi à temps partiel, vivre avec 780 Ŧ au lieu de 860 par mois, n'est pas acceptable pour un jeune adulte.
4) Concernant les bourses universitaires, justement elles devraient remplacer le travail car nous savons que ce sont les plus précaires et même les classes moyennes qui doivent travailler à côté de leurs études et que cela nuit gravement à leur chance de réussite. Un système méritocratique ne peut faire démarrer un coureur en tenue de sport devant un coureur en côté de maille, ce n'est pas juste. C'est pourtant la réalité du terrain. Aussi, j'aimerais et je ferais tout mon possible pour son application au niveau fédéral, si je suis élu Vice-Président, que sois appliquée une revalorisation des bourses universitaires et qu'elles soient considérées comme un droit de formation aux travailleurs. Même à Rochester, pourtant conservateur, il est reconnu aux travailleurs un droit à la formation. Nos étudiants font-ils à l'université, autre chose que se former professionnellement ? De toute évidence non.
Quant à notre situation budgétaire fédérale précaire, je n'y crois pas personnellement. Nous sommes le pays le plus riche du monde et pourtant nous nous avons un comportement des moins redistributifs, nous avons une situation sociale qui est plus détériorée que celle de pays plus pauvres, et même beaucoup plus pauvres. La prospérité doit servir l'intérêt général. L'intérêt général m'est indissociable de l'intérêt des plus démunis. Le rêve fédéré ce n'est pas de voir son destin conditionné par la situation économique de ses parents, c'est d'avoir toute porte ouverte à la seule force des efforts qui seront fournis.