Gymnase universitaire de 1600 places situé à Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
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Sherwood Center
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Gymnase universitaire de 1600 places situé à Hamilton, dans l'Etat de Southymland.
Alors que la campagne de Pete était boostée aux stéroïdes par son éclatante victoire à Fort Oak et le soutien fort de l’artiste Ashley Rockwell, le jeune candidat progressiste devait faire ses preuves dans le premier grand État de la primaire et maintenir un cap de viabilité pour sa candidature auprès de la Fédération la plus conservatrice qui puisse exister. C’est ainsi tout naturellement que son équipe de campagne avait fait le choix d’un grand événement à Hamilton, ville dirigée par la branche droite du Parti Conservateur. C’était un grand symbole, étant donné que ce Maire avait par ses propositions et politiques clivé la ville à un point où les progressistes faisaient front commun et que les indépendants étaient perdus. Combinaison parfaite pour Pete et sa campagne. Des bus avaient aussi été affrétés de tout l’État pour faire venir des gens par l’équipe de campagne.
Le gymnase était bondé de monde, à tel point que l’on avait dû installer un écran à l’extérieur pour garantir un accès à tous et toutes au meeting. En milieu d’après-midi, c’était assez inattendu mais personne ne se plaindrait d’un tel engouement. Les volontaires, organisés, vendaient aux personnes goodies et encourageaient à faire des donations à la campagne de Pete en ligne. On reconnaissait beaucoup de progressistes, de jeunes; de latinos et de femmes dans le public qui ressemblerait presque à de la propagande multiculturaliste pour certains. Le service-d’ordre avait organisé une vraie gestion pour éviter toute tension avec les forces de l’ordre de la ville qui entouraient l’événement.
Alors que dans la salle était diffusée cette musique, l’ambiance était très enthousiaste dans les rangs du public. Plusieurs drapeaux, arc-en-ciel, fédérés, de différentes associations étaient brandis dans le public quand la musique cessait. Silence dans l’assemblée. Puis les projecteurs pointaient la porte d’où sortait Pete Page, saluant l’assemblée et semblant un peu surpris par le nombre de personnes. Il était accueilli par des cris approbateurs, des applaudissements tandis qu’il se dirigeait vers son pupitre et prenait enfin la parole.
“Southymland, merci d’être ici ! Vous êtes extrêmement nombreux, je dois avouer que votre État me surprend cette fois-ci ! J’espère que cette foule sera aussi nombreuse et motivée pour prendre la Mairie d’Hamilton aux prochaines élections, mes amis ! Bien, du coup, aujourd’hui comme prévu ce sera un meeting plutôt classique, ça vous va Southymland ?
Des immenses “Ouiiiiii” se font entendre de la foule, ainsi que des clappements de main en rythmes pour encourager le candidat à continuer de parler.
Vous le savez si vous suivez mes réseaux sociaux, j’étais encore ce matin à Northunderland, auprès de rangers à parcourir un parc de cet État. Je n’ai pas vu des conservateurs et des progressistes dans ce parc : j’ai vu des familles, des couples, des amoureux de leur animaux, des pères et des mères. J’ai vu notre fédération dans ce qu’elle a de plus belle : la nature préservée dans un parc propre, au service du loisir de notre peuple. Cette image restera longtemps dans mon esprit, vous pouvez me croire ! Mais aujourd’hui, cet idylle est menacé soyons clairs. Menacé certes par l’extraordinaire précarité qu’impose notre économie, certes, mais aussi menacée par deux grandes branches qui font la politique fédérée : l’environnement et la diplomatie.
Nous sommes une nation de diplomatie. La coalition des États-Libres, notre alliance, est nous pouvons le dire bonne et nous avons des liens partout dans le monde. Les événements à Narois ont pu montrer que nos forces sont capables d’agir rapidement à l’échelle du monde entier pour garantir notre aide à quiconque la voudra, et nous pouvons en être fiers ! Mais nous sommes aussi une nation côtière, et surtout à Southymland ces dernières années nous avons vécu des événements tragiques. Je pense à l’ouragan Chris, de catégorie 4, qui avait dévasté les côtes de cet État en privant des milliers de foyers d’électricité, de distribution d’eau potable pendant plusieurs jours, et plus encore de fédérés de foyers pendant des semaines ! Vous l’aurez compris, je vais cet après-midi parler avec vous de mes propositions en matière de politique internationale, et de préparation aux catastrophes naturelles. Alors mettons-nous dans le bain, mes amis !
Applaudissements denses du public.
Notre pays a besoin d’une stratégie diplomatique, et c’est par là que je commencerai aujourd’hui ! Nous avons une alliance forte, des partenariats utiles avec plusieurs autres démocraties du monde. Cependant, nous semblons céder du terrain, toutes les élections, notamment en Phoécie ! Regardez le Saphyr ! Regardez Ostaria ! Regardez Carlomania ! Dans toutes ces démocraties, la menace communiste a pris son envol, et a même parfois conquis les divers exécutifs de ces pays ! Nous semblons avoir de la chance, en Fédération-Unie, car nos éléments les plus à gauche correspondent aux sociaux-démocrates de ces pays-là. Mais il faudra établir, avec l’État-major fédéré et nos alliés, une véritable stratégie pour contenir l’avancée de Novgrad dans le monde occidental. Cela passera par des aides économiques, des partenariats utiles à tous, un softpower renouvelé.
Car je pense aussi au monde en développement ! Quand vous grandissez dans un pays dit “pauvre”, comment ne pas être tenté par des solutions radicales comme l’autoritarisme militaire, le communisme ou l’extrême-droite ? Surtout quand vous voyez que votre pays reste pauvre malgré vos efforts pour le faire prospérer ! À la Présidence, j’orchestrerai une véritable nouvelle politique pour les pays en développement - surtout en Idylénie - justement axée sur le développement ! Une nouvelle politique pour le développement Idylénien ! En travaillant de concert avec notre ami iyroéen, avec les régimes en place, nous établirons une véritable feuille de route vers la démocratie et la liberté dans ce continent. Nous nous baserons sur trois piliers : un plan massif international d’aide économique ; l’établissement de relations cordiales avec les États en place en échange de promesses de réformes ; la construction d’une véritable insertion du continent idylénien dans le commerce international qui profitera à tous. Ce sera ma priorité en tant que Président en matière de politique étrangère : contenir l’expansion des radicaux sur ce continent, qui est une véritable bombe démographique à retardement qu’il vaut mieux voir aller vers la démocratie et la liberté que vers le communisme ou l’autoritarisme. C’est un engagement que je prend.
En matière de politique commerciale, je soutiendrai les traités de libre-échange avec les États à économies similaires à la nôtre. Il est hors de question de bâtir un commerce contre nos petites entreprises, contre nos agriculteurs, contre nos emplois : il est question de tisser des liens pour offrir à tous les fédérés une abondance en matière de consommation. Nous organiserons une politique commerciale compréhensive, qui défendre nos intérêts nationaux et qui permettra un développement global de notre monde ! Car là est normalement tout l’intérêt du commerce mes amis, le développement et l’entente entre les nations !
Le candidat est applaudi par le public, alors que certains scandent le slogan “Free trade is Fair trade !” dans l’assemblée.
Je vais continuer en évoquant un sujet qui me tient à cœur et que j’ai déjà abordé lors de cette campagne : le service civique. Vous le savez, enfin j’espère, je suis en faveur personnellement du développement massif du service civique volontaire auprès de la jeunesse fédérée ! Je veux créer un nouvel appel au service pour notre pays, populaire, volontaire et utile ! En tant qu’élu, j’ai fait il y a longtemps un constat extrêmement simple : les jeunes fédérés veulent servir leur pays. Mais notre pays ne leur en donne pas l’opportunité ! En effet, chaque année des milliers de jeunes fédérés s’inscrivent aux différents services civiques offerts par notre pays, et sont refusés par manque de place dans ces entités ! C’est selon moi une honte, de perdre toute cette motivation et de la laisser s’envoler face à des soucis bureaucratiques qui bloquent ce potentiel. Alors, Président, je réformerai nos services civiques et instaurerait une véritable politique en faveur de l’engagement des jeunes.
Tout d’abord, laissez-moi dessiner pour vous un tableau général de mon service civique. Déjà, il serait volontaire pour tous, mais pourrait aussi servir de peine judiciaire pour les jeunes n’ayant pas la majorité pénale - que je fixerai à 18 ans je le rappelle. Mais surtout, il s’agirait d’un service populaire, car il prônera la mixité sociale, raciale, de genre et de génération à l’échelle de notre pays entier ! Urbains et ruraux, femmes et hommes, riches et pauvres se côtoieront pendant leur service et fraterniseront. Nous encadrerons la formation des agents de ce service en ce sens, et dans la lutte contre le harcèlement. Mais surtout, ces services seront dirigés vers des causes qui tiennent à coeur aux jeunes fédérés ! La transition écologique ! La lutte contre la pauvreté ! L’accès à l’éducation aux plus jeunes ! L’humanitaire ! Et les compétences acquises lors des services civiques seront qualifiantes auprès du marché du travail, et reconnues à l’échelle fédérale par les administrations. Bien entendu, l’inscription au service civique sera gratuite, et parfois rémunérée. Le temps du service sera au choix de chacun, entre un et huit mois, et renouvelable !
Maintenant, je vais évoquer les étapes concrètes de l’application de ce service civique. Première étape : un service pour tous ceux qui le veulent ! Nous financerons la réforme et la création d’opportunités payées de services de 45 000 aujourd’hui à 150 000 dès la première année du mandat. D’ici à 185, ce nombre sera porté à 600 000 opportunités partout dans le pays ! Dans le même temps, nous augmenterons les interventions pour inciter les jeunes à réaliser un service dans les lycées, les universités, les écoles polytechniques et les établissements d’éducation militaires. Nous insisterons sur le fait que ces services seront organisés de façon à avoir une qualité supérieure en opportunités de formation professionnelle, d’apprentissage au commandement, et même de formation de réseau pour avoir des sponsors plus tard dans sa vie professionnelle. On insistera aussi sur le fait que, pour les jeunes ruraux, il y aura possibilité d’effectuer son service dans des grandes villes, et vice-versa - même si les possibilités d’effectuer son service à la maison resteront disponibles ! Des aides pour annuler partiellement certaines dettes étudiantes, des aides aux oraux de concours et aux entretiens d’embauche seront même mises sur la table dans le cadre des services civiques.
Seconde étape, nous créerons des communautés de services aux échelons locaux et pour aider les personnes ayant servies à revenir dans leur villes avec facilité. Nous créerons des subventions à destination des villes, districts et communautés qui seront dirigées vers la création d’écosystèmes de services basés sur les problèmes régionaux - comme la transition écologique, la rénovation des bâtiments, le besoin de garderies, ou encore le nettoyage d’espaces naturels. Cette approche valorisera les capacités locales et renforcera les personnalités locales, dans les mairies ou dans la direction des services civiques, pour se connecter aux organismes philanthropiques aux échelons fédéraux, d’État et locaux, afin d’incuber un nouveau modèle de services pour le 21ème siècle. Nous mettrons l’accent sur les communautés de couleur et sur les espaces ruraux, qui sont trop souvent négligées dans les efforts des services civiques nationaux. Nous façonnerons les subventions afin qu’elle permettent l’émergence, à partir du local, d’un réseau national de services civiques dans lequel les informations seront réellement partagées ! Enfin, ces subventions permettront aussi d’intégrer les jeunes ayant fait leur service dans les secteurs publics créateurs d’emplois, comme l’enseignement, les pompiers, la police, par le biais des compétences acquises en service.
Troisième étape, et dernière, il s’agit de quadrupler entre la première année de mon mandat et 185 les opportunités de services civiques dans notre pays. Il s’agira, à partir des actions évoquées dans la seconde étape, de bâtir un réseau à l’échelle fédérale et même internationale d’options de services civiques. Mon administration créera un rôle d'Officier en Chef de Service Civique, l’OCS, qui siègera aussi dans le Conseil National de Sécurité et dans le Conseil de la Politique Intérieure de la President’s House. Il permettra de coordonner les besoins de la Fédération et du monde avec les offres de services émises auprès de notre jeunesse. Enfin, les services civiques seront structuré lors de la troisième année de mon mandat au sein du Corps de Résilience, branche dirigée vers les travaux de transition écologique fédérée et de préservation de la propreté fédérée, du Corps Sanitaire Communautaire, concentré sur le bien-être des communautés fédérées notamment sur les points de la santé, de l’éducation, du Corps de Service Générationnel, qui quant à lui sera dirigé vers la santé des personnes âgées et la transmission de la mémoire entre les génération, et enfin du Corps International, organisé autour de l’aide humanitaire dans d’autres pays. Ces quatre branches formeront la base d’une véritable politique du service civique et de l’engagement des jeunes pour la Fédération, que ce soit pour l’aide aux communautés, l’aide humanitaire, ou les projets de transition écologique.
En d’autres mots, ma campagne porte une vision que nulle autre ne porte sur le service à la patrie. Notre intention avec cette proposition est de créer un parcours vers une attente nationale et universelle concernant le service civique pour les 2 500 000 de diplômés de l’Université que nous aurons bientôt chaque année. Bien que strictement facultatif et volontaire, nous espérons que le service civique deviendra si courant dans notre pays que la première question posée à chaque étudiant de première année ou à chaque nouvel employé sera “Où as-tu servi ?”. Une nouvelle génération de jeunes fédérés, liés par un service mutuel civique et le sens du sacrifice pour le bien commun, conscients des valeurs communes qui lient tous les fédérés et influencés par l’expérience du vrai travail avec toute une diversité d’autres personnes - quelques soient leur couleur de peau, leur opinions politiques, leur confession religieuse, leur niveau de revenus, leur identité de genre… - et imprégnés d’une appréciation forte de l’effort requis pour maintenir à flots une démocratie et pour aider une nation divisée à guérir et s’unir pour aborder des défis plus grands.
Le candidat est franchement applaudi par un public qui semblait plutôt sceptique au départ de l’évocation du service. On peut entendre des “Service for All who want it !” ; “Democracy isn’t acquired !” ; “Build a Fairderation !” dans le public, alors qu’une fébrilité presque euphorique s’empare de beaucoup de gens à cause du contexte de l’événement.
Je suis heureux de voir qu’il y a autant d’enthousiasme cet après-midi dans ces murs et même dehors. Laissez donc moi conclure sur mes proposition pour la préparation aux catastrophes naturelles dans notre pays, et je vous libérerai mes amis !
Tout d’abord, mon administration créera dès son installation une cellule de rapprochement et de coordination entre toutes les agences fédérales liées de près ou de loin à la prise en charge de tels événements. L’objectif sera clair : aider les personnes qui en ont besoin victimes de ces catastrophes par de un la collecte de données et la création de canaux d’informations clairs, de deux la simplification de l’évaluation des situations et de l’écoute des communautés touchées, et de trois par la création d’un fonds permanent d’assistance auquel je reviendrai dans quelques instants. Je serais un Président qui prônera dans les zones à dangers la culture de la résilience, c’est à dire que j’encouragerai tous les États, les villes, les entreprises à organiser les programmes d’infrastructures nécessaires pour prévenir les catastrophes - digues, barrages, déplacements de quartiers urbains… - et les innovations intelligentes qui permettront à des milliers de gens d’économiser de l’argent et des vies quand les catastrophes frappent. Cette culture sera pleinement intégrée dans les services civiques et aidera les communautés, les villes à organiser leur transitions. Les formations à la préparation aux événements catastrophiques organisés par l’armée auprès des étudiants seront aussi étendues afin que chacun puisse y avoir accès dans les territoires dangereux dès la seconde année de mon mandat. Je m’assurerai comme Président que toutes les technologies actuellement accessibles dans la Fédération soient mises au service de cet objectif de résilience, notamment en matière d’énergie. Ainsi, nous élaborerons un vrai programme pour faire en sorte que les infrastructures stratégiques, comme énergétique ou de distribution d’eau et de réseau internet, soient résistantes aux catastrophes naturelles et nous imposerons des normes dans la construction en ce sens. Ainsi, la Federated Clean Energy Bank sera créée avec un portefeuille de capitalisation de 150 milliards de Thalers à sa fondation, dont l’objectif sera de fournir prêts, subventions, échelonnements de crédits et garanties de prêts pour le financement d’infrastructures résilientes qui créent des emplois locaux dignes. Ces investissements seront dirigés vers les marchés où les investissements privés sont réticents à investir, et financerons des startups d’innovation particulièrement dans le centre du pays. Cette banque aura des pôles régionaux implantés, pour s’assurer du conseil envers les structures qui mobiliseront ses ressources pour s’assurer que les projets ainsi financés aident réellement les fédérés au long-terme.
Président, je développerai les Pôles Régionaux de Résilience. Les PRR seront des initiatives de partenariats entre le public et le privé pour soutenir les projets des communautés, le secteur privé et académique à développer des solutions innovantes et à fournir des subventions aux idées prometteuses dans nos territoires. Chaque PPR aura un panel de conseillers choisis parmis des figures locales d’entrepreneuriat, d’élus et de chercheurs.Mon administration créera une Assurance Nationale pour les Catastrophes Nationales Liées aux Conditions Météorologiques Extrêmes. Cette assurance équilibrera les risques pris par les assureurs privés dans les zones dangereuses et permettra à chacun de réellement être assuré en cas d’accident, là où aujourd’hui certaines zones sont délaissées par les assurances privées. C’est un mécanisme de propagation des assurances, en somme. Mon administration mettra à jour chaque semestre la carte des zones à dangers d'inondations à l’échelle nationale, et chaque année pour l’échelle mondiale afin de prévenir les risques avant qu’ils ne frappent et d’informer au mieux les populations. Des régulations concernant la construction sur les zones inondables seront votées pour garantir la résilience des bâtiments dans ces zones. Mon administration mettra à disposition des fédérés des programmes de prêts pour se remettre des catastrophes naturelles après qu’elles aient frappées, à taux d’intérêts extrêmement faibles.
Le candidat est applaudi avec enthousiasme.
Aussi, j’augmenterai drastiquement les fonds consacrés au à l’assistance immédiate auprès des territoires touchés par des catastrophes naturelles, pour être prêts dès qu’elles nous touchent et nous fragilisent à riposter. Nous construirons à l’échelle du gouvernement fédéral une force de renforcement des capacités de ripostes aux catastrophes naturelles, qui permettra de réagir extrêmement rapidement aux événements auprès des populations. Les programmes de services civiques comprendront dès leur réforme par mon administration un protocole de conversion dirigé vers l’envoi de milliers de volontaires vers les lieux frappés par les catastrophes naturelles, pour aider les militaires et organiser le ré-hébergement et la reconstruction au plus vite. Nous créerons en ce sens un statut de réserviste dans le cas de catastrophes naturelles : chacun pourra en être et être mobilisé pour aider en cas de catastrophe. Nous doterons par exemple les forces d’intervention militaire de capacité de déploiement rapide de bornes wi-fi à l’échelle des territoires touchés, pour lancer des opérations de recherche, de reconnaissance et de contacts de survivants au plus vite dès que les forces sont sur place.
J’ai enfin terminé ! Chers amis, je vous remercie de votre attention sans faille, sincèrement. Je ne m’attendais pas à développer mes propositions sur le service civique et les catastrophes naturelles devant autant de personnes. Quoiqu’il en soit, rentrez bien chez vous, surtout si vous vivez dans les quartiers de couvre-feu instauré car Monsieur l’autre Maire ! Encore merci !"
Alors que Pete salue la foule, il est largement applaudi et des bruits marquant l’enthousiasme de la foule secouent le gymnase. Alors que le candidat serre quelques mains au premier rang devant lui, il prend un peu le temps de discuter ce qui donne lieu à quelques photos postées sur les réseaux sociaux. Après quelques dizaines de minutes, le candidat pris enfin la sortie pour se diriger vers Rochester où il allait tenir un autre événement d’importance.
- James Callahan
- Mort·e
- Messages : 32
- Enregistré le : mer. 1 avr. 2020 23:45
James Callahan était en train de monter son score doucement mais sûrement et avec le soutien de Braden Tillman, il espérait passer en tête du trio tandis que Page et Powell se marchaient sur les plate-bandes. Il espérait les doubler tous les deux à Rochester et à Southymland. Pour ce premier état, il allait défier les conservateurs et en premier lieu, le maire de la ville de Hamilton où il avait posé ses valises.
Il partait en quelque sorte avec une longueur d'avance puisqu'il avait déjà commencé à grandir ses partisans sur le sérieux qu'il possédait, il fallait désormais rassembler tous les progressistes avec des discours qui lèveraient les foules. Il avait scrupuleusement étudié les biais cognitifs et les sophismes afin de les utiliser au maximum pour pouvoir faire de belles phrases et de grands discours, sans aucun contenu complexe à comprendre et à la portée de chaque citoyen, dans un système où le régime éducatif était très parcellaire et inégalitaire, et où il ne permettait en aucun d'offrir à chaque individu un niveau suffisant pour comprendre le monde, l'économie ou la politique.
James Callahan arriva aux côtés d'une foule en délire qui l'aurait accueilli en lui souhaitant joyeux anniversaire, si cela avait été son anniversaire. Mais ce n'était pas son anniversaire et d'ailleurs personne ne lui souhaita. Il monta sur la scène après avoir parcouru une longue allée disposée près de la foule et devant la scène, afin qu'il puisse serrer un nombre record de mains, en l'espace de quelques instants. Il marcha tout le long en saluant ses supporters puis monta sur l'estrade, il avait précautionneusement fait retirer le pupitre qu'avait utilisé Pete Page. Il ne voulait plus être associé à cette image de professeur dénotée par Caldwell.
Les gens connaissaient désormais suffisamment sa rigueur pour n'avoir besoin que d'être brossés dans le sens du poil et qu'on jette un peu d'eau bouillante sur l'ennemi pour qu'il soit porté haut par les foules furieuses d'injustices, assoiffées intarissablement de volontés et d'action, soucieuse de la bonne direction de leur pays dans l'intérêt supérieur de la nation et de ses composantes, et qui mèneraient la révolution par les urnes, pour peu qu'elles modèrent leurs ardeurs et évitent de dessiner des coeurs à côté du nom de leur idole, sur les bulletins de vote. Ce qui n'arrivera pas puisque lorsque ce ne sont pas des caucus, ce sont des machines électroniques qui comptent les votes.
Bonjour Hamilton, bonjour Southymland ! Nous sommes ici sur le sol d'une municipalité réactionnaire et c'est tout naturellement que je viens défendre l'humanisme et le progrès sur les terres de la droite la plus attardée du monde. Monsieur Garrett n'est pas qu'un conservateur dont les seules idées se résume à CH2O, c'est aussi et surtout un réactionnaire dont les idées sont autant de poison qui chaque jour n'a de cesse de pourrir d'idées néfastes, les esprits de nos concitoyens, et de substituer à leur lumière, l'ombre de l'intolérance et de l'incompétence. Cet homme qui représente et est, tout ce qui nous fait horreur ne peut avoir un comportement et des propos tolérables à notre égard. Il m'est impossible d'être Président sans la volonté de faire disparaître pareilles bêtise humaine et d'empêcher chaque élu du peuple de détruire un petit peu plus, en attisant la flamme infâme, tous les liens qui sont le ciment social d'un peuple et de sa volonté de paix, de justice et son aspiration intarissable de liberté.
Ce peuple est le nôtre, les gens du genre de Monsieur Garrett sont étrangers à nos valeurs. Président, je ne serais pas Monsieur McCarthy qui s'accoquine parfaitement de ce qu'un paria moral soit son soutien et participe à la construction de son parti politique. Je le dis à vous frontalement, toutes les opinions ne se valent pas et lorsqu'une opinion provoque la haine, la discrimination et la servitude, alors ce ne doit pas être une opinion libre mais un délit. Oui, l'homophobie décomplexée de ces gens-là, n'est pas et ne peut pas être dans notre pays, un avis que l'on peut exprimer sans craindre la sanction Oui, le racisme décomplexé et aussi intolérable que l'homophobie décomplexée, que le sexisme décomplexé et que tout cet héritage obscur que nous portons sur nos épaules et qu'il nous faut aujourd'hui abandonner pour effleurer la société moderne dans laquelle chacun est plus libre qu'hier et bien moins que demain. C'est cela le progrès que je porte. Une amélioration constante et ininterrompue de vos conditions de vie et un rapprochement inarrêtable vers l'accomplissement effectif des principes fondateurs et fondamentaux de notre république.
Ce en quoi a renoncé le Président McCarthy et bien d'autres sans doute, et ce que je déplore qui n'ait été mis plus en avant par mes adversaires du Parti Progressiste, c'est évidemment le rôle fondamental de la justice fédérale pour régler les problèmes et rétablir la justice. Les entendez-vous parler d'une quelconque justice ? Ce n'est que justice sociale qu'ils amèneront par des lois économiques et professionnelles. J'entends que de nouvelles lois sur le marché du travail vont favoriser les travailleurs et permettre à chacun selon ses capacités et selon ses moyens d'avoir un emploi et de s'intégrer à la société du travail. Mais, ils oublient de dire que le premier endroit où s'établit et surtout se rétablit la justice, c'est dans les tribunaux. Aussi, en qualité de Président, je mènerais une importante campagne de réformes pénales et judiciaires ; je n'ai pas oublié, loin de là, les commentaires du Magistrat Fédéral Stephen Shaw que j'ai interrogé et qui s'est révélé d'une incompétence incroyable. Est-ce que c'est cela que nous voulons pour notre pays ? Des prisons gérées par des personnes qui ne connaissent pas leur fonctionnement et leurs conséquences ? Des gens qui n'ont aucune idée de ce que représente un séjour pénitentiaire ? Ces gens-là n'ont pas le sens de ce que causent les prisons fédérales et pas non plus le sens de ce que doit-être une politique judiciaire pour ne pas que nos centres pénitentiaires demeurent le premier lieu de création de la délinquance.
Aujourd'hui, envoyez le plus innocent des fédérés séjourner en prison pour 6 mois et vous aurez créé un nouveau délinquant qui ne se remettra jamais dans le droit chemin. Ce n'est pas ce que je veux pour notre pays et ce n'est pas ce que veut un seul citoyen sur notre sol. Nous voulons que la justice punisse certes, mais surtout qu'elle permette aux condamnés de devenir meilleurs. Si un nombre grandissant d'Etats ont décidé d'abolir la peine de mort, conservateurs comme progressistes, c'est justement pour que chacun possède le droit inaliénable de s'améliorer. Or, notre pays ne donne pas aux condamnés les conditions suffisantes et nécessaires pour qu'ils puissent sortir de la délinquance.
Si la délinquance est plus élevée chez les pauvres que chez les riches, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance dans un choix éclairé. Si la délinquance n'a pas augmentée dans les états qui ont supprimé la peine de mort, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance au regard du risque encouru. On entre dans la délinquance malgré nous, pour survivre ou parce que le système social légal ne nous permet pas davantage d'améliorer nos conditions de vie. La délinquance n'est pas un fléau autonome, c'est une conséquence d'un échec de notre régime social et économique. Aussi, quand j'ai entendu dire de la bouche de Monsieur Shaw que le fait d'endetter et d'assommer de redevances les condamnés, surtout les plus pauvres, était normal, je constate que cet homme est incapable de comprendre la racine du mal et d'y remédier. Chaque fois que l'on empire la situation des délinquants, chaque fois que l'on s'obstine à les punir avec injustice et immodération, chaque fois, on forge un peu plus l'insécurité et on ragaillardit les forces délictueuses de notre nation.
Qui aurait à coeur de mener une politique d'insécurité ? Qui aurait à coeur de mener une politique de renforcement de la violence, des vols et des viols ? Qui aurait à coeur de mener pareil combat ? Les conservateurs et les inconscients ! Et nous n'aurons comme seul moyen de lutter pour la justice et la vérité qu'en se rangeant et en se fédérant unanimement derrière un candidat expérimenté et formé à ces questions, qui sont à mon sens, les questions les plus essentielles de notre avenir. Dès demain, nous devrons juger notre pays d'après la quiétude de ses habitants.
Tant que nos rues, nos villes, nos villages, nos quartiers, nos appartements, nos banlieues ou nos cités n'auront pas revêtu le manteau bonace de la sérénité, j'estimerai que nous faillions à notre devoir, que notre politique échoue dans sa première et plus essentielle mission, que l'on bafoue en son âme et conscience la première des libertés, qui est la liberté de vivre tranquillement, paisiblement, sereinement et de pouvoir envisager l'avenir sans la crainte de voir un jour, un canon collé à sa tempe ou une bande violente menacer d'armes blanches ses enfants.
Pour réussir dans cette mission, il ne faut pas s'attaquer à des communautés, il ne faut s'en prendre aux noirs ou aux métis, aux eibadistes ou aux poulpistes. Chacun se bat contre la violence, chacun la subit. Il n'y a pas de religion de la violence, il n'y a pas de couleur de peau de la violence ; de même qu'il n'existe pas de gêne de la violence. Il existe des situations contraignantes au point où la dernière issue soit le vol, l'attaque à main armée, où le désespoir devient si grand que la seule solution irrationnel qui paraît aux prunelles de l'innocent c'est de commettre le crime. Chacun de nous, peut devenir un criminel demain si nous le mettons dans une situation semblable à celles qu'ont connu d'autres innocents avant de devenir des assassins.
La première responsabilité de l'Etat fédéral est donc de combattre les racines du crime qui ne sont pas humaines mais contextuelles. C'est la raison pour laquelle, je souhaite mettre en place une Agence fédérale contre la criminalité et la délinquance, qui agira en premier lieu au contact quotidien des populations les plus défavorisées afin d'en entendre la voix, les demandes, les besoins et d'y répondre. Je ne garantis nullement que cela se fera gratuitement, nous aurons à payer pour cela, on ne peut pas faire bien avec rien. Il faudra dépenser des sommes d'argent conséquentes pour former des personnes compétentes, les employer, construire ou louer des agences déconcentrées, etc, etc. Mais, croyez-moi, ce sera de l'argent bien investi, ce ne sera pas dispendieux. Construire une statue en l'honneur d'un maréchal, c'est dispendieux. Construire la sérénité pour toutes nos mères, nos pères, nos enfants, nos frères et nos soeurs, ce n'est pas dispendieux. Bâtir pour tous, un climat de sécurité, bâtir la tranquillité dans nos rues, bâtir la confiance et la tolérance, ce n'est pas dispendieux. Notre sécurité, sera ma plus lourde priorité.
D'autre part, je changerai les règles de la justice pour que ne soit plus appliqué au niveau fédéral une peine punitive mais des mesures réhabilitatives qui aideront le condamné à sortir de la délinquance et à intégrer pleinement notre société et notre paix civile, que la grande majorité des infracteurs n'aspire qu'à rejoindre, mais ne le peut à cause de murs insurmontables. En faisant tomber ces murs et en offrant à chacun l'accès au rêve fédéré, alors comme d'un seul bloc, tout s'effondrera de ce qui composait la forteresse délictueuse et infratrice. Ces murs qui sont parfois, sinon toujours, la conséquence de politiques ou d'opinions intolérantes et haineuses. Comme celles du maire de cette ville ou comme celles du milliardaire Robert McFarland. Il ne faut aucune tolérance face à l'intolérance.
Il faut imposer par la loi s'il le faut, la tolérance. Contrairement à ce que viendra affirmer Robert McFarland, ma politique n'est nullement guidée par un prétendu lobby LGBT. Je n'ai pas vocation à donner écho à tous les fantasmes conservateurs qui s'imaginent que des comités homosexuels se sont réunis aux plus hauts sommets des sphères du pouvoir pour contrôler la nation. Par ailleurs, je tiens à dire que beaucoup viendront se plaindre de la main invisible du lobby LGBT, des médias qui seraient de gauche et vendus aux idées sociales-démocrates ou pire, communistes ; qui viendront se plaindre de la bien-pensance et de ce genre de choses ; qui s'imaginent et qui voient partout, à chaque coin de rue, à chaque devanture de magasin, à chaque une de journal l'influence de groupes minoritaires de la société, sans jamais s'inquiéter de l'influence et de la main bien visible des possesseurs. Robert McFarland pointe du doigt l'influence prétendue de minorités de genre et sexuelle, cependant je lui ferais remarquer qu'il existe une influence bien réelle des possesseurs de média, un milieu duquel, il n'est pas tout à fait étranger.
Je vous le dis, mes amis, arrêtez de voir des complots où il n'y en a pas. De fantasmatiques comités homosexuels n'ont aucun moyen de choisir la une de vos journaux, tandis que les conseils d'administration et les représentants des actionnaires, quant à eux, possèdent la capacité légale de censurer n'importe quel article. Regardez la réalité en face et sachez déjouer les pièges posés par vos ennemis.
Oui, Monsieur McFarland est un de nos ennemis. Non pas parce qu'il a gagné sa vie ; non pas parce qu'il est riche. Mais parce qu'il nous ment, parce que c'est un homme malhonnête. Qu'il détourne notre attention à tous vers des problèmes inexistants pour cacher les véritables problèmes. Si on regarde, comme le dit cet homme, le problème du lobby LGBT. On pourra faire autant que l'on veut, les médias ne changeront pas foncièrement, la violence ne sera pas réduite dans nos rues, les enfants défavorisés le seront autant. Mais si on s'attaque au lobby des actionnaires médiatiques, alors peut-être qu'on pourra rendre la presse plus libre. Si on s'attaque au lobby des prisons privées, peut-être qu'on réduira la violence. Si on s'attaque au lobby nationaliste qui exclue de fait des communautés de l'emploi, du logement ou de crédit, sans doute qu'on réduira les violences intercommunautaires et qu'on développera la mixité sociale et la sécurité. Si on s'attaque au lobby de l'éducation privée dérégulée, sans doute que nos enfants pourront toucher du doigt l'égalité des chances et en apprécier les rayonnements doux et bienfaisants.
Voilà ce que je souhaite pour mon pays et pour notre nation. Je veux une politique ancrée dans le réelle qui soit réellement au service de nos valeurs et avant tout de la liberté. Celle d'être celui qu'on veut, celle de devenir ce qu'on veut, celle de pouvoir vivre en sécurité. A la fois hors des violences délictueuses et à la fois hors du recours à la délinquance, en dernière instance quand tout le reste n'a plus rien à nous offrir en aide. Pour une société plus juste du bas en haut, plus tolérante et qui permette à chacun et à chacune de s'approprier le rêve fédéré ; pour que chacun puisse tout accomplir à la simple force de l'effort, votez lors de ces primaires et aux présidentielles, pour le seul candidat qui défende une politique rigoureuse et humaniste.
Vive la Fédération-Unie ! Vive la République ! Vive Hamilton ! Vive Southymland !
Il partait en quelque sorte avec une longueur d'avance puisqu'il avait déjà commencé à grandir ses partisans sur le sérieux qu'il possédait, il fallait désormais rassembler tous les progressistes avec des discours qui lèveraient les foules. Il avait scrupuleusement étudié les biais cognitifs et les sophismes afin de les utiliser au maximum pour pouvoir faire de belles phrases et de grands discours, sans aucun contenu complexe à comprendre et à la portée de chaque citoyen, dans un système où le régime éducatif était très parcellaire et inégalitaire, et où il ne permettait en aucun d'offrir à chaque individu un niveau suffisant pour comprendre le monde, l'économie ou la politique.
James Callahan arriva aux côtés d'une foule en délire qui l'aurait accueilli en lui souhaitant joyeux anniversaire, si cela avait été son anniversaire. Mais ce n'était pas son anniversaire et d'ailleurs personne ne lui souhaita. Il monta sur la scène après avoir parcouru une longue allée disposée près de la foule et devant la scène, afin qu'il puisse serrer un nombre record de mains, en l'espace de quelques instants. Il marcha tout le long en saluant ses supporters puis monta sur l'estrade, il avait précautionneusement fait retirer le pupitre qu'avait utilisé Pete Page. Il ne voulait plus être associé à cette image de professeur dénotée par Caldwell.
Les gens connaissaient désormais suffisamment sa rigueur pour n'avoir besoin que d'être brossés dans le sens du poil et qu'on jette un peu d'eau bouillante sur l'ennemi pour qu'il soit porté haut par les foules furieuses d'injustices, assoiffées intarissablement de volontés et d'action, soucieuse de la bonne direction de leur pays dans l'intérêt supérieur de la nation et de ses composantes, et qui mèneraient la révolution par les urnes, pour peu qu'elles modèrent leurs ardeurs et évitent de dessiner des coeurs à côté du nom de leur idole, sur les bulletins de vote. Ce qui n'arrivera pas puisque lorsque ce ne sont pas des caucus, ce sont des machines électroniques qui comptent les votes.
Bonjour Hamilton, bonjour Southymland ! Nous sommes ici sur le sol d'une municipalité réactionnaire et c'est tout naturellement que je viens défendre l'humanisme et le progrès sur les terres de la droite la plus attardée du monde. Monsieur Garrett n'est pas qu'un conservateur dont les seules idées se résume à CH2O, c'est aussi et surtout un réactionnaire dont les idées sont autant de poison qui chaque jour n'a de cesse de pourrir d'idées néfastes, les esprits de nos concitoyens, et de substituer à leur lumière, l'ombre de l'intolérance et de l'incompétence. Cet homme qui représente et est, tout ce qui nous fait horreur ne peut avoir un comportement et des propos tolérables à notre égard. Il m'est impossible d'être Président sans la volonté de faire disparaître pareilles bêtise humaine et d'empêcher chaque élu du peuple de détruire un petit peu plus, en attisant la flamme infâme, tous les liens qui sont le ciment social d'un peuple et de sa volonté de paix, de justice et son aspiration intarissable de liberté.
Ce peuple est le nôtre, les gens du genre de Monsieur Garrett sont étrangers à nos valeurs. Président, je ne serais pas Monsieur McCarthy qui s'accoquine parfaitement de ce qu'un paria moral soit son soutien et participe à la construction de son parti politique. Je le dis à vous frontalement, toutes les opinions ne se valent pas et lorsqu'une opinion provoque la haine, la discrimination et la servitude, alors ce ne doit pas être une opinion libre mais un délit. Oui, l'homophobie décomplexée de ces gens-là, n'est pas et ne peut pas être dans notre pays, un avis que l'on peut exprimer sans craindre la sanction Oui, le racisme décomplexé et aussi intolérable que l'homophobie décomplexée, que le sexisme décomplexé et que tout cet héritage obscur que nous portons sur nos épaules et qu'il nous faut aujourd'hui abandonner pour effleurer la société moderne dans laquelle chacun est plus libre qu'hier et bien moins que demain. C'est cela le progrès que je porte. Une amélioration constante et ininterrompue de vos conditions de vie et un rapprochement inarrêtable vers l'accomplissement effectif des principes fondateurs et fondamentaux de notre république.
Ce en quoi a renoncé le Président McCarthy et bien d'autres sans doute, et ce que je déplore qui n'ait été mis plus en avant par mes adversaires du Parti Progressiste, c'est évidemment le rôle fondamental de la justice fédérale pour régler les problèmes et rétablir la justice. Les entendez-vous parler d'une quelconque justice ? Ce n'est que justice sociale qu'ils amèneront par des lois économiques et professionnelles. J'entends que de nouvelles lois sur le marché du travail vont favoriser les travailleurs et permettre à chacun selon ses capacités et selon ses moyens d'avoir un emploi et de s'intégrer à la société du travail. Mais, ils oublient de dire que le premier endroit où s'établit et surtout se rétablit la justice, c'est dans les tribunaux. Aussi, en qualité de Président, je mènerais une importante campagne de réformes pénales et judiciaires ; je n'ai pas oublié, loin de là, les commentaires du Magistrat Fédéral Stephen Shaw que j'ai interrogé et qui s'est révélé d'une incompétence incroyable. Est-ce que c'est cela que nous voulons pour notre pays ? Des prisons gérées par des personnes qui ne connaissent pas leur fonctionnement et leurs conséquences ? Des gens qui n'ont aucune idée de ce que représente un séjour pénitentiaire ? Ces gens-là n'ont pas le sens de ce que causent les prisons fédérales et pas non plus le sens de ce que doit-être une politique judiciaire pour ne pas que nos centres pénitentiaires demeurent le premier lieu de création de la délinquance.
Aujourd'hui, envoyez le plus innocent des fédérés séjourner en prison pour 6 mois et vous aurez créé un nouveau délinquant qui ne se remettra jamais dans le droit chemin. Ce n'est pas ce que je veux pour notre pays et ce n'est pas ce que veut un seul citoyen sur notre sol. Nous voulons que la justice punisse certes, mais surtout qu'elle permette aux condamnés de devenir meilleurs. Si un nombre grandissant d'Etats ont décidé d'abolir la peine de mort, conservateurs comme progressistes, c'est justement pour que chacun possède le droit inaliénable de s'améliorer. Or, notre pays ne donne pas aux condamnés les conditions suffisantes et nécessaires pour qu'ils puissent sortir de la délinquance.
Si la délinquance est plus élevée chez les pauvres que chez les riches, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance dans un choix éclairé. Si la délinquance n'a pas augmentée dans les états qui ont supprimé la peine de mort, c'est parce qu'on n'entre pas dans la délinquance au regard du risque encouru. On entre dans la délinquance malgré nous, pour survivre ou parce que le système social légal ne nous permet pas davantage d'améliorer nos conditions de vie. La délinquance n'est pas un fléau autonome, c'est une conséquence d'un échec de notre régime social et économique. Aussi, quand j'ai entendu dire de la bouche de Monsieur Shaw que le fait d'endetter et d'assommer de redevances les condamnés, surtout les plus pauvres, était normal, je constate que cet homme est incapable de comprendre la racine du mal et d'y remédier. Chaque fois que l'on empire la situation des délinquants, chaque fois que l'on s'obstine à les punir avec injustice et immodération, chaque fois, on forge un peu plus l'insécurité et on ragaillardit les forces délictueuses de notre nation.
Qui aurait à coeur de mener une politique d'insécurité ? Qui aurait à coeur de mener une politique de renforcement de la violence, des vols et des viols ? Qui aurait à coeur de mener pareil combat ? Les conservateurs et les inconscients ! Et nous n'aurons comme seul moyen de lutter pour la justice et la vérité qu'en se rangeant et en se fédérant unanimement derrière un candidat expérimenté et formé à ces questions, qui sont à mon sens, les questions les plus essentielles de notre avenir. Dès demain, nous devrons juger notre pays d'après la quiétude de ses habitants.
Tant que nos rues, nos villes, nos villages, nos quartiers, nos appartements, nos banlieues ou nos cités n'auront pas revêtu le manteau bonace de la sérénité, j'estimerai que nous faillions à notre devoir, que notre politique échoue dans sa première et plus essentielle mission, que l'on bafoue en son âme et conscience la première des libertés, qui est la liberté de vivre tranquillement, paisiblement, sereinement et de pouvoir envisager l'avenir sans la crainte de voir un jour, un canon collé à sa tempe ou une bande violente menacer d'armes blanches ses enfants.
Pour réussir dans cette mission, il ne faut pas s'attaquer à des communautés, il ne faut s'en prendre aux noirs ou aux métis, aux eibadistes ou aux poulpistes. Chacun se bat contre la violence, chacun la subit. Il n'y a pas de religion de la violence, il n'y a pas de couleur de peau de la violence ; de même qu'il n'existe pas de gêne de la violence. Il existe des situations contraignantes au point où la dernière issue soit le vol, l'attaque à main armée, où le désespoir devient si grand que la seule solution irrationnel qui paraît aux prunelles de l'innocent c'est de commettre le crime. Chacun de nous, peut devenir un criminel demain si nous le mettons dans une situation semblable à celles qu'ont connu d'autres innocents avant de devenir des assassins.
La première responsabilité de l'Etat fédéral est donc de combattre les racines du crime qui ne sont pas humaines mais contextuelles. C'est la raison pour laquelle, je souhaite mettre en place une Agence fédérale contre la criminalité et la délinquance, qui agira en premier lieu au contact quotidien des populations les plus défavorisées afin d'en entendre la voix, les demandes, les besoins et d'y répondre. Je ne garantis nullement que cela se fera gratuitement, nous aurons à payer pour cela, on ne peut pas faire bien avec rien. Il faudra dépenser des sommes d'argent conséquentes pour former des personnes compétentes, les employer, construire ou louer des agences déconcentrées, etc, etc. Mais, croyez-moi, ce sera de l'argent bien investi, ce ne sera pas dispendieux. Construire une statue en l'honneur d'un maréchal, c'est dispendieux. Construire la sérénité pour toutes nos mères, nos pères, nos enfants, nos frères et nos soeurs, ce n'est pas dispendieux. Bâtir pour tous, un climat de sécurité, bâtir la tranquillité dans nos rues, bâtir la confiance et la tolérance, ce n'est pas dispendieux. Notre sécurité, sera ma plus lourde priorité.
D'autre part, je changerai les règles de la justice pour que ne soit plus appliqué au niveau fédéral une peine punitive mais des mesures réhabilitatives qui aideront le condamné à sortir de la délinquance et à intégrer pleinement notre société et notre paix civile, que la grande majorité des infracteurs n'aspire qu'à rejoindre, mais ne le peut à cause de murs insurmontables. En faisant tomber ces murs et en offrant à chacun l'accès au rêve fédéré, alors comme d'un seul bloc, tout s'effondrera de ce qui composait la forteresse délictueuse et infratrice. Ces murs qui sont parfois, sinon toujours, la conséquence de politiques ou d'opinions intolérantes et haineuses. Comme celles du maire de cette ville ou comme celles du milliardaire Robert McFarland. Il ne faut aucune tolérance face à l'intolérance.
Il faut imposer par la loi s'il le faut, la tolérance. Contrairement à ce que viendra affirmer Robert McFarland, ma politique n'est nullement guidée par un prétendu lobby LGBT. Je n'ai pas vocation à donner écho à tous les fantasmes conservateurs qui s'imaginent que des comités homosexuels se sont réunis aux plus hauts sommets des sphères du pouvoir pour contrôler la nation. Par ailleurs, je tiens à dire que beaucoup viendront se plaindre de la main invisible du lobby LGBT, des médias qui seraient de gauche et vendus aux idées sociales-démocrates ou pire, communistes ; qui viendront se plaindre de la bien-pensance et de ce genre de choses ; qui s'imaginent et qui voient partout, à chaque coin de rue, à chaque devanture de magasin, à chaque une de journal l'influence de groupes minoritaires de la société, sans jamais s'inquiéter de l'influence et de la main bien visible des possesseurs. Robert McFarland pointe du doigt l'influence prétendue de minorités de genre et sexuelle, cependant je lui ferais remarquer qu'il existe une influence bien réelle des possesseurs de média, un milieu duquel, il n'est pas tout à fait étranger.
Je vous le dis, mes amis, arrêtez de voir des complots où il n'y en a pas. De fantasmatiques comités homosexuels n'ont aucun moyen de choisir la une de vos journaux, tandis que les conseils d'administration et les représentants des actionnaires, quant à eux, possèdent la capacité légale de censurer n'importe quel article. Regardez la réalité en face et sachez déjouer les pièges posés par vos ennemis.
Oui, Monsieur McFarland est un de nos ennemis. Non pas parce qu'il a gagné sa vie ; non pas parce qu'il est riche. Mais parce qu'il nous ment, parce que c'est un homme malhonnête. Qu'il détourne notre attention à tous vers des problèmes inexistants pour cacher les véritables problèmes. Si on regarde, comme le dit cet homme, le problème du lobby LGBT. On pourra faire autant que l'on veut, les médias ne changeront pas foncièrement, la violence ne sera pas réduite dans nos rues, les enfants défavorisés le seront autant. Mais si on s'attaque au lobby des actionnaires médiatiques, alors peut-être qu'on pourra rendre la presse plus libre. Si on s'attaque au lobby des prisons privées, peut-être qu'on réduira la violence. Si on s'attaque au lobby nationaliste qui exclue de fait des communautés de l'emploi, du logement ou de crédit, sans doute qu'on réduira les violences intercommunautaires et qu'on développera la mixité sociale et la sécurité. Si on s'attaque au lobby de l'éducation privée dérégulée, sans doute que nos enfants pourront toucher du doigt l'égalité des chances et en apprécier les rayonnements doux et bienfaisants.
Voilà ce que je souhaite pour mon pays et pour notre nation. Je veux une politique ancrée dans le réelle qui soit réellement au service de nos valeurs et avant tout de la liberté. Celle d'être celui qu'on veut, celle de devenir ce qu'on veut, celle de pouvoir vivre en sécurité. A la fois hors des violences délictueuses et à la fois hors du recours à la délinquance, en dernière instance quand tout le reste n'a plus rien à nous offrir en aide. Pour une société plus juste du bas en haut, plus tolérante et qui permette à chacun et à chacune de s'approprier le rêve fédéré ; pour que chacun puisse tout accomplir à la simple force de l'effort, votez lors de ces primaires et aux présidentielles, pour le seul candidat qui défende une politique rigoureuse et humaniste.
Vive la Fédération-Unie ! Vive la République ! Vive Hamilton ! Vive Southymland !
- Samson Wood
- Citoyen·ne
- Messages : 9
- Enregistré le : ven. 10 juil. 2020 15:55
Samson Wood, député réformiste et ex-candidat à la Vice-Présidence de la Fédération, tentait une seconde fois sa chance pour le poste de Gouverneur. Dans ce gymnase, il avait rassemblé ses partisans qui avaient empli la salle et scandait son nom jusqu’à son arrivée, sous les vivats de la foule.
Mes très chers amis,
Quel bonheur d’être de retour en campagne électorale ! Quel bonheur de retrouver le terrain, ce si bel état de Southymland! Quelle joie que de retourner à votre contact, chers southymlandais!
Il y a 6 ans, je balayais déjà cet état dans le but de conquérir un maximum de vos suffrages pour le poste de gouverneur, ainsi que pour le Congrès de l’État. Nous avions alors obtenu, et c’est une énorme fierté, sept sièges au Congrès. C’est extrêmement encourageant, mais nous devons faire plus si nous voulons influer réellement dans la vie politique southymlandaise. C’est la raison pour laquelle je repars au combat aujourd’hui. Je veux que cet état puisse se doter d’une forte opposition réformiste.
Car voyons ce qu’est le parti conservateur de Southymland. Certes, le très respectable Gouverneur Wilson fait partie des meubles et sauve la dignité du parti. Mais, combien de temps sera-t-il gouverneur? Annoncera-t-il l’année prochaine sa candidature à l’investiture présidentielle, comme la presse le suggère? Abandonnera-t-il la barre de cet état à peine ré-élu? Rien ne permet de certifier le contraire. Mais, dans cette ville, on admire le maire, Joe Garrett, qui ne se prive pas d’insulter copieusement tous ceux dont le salaire ne se compte pas en dizaines de milliers de Thaler annuels. Est-ce à son parti, qui le laisse diriger une ville de plusieurs millions d’habitants, que nous devrions faire confiance?
Nous vous proposons une vision économique globale d’avenir pour cet état. Non, on ne peut pas demander de choisir entre l’économie dérégulée des conservateurs et l’économie assistée des progressistes. Nous voulons une politique économique qui protège les travailleurs et leurs droits, sans pour autant, céder à l’ultra-protection, qui est le faux nom de l’anti-entrepreunariat. Nous croyons fermement au rêve fédéré. Oui, chacun doit pouvoir réaliser sa vie et ses objectifs. Mais non, nous nous opposerons à ce que les inégalités trop fortes à la naissance prive des millions de southymlandais d’avenir. Gouverneur, je proposerais un salaire minimum à hauteur de 6,5 Thaler horaires. Nos entreprises bénéficieront alors d’un bol d’air conséquent sans que nos travailleurs ne perdent toutes leurs garanties. Ces derniers obtiendront également une semaine de 40 heures de travail ainsi qu’un droit de grève étendu à la fonction publique avec un service minimum.
La sécurité pour les southymlandais ne doit pas être seulement économique. Nous devons également garantir aux habitants de ce grand État une sécurité physique, garantie par une hausse de 20% des budgets de la police. Notre police est le meilleur organe de protection de la population. Les gangs ont assez fait la loi dans nos rues. Nous devons désormais leur dire qu’une entité renforcée va ré-investir les quartiers et chasser les criminels qui les occupent et y installent leur terreur. En l’absence de police efficace, les citoyens garderont les moyens de se défendre car, je le dis ici, Gouverneur, je ne prendrais jamais, sous aucun prétexte et à aucun moment de mesure pour restreindre le droit garanti par le deuxième amendement à porter une arme. La Constitution vous donne un droit. À côtés de nos pères fondateurs, qui sont ces sénateurs, représentants et gouverneurs qui se prétendent à la hauteur d’un changement de l’Histoire de notre pays en supprimant ce droit, commun à tout un peuple? Nous leur répondons que nous sommes fiers de notre Histoire et de notre Constitution et qu’aucun politicien véreux ne supprimera un droit constitutionnel à un Southymland.
Nous mènerons également une guerre à la corruption, dans le monde politique comme économique. Car c’est sans nul doute la corruption qui affaiblit notre démocratie et met en danger notre bonne santé économique. Dans le milieu politique d’abord, nous contrôlerons plus massivement les donations de campagne. Non, les barons de la drogue ou des corrompus reconnus ne financeront plus de campagne électorale, ce qui est un scandale politique permanent, probablement encore en action cette année, dont personne ne s’émeut depuis 40 ans. Quand un Gouverneur prend une décision, c’est pour son état, ou pour le lobby qui a financé 20% de sa campagne? Voulons-nous d’un Gouverneur prêt à trancher de manière forte quand ses habitants et son état sont en jeu ou d’un élu qui ménagera systématiquement la chèvre et le chou, dans l’espoir de ne froisser aucun de ses précieux soutiens financiers? Nous devons engager une politique forte en la matière pour nous assurer que nos élus gouvernent pour Southymland et pas pour un de leur soutien, aussi généreux soit-il!
Alors oui mes amis, je suis convaincu que c’est notre moment. La presse peut tenter de le masquer. La presse peut tenter de dire qu’il n’y a qu’un match de deux candidats. Ils peuvent tenter de nous mettre à l’écart autant qu’ils le voudront : nous persisterons! Jusqu’à ce que la censure médiatique s’efface au profit du choix des électeurs pour la rupture, nous continuerons de nous battre pour une alternance à ces partis à bout de souffle, épuisés par des décennies d’immobilisme.
Disons enfin oui de manière franche et massive à une économie raisonnable, alliant dynamisme et protection. Disons enfin que nous ne voulons plus d’un système où politique et économie sont liées par des liens de corruption. Nous voulons la sécurité des southymlandais et un respect strict de leurs droits constitutionnels. Alors n’hésitons plus et votons de manière unanime pour la rupture et le changement, votons pour le parti de la Réforme!
Que le Sort bénisse la Fédération et l’État de Southymland!
Les 1600 spectateurs se levèrent comme un seul homme pour ovationner le député réformiste et scanda son prénom à plusieurs reprises tandis que le candidat allait converser avec ses supporters dans l’une des tribunes.
Mes très chers amis,
Quel bonheur d’être de retour en campagne électorale ! Quel bonheur de retrouver le terrain, ce si bel état de Southymland! Quelle joie que de retourner à votre contact, chers southymlandais!
Il y a 6 ans, je balayais déjà cet état dans le but de conquérir un maximum de vos suffrages pour le poste de gouverneur, ainsi que pour le Congrès de l’État. Nous avions alors obtenu, et c’est une énorme fierté, sept sièges au Congrès. C’est extrêmement encourageant, mais nous devons faire plus si nous voulons influer réellement dans la vie politique southymlandaise. C’est la raison pour laquelle je repars au combat aujourd’hui. Je veux que cet état puisse se doter d’une forte opposition réformiste.
Car voyons ce qu’est le parti conservateur de Southymland. Certes, le très respectable Gouverneur Wilson fait partie des meubles et sauve la dignité du parti. Mais, combien de temps sera-t-il gouverneur? Annoncera-t-il l’année prochaine sa candidature à l’investiture présidentielle, comme la presse le suggère? Abandonnera-t-il la barre de cet état à peine ré-élu? Rien ne permet de certifier le contraire. Mais, dans cette ville, on admire le maire, Joe Garrett, qui ne se prive pas d’insulter copieusement tous ceux dont le salaire ne se compte pas en dizaines de milliers de Thaler annuels. Est-ce à son parti, qui le laisse diriger une ville de plusieurs millions d’habitants, que nous devrions faire confiance?
Nous vous proposons une vision économique globale d’avenir pour cet état. Non, on ne peut pas demander de choisir entre l’économie dérégulée des conservateurs et l’économie assistée des progressistes. Nous voulons une politique économique qui protège les travailleurs et leurs droits, sans pour autant, céder à l’ultra-protection, qui est le faux nom de l’anti-entrepreunariat. Nous croyons fermement au rêve fédéré. Oui, chacun doit pouvoir réaliser sa vie et ses objectifs. Mais non, nous nous opposerons à ce que les inégalités trop fortes à la naissance prive des millions de southymlandais d’avenir. Gouverneur, je proposerais un salaire minimum à hauteur de 6,5 Thaler horaires. Nos entreprises bénéficieront alors d’un bol d’air conséquent sans que nos travailleurs ne perdent toutes leurs garanties. Ces derniers obtiendront également une semaine de 40 heures de travail ainsi qu’un droit de grève étendu à la fonction publique avec un service minimum.
La sécurité pour les southymlandais ne doit pas être seulement économique. Nous devons également garantir aux habitants de ce grand État une sécurité physique, garantie par une hausse de 20% des budgets de la police. Notre police est le meilleur organe de protection de la population. Les gangs ont assez fait la loi dans nos rues. Nous devons désormais leur dire qu’une entité renforcée va ré-investir les quartiers et chasser les criminels qui les occupent et y installent leur terreur. En l’absence de police efficace, les citoyens garderont les moyens de se défendre car, je le dis ici, Gouverneur, je ne prendrais jamais, sous aucun prétexte et à aucun moment de mesure pour restreindre le droit garanti par le deuxième amendement à porter une arme. La Constitution vous donne un droit. À côtés de nos pères fondateurs, qui sont ces sénateurs, représentants et gouverneurs qui se prétendent à la hauteur d’un changement de l’Histoire de notre pays en supprimant ce droit, commun à tout un peuple? Nous leur répondons que nous sommes fiers de notre Histoire et de notre Constitution et qu’aucun politicien véreux ne supprimera un droit constitutionnel à un Southymland.
Nous mènerons également une guerre à la corruption, dans le monde politique comme économique. Car c’est sans nul doute la corruption qui affaiblit notre démocratie et met en danger notre bonne santé économique. Dans le milieu politique d’abord, nous contrôlerons plus massivement les donations de campagne. Non, les barons de la drogue ou des corrompus reconnus ne financeront plus de campagne électorale, ce qui est un scandale politique permanent, probablement encore en action cette année, dont personne ne s’émeut depuis 40 ans. Quand un Gouverneur prend une décision, c’est pour son état, ou pour le lobby qui a financé 20% de sa campagne? Voulons-nous d’un Gouverneur prêt à trancher de manière forte quand ses habitants et son état sont en jeu ou d’un élu qui ménagera systématiquement la chèvre et le chou, dans l’espoir de ne froisser aucun de ses précieux soutiens financiers? Nous devons engager une politique forte en la matière pour nous assurer que nos élus gouvernent pour Southymland et pas pour un de leur soutien, aussi généreux soit-il!
Alors oui mes amis, je suis convaincu que c’est notre moment. La presse peut tenter de le masquer. La presse peut tenter de dire qu’il n’y a qu’un match de deux candidats. Ils peuvent tenter de nous mettre à l’écart autant qu’ils le voudront : nous persisterons! Jusqu’à ce que la censure médiatique s’efface au profit du choix des électeurs pour la rupture, nous continuerons de nous battre pour une alternance à ces partis à bout de souffle, épuisés par des décennies d’immobilisme.
Disons enfin oui de manière franche et massive à une économie raisonnable, alliant dynamisme et protection. Disons enfin que nous ne voulons plus d’un système où politique et économie sont liées par des liens de corruption. Nous voulons la sécurité des southymlandais et un respect strict de leurs droits constitutionnels. Alors n’hésitons plus et votons de manière unanime pour la rupture et le changement, votons pour le parti de la Réforme!
Que le Sort bénisse la Fédération et l’État de Southymland!
Les 1600 spectateurs se levèrent comme un seul homme pour ovationner le député réformiste et scanda son prénom à plusieurs reprises tandis que le candidat allait converser avec ses supporters dans l’une des tribunes.
- Gaspard Fischer
- Citoyen·ne
- Messages : 142
- Enregistré le : lun. 21 mars 2022 20:47
Hamilton, Southymland
19 mars 211
En ce jour de Super Sunday le candidat Gaspard Fischer, qui s'était imposé sur le fil dans le Nothunderland, voulait transformer l’essai et remporter l'État clef qu'est le Southymland. Il savait très bien qu'en cas de victoire ici, il réimposerait son statut de favori pour mener le Parti Conservateur contre le Président Clement.
Pour rassembler ses troupes et convaincre encore les électeurs conservateurs de le soutenir, Fischer avait organisé un match de football fédéré dans le Sherwood Center, suivit d'une prise de parole du candidat. Les adhérents du Parti Conservateur avait pu s'inscrire à cet événement pour une somme minime de 15 Thalers en moyenne. Les équipes sur le terrain était des équipes locales qui avaient acceptées de jouer dans le stade pour Gaspard Fischer, donateur régulier d'équipe de football fédéré partout dans le pays.
Le match commença à 18 heure dans une salle pleine qui, malgré l'ambiance habituelle, avait la particularité d’arborais des t-shirt et autres accessoires de la campagne de Fischer. Finalement, à la fin du match très serré c'est l’équipe au départ donné favorite qui remporta l'affrontement.
C'est donc dans une salle surchauffée par un match endiablé, que Fischer fit son apparition dans une tenue de coach au milieu du terrain sur une estrade qui venait d'être placée. Le candidat le savait, il pouvait marquer des points dans une course plus que tendue avec son concurrent Sénateur.
Mes chers compatriotes !
Quel match que nous venons de vivre, quel combat exceptionnel, que de rebondissement ! Permettez moi de remercier chaleureusement les deux équipes qui ont joués ce soir pour le spectacle qu'elles nous ont offertes et pour l'énergie qu’elles nous ont transmises ! Quand j'étais plus jeune j'étais capitaine de mon équipe universitaire et c'était à chaque match un vrai plaisir de se donner à fond pour l'emporter. Je peux vous le dire, j'étais et je suis toujours un battant, Je n'ai pas peur de l'adversité et si je dois jouer des épaules pour passer et marquer le point décisif je le fais. Mais, toujours le match doit se faire dans les respect de l'autre, l'objectif n'est jamais d'humilier surtout quand le match est amicale.
La politique, c'est comme un match. C'est un sport qui est collectif, qui nécessite de la perseverance et dans lequel on ne doit jamais se relâcher. Aujourd'hui, dans ces primaires qui désignerons le candidat conservateur à la présidence, nous vivons un moment décisif, celui du Super Sunday. Vous avez, vous les électeurs du Southymland, mais aussi du Rochester et du New Libertland, le pouvoir de donner à mon projet la force nécessaire pour s'imposer et pour commencer le travail de rassemblement du camp conservateur. Ce rassemblement sera nécessaire car dans l'affrontement que nous préparons avec le Président socialiste Clement, nous devrons nous mobiliser plus que massivement pour le déloger de la tête du pays.
Il y a 4 ans, le candidat DLC a réussi le tour de force d'être élu contre l’excellent Stanley Garham, que je salue, en mobilisant sur son programme irresponsable une partie de la jeunesse d'habitude si prompte à rester chez elle. Le camp conservateur que nous représentons ne doit pas faire la même erreur cette année. Nous devons aussi nous adresser à la jeunesse de notre pays qui est, n'en déplaise au progressistes, autant de gauche que de droite. Oui, il y a une jeunesse qui se sent profondément conservatrice dans notre pays et nous avons l'obligation de lui parler. On ne les convaincra pas avec des propositions mollassonnes. Les jeunes ont besoin, comme chacun d'entre nous, de vibrer. La politique doit redevenir intéressante, au moins aussi intéressante qu'un match de football fédéré !
C'est pourquoi, je propose à cette jeunesse de lui donner ce qu'elle veut, c'est à dire un accès rapide à l'indépendance et à la propriété. Je propose donc de mettre en place un grand plan pour la jeunesse s'inscrivant pleinement dans la grande révolution conservatrice. Ce plan comprendra un crédit d'impôt pouvant aller jusqu'à 25% sur l'achat d'un premier bien immobilier. Il est important que les jeunes puissent aussi avoir accès à la propriété sans quoi nous créérons une jeunesse sans attache et nous devons empêcher cet état de fait. De plus, ce plan comprendra un volet sur le travail en exonérant de 30% d'impôt sur le revenue les 10 premiers salaires que toucherons nos jeunes. Cet effort que nous ferons à destination de la jeunesse c'est un effort qui sera payant car personne n'a jamais perdu en misant sur l'avenir.
Je crois en notre capacité, en tant que nation, à assurer la relève mais il faut pour cela investir massivement dans nos jeunes. En tant que Président je n'aurais pas peur de ces investissements ! Ensemble nous le ferons, nous transformerons le pays comme il le doit !
Merci pour votre attention et que le Sort Bénisse bénisse la Fédération Unie et la jeunesse !
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