Place publique située aux intersections de Rivers Avenue, Court Street, Long Street et Buffalo Street. Elle abrite le Basswoods City Hall (à droite) et le Hobart Monument (à gauche) commémorant l'assassinat du président Hobart.
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Buffalo Square
- Fédération-Unie
- Messages : 556
- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Place publique située aux intersections de Rivers Avenue, Court Street, Long Street et Buffalo Street. Elle abrite le Basswoods City Hall (à droite) et le Hobart Monument (à gauche) commémorant l'assassinat du président Hobart.
- Kristen Pickett
- Mort·e
- Messages : 23
- Enregistré le : lun. 9 mars 2020 22:24
Censurée par les médias et peu audible dans cette campagne, Kristen avait bien l’intention de remonter dans les sondages avec un grand meeting.
Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans le Buffalo Square où se tenait la scène. Lorsqu’elle y arriva, Kristen fut très applaudie par l’assistance. Elle commença alors son discours.
Pickett : Mes chers amis,
Merci à vous de vous mobiliser aujourd’hui pour la démocratie. Merci à vous de prouver à cet état tout entier que oui, une troisième voix existe et mérite d’être entendue. Les riveraines n’aiment guère être muselés. Les riversiens méritent la démocratie et méritent que leur voix soit entendue.
Et j’ai le programme le plus ambitieux en ce qui concerne la démocratie. Nous voulons tout d’abord rester connectés à la population, celle qui doit plus qu’aujourd’hui avoir le pouvoir de proposer des solutions, de s’insurger contre des projets ou de manifester son soutien à l’action de l’exécutif. C’est dans cette optique que nous voulons ouvrir à tous les riversiens une plateforme numérique qui recueillera les doléances des citoyens. La démocratie est, je crois bon de le rappeler, le pouvoir pour peuple par le peuple. Et c’est également dans cette optique que je nommerais au Sénat deux élus que vous aurez choisi par le biais d’une consultation citoyenne. Le droit d’élire ses parlementaires est important et j’estime que vous avez votre mot à dire.
Certains repoussent le débat sur la démocratie en affirmant que notre pays est une grande puissance et que son système démocratique est fonctionnel. Mais ce rang de grande puissance n’est pas éternel. Un député ostarien a d’ailleurs déclaré il y a quelques années lors d’un débat au Parlement : « Ostaria n'est pas une démocratie indirecte comme ces faux démocrates de la Fédération Unie. » Alors les dires d’un député d’un pays de 56 millions d’habitants n’auraient rien de bien inquiétants si ce député ne s’était pas fait élire depuis Président de la République. J’aimerais pouvoir aujourd’hui défendre mon pays et son système démocratique. Mais le fait que Julien Chastain a raison. Et c’est une bien triste réalité que je souhaite combattre.
Mais la démocratie a aussi besoin d’être protégée et plus accessible pour les citoyens. C’est dans cet optique que nous voulons rendre le fonctionnement de nos institutions plus transparent. Nous voulons que les débats de notre Assemblée Générale soient plus facilement accessibles aux électeurs sur internet. Nous voulons également que les élus décident seuls, et pas selon la taille du pot de vin offert par tel ou tel lobby. Nous créerons l’Autorité de la Lutte contre les Crimes Financiers qui réprimera, notamment, les actes de corruption commis par les élus ou par des lobbies. On gouverne et on légifère avec des idées et avec la confiance des électeurs, pas en les piétinant l’un et l’autre pour s’enrichir.
Mais la bataille de la démocratie n’est pas la seule que nous voulons mener. Nous voulons nous battre pour les entreprises et les entrepreneurs. Car dans la surenchère sociale du moment, on souhaite les sacrifier sur l’Autel des socialisme tout puissant. Mais qui pense à ces entrepreneurs dont la vie n’est pas forcément plus facile que celle de leurs salariés? Les thématiques de fin du mois existent aussi dans l’entreprise, notamment à cause d’un terrible matraquage fiscal qui dissuade l’investissement dans cet état. Notre priorité sera de libérer les plus petites entreprises d’un poids fiscal beaucoup trop lourd. Nous allons donc, en conséquence, lancer un vaste de plan d’allégement des taxes pour les petites et moyennes entreprises. Nous allons également soutenir l’investissement en proposant des réductions de taxes aux investisseurs étrangers notamment. Nous devons faire prospérer notre économie et le niveau actuel de taxation est incompatible avec cette prospérité.
Mais nous devons également donner aux citoyennes et aux citoyens l’opportunité de prospérer. Je sais combien il est difficile pour certains d’espérer un jour prospérer. Ce fumeux rêve fédéré qui est en fait vrai pour les plus aisés seulement peut devenir une réalité si nous parvenons à aider les classes moyennes et populaires, aujourd’hui victime d’une agression fiscale. Nous allons massivement diminuer les impôts pour que les riversiens, notamment les plus pauvres, puissent réellement espérer des jours meilleurs pour eux et leur famille.
Alors mes amis, vous avez l’occasion pour une des dernières fois peut-être de sauver la démocratie des risées de l’Occident. Vous avez l’occasion de libérer notre économie de taxes abusives qui pèsent tant sur les entreprises que sur les citoyens. Alors n’attendez plus pour renverser la table. Votez Parti de la Réforme, tant ici à Two Rivers à l’élection gouvernatoriale, qu’aux élections à la Chambre, et qu’à l’élection présidentielle en faveur de Jenny Howard et de son colistier Tommy Harper. Nous avons une occasion en or de rétablir la démocratie, de libérer notre économie, de maîtriser nos finances, de protéger nos frontières et de devenir une puissante forteresse militaire, ne la laissons pas passer. Alors ensemble, nous allons remporter ces scrutins grâce à vos votes massifs en faveur du Parti de la Réforme!
Vive la démocratie! Vive la Fédération!
Très applaudie, Kristen quitta la scène par l’arrière pour aller rapidement enchaîner avec la suite de sa campagne.
Des centaines de personnes s’étaient rassemblées dans le Buffalo Square où se tenait la scène. Lorsqu’elle y arriva, Kristen fut très applaudie par l’assistance. Elle commença alors son discours.
Pickett : Mes chers amis,
Merci à vous de vous mobiliser aujourd’hui pour la démocratie. Merci à vous de prouver à cet état tout entier que oui, une troisième voix existe et mérite d’être entendue. Les riveraines n’aiment guère être muselés. Les riversiens méritent la démocratie et méritent que leur voix soit entendue.
Et j’ai le programme le plus ambitieux en ce qui concerne la démocratie. Nous voulons tout d’abord rester connectés à la population, celle qui doit plus qu’aujourd’hui avoir le pouvoir de proposer des solutions, de s’insurger contre des projets ou de manifester son soutien à l’action de l’exécutif. C’est dans cette optique que nous voulons ouvrir à tous les riversiens une plateforme numérique qui recueillera les doléances des citoyens. La démocratie est, je crois bon de le rappeler, le pouvoir pour peuple par le peuple. Et c’est également dans cette optique que je nommerais au Sénat deux élus que vous aurez choisi par le biais d’une consultation citoyenne. Le droit d’élire ses parlementaires est important et j’estime que vous avez votre mot à dire.
Certains repoussent le débat sur la démocratie en affirmant que notre pays est une grande puissance et que son système démocratique est fonctionnel. Mais ce rang de grande puissance n’est pas éternel. Un député ostarien a d’ailleurs déclaré il y a quelques années lors d’un débat au Parlement : « Ostaria n'est pas une démocratie indirecte comme ces faux démocrates de la Fédération Unie. » Alors les dires d’un député d’un pays de 56 millions d’habitants n’auraient rien de bien inquiétants si ce député ne s’était pas fait élire depuis Président de la République. J’aimerais pouvoir aujourd’hui défendre mon pays et son système démocratique. Mais le fait que Julien Chastain a raison. Et c’est une bien triste réalité que je souhaite combattre.
Mais la démocratie a aussi besoin d’être protégée et plus accessible pour les citoyens. C’est dans cet optique que nous voulons rendre le fonctionnement de nos institutions plus transparent. Nous voulons que les débats de notre Assemblée Générale soient plus facilement accessibles aux électeurs sur internet. Nous voulons également que les élus décident seuls, et pas selon la taille du pot de vin offert par tel ou tel lobby. Nous créerons l’Autorité de la Lutte contre les Crimes Financiers qui réprimera, notamment, les actes de corruption commis par les élus ou par des lobbies. On gouverne et on légifère avec des idées et avec la confiance des électeurs, pas en les piétinant l’un et l’autre pour s’enrichir.
Mais la bataille de la démocratie n’est pas la seule que nous voulons mener. Nous voulons nous battre pour les entreprises et les entrepreneurs. Car dans la surenchère sociale du moment, on souhaite les sacrifier sur l’Autel des socialisme tout puissant. Mais qui pense à ces entrepreneurs dont la vie n’est pas forcément plus facile que celle de leurs salariés? Les thématiques de fin du mois existent aussi dans l’entreprise, notamment à cause d’un terrible matraquage fiscal qui dissuade l’investissement dans cet état. Notre priorité sera de libérer les plus petites entreprises d’un poids fiscal beaucoup trop lourd. Nous allons donc, en conséquence, lancer un vaste de plan d’allégement des taxes pour les petites et moyennes entreprises. Nous allons également soutenir l’investissement en proposant des réductions de taxes aux investisseurs étrangers notamment. Nous devons faire prospérer notre économie et le niveau actuel de taxation est incompatible avec cette prospérité.
Mais nous devons également donner aux citoyennes et aux citoyens l’opportunité de prospérer. Je sais combien il est difficile pour certains d’espérer un jour prospérer. Ce fumeux rêve fédéré qui est en fait vrai pour les plus aisés seulement peut devenir une réalité si nous parvenons à aider les classes moyennes et populaires, aujourd’hui victime d’une agression fiscale. Nous allons massivement diminuer les impôts pour que les riversiens, notamment les plus pauvres, puissent réellement espérer des jours meilleurs pour eux et leur famille.
Alors mes amis, vous avez l’occasion pour une des dernières fois peut-être de sauver la démocratie des risées de l’Occident. Vous avez l’occasion de libérer notre économie de taxes abusives qui pèsent tant sur les entreprises que sur les citoyens. Alors n’attendez plus pour renverser la table. Votez Parti de la Réforme, tant ici à Two Rivers à l’élection gouvernatoriale, qu’aux élections à la Chambre, et qu’à l’élection présidentielle en faveur de Jenny Howard et de son colistier Tommy Harper. Nous avons une occasion en or de rétablir la démocratie, de libérer notre économie, de maîtriser nos finances, de protéger nos frontières et de devenir une puissante forteresse militaire, ne la laissons pas passer. Alors ensemble, nous allons remporter ces scrutins grâce à vos votes massifs en faveur du Parti de la Réforme!
Vive la démocratie! Vive la Fédération!
Très applaudie, Kristen quitta la scène par l’arrière pour aller rapidement enchaîner avec la suite de sa campagne.
- James Callahan
- Mort·e
- Messages : 32
- Enregistré le : mer. 1 avr. 2020 23:45
James avait décidé de faire une rencontre différente de ses derniers meetings pour Two Rivers. En effet, il avait permis aux progressistes de s'enregistrer sur une application en arrivant devant la scène en plein air qui avait été installée par les camarades de Callahan. Il monta sur scène, pour saluer la foule et expliqua le fonctionnement de cette rencontre : parmi tous les inscrits, quatre participants allaient être tirés au sort pour venir poser une question au candidat Callahan. Son équipe mis alors en route le tirage et annonça les numéros gagnants. Quatre progressistes très différents montèrent sur la scène et prirent place dans les quatre fauteuils posés pour l'occasion. Le micro passa à une femme d'une quarantaine d'année environ.
"Ma fille va bientôt entrer à l'Université, l'an prochain, et nous venons d'apprendre qu'elle n'aura pas de bourse. Nous ne sommes pourtant pas riches, et pourtant je ne veux pas qu'elle renonce à sa carrière de vétérinaire pour autant. Nous allons devoir nous endetter. Quelles sont vos propositions là-dessus, Monsieur Callahan ?"
Premièrement, permettez-moi de féliciter votre fille pour sa réussite scolaire. Je comprends parfaitement que vous soyez inquiète pour son avenir, surtout lorsqu'il s'agit d'un métier si mal payé et si cher à financer. Vous le savez, lorsqu'un projet de loi a été déposé sur la défense de la condition, j'ai demandé aux représentants de déposer des amendements pour garantir le revenu et le temps de travail, notamment des vétérinaires, car je sais que ce n'est pas un emploi qu'on fait pour gagner sa vie ou manger autre chose que des pâtes à la fin du mois. C'est un emploi qu'on fait par conviction et qui nécessite beaucoup de travail, comme tout emploi obtenu après des études ; doublement de travail quand aujourd'hui des personnes comme vous, ne peuvent obtenir de bourses, ni financer les études de leurs enfants. J'ai récemment dit que je voulais sortir le système éducatif du capitalisme en cela que l'investissement qu'on y ferait serait collectif et sans profit à court terme.
Concrètement ce que je propose c'est d'une part, de planifier les prix d'entrée des universités et centres de formation supérieure, de prendre en charge par l'État, une partie de ces coûts et de créer un salaire étudiant. Si avec ça, cela ne suffit pas à permettre à tous d'accéder à des formations selon son mérite et non plus selon les fonds de ses parents, il y aura des subventions de l'Etat. Si nous sommes obligés d'en arriver là, il faudra considérer que l'enseignement supérieur doit être nationalisé et c'est alors ce que je ferais. Pour les anciens étudiants, je gèlerais les prêts et négocierai avec les banques une suppression partielle ou totale des plus imposantes d'entre elles.
Le but que j'ai c'est de ne plus permettre aux seuls enfants de riches de pouvoir accéder à des études, et je vous le dis madame, je serai prêt à faire ce qu'il faut, quoi qu'il faille. Ce n'est pas tolérable qu'un pays puisse revendiquer une méritocratie quand le seul moyen d'intégrer une couche sociale aisée est d'y appartenir. Quand les étudiants qui réussissent sont ceux dont les parents leur ont tout payé quand des lycées qui ont obtenu d'excellentes notes à la sueur de leur front, ou de moins bonnes mais avec pareille quantité d'effort, ne peuvent pas avancer rien que parce leurs parents n'ont pas eu autant de chance. Il faut que notre pays redevienne celui du mérite et dans de bonnes conditions. Si pour rembourser une partie de son prêt ou pour manger autre chose que des pâtes à l'eau tous les jours, votre fille doit travailler 24 heures par semaine sans pouvoir économiser, alors elle part dans la course avec une jambe de bois et cela n'est pas tolérable.
La première raison de l'échec scolaire et universitaire c'est le manque d'argent, ma première mesure pour lutter contre sera naturellement le pourvoi d'argent.
"Monsieur Callahan, j'ai 14 ans et je vis dans une petite ville proche de Philycia, pourtant je n'ai qu'un bus le matin et un autre le soir pour pouvoir me déplacer ! Est-ce que vous avez un plan pour les transports ?"
Excellente question, je vous remercie de me l'avoir posé. Oui, je veux développer les transports collectifs et communs. Je l'ai dit, je me battrais aussi longtemps que je le pourrais contre les transports individuelles comme la voiture ou les transports à forte émission de particules polluantes comme l'avion. Et pour cela, il n'y a pas trente six solutions : il faut que leur utilité devienne dérisoire et pour que cela arrive, il faut développer les trains, les bus, etc. Alors ce que je propose, c'est d'investir massivement dans les lignes de trains notamment pour relier les petites villes et les plus grandes, la campagne et le monde urbain. Ensuite c'est d'organiser mieux les lignes de bus. Comment il faut faire ? Il n'y a aucune solution magique et je propose simplement de mettre sous la gouverne d'un organisme public décentralisé chaque réseau de bus. Cela nécessitera le déploiement de nombreuses agences locales et de nombreux fonctionnaires qui géreront et imposeront aux entreprises concernées, le développement de ligne. L'Etat devra se tenir prêt à sortir le porte-feuille pour participer à l'investissement dans ces nouveaux moyens. Tout progrès a un coût, qu'on le veuille ou non, mais après tout, créer de nouveaux postes n'a jamais rien fait sinon que baisser le chômage et offrir des emplois pérennes.
Encore une fois, si cela ne devait pas suffire, je suis prêt à aller plus loin en nationalisant certaines compagnies qui rechigneraient à développer leurs lignes ou qui appliqueraient des tarifs trop élevés sans que ce ne soit justifié par les coûts d'investissement et d'entretien. Encore une fois, je peux vous dire que certains problèmes seront répondus de manière générale mais je ne peux pas vous garantir que les effets seront suffisamment grands ou s'il n'y aura pas besoin, dans certains cas précis, d'appliquer de plus fortes mesures.
"Monsieur le Candidat, je suis juriste. J'ai entendu Madame Powell proposer un amendement constitutionnel, chose qui n'est pas rien, pour instaurer une sorte de "règle verte". Pouvez-vous nous expliquer ce que cela déclencherait concrètement selon vous pour les États et villes, et si vous appuyez cette proposition ?"
La règle verte, ce serait de ne pas consommer plus que la terre produit annuellement. J'y suis entièrement favorable, cependant je dois vous mettre en garde que cela porte un autre nom, en réalité : on appelle cela la planification. Vous savez comme moi à quel point, le planisme économique fait peur. Il aura suffit de changer le nom de ce système économique pour qu'il soit apprécié de tous. J'ai toujours été favorable à une certaine planification pour que ce soient les objectifs humains qui soient pris en compte par le travail et non plus le profit. Comme je l'ai expliqué le profit a été un bon régulateur pour augmenter exponentiellement nos capacités productives à un moment où l'on manquait cruellement de tout et où la pénurie était présente. Aujourd'hui que c'est la surproduction qui nous guette, je pense qu'il est temps de planifier l'économie pour la limiter.
Nous sommes la seule espèce dont la surabondance lui fait courir le risque de son extinction à long terme. Il est grand temps de retenir la main du Prométhée déchaîné et de lui dire de calmer la cadence afin qu'il ne produise pas plus que ce qu'il pourra produire. Le capitalisme dérégulé était le meilleur moyen de nous prémunir contre le manque, mais aujourd'hui nous n'avons plus le manque comme risque principal. Le danger fondamental qui nous guette, c'est aujourd'hui d'être trop laborieux, d'utiliser trop de ressources, pour produire trop de biens que nous jetons en polluant notre planète.
Mais en plus de cette règle verte, il faut préciser que je serais pour un planisme qui répartit le travail afin que l'on ne se retrouve pas avec des employés qui font des 48 heures par semaine et d'autres qui cherchent désespérément un emploi et en sont privés par les employeurs. La planification doit servir certes à limiter notre impact et nos usages de matières naturelles mais aussi et surtout, elle doit servir à égaliser la société et à limiter notre impact et nos usages des hommes afin de vivre dans une société où le travail se rapprochera petit à petit du minimum vital. Nous ne l'attendrons pas en quatre ans, mais c'est un objectif à long terme que tout progressiste devrait viser.
"Vous venez d'Arcadia, État souvent en proie à des feux de forêts. Comment comptez-vous réagir à ce genre d'événement en tant que Président ? Laisserez-vous les États gérer ou l'État fédéral interviendra ?"
Je pense que l'Etat doit intervenir pour coordonner et accompagner -notamment logistiquement- les Etats. Bien sûr, ce n'est pas à lui de prendre le pas sur tout ce que font les Etats qui le compose, mais si les Etats prouvent leur incompétence ou leur manque de volonté à l'ouvrage alors il faudra s'investir. Arcadia est actuellement géré par Andrew Rutheford, je ne suis pas sûr que ce soit l'homme le plus à même d'être touché par ces questions, ni capable d'y répondre. Dans ce cas, oui, il faudra que l'Etat fédéral que je présiderai intervienne. Si à terme, il était prouvé que les Gouverneurs ne font pas preuve de suffisamment d'effort ou de compétence pour gérer le domaine forestier, j'engagerai alors des mesures très strictes à ce sujet.
D'ores et déjà si je suis élu Président, je mettrai en place une garde forestière nationale ainsi que des parcs nationaux. Il y en aura plusieurs sortes de manière à ce qu'on trouve des parcs de protection totale où l'entrée sera prohibée, des parcs à protection modérée où l'on pourra se rendre sur autorisation et des parcs à protection amoindrie où la balade libre sera autorisée. Dans tous les cas, ces endroits seront protégés de la déforestation et une équipe nationale de protection, notamment contre les incendies sera garante de leur conservation intégrale.
Dans tous les domaines, je le répète, mon Cabinet fera ce qu'il faut, là où les Etats ont échoué.
La séance terminée, James salua les participant et ils s'en allèrent tous ensemble dans la foule, pour parler, discuter, serrer des mains et se faire offrir des pastis au bar.
"Ma fille va bientôt entrer à l'Université, l'an prochain, et nous venons d'apprendre qu'elle n'aura pas de bourse. Nous ne sommes pourtant pas riches, et pourtant je ne veux pas qu'elle renonce à sa carrière de vétérinaire pour autant. Nous allons devoir nous endetter. Quelles sont vos propositions là-dessus, Monsieur Callahan ?"
Premièrement, permettez-moi de féliciter votre fille pour sa réussite scolaire. Je comprends parfaitement que vous soyez inquiète pour son avenir, surtout lorsqu'il s'agit d'un métier si mal payé et si cher à financer. Vous le savez, lorsqu'un projet de loi a été déposé sur la défense de la condition, j'ai demandé aux représentants de déposer des amendements pour garantir le revenu et le temps de travail, notamment des vétérinaires, car je sais que ce n'est pas un emploi qu'on fait pour gagner sa vie ou manger autre chose que des pâtes à la fin du mois. C'est un emploi qu'on fait par conviction et qui nécessite beaucoup de travail, comme tout emploi obtenu après des études ; doublement de travail quand aujourd'hui des personnes comme vous, ne peuvent obtenir de bourses, ni financer les études de leurs enfants. J'ai récemment dit que je voulais sortir le système éducatif du capitalisme en cela que l'investissement qu'on y ferait serait collectif et sans profit à court terme.
Concrètement ce que je propose c'est d'une part, de planifier les prix d'entrée des universités et centres de formation supérieure, de prendre en charge par l'État, une partie de ces coûts et de créer un salaire étudiant. Si avec ça, cela ne suffit pas à permettre à tous d'accéder à des formations selon son mérite et non plus selon les fonds de ses parents, il y aura des subventions de l'Etat. Si nous sommes obligés d'en arriver là, il faudra considérer que l'enseignement supérieur doit être nationalisé et c'est alors ce que je ferais. Pour les anciens étudiants, je gèlerais les prêts et négocierai avec les banques une suppression partielle ou totale des plus imposantes d'entre elles.
Le but que j'ai c'est de ne plus permettre aux seuls enfants de riches de pouvoir accéder à des études, et je vous le dis madame, je serai prêt à faire ce qu'il faut, quoi qu'il faille. Ce n'est pas tolérable qu'un pays puisse revendiquer une méritocratie quand le seul moyen d'intégrer une couche sociale aisée est d'y appartenir. Quand les étudiants qui réussissent sont ceux dont les parents leur ont tout payé quand des lycées qui ont obtenu d'excellentes notes à la sueur de leur front, ou de moins bonnes mais avec pareille quantité d'effort, ne peuvent pas avancer rien que parce leurs parents n'ont pas eu autant de chance. Il faut que notre pays redevienne celui du mérite et dans de bonnes conditions. Si pour rembourser une partie de son prêt ou pour manger autre chose que des pâtes à l'eau tous les jours, votre fille doit travailler 24 heures par semaine sans pouvoir économiser, alors elle part dans la course avec une jambe de bois et cela n'est pas tolérable.
La première raison de l'échec scolaire et universitaire c'est le manque d'argent, ma première mesure pour lutter contre sera naturellement le pourvoi d'argent.
"Monsieur Callahan, j'ai 14 ans et je vis dans une petite ville proche de Philycia, pourtant je n'ai qu'un bus le matin et un autre le soir pour pouvoir me déplacer ! Est-ce que vous avez un plan pour les transports ?"
Excellente question, je vous remercie de me l'avoir posé. Oui, je veux développer les transports collectifs et communs. Je l'ai dit, je me battrais aussi longtemps que je le pourrais contre les transports individuelles comme la voiture ou les transports à forte émission de particules polluantes comme l'avion. Et pour cela, il n'y a pas trente six solutions : il faut que leur utilité devienne dérisoire et pour que cela arrive, il faut développer les trains, les bus, etc. Alors ce que je propose, c'est d'investir massivement dans les lignes de trains notamment pour relier les petites villes et les plus grandes, la campagne et le monde urbain. Ensuite c'est d'organiser mieux les lignes de bus. Comment il faut faire ? Il n'y a aucune solution magique et je propose simplement de mettre sous la gouverne d'un organisme public décentralisé chaque réseau de bus. Cela nécessitera le déploiement de nombreuses agences locales et de nombreux fonctionnaires qui géreront et imposeront aux entreprises concernées, le développement de ligne. L'Etat devra se tenir prêt à sortir le porte-feuille pour participer à l'investissement dans ces nouveaux moyens. Tout progrès a un coût, qu'on le veuille ou non, mais après tout, créer de nouveaux postes n'a jamais rien fait sinon que baisser le chômage et offrir des emplois pérennes.
Encore une fois, si cela ne devait pas suffire, je suis prêt à aller plus loin en nationalisant certaines compagnies qui rechigneraient à développer leurs lignes ou qui appliqueraient des tarifs trop élevés sans que ce ne soit justifié par les coûts d'investissement et d'entretien. Encore une fois, je peux vous dire que certains problèmes seront répondus de manière générale mais je ne peux pas vous garantir que les effets seront suffisamment grands ou s'il n'y aura pas besoin, dans certains cas précis, d'appliquer de plus fortes mesures.
"Monsieur le Candidat, je suis juriste. J'ai entendu Madame Powell proposer un amendement constitutionnel, chose qui n'est pas rien, pour instaurer une sorte de "règle verte". Pouvez-vous nous expliquer ce que cela déclencherait concrètement selon vous pour les États et villes, et si vous appuyez cette proposition ?"
La règle verte, ce serait de ne pas consommer plus que la terre produit annuellement. J'y suis entièrement favorable, cependant je dois vous mettre en garde que cela porte un autre nom, en réalité : on appelle cela la planification. Vous savez comme moi à quel point, le planisme économique fait peur. Il aura suffit de changer le nom de ce système économique pour qu'il soit apprécié de tous. J'ai toujours été favorable à une certaine planification pour que ce soient les objectifs humains qui soient pris en compte par le travail et non plus le profit. Comme je l'ai expliqué le profit a été un bon régulateur pour augmenter exponentiellement nos capacités productives à un moment où l'on manquait cruellement de tout et où la pénurie était présente. Aujourd'hui que c'est la surproduction qui nous guette, je pense qu'il est temps de planifier l'économie pour la limiter.
Nous sommes la seule espèce dont la surabondance lui fait courir le risque de son extinction à long terme. Il est grand temps de retenir la main du Prométhée déchaîné et de lui dire de calmer la cadence afin qu'il ne produise pas plus que ce qu'il pourra produire. Le capitalisme dérégulé était le meilleur moyen de nous prémunir contre le manque, mais aujourd'hui nous n'avons plus le manque comme risque principal. Le danger fondamental qui nous guette, c'est aujourd'hui d'être trop laborieux, d'utiliser trop de ressources, pour produire trop de biens que nous jetons en polluant notre planète.
Mais en plus de cette règle verte, il faut préciser que je serais pour un planisme qui répartit le travail afin que l'on ne se retrouve pas avec des employés qui font des 48 heures par semaine et d'autres qui cherchent désespérément un emploi et en sont privés par les employeurs. La planification doit servir certes à limiter notre impact et nos usages de matières naturelles mais aussi et surtout, elle doit servir à égaliser la société et à limiter notre impact et nos usages des hommes afin de vivre dans une société où le travail se rapprochera petit à petit du minimum vital. Nous ne l'attendrons pas en quatre ans, mais c'est un objectif à long terme que tout progressiste devrait viser.
"Vous venez d'Arcadia, État souvent en proie à des feux de forêts. Comment comptez-vous réagir à ce genre d'événement en tant que Président ? Laisserez-vous les États gérer ou l'État fédéral interviendra ?"
Je pense que l'Etat doit intervenir pour coordonner et accompagner -notamment logistiquement- les Etats. Bien sûr, ce n'est pas à lui de prendre le pas sur tout ce que font les Etats qui le compose, mais si les Etats prouvent leur incompétence ou leur manque de volonté à l'ouvrage alors il faudra s'investir. Arcadia est actuellement géré par Andrew Rutheford, je ne suis pas sûr que ce soit l'homme le plus à même d'être touché par ces questions, ni capable d'y répondre. Dans ce cas, oui, il faudra que l'Etat fédéral que je présiderai intervienne. Si à terme, il était prouvé que les Gouverneurs ne font pas preuve de suffisamment d'effort ou de compétence pour gérer le domaine forestier, j'engagerai alors des mesures très strictes à ce sujet.
D'ores et déjà si je suis élu Président, je mettrai en place une garde forestière nationale ainsi que des parcs nationaux. Il y en aura plusieurs sortes de manière à ce qu'on trouve des parcs de protection totale où l'entrée sera prohibée, des parcs à protection modérée où l'on pourra se rendre sur autorisation et des parcs à protection amoindrie où la balade libre sera autorisée. Dans tous les cas, ces endroits seront protégés de la déforestation et une équipe nationale de protection, notamment contre les incendies sera garante de leur conservation intégrale.
Dans tous les domaines, je le répète, mon Cabinet fera ce qu'il faut, là où les Etats ont échoué.
La séance terminée, James salua les participant et ils s'en allèrent tous ensemble dans la foule, pour parler, discuter, serrer des mains et se faire offrir des pastis au bar.
- Kristen Pickett
- Mort·e
- Messages : 23
- Enregistré le : lun. 9 mars 2020 22:24
Campagne Pickett-Wood 179
La soirée commençait et la Convention réformiste, entamée depuis la matinée, battait son plein. Une fois les candidats à la Présidence et Vice-Présidence élus par les délégués, le porte-parole du Comité National du parti, jeune député sealandais, monta à la tribune et s’installa derrière le pupitre.
Bonsoir à tous,
Merci d’être présents pour cette Convention nationale du Parti de la Réforme. Avant que soit cédé le micro à notre ticket, j’aimerais que vous réserviez un triomphe à la présidente du Comité National du Parti de la Réforme, et candidate investie pour l’élection du Gouverneur de Two Rivers, Ladies and Gentlemen, Madame Jenny Howard!
La foule scanda à plusieurs reprises le prénom de sa dernière candidate à la présidentielle qui embrassait le jeune sealandais qui quitta la scène. Elle s’installa tout sourire derrière le pupitre et leva la main en remerciement du public. Une fois le calme revenu, elle commença.
Bonsoir! Bonsoir à tous!
Quel immense honneur que d’être là ce soir, 4 ans après cette campagne de tous les records pour notre mouvement. Quelle joie d’être à nouveau devant vous. Il y a quatre ans, vous me faisiez l’immense honneur de me choisir comme votre candidate à l’élection présidentielle. Nous avions recueilli près de 5 millions de voix. Cette année, je n’ai aucun doute sur le fait que cette barre sera franchie avec aisance par notre candidate.
Un membre du public coupa l’oratrice pour lancer « Kirsten for Président ». La foule fut partagée entre rires et applaudissements. Jenny sourit avant de reprendre le fil de son intervention.
Cette candidature est absolument nécessaire. C’est la seule candidature qui prône l’alternance avec le Président sans plonger le pays dans le chaos. Notre parti est une nécessité démocratique. Il est aujourd’hui la première des alternatives aux deux partis dominants qui minent la démocratie fédérés. Mais aujourd’hui, nous avons un autre rôle, une fonction supplémentaire, celle de seule alternative politique au Président sortant qui ne détruise pas ce pays et son avenir. Qui d’autre sinon? L’Union de la Pastèque, qui propose une vision patriote du socialisme à la Glassberg? Ou alors le ticket arcadien du lunaire Oliver Hamilton, dominé par son colistier socialiste? Le Président n’a aucun opposant crédible dans cette campagne. Jouons ce rôle si personne ne souhaite le faire.
Je veux maintenant en appeler au peuple fédéré. Je sais que parmi vous, beaucoup soutiennent notre projet et notre démarche. Mais beaucoup, effrayés, et c’est bien légitime, par la perspective de voir arriver au pouvoir un candidat progressiste déséquilibré, feront barrage à ce dernier. Amis, les barrages tuent la démocratie. Oui, objectivement, il est peu probable que nous gagnions. Mais chaque voix compte pour nous rapprocher de la victoire. Nous avions rassemblé presque 5 millions de voix il y a quatre ans. Rassemblons-en 10 millions cette fois-ci! Chaque voix nous rapproche de la President’s House. Chaque voix nous rapproche du Congrès! Chaque voix nous rapproche des Governor’s House et des mairies. Nous sommes déjà présents dans les Législatures d’état. Mais nous devons aller plus loin, plus vite si nous voulons changer ce pays et mener les réformes nécessaires.
Applaudissements.
Pour cela, nous avons des candidats dans chacun des états, dans chacun des districts législatifs et à l’élection présidentielle. Je vais vous demander de réserver pour notre candidat à la Vice-Présidence le plus grand des accueils, député de Southymland, Samson Wood!
Les membres du public brandirent des pancartes à la gloire du candidat à la vice-présidence et scandèrent en cœur son nom, tandis que celui-ci glissa quelques mots à l’oreille de Jenny Howard. Il prit ensuite place et commença son discours.
Merci à tous!
Merci chère Jenny!
Bonsoir Basswoods!
Je suis extrêmement heureux d’être ici ce soir. Compte tenu du vote des délégués élus dans le cadre des primaires de notre parti, j’ai l’honneur immense d’accepter devant vous l’investiture du Parti de la Réforme pour la Vice-Présidence de la Fédération-Unie!
La foule ovationna le candidat et scanda son prénom.
Il y a quelques semaines, je parcourais les états de cette Fédération, candidat à l’investiture réformiste. J’avais une volonté, que notre parti soit uni et fort pour remporter plusieurs millions de voix à l’élection générale. Je suis extrêmement heureux de voir que cette volonté d’union est revendiquée par Kirsten Pickett qui, en acceptant de concourir avec moi, marque sa volonté d’unifier le parti.
Cette union est indispensable. Car nous avons des idées à servir. Nous avons des réformes à proposer. Et nous avons surtout une démocratie à préserver. Comment expliquer que les médias censurent complètement un parti qui rassemble pourtant des millions d’électeurs? Par exemple, le débat organisé demain soir sur GIN entre les candidats n’opposera que messieurs Hamilton et McCarthy. Au nom de quoi est-il possible d’accepter que les médias choisissent qui peut être candidat à une élection présidentielle. Car cette question va plus loin. Les médias sont possédés par un groupe de personnes très restreints et très fortunés. Peut-on accepter que les quelques milliardaires puissent choisir qui peut concourir à l’élection de l’homme le plus puissant du monde?
Sifflets nourris.
Nous n’avons pas leurs moyens. Nous n’avons pas de quoi rivaliser sur ce terrain. Alors nous, citoyens excédés par ce système politique qui fausse et pervertit tout, nous avons peu d’armes. Nous pouvons donner, à hauteur de ce que nous avons, pour que le Parti de la Réforme existe malgré la censure. Nous avons franchi récemment la barre des 5 millions de Thaler collectés, je veux vous en remercier.
Applaudissements.
Notre seconde arme est la plus puissante. C’est celle du vote. Prouvez que ces médias n’ont aucun droit de vous voler votre liberté de choisir librement votre Commander in Chief. Prouvez que vous n’avez rien à faire de l’histoire politique de cette nation qui lui donne un honteux système bipartite. Pour cela, il n’y a qu’un vote, celui du ticket Pickett-Wood et je vais vous demander de réserver pour celle qui le mène le plus grand des accueils, Mesdames et messieurs, la députée riversienne Kirsten Pickett!
La foule usa à nouveau de ses cordes vocales pour réserver un accueil triomphal à sa candidate. Elle salua la foule et embrassa Samson Wood. Elle s’avança ensuite au pupitre.
Mes très chers amis,
Compte tenu du résultat des primaires du Parti de la Réforme et du vote des délégués de la Convention, j’ai décidé d’accepter la nomination du Parti de la Réforme en vue de l’élection présidentielle!
Acclamations nourries.
Je suis extrêmement fière d'être la candidate d'un parti uni, rassemblé pour que son projet aille haut dans le débat public et gagne les hautes sphères du pouvoir fédéral. Votre vote massif en faveur de ma candidature montre que vous souhaitez tous une candidature forte et légitime. La légitimité est une question cruciale dans cette élection. Celle du Président n’est pas contestable, il a en effet écrasé la primaire de son camp. Cependant, nous pourrions parler de la légitimité du candidat du Parti Progressiste. Un candidat ayant recueilli 12% des voix dans la primaire de son parti qui est finalement désigné peut-il espérer diriger et unir notre pays? Prenons un exemple. Le Parti Progressiste est censé être un parti bien plus important que notre mouvement et son candidat doit être beaucoup plus légitime que le notre. Prenons la primaire de la capitale fédérale, Saint Paul. Il y a quatre ans, le candidat progressiste Luke Glassberg y avait remporté 36925 voix, quand notre chère Jenny Howard en remportait 112. Luke Glassberg avait donc remporté 36813 voix de plus que son notre candidate. Cette année, le candidat progressiste a totalisé 473 voix, quand j’en ai obtenu 503! J’ai donc obtenu 30 voix de plus dans cette primaire que le candidat progressiste. C’est un fait rarissime qui, en plus de souligner l’absence de légitimité su Sénateur Hamilton, montre que notre parti est le seul capable de rivaliser avec les partis dominants, il est inutile de rappeler que nous avons rassemblé plusieurs millions de voix il y a 4 ans et que nous allons le refaire cette année.
Il y a quatre ans, je me tenais sur cette place devant vous, en tant que candidate au poste de Gouverneure de Two Rivers. Et ici comme ailleurs, nous nous sommes imposés comme le troisième parti du pays, la seule alternative au bipartisme très dangereux pour notre démocratie. Sur cette place, je rappelais combien notre pays est moqué à travers le monde, parfois publiquement par des chefs d’état et de gouvernement, pour ne pas être une démocratie. Et, bien que ce système ait empêché un gaspilleur d’argent public d’accéder au sommet de l’état, le collège électoral est un moyen déguisé de tenir les fédérés à l’écart de la démocratie. Ce système permet d’expliquer à des millions de fédérés que voter contre les deux partis dominants est inutile. Ce système permet qu’un candidat battu de trois millions de voix soit élu Président. Dans quelle genre de démocratie vivons nous pour observer ce genre de choses? J'en conviens, nos élections sont passionnantes à suivre depuis l’étranger. Mais trop de fédérés se sentent floués, et je ne peux que partager leur opinion. Nous voulons restaurer la démocratie dans ce pays et nous commencerons par l’abolition du collège électoral pour une élection présidentielle fédérale qui permettra un respect de la décision populaire.
De nombreux applaudissements émanèrent du public tandis que quelques supporters crièrent « Come on Kirsten ».
Restaurer la démocratie, c’est aussi rendre aux fédérés la possibilité de retrouver confiance en leurs élus. Nous allons mener la guerre à la corruption. Ce programme doit s’appliquer à plusieurs échelles. C’est pourquoi le Parti de la Réforme va dorénavant investir beaucoup plus massivement des candidats pour les postes de procureur, dans les comtés comme dans les états, pour que partout, nous menions une guerre contre la délinquance en col blanc. À l’échelle fédérale, nous lancerons une politique pour libérer le Congrès de ces lobbies de l’ombre qui n’assument rien mais s’activent avec force et rapidité pour détourner les élus de ce qui devrait être leur but : servir leurs concitoyens. Nous ne pouvons plus accepter d’avoir au Congrès des élus qui, sans l’annoncer, servent des intérêts de grands groupes plutôt que ceux des citoyens de leur district ou de leur état.
Huées copieuses dans la foule.
La démocratie passe également par de la représentativité. Depuis la Présidence Campbell, les candidats aux élections présidentielles ont compris que désormais, on ne fait plus de politique sans diversité. On ne peut plus tenir les femmes à l’écart du pouvoir. Conservateurs et progressistes semblaient avoir compris que la parité sur le ticket était primordiale pour unir cette nation. Visiblement attaché aux principes en vigueur lors de sa première arrivée au Sénat, Oliver Hamilton a semblé oublier ce principe en nommant un Sénateur, blanc également, né dans la même ville que lui. Alors je pose la question, ce ticket doit-il rassembler Los Elegidos ou la Fédération-Unie? Aucune diversité, ni de genre, ni de géographique, ni d’ethnie, autant dire que ce ticket ne peut pas rassembler. Je suis heureuse, en tant que femme noire riversienne, de mener cet bataille avec un homme blanc southymlandais.
Ovation.
Au delà du ticket, nous voulons que les Législatures d’État et le Congrès ressemblent à leurs territoires. Nos listes sont représentatives des populations, avec des femmes, des hommes, plusieurs ethnies, plusieurs religions, plusieurs catégories socio-professionnelles. C’est pour cette raison également que nous avons investi autant de femmes que d’hommes pour les élections à la Chambre. Et c’est également dans cette même logique que nous allons imposer aux Gouverneurs de nommer un sénateur et une sénatrice tous les deux ans, pour que le Sénat tende vers la parité.
Plus que jamais, nous sommes la candidature de la démocratie. Plus que jamais, nous voulons que les citoyens soient représentés par des Assemblées à l’image de la société et élues légitimement. Nous voulons que la démocratie revienne dans ce pays. Voter ne veut pas dire que la démocratie est en bonne santé. Celle de la Fédération est gravement malade. Seules deux voix, qui souvent divisent le pays plutôt que de le rassembler, sont autorisées à se faire entendre. Dites leur que c’est trop, que ça suffit! Abattez ce système et libérez ce pays en permettant de mener les réformes nécessaires. Rétablir la démocratie est une priorité que nous accompagnerons de grandes réformes pour dynamiser l’économie et lutter contre la pauvreté tout en luttant contre les déficits publics. Rejoignez-nous! Le combat ne fait que commencer!
Que le sort vous bénisse! Que le sort bénisse la Fédération!
La foule ovationna sa candidate qui salua la foule avec son colistier southymlandais. Sa campagne, démarrée sur le tard, promettait d’être intense.
- Rosita Junquera Gomez
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : ven. 10 juil. 2020 16:34
Meeting gouvernatorial de Rosita Junquera Gomez
à Basswoods sur le thème du logement
à Basswoods sur le thème du logement
Rosita Junquera Gomez, ancienne Secrétaire au Commerce pendant huit ans et figure de proue du Parti progressiste était la candidate de sa famille politique dans le swing state de Two Rivers. Sa campagne avait dès lors une double importance : à l’échelle de l’État, certes, mais aussi et surtout à l’échelle nationale où elle avait la responsabilité de faire gagner le progressisme de manière générale.
La candidate qui avait compris les enjeux des campagnes contemporaines, avait largement misé sur la couverture numérique à l’échelle de l’État. Ainsi, bien que Rosita ai choisi le Buffalo Square de Basswoods pour montrer son potentiel de Gouverneure aux Riverssiens et Riverssiennes, l’événement était largement couvert par différentes plateformes numériques et médias de l’État.
Une estrade avait été montée aux couleurs du Parti Progressiste, alors que les équipes techniques diffusaient une musique sur laquelle la foule s’enthousiasmait en attendant leur candidate. Lorsque celle-ci se montrait enfin sur scène, saluant de façon très énergique la foule qui se dressait devant elle, un mouvement d’euphorie électrisait le camp progressiste. Faisant le choix de ne pas se tenir derrière le pupitre à sa disposition, la candidate saisissait au contraire le microphone pour rester mobile sur l’estrade alors qu’elle parlerait devant son État et sa ville natale.
“Bonjour Two Rivers, bonjour Basswoods ! Vous êtes tellement nombreux, c’est presque incroyable mes chers amis ! Je reconnais tellement de têtes, qui viennent de ma famille, de mes amis d’école, de mes collègues progressistes… C’est à ça que je sais que je suis un pur produit de Basswoods ! Une terre industrieuse, fière et qui sait se rappeler de l’Histoire de notre beau pays, comme le Hobart Monument le montre sur notre gauche ! Mais aussi une ville qui sait ce qu’est la bonne administration et l’architecture, comme l’expose votre magnifique Hôtel de Ville à notre droite ! En somme, cette ville est l’exemple de la réussite fédérée !
Vous le savez sans doute, j’étais ce matin en réunion avec les différents syndicats de l’industrie de la construction - résidentielle principalement - de notre État à Philycia. Nous avons longuement discuté, à mesure que les patrons et les salariés exposaient leur solutions pour sauver cette industrie bourrée d’Histoire et de fierté pour notre État et notre pays. Lorsque j’ai pu parler, j’ai pour ma part évoqué une solution qui a convaincu tout le monde : c’est ma recette dont je vais vous parler aujourd’hui ! Pour faire simple, au travers de la question du logement je vais vous parler des aspects sociaux, économiques, industriels, commerciaux, technologiques et écologiques qui feront ma politique publique d’investissements industriels lors des prochaines années ! Alors, sans plus attendre, jetons-nous dans le bain chère Two Rivers !
Je vais débuter par faire un constat : nous sommes l’État où la tension immobilière se fait le plus sentir. Nous sommes aussi l’État des loyers élevés, des logements insalubres, des industries manquant de carnets de commande ! Notre situation, mise sous le tapis que ce soit par les majorités progressistes et conservatrices de notre État, n’a fait qu’empirer et nous héritons aujourd’hui d’un problème structurel, qui nécessite un changement complet de méthode. Vous me connaissez, j’ai la réputation d’une femme expérimentée sur les projets économiques. Soyons clairs : je ne promets pas monts-et-merveilles, seulement un programme économique réalisable dès mon élection. Alors, comment régler la crise du logement et la crise de l’emploi, qui se conjuguent, à Two Rivers ?
Nous réglerons ces crises en faisant preuve, comme nous l’avons toujours fait, d’innovation et d’efforts continus pour notre bien commun ! Gouverneure, je réunirai encore une fois tout d’abord les syndicats patronaux et de salariés du secteur de la construction pour leur proposer un véritable plan pour l’industrie. Ce plan se résume en deux mots : logement domotique. Qu’est-ce qu’un logement domotique ? Il s’agit d’un logement qui place l’accessibilité, la technique et la fonctionnalité comme trois piliers de sa conception ! En d’autres mots, ce sont des logements connectés qui permettront de contrôler son appartement, sa maison à distance ! C’est l’avenir du logement fédéré, mes chers amis, et il frappe à nos portes dès aujourd’hui !
Mon administration investira donc massivement dans la recherche, le développement et la construction de ces nouveaux logements, dans un objectif de réduction massive des coûts pour les rendre accessible à l’écrasante majorité des fédérés. Nos entreprises, renforcées par ces investissements, devront en contrepartie se soumettre à de nouvelles normes sociales et environnementales, pour satisfaire et les revendications des syndicats de salariés en matière de sécurité au travail et les revendications écologistes en réalisant de grands bonds en avant dans l’efficacité énergétique et la consommation d’énergie ! C’est un pacte productif que je proposerai à cette industrie, qui pourra développer massivement ses activités puis finalement devenir dominante dans les marchés nationaux et internationaux. Two Rivers sera, par le biais de mon mandat, l’État des industries stratégiques et de l’emploi bien payé pour tous et toutes !
De l’autre côté, il s’agira de développer une stratégie commerciale de concert avec ce développement technologique et industriel. Nous ferons venir les grandes entreprises du numérique, nous ferons venir les entreprises de l’import-export, nous ferons venir les partenaires phoéciens et d’Anpor, et nous ferons rayonner notre industrie à l’échelle du monde entier ! N’oublions pas cependant notre objectif principal : régler la crise du logement à Two Rivers. Ces profits réalisés par le biais du commerce pour nos industries, seront des profits qui vont autoriser nos entreprises à investir dans l’immobilier chez nous ! À construire chez nous ! À mettre à niveau les logements chez nous ! Mon objectif est que, d’ici à quatre années, nous aurons permis la construction de 125 000 unités de logements supplémentaires à l’échelle de notre État, et que nous en ayons rénovés près de 600 000 pour les mettre aux niveaux et normes nouvelles en matière d’environnement et de domotique. C’est un pari fort que je fait ici devant Two Rivers, car c’est sûrement l’un des plus grands projets qu’un État mènera lors du prochain mandat mes chers amis. Ces travaux, ce seront des économies d’énergie, ce seront de l’accessibilité à tous les Riverssiens et Riverssiennes à tous les logements, ce seront des emplois et un rayonnement international pour Two Rivers ! Alors allons-y !
La candidate est alors applaudi par la foule avec beaucoup d’enthousiasme.
Je vais maintenant porter l’aspect véritablement social de ma politique du logement à Two Rivers. Sous mon mandat, sous mon administration sera mise en place dans notre État l’Allocation d’Accès au Logement. L’AAL, sous la forme d’un versement mensuel aux locataires, dont le montant sera calculé uniquement selon le montant du loyer et des impôts payés par le bénéficiaire, sera une clé-de-voûte de notre politique du logement. Car je fais un constat simple, que j’avais déjà fait sous l’administration Campbell mes amis : la part des coûts fixes pour les ménages liés au logement ne fait que grandir. Cet argent, uniquement destiné à pouvoir vivre chez-soi, est une menace pour la consommation dans nos territoires mais surtout pour le niveau de vie général dans notre État ! L’AAL vise à réduire cette part dans le revenu total des ménages à l’échelle de Two Rivers, libérant ainsi du pouvoir-d’achat pour d’autres consommations et surtout, finalement, d’autres industries et d’autres emplois. Son montant ne pourra excéder 750 Thalers mensuels, et il devra de manière générale permettre de combler aux alentours de 20% des prix des loyers à l’échelle de notre merveilleux État. Cependant ! Nous devons veiller à ce que cette aide ne participe pas à une augmentation mécanique des loyers, et c’est pour cela que j’inviterai les municipalités de notre État à encadrer en ce sens les loyers, car nous disons NON aux rentiers, profiteurs de la misère des Riverssiens et Riverssiennes !
Habitants de Basswoods, je vais désormais faire place à une tête que vous connaissez très bien. IL s’agit d’un jeune progressiste, Représentant de Rochester au Congrès et ancien Maire de Sun Valley, Pete Page ! Pete, je te passe le micro vient !
Sous les applaudissements nourris de la foule le Représentant montait sur l’estrade en saluant les milliers de personne présentes, alors que l’ancienne Secrétaire au Commerce lui passait calmement le microphone. Il commençait alors à parler.
Bonjour à toi Basswoods ! Bonjour à tout l’État de Two Rivers qui je le sais nous suit avec attention aujourd’hui ! Je souhaite pour commencer féliciter ma collègue progressiste, Rosita, pour ta campagne absolument magnifique à Two Rivers. Tu es et sera une candidate puis une Gouverneure de terrain, au contact de tes administrés, et connaisseuse du potentiel de ton État. Et bien sûr, je te remercie pour ton invitation !
Je vais quant à moi vous parler d’un sujet qui, vous le savez, me tient à coeur : le logement social. Rosita m’a demandé d’évoquer avec vous la loi que j’ai présenté avant la campagne des primaires au Congrès, nommée “HOPE One”, qui est d’après les politistes, économistes et associations de notre pays la loi la plus ambitieuse et la plus emblématique du mandat McCarthy. Dans cette loi, j’ai pu fixer un certain nombre d’objectifs en matière de logement social, dans chaque municipalité fédérée. J’ai défini ce qu’est un logement social, j’ai fixé des objectifs à l’échelle du pays de rénovation des logements et de construction de nouvelles habitations ! Jamais nous n’avions vu ça en Fédération-Unie !
Aujourd’hui, cette loi a un bilan extrêmement bon : l’industrie de la construction a été relancée à l’échelle de la Fédération, offrant aux fédérés de nouveaux emplois qualifiés pour obéir aux dernières normes environnementales et techniques des logements ; des milliers de personnes sans-abris dans toute la Fédération ont retrouvé le chemin de l’emploi, de l’éducation mais surtout de la stabilité de vie grâce aux investissements ; et surtout dans les villes étudiantes le développement des logements sociaux a permis une libération pour les jeunes, se voyant désormais accessible des logements à coûts raisonnables dans des zones proches de leur campus ! Cependant, cette loi n’est pas encore appliquée entièrement dans notre pays, et notamment faute de moyen pour respecter notamment le quota de logements sociaux au sein des municipalités fédérées !
Ainsi, la Gouverneure Junquera Gomez une fois en fonction créera un fonds d’État destinés aux municipalités riverssiennes. Ce fonds, dont le montant sera calculé en fonction des besoins de l’État pour se mettre en conformité avec la loi, sera cogéré entre des représentants de l’État, de l’industrie de la construction et des municipalités de Two Rivers. L’objectif sera de répartir l’argent nécessaire à la construction, l’absorption ou la reconversion du parc immobilier des municipalités vers le logement social, pour d’ici trois ans respecter les quotas mes chers amis ! Dans le même temps, l’État de Two Rivers par ses investissements dans les infrastructures et par le biais des fonds fédéraux créés par HOPE One pourra réhabiliter des quartiers entiers à l’échelle de l’État. Nous redonnerons à Two Rivers un souffle en matière d’accessibilité au logement, car l’État lancera une grande opération de communication et de conseil aux ménages actuellement locataires pour leur faire devenir propriétaire d’ici cinq années, à raison de 100 000 ménages tous les deux ans incorporés dans ce processus salvateur d’accès à la propriété !
Le soutien à la candidate est applaudi fortement par la foule.
En d’autres mots, le logement et son développement seront l’une des plus grandes priorités dans les prochaines années à Two Rivers ! Le logement et la technologie ! Le logement et le commerce ! Le logement et son accès ! Le logement et le social ! Toutes ces dimensions seront appréhendées dans le plus grand professionnalisme, et les progressiste sauront y apporter des réponses d’envergure. Croyez-moi !
Merci à toi, Two Rivers ! Vous êtes comme toujours un formidable public, à la hauteur du progressisme si bien que même vos conservateurs s’y convertissent ! Alors, pour les prochaines années, construisons tous ensemble un État prospère !”
Alors que l’ancien nominé progressiste repose son microphone sur le pupitre, des applaudissements nourris se font entendre de toute la foule. Rosita va alors à côté de Pete, et les deux progressistes se tiennent la main pour la relever en signe de solidarité forte. Les clichés de cet événement seront massivement repris sur les réseaux sociaux, tandis que les deux progressistes prirent un bain de foule des plus longs. Il fallu 4 heures pour libérer entièrement la place après le discours, tellement Rosita et Pete se plaisait au jeu des selfies, des petites conversations et des serrages de main.
- Zoe Montiel
- Citoyen·ne
- Messages : 114
- Enregistré le : sam. 7 août 2021 15:28
Après que la convention nationale progressiste eut été organisée à New Lancaster, la candidate désirait intensifier son effort au sein de l'État de Two Rivers, qui, pour sûr, et comme à l’accoutumée, allait être clé dans la quête de la President’s House. Elle désirait cependant quitter les rues animées par le tourisme et les hommes d’affaires de New Lancaster pour les villes secondaires de ce qui était le “swing state” par excellence.
Ainsi, la candidate avait fait le choix de prendre la direction de Basswoods, ville importante d’un peu plus de 700 000 âmes pour tenir un grand discours sur ses positions diplomatiques, chose essentielle dans la course à la présidentielle. Si elle avait déjà explicité ses positions au cours de la campagne des primaires, elle désirait l’appliquer au cas par cas, et en exprimer certaines vis-à-vis de l’actualité géopolitique.
Zoe Montiel avait donc fait le choix de tenir un grand discours sur le sujet au Buffalo Square, sur lequel se trouve le principal monument commémorant la mort du Président Hobart, assassiné. En usant de cette symbolique, Zoe Montiel voulait réaffirmer son soutien à la libre-détermination des peuples par l’élection libre de ses gouvernants.
De ce fait, vers 18 heures 30, heure annoncée du meeting, et après le passage de quelques groupes de musique pop-rock. La candidate progressiste fit son entrée sur l’estrade qui avait été montée par son équipe sur la place. Ce, en s’étant frayé un chemin à travers de la foule en serrant de nombreuses mains, au sein de ses militants présents. Montée sur l’estrade, souriante comme jamais, la candidate se plaçait face au pupitre pour débuter son discours.
Bonjour Basswoods ! Merci pour cet accueil formidable, vous êtes si nombreux face à moi en ce début de soirée ! C’est un plaisir et une fierté pour moi que de faire face à un tel auditoire. Alors, merci d’avoir fait le déplacement aujourd’hui, que vous soyez d’ici ou de plus loin, seul ou en famille, je vous adresse mes remerciements les plus sincères !
La candidate est fortement applaudie et acclamée par le public lors de son entrée et de son introduction.
Vous, peuple fédéré, êtes celui de la liberté, ce peuple qui, face à l’adversité, a su se faire indépendant, et construire la plus grande nation que ce monde n’ait jamais connu ! En cela, vous êtes, nous sommes, l’exemple-même de la libre détermination des peuples ! Nous avons fait le choix de nous unir, de former une grande Fédération nous reliant par des liens fondamentalement inaliénables, et de nous donner un gouvernement fédéral, au même titre que des gouvernements fédérés. Et donc de choisir librement, et de manière souveraine, ceux qui exercent ces ultimes fonctions. À travers le globe, un nom a été donné à la Fédération-Unie : le gendarme du monde, et à son Président : le leader du monde libre ! La demande des peuples du monde de pouvoir se déterminer librement doit se faire entendre, et la Fédération, par son statut international de gardien, de garant de la liberté doit conditionner notre implication à travers la planète ! Il ne s’agit pas de faire de la Fédération-Unie une nation effectuant quelque ingérence dans les affaires internes de toute autre nation, mais garantissant aux peuples à travers le monde, de pouvoir, au même titre que nous le faisons, et que vous serez bientôt amenés à faire, soit choisir en toute liberté, soit démocratiquement, et sans discrimination, ceux qui les dirigeront ! Car c’est là le rôle de la Fédération internationalement : garantir à tous ceux qui le désirent ce droit fondamental !
Zoe Montiel est soutenue par le public dans sa course à la libre-détermination des peuples, par de nombreux applaudissements
En Asnaywana, dans la lignée du plan de paix voté et adopté par le Comité de Surveillance de la Communauté Internationale des Nations Souveraines, nous devons nous inscrire dans une politique de désengagement progressive. Il nous faut aider les dirigeants locaux à pouvoir assurer leur sécurité par eux-même, de manière indépendante, en leur livrant, autant que possible, des conseils vis-à-vis de la structuration de leur État, et de leurs forces de maintien de la paix, policières, comme militaires. Nous ne devons, à terme, y maintenir une quelconque présence militaire, il doit être du ressort de cette nation nouvelle que d’assurer elle-même ses devoirs régaliens, tandis qu’il est de notre ressort de les y aider ! Ainsi, j’en suis certaine, la paix saura être garantie, en ces terres qui ont trop souvent et trop longtemps vu la guerre ravager les villes comme les vies des Hommes. À l’aide nécessaire qui nous est demandée, nous devons l’apporter, mais sans ingérer dans des affaires internes qui ne doivent en aucun cas nous concerner ! Car c’est là le rôle du garant de la liberté ! Notre rôle !
L’auditoire de Zoe la porte à la Présidence, en scandant “Montiel for President ! Montiel for President !” Après avoir largement souri, la candidate reprit son discours de plus belle.
Il est également de notre devoir d’agir en Phoécie orientale, et ce, au plus vite et au mieux. Cela, nous le devons à toutes ces familles amputées, à ces mères dévastées, aux populations massacrées ! Au même titre que l’Empire du Saphyr et la République d’Ostaria, nous devons apporter notre soutien à la République fédérative ouvrière de Graznavia vis-à-vis de l’agression dont elle est victime de la part de la Sainte autorité d’Oxanna. Ce bellicisme doit être sanctionné, et un discours doit être mené à ce sujet au sein des instances de la C.I.N.S. pour qu’un plan de résolution en direction de la paix soit trouvé, condamnant les exactions d’Oxanna sur le sol graznavien. Que les choses soient claires, et entendues, si Oxanna refuse ces discussions, refuse d’admettre sa culpabilité, la Fédération-Unie n’hésitera pas à intervenir pour défendre les opprimés, les victimes d’une politique d’extension qui n’a pas lieu d’être à l’aube du deuxième siècle de notre ère ! Aussi, il sera nécessaire de mener une médiation entre les Etats souverains de Narois et d’Hibernia, afin que le conflit qui enflamme leurs nations cesse au plus vite, et que la paix puisse permettre la reconstruction. Toute partie refusant la négociation se posera en tant que partie belliqueuse et s’exposera à une réaction appropriée de notre part. En cela, nous nous devons de garantir que tout peuple, toute nation, souverainement, puisse faire le libre-choix de ses dirigeants, et ne pas s’exposer à ce que ceux-ci soient mis en place par une autorité extérieure par la force !
La fin des impérialismes autoritaires à sonné il y a bien longtemps, laissant place à la démocratie des peuples ! Les plus forts ne doivent plus envahir et annexer les plus faibles, mais leur apporter une aide nécessaire et bienvenue afin que ceux-ci puissent grandir ! Nous vivons dans une société internationale qui doit se prévaloir de l’entraide ! En cela, il sera nécessaire de parvenir au plus vite, comme je l’ai déjà exprimé, à ce que la question des armements non-conventionnels soit régulés, et encadrés afin d’éviter à tout prix que, par ce biais, de grands désastres surviennent, dans l’époque qui est la nôtre, se voulant être celle de la fin de la guerre d'expansion ! Je m’entretiendrais en premier lieu, à ce sujet, avec les nations amies en disposant. Ce, notamment avec le Président du Conseil Impérial saphyrien, Alexander Auber, nouvellement élu, et que je félicite, ou encore avec la Présidence de la République d’Ostaria, aujourd’hui assurée par Aya Leclerc. Je n’hésiterais cependant pas à engager ce même dialogue avec les nations autoritaires en disposant, la politique menée ne doit en aucun cas être à deux vitesses, l’encadrement de l’armement sera global, ou ne sera pas ! Il ne s’agit en aucun cas de mettre la Fédération-Unie dans une situation de vulnérabilité aux pressions et à l’armement extérieurs.
La diplomatie doit toujours précéder le conflit, et il est du rôle de la Fédération-Unie que d'œuvrer à l’international pour éviter toute naissance de conflits armés, et si ceux-ci surviennent, de parvenir, diplomatiquement, à les régler. Cependant, quand certains sont aveuglés par le pouvoir, et par le flash meurtrier de la guerre, il est également de notre rôle que de savoir assumer le rôle qui doit être le nôtre, et d’intervenir pour accéder à la résolution du conflit, comme ce fut le cas au Dawwfiq. En sa qualité de gendarme du monde, la Fédération-Unie doit prévenir, ou résoudre les conflits, diplomatiquement en premier lieu, et je n’ai pas peur de le dire, militairement quand cela s’impose. Ce, avec le concours de la communauté Internationale des Nations Souveraines, et sous son mandat. C’est seulement par ce biais que nous parviendrons à assurer que la place à laquelle la fédération-Unie est destinée soit pleinement assumée par nous ! La Fédération-Unie devra, et saura préserver la paix, ou la faire revenir à travers le monde ! C’est là notre devoir !
La foule encourage cette désir de la candidate de voir la Fédération-Unie trouver la place de médiateur international
Merci à vous Basswoods, ensemble je ne doute pas que nous ferons prendre à la Fédération-Unie la dimension qui doit être la sienne, en la rendant plus humaine et plus active ! Je vous remercie !
Together, let’s dream better !
Merci à vous ! May the Fate bless you, may the fate bless the United Federation, may the Fate bless the world !
Zoe Montiel salua des deux mains le public qui l’acclamait, puis leva les poings au ciel en guise de remerciement envers ces encouragements. Souriante, elle descendit au sein du public pour serrer les mains tendues de ses soutiens, et faire quelques selfies qui seraient largement relayés sur les réseaux sociaux. Une vingtaine de minutes après sa conclusion, la candidate quitta le Buffalo Square au sein d’une berline noire blindée, après avoir salué une dernière fois les nombreux militants et curieux qui s’étaient déplacés pour son meeting.
Ex-Procureure fédérale près la Cour du District Nord de l'État d'Arcadia
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- Connor Lewis
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : mar. 8 mars 2022 16:54
- Ville de résidence : New Lancaster (Two Rivers)
Rassemblement à Basswoods
Dimanche 11 décembre
Huit ans après une première campagne gouvernatoriale qui l’avait propulsé d’entrepreneur anonyme à Lieutenant-Gouverneur, Connor Lewis avait décidé de remettre ça. Huit ans auparavant, sa défaite avait été plus qu’honorable face à son adversaire conservatrice Julianne McKenzie, une ancienne Gouverneure contre qui il avait rassemblé plus de 48% des voix. De nombreux cadres progressistes de l’État avaient alors suggéré qu’il retenté sa chance en 203 dans un contexte national qui s’annonçait mons défavorable aux progressistes. Après avoir lancé un comité exploratoire et presque formé une équipe de campagne, il avait choisi de renoncer à la candidature et l’investiture était revenue à l’ancien First Gentleman Isaac Delfrous dont la campagne s’était avérée catastrophique pour le Parti.
Après quatre ans de retrait de la vie publique, il décidait donc de tenter un comeback en challengeant le Gouverneur conservateur modéré John Gravel . Si le contexte national était bien plus favorable aux progressistes avec un candidat conservateur qui semblait enfermé dans sa radicalité presque outrancière, l’élection s’annonçait très serrée dans l’État et le challenger progressiste voulait jeter ses dernières forces dans la bataille. Il avait donc rassemblé des milliers de partisans sur le Buffalo Square pour un grand rassemblement. La foule qui scandait son nom lui fit un triomphe quand il monta sur scène et salua la foule.
Bonsoir ! Bonsoir à tous !
Je suis extrêmement heureux d’être à vos côtés ce soir pour ce grand rassemblement, le dernier dans le cadre de cette campagne au poste de Gouverneur. Et je vois dans vos regards ce soir la joie de voir que les progressistes peuvent gagner de nouveau les élections dans l’État de Two Rivers. Quatre ans après des choix stratégiques désastreux qui ont mené à la majorité la plus conservatrice à l’Assemblée Générale de l’Histoire récente de notre État, nous savons tous que nous avons une chance cette année de renverser la vapeur et de nous imposer ! J’ai l’intention de me battre jusqu’à la dernière minute pour chaque suffrage car oui, je suis convaincu que chaque vote sera décisif dans cette élection. Et je compte sur vous dans cet ultime effort pour rallier les indécis, les modérés des deux camps qui feront basculer cette élection. Nous avons besoin d’une mobilisation générale pour venir chercher chaque voix qui nous sépare encore aujourd’hui de la victoire !
Mais avant toute chose, permettez moi de rendre hommage au Gouverneur Gravel. Quand son parti a fait le choix de se jeter à bras ouverts dans l’extrémisme, il a choisi la modération. Quand énormément de cadres conservateurs ralliaient Stanley Graham avec armes et bagages, lui était un des seuls à continuer de soutenir le candidat modéré qu’était le Vice-Président Wood. Sa volonté de rester sur cette ligne de modération est évidemment à saluer mais je veux aujourd’hui poser une question fondamentale. Face à son parti toujours plus radical dans sa volonté de créer des inégalités sociales et de rejeter l’égalité des droits, aura-t-il vraiment les moyens de mener une politique modérée ou se verra-t-il imposer une ligne radicale par l’Assemblée Générale ? Prenons l’exemple de l’avortement. Le Gouverneur Gravel a affirmé aujourd’hui vouloir l’interdire à l’exception des cas de viols ou d’incestes. Si l’Assemblée Générale conservatrice et radicale venait à voter un texte l’interdisant sans exceptions, oserait-il affronter la majorité en opposant son veto ? Ce sont des questions légitimes que les riversiens doivent se poser avant de choisir un Gouverneur. Vont-ils élire quelqu’un qui aura une majorité pour faire ce qu’il a promis et ce-dernier osera-t-il aller contre le souhait de sa propre majorité sur certains sujets ?
Mais développons cette question de l’avortement. John Gravel, tout modéré qu’il est, fait le choix de parler d’avortement de confort et d’en prôner l’interdiction. Je suis sincèrement peiné de devoir faire cette mise au point en 207 mais puisque j’y suis contraint, je rappelle qu’il n’y a pas d’avortement de confort. Avorter n’est jamais un choix facile pour personne, c’est un déchirement qui ne se fait jamais sans raison. Que ce soit des difficultés médicales, des difficultés sociales, des difficultés psychologiques ou des difficultés économiques, renoncer à mettre un enfant au monde ne se fait jamais de gaieté de coeur, pour personne. Et si John Gravel est définitivement un pro-vie, je suis un pro-choix ! Je veux utiliser les prérogatives de ma fonction pour défendre le droit à l’avortement dans notre État. Concrètement, je ne nommerai que des Sénateurs qui comprennent la nécessité de préserver l’arrêt Doe v. Ross. Et tout aussi concrètement, j’opposerai mon veto à toute proposition de loi qui limiterait le droit à l’avortement, par exemple en imposant de nouvelles réglementations absurdes sur les cliniques dans le seul but d’encourager leur fermeture. Mais mon combat pour le droit des femmes à disposer de leur corps ne s’arrêtera pas à mes seuls prérogatives de Gouverneur. J’entends également demander aux autorités compétentes du gouvernement de fournir en permanence une information source et fiable sur les centres d’avortement et leur accessibilité. Mais surtout, je veux me battre pour faire adopter par l’Assemblée Générale une loi protégeant le droit à l’avortement, comme elle existe dans l’État de Fort Oak. Dans cette élection et sur cette question, le choix ne peut pas être plus clair. Vous avez d’un côté un Gouverneur pro-vie conservateur et un candidat progressiste pro-choix.
Dans cette élection, je veux également défendre un droit du travail plus juste. Le Code du Travail promulgué par la Gouverneure McKenzie, qui aspire visiblement à d’autres fonctions en ce moment, continent de nombreuses dispositions que je veux réformer pour que les travailleurs de notre État disposent de pus de droits, de meilleurs conditions de travail et de meilleures rémunérations. À cette fin, nous commencerons par faire passer le salaire minimum d’État de 7 Thalers horaires à 12 Thalers. Les travailleurs riversiens méritent un niveau de rémunération décent qui leur permette de faire vivre leur famille sans problème. Ils méritent que leur travail soit reconnu à sa juste valeur. Et ceux qui s’offusquent contre le salaire minimum en citant les principes d’offre et de demande font le choix de considérer ouvertement les salariés et leur travail comme des marchandises comme les autres. Moi je considère nos travailleurs comme des êtres humains qui méritent à cet égard le respect. Mais le salaire minimum rehaussé ne fait pas tout pour aider les salariés. Nous avons besoin de syndicats forts capables de mener des actions fortes si nous voulons vraiment voir les conditions de travail et de rémunération s’améliorer dans cet État. J’ai cru voir que la Représentante Wheelter, grande fan de Stanley Graham, s’indignait de ma volonté d’élargir le droit de grève et d’interdire les pratiques antisyndicales. Et bien tant pis si je l’offense mais il est hors de question que je renonce à donner aux travailleurs riversiens les moyens d’obtenir un monde du travail plus juste !
Enfin, je soutiens dans cette élection une véritable réforme de notre système pénal, totalement inadapté. Les délais de prescription sont abusifs, la justice pour mineurs est quasiment inexistante, les peines planchers bafouent les libertés des juges, nous devons revoir beaucoup de choses et à tous les niveaux. D’abord, nous allons modifier les délais de prescription pour les délits qui sont totalement abusifs et permettent de poursuivre quelqu’un pour la consommation de drogues douces, même de nombreuses années après et ce sans infraction commise dans l’intervalle. Nous allons également changer les peines pour mettre fin à la peine capitale qui est totalement inadaptée aux idéaux humanistes de notre État. Et nous mettrons fin au système des peines planchers qui force le juge à renoncer au principe d’individualisation et de proportion des peines en le forçant à appliquer bêtement une loi en faisant abstraction des circonstances. Et nous allons enfin travailler sur la question de la justice des mineurs en établissant un seuil en dessous duquel les enfants ne sont pas pénalement responsables et en créant un système carcéral pour mineurs étendu aux moins de 18 ans. Parce que voyez-vous, si votre fils de 14 ans brûle un drapeau fédéré et est reconnu coupable pour cela, il purgera automatiquement une peine de 7 ans de prison dans un centre pour adultes, entourés de meurtres de deux fois son âge. Alors si qui que ce soit, conservateur ou progressiste, trouve cette politique juste, qu’il se signale que nous puissions en discuter. Mais en attendant que je vois la lumière sur cette question, j’entends me battre pour un système pénal plus juste !
Alors mes amis, je crois que nous avons eu assez de 16 ans de Gouverneurs conservateurs. Certes, deux d’entre eux ont été des conservateurs modérés tandis que seule l’une d’elle était une radicale. Une d’entre elle était une femme. Ces trois Gouverneurs étaient différents mais ils partageaient de nombreux points communs, comme l’absence totale de volonté de défendre les libertés des femmes, l’absence manifeste de réduire les inégalités de revenus et de richesse entre les plus riches et les plus pauvres. Moi, ce sont des combats qui me tiennent à coeur et je veux y consacrer les quatre prochaines années en qualité de Gouverneur. Et j’espère sincèrement que vous pourrez me faire confiance pour cela.
Merci à tous. Que le Sort vous bénisse, qu’il bénisse notre fantastique État de Two Rivers et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
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