Salle polyvalente de 2400 places situé à Los Elegidos, dans l'Etat d'Arcadia.
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Murray Gymnasium
- Fédération-Unie
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- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Salle polyvalente de 2400 places situé à Los Elegidos, dans l'Etat d'Arcadia.
- Victoria Barrett
- Citoyen·ne
- Messages : 165
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43
Quelques heures déjà avant le meeting, de nombreuses personnes s'étaient massées devant les portes du gymnase. À environ une heure du début du discours, les portes du gymnase s'ouvrirent et il ne fallu qu'une vingtaine de minutes pour que les 2400 places soient occupées. Certains n'avaient pas eu de place et durent rester dehors.
Ce meeting était crucial pour Victoria, Arcadia étant l'état le plus important de ces primaires. Alors que la salle était comble et que les points de vente de goodies étaient pris d'assaut, une musique épique retentit, signe de l'arrivée imminente de Victoria.
Lorsqu'elle fit son apparition derrière le pupitre, la foule entière se leva pour l'acclamer. Elle la remercia chaleureusement puis attendit que la clameur s'estompe pour entamer son discours.
Barrett : Mes très chers amis,
Quelle joie d'être ici pour défendre un projet d'avenir pour la Fédération-Unie avec une foule si enthousiaste! Car c'est bien de cela dont il est question aujourd'hui, l'avenir de la Fédération Unie. Après 8 années de présidence Campbell, nous devons prendre garde à sa succession.
Aujourd'hui, la menace d'un retour aux affaires du Parti Conservateur est réelle. D'autant plus que les conservateurs en question ont fait le choix d'adopter une ligne qui ne rassemblera que les électeurs conservateurs, au lieu de rassembler notre nation. Entre le Président du Sénat qui ne voit pas le rapport entre attentats et armes à feu, et un homme qui affirme que le salaire minimum doit fluctuer selon les états, renforçant encore davantage les inégalités, nous devons prendre garde à ce que Fédération Unie ne dérape pas à l'avenir.
Cependant, pour battre les conservateurs, il faut que le Parti Progressiste se choisisse un candidat rassembleur. Et nous ne rassemblerons pas avec un projet destiné à une fraction d'électrices et d'électeurs. Une élection présidentielle est faite pour rassembler l'ensemble du pays. Hors, la candidature de Braden Tillman ne pourra pas rassembler qui que ce soit d'autre que l'aile gauche du parti progressiste. Je ne veux pas être condamnée à voir les deux tiers de la population voter pour les conservateurs parce ce que le PP s'est choisi un candidat sectaire. Braden Tillman n'est pas un progressiste. Il dirige le Parti Vert et se présente à cette primaire dans le sel but de maximiser ses chances de remporter l'élection, ce qui est impossible en candidat du Parti Vert. Je pense sans aucun doute que les progressistes doivent se choisir un candidat qui a toujours été fidèle aux valeurs de leur parti et qui ne le quittera pas une fois la primaire éventuellement perdue.
Mais concentrons-nous sur mon projet. Je suis avant tout la candidate de la féminisation de la vie politique. La Présidence Campbell a été une grande avancée en la matière. Pourtant, aujourd'hui, des deux primaires, je suis la seule femme sur six candidats. Car à l'étranger, le fait que notre chef de l'état soit une femme est l'arbre qui cache la forêt. Le maire de Saint-Paul est un homme et les 8 états ont des hommes gouverneurs. Votez Barrett, c'est voter pour une nouvelle idée d'un Parti Progressiste qui investit plus de femmes à des postes clés.
Je suis, je ne l'oublie pas, une femme progressiste. Je suis donc une femme qui prône l'instauration de garanties plus stables pour les salariés et ouvriers de ce pays. Nous devons créer une limite légale du temps de travail hebdomadaire à 40 heures par semaine, avec la possibilité de réaliser des heures supplémentaires dans la limite de 7 hebdomadaires. Je propose également d'augmenter le salaire minimum à 7,75 Ŧ, ce qui peut paraître négligeable mais fait quand même une différence mensuelle de 90 Ŧ pour un salarié travaillant 42 heures par semaine. C'est avec ce genre de mesures concrètes, sérieuses mais réalisables que nous pourront faire avancer la Fédération Unie et surtout la rassembler.
Je suis également une femme prônant une grande ouverture sur le plan diplomatique. J'entamerais des négociations avec l'Union Phoécienne afin de parvenir à des traités de libre-échange, permettant le développement de nos activités économiques réciproques. Nous soutiendrons également de grands projets de coopération sécuritaires avec les divers états de ce continent afin que la lutte contre les réseaux continentaux de criminalité soit plus efficace. Cependant, nous devons rompre avec la logique interventionniste de notre armée. cette dernière est là pour nous défendre nous ou nos alliés proches. Mais quoi qu'il en soit, elle n'a pas vocation à étendre l'influence fédérée sur d'autres pays.
Je serais également une présidente portant une attention toute particulière aux enjeux climatiques et environnementaux, omniprésents dans les préoccupations de la jeunesse d'aujourd'hui. Nous ferons de la protection de notre planète un enjeu majeur de ce mandat. Nous doublerons les budgets de l'Agence de la Protection de l'Environnement afin de lui donner des marges de manoeuvre nécessaires pour agir davantage. Nous créerons également une taxe sur l'importation par l'aviation, à hauteur de 1% de la valeur du bien importé. Je prônerais également la tenue d'une grande conférence sur le sujet du climat sous l'égide de la CINS qui, je l'espère, permettra aux états de prendre des engagements clairs sur le sujet du climat. Nous pouvons mener cette bataille climatique en tant que leader mondial qui s'assume, faisons le. Montrons que nous sommes la première puissance mondiale en montrant la voix aux autres pays!
En résumé, je suis donc une candidate de rassemblement qui n'est pas dans la logique de rassemblement d'un camp politique mais bien d'une nation tout entière. Je suis également la candidate de toutes les femmes qui, à travers le pays, se désolent de voir leur classe politique dominée presque exclusivement par des hommes. Je porte aussi le projet pragmatique qui peut proposer aux salariés de ce pays des mesures concrètes et surtout réalisables. Je suis enfin la candidate qui porte un projet d'ouverture sur le monde en érigeant notre pays comme le leader mondial sur le sujet du climat.
Alors le jour des primaires, n'hésitez pas, je suis la candidate de l'unité de la nation autour d'un projet aussi bénéfique que pragmatique. Je suis la candidate dont la Fédération Unie a besoin!
Merci Los Elegidos! Merci à tous!
Extrêmement acclamée sur la fin du meeting, Victoria descendit de la scène pour aller serrer les nombreuses mains qui l'attendaient. Sous les acclamations de la foule, elle quitta la salle par l'arrière avant d'aller retrouver devant le gymnase celles et ceux qui n'avaient pu rentrer assister au meeting pour quelques dizaines de minutes d'échanges retransmises en direct sur les réseaux sociaux.
Ce meeting était crucial pour Victoria, Arcadia étant l'état le plus important de ces primaires. Alors que la salle était comble et que les points de vente de goodies étaient pris d'assaut, une musique épique retentit, signe de l'arrivée imminente de Victoria.
Lorsqu'elle fit son apparition derrière le pupitre, la foule entière se leva pour l'acclamer. Elle la remercia chaleureusement puis attendit que la clameur s'estompe pour entamer son discours.
Barrett : Mes très chers amis,
Quelle joie d'être ici pour défendre un projet d'avenir pour la Fédération-Unie avec une foule si enthousiaste! Car c'est bien de cela dont il est question aujourd'hui, l'avenir de la Fédération Unie. Après 8 années de présidence Campbell, nous devons prendre garde à sa succession.
Aujourd'hui, la menace d'un retour aux affaires du Parti Conservateur est réelle. D'autant plus que les conservateurs en question ont fait le choix d'adopter une ligne qui ne rassemblera que les électeurs conservateurs, au lieu de rassembler notre nation. Entre le Président du Sénat qui ne voit pas le rapport entre attentats et armes à feu, et un homme qui affirme que le salaire minimum doit fluctuer selon les états, renforçant encore davantage les inégalités, nous devons prendre garde à ce que Fédération Unie ne dérape pas à l'avenir.
Cependant, pour battre les conservateurs, il faut que le Parti Progressiste se choisisse un candidat rassembleur. Et nous ne rassemblerons pas avec un projet destiné à une fraction d'électrices et d'électeurs. Une élection présidentielle est faite pour rassembler l'ensemble du pays. Hors, la candidature de Braden Tillman ne pourra pas rassembler qui que ce soit d'autre que l'aile gauche du parti progressiste. Je ne veux pas être condamnée à voir les deux tiers de la population voter pour les conservateurs parce ce que le PP s'est choisi un candidat sectaire. Braden Tillman n'est pas un progressiste. Il dirige le Parti Vert et se présente à cette primaire dans le sel but de maximiser ses chances de remporter l'élection, ce qui est impossible en candidat du Parti Vert. Je pense sans aucun doute que les progressistes doivent se choisir un candidat qui a toujours été fidèle aux valeurs de leur parti et qui ne le quittera pas une fois la primaire éventuellement perdue.
Mais concentrons-nous sur mon projet. Je suis avant tout la candidate de la féminisation de la vie politique. La Présidence Campbell a été une grande avancée en la matière. Pourtant, aujourd'hui, des deux primaires, je suis la seule femme sur six candidats. Car à l'étranger, le fait que notre chef de l'état soit une femme est l'arbre qui cache la forêt. Le maire de Saint-Paul est un homme et les 8 états ont des hommes gouverneurs. Votez Barrett, c'est voter pour une nouvelle idée d'un Parti Progressiste qui investit plus de femmes à des postes clés.
Je suis, je ne l'oublie pas, une femme progressiste. Je suis donc une femme qui prône l'instauration de garanties plus stables pour les salariés et ouvriers de ce pays. Nous devons créer une limite légale du temps de travail hebdomadaire à 40 heures par semaine, avec la possibilité de réaliser des heures supplémentaires dans la limite de 7 hebdomadaires. Je propose également d'augmenter le salaire minimum à 7,75 Ŧ, ce qui peut paraître négligeable mais fait quand même une différence mensuelle de 90 Ŧ pour un salarié travaillant 42 heures par semaine. C'est avec ce genre de mesures concrètes, sérieuses mais réalisables que nous pourront faire avancer la Fédération Unie et surtout la rassembler.
Je suis également une femme prônant une grande ouverture sur le plan diplomatique. J'entamerais des négociations avec l'Union Phoécienne afin de parvenir à des traités de libre-échange, permettant le développement de nos activités économiques réciproques. Nous soutiendrons également de grands projets de coopération sécuritaires avec les divers états de ce continent afin que la lutte contre les réseaux continentaux de criminalité soit plus efficace. Cependant, nous devons rompre avec la logique interventionniste de notre armée. cette dernière est là pour nous défendre nous ou nos alliés proches. Mais quoi qu'il en soit, elle n'a pas vocation à étendre l'influence fédérée sur d'autres pays.
Je serais également une présidente portant une attention toute particulière aux enjeux climatiques et environnementaux, omniprésents dans les préoccupations de la jeunesse d'aujourd'hui. Nous ferons de la protection de notre planète un enjeu majeur de ce mandat. Nous doublerons les budgets de l'Agence de la Protection de l'Environnement afin de lui donner des marges de manoeuvre nécessaires pour agir davantage. Nous créerons également une taxe sur l'importation par l'aviation, à hauteur de 1% de la valeur du bien importé. Je prônerais également la tenue d'une grande conférence sur le sujet du climat sous l'égide de la CINS qui, je l'espère, permettra aux états de prendre des engagements clairs sur le sujet du climat. Nous pouvons mener cette bataille climatique en tant que leader mondial qui s'assume, faisons le. Montrons que nous sommes la première puissance mondiale en montrant la voix aux autres pays!
En résumé, je suis donc une candidate de rassemblement qui n'est pas dans la logique de rassemblement d'un camp politique mais bien d'une nation tout entière. Je suis également la candidate de toutes les femmes qui, à travers le pays, se désolent de voir leur classe politique dominée presque exclusivement par des hommes. Je porte aussi le projet pragmatique qui peut proposer aux salariés de ce pays des mesures concrètes et surtout réalisables. Je suis enfin la candidate qui porte un projet d'ouverture sur le monde en érigeant notre pays comme le leader mondial sur le sujet du climat.
Alors le jour des primaires, n'hésitez pas, je suis la candidate de l'unité de la nation autour d'un projet aussi bénéfique que pragmatique. Je suis la candidate dont la Fédération Unie a besoin!
Merci Los Elegidos! Merci à tous!
Extrêmement acclamée sur la fin du meeting, Victoria descendit de la scène pour aller serrer les nombreuses mains qui l'attendaient. Sous les acclamations de la foule, elle quitta la salle par l'arrière avant d'aller retrouver devant le gymnase celles et ceux qui n'avaient pu rentrer assister au meeting pour quelques dizaines de minutes d'échanges retransmises en direct sur les réseaux sociaux.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- Braden Tillman
- Mort·e
- Messages : 30
- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 21:12
Bredan Tillman avait décidé de lancer sa campagne pour obtenir l'investiture. Il avait méthodiquement organisé sa campagne et il devait donc commencer par présenter sa pensée vakéministe afin d'éloigner le spectre d'une mésentente à ce sujet, tant il y avait de désinformation face au vakéminisme dans la Fédération-Unie, au dessus de la tribune flottait sa banderole "Pour un autre avenir" accompagné d'un "Tillman Président", d'un marteau et d'une faucille entrecroisées à la novgardoise. Il monta sur la petite scène et une fois à la tribune bu le shot d'eau qu'on lui avait préparé. Il approcha ensuite le micro de sa bouche et se lança.
Braden Tillman : Bonsoir chers amis ! camarades, même ! dit-il en faisant le salut vakéministe
Ce soir, je dois vous parler d'une chose qui m'importe beaucoup puisqu'il s'agit de l'importance du vakéminisme et de son application en Fédération-Unie. Beaucoup d'entre vous ignorent sans doute encore ce qu'est le vakéminisme et j'ai pour devoir de vous l'expliquer. Ce n'est pas une idéologie, mais un prisme au travers duquel analyser le monde qui nous entoure, c'est ce refus de la stagnation et du principe et la volonté de pragmatisme. La vision idéologisée qu'en donnent les médias et les penseurs de nos jours n'est qu'un homme de paille argumentatif qu'il ne nous faut pas défendre d'un seul effort. Le vakéminisme est et restera la seule pensée anti-idéologie.
Prenons la révolution qu'il nous faudra mener. Vakémine savait que la révolution pourrait prendre différentes formes au regard des sociétés très divergentes qu'il observait à travers le monde et qui lui a été donné de rencontrer durant ses exils de Sravie. Et quand il disait "Une révolution sans peloton d'exécution n'a aucune chance", il ne parlait que de la sienne. Compte-tenu de l'apprentissage qu'il fournit au fil de ses articles, le pragmatisme, fondement du vakéminisme, m'oblige à remettre sa phrase au goût du jour : "Une révolution sans peloton d'exécution a tout son sens".
Et c'est bien celle-ci que j'entends mener, avec vous, une révolution sans tâche de sang, sans épuration, sans calomnie, sans complot et sans cabale. Pourquoi une révolution ? Parce que la politique menée depuis trop longtemps par les pouvoirs de la Fédération-Unie ont vicié sa capacité à se réformer et à s'améliorer. Ainsi nous ne pourrons jamais parvenir à un régime socialiste à partir des institutions fédérées, ce qui impose une destruction et une reconstruction. Elle ne se fera pas n'importe comment bien entendu et nous devrons veiller à méthodiquement s'assurer du soutien des organes coercitifs de l'Etat ou bien à leur destruction avant de basculer dans un régime républicain et socialiste. Voilà l'objectif du vakéminisme que je porte en moi et que je porte aux élections. Il nous faut sur le long terme aller vers un affaiblissement des outils de l'état pour changer durablement la donne. Au vu de la société actuelle, destructrice de l'homme et de la nature, nous ne pouvons pas continuer ainsi, il en va de notre survie commune. On ne peut pas faire usage de barbarie envers notre planète.
Non vraiment, l'inégalité et les destructions barbares sont des luxes que nous ne pouvons plus nous permettre.
Mais comme aucun de vous ne l'ignore, l'homme ne s'est pas fait en un jour, et nos objectifs ne sauraient être posés directement comme façade. Pour fonctionner, nous devons voir méthodiquement l'avancée socialiste et celle-ci ne peut fonctionner dans notre pays que par des revendications. La revendication vakéministe est celle qui est assez proche du quotidien du quidam pour lui donner le sentiment d'être concerné et qu'il prenne conscience de ce que ça le concerne, ; qui est la réponse à une analyse portant sur un problème ou un fait sociétal à améliorer ou corriger ; qui est enfin un moyen de parvenir au socialisme voire au communisme de manière logique. Aussi chacune des revendications du parti communiste-vakéministe doit être triviale, méliorative, juste et utile. Prenons des revendications faussement socialistes.
Prenons pour exemple, la hausse du pouvoir d'achat. C'est une revendication populiste et bassement électorialiste car elle n'est que triviale, c'est à dire qu'elle concerne les gens, certes, mais elle n'améliore pas leur situation, ni la situation globale même si ça peut sembler contre-intuitif. Si on améliore le pouvoir d'achat, on permet aux gens d'acheter plus mais pas d'acheter mieux, car les productions proposées au commerce sont les mêmes. C'est simplement continuer la démocratisation du consumérisme qui tue l'homme et la nature, ce n'est donc ni mélioratif, ni juste. Enfin, cette mesurette ne fera qu'habituer la population à un train de vie faste et bien au de-là des moyens de notre planète et de nos peuples, et habituer les gens à se gaver hors de nos limites est tout ce qu'il y a de plus capitaliste, car cela maximise les profits directs sans considération d'avenir.
De même lorsque la candidate Barrett dont le principal argument de vote est la féminité, nous dit qu'elle limitera le temps de travail à 40 heures sans heure sup' et à 47 heures avec, c'est une absurdité sans nom. Nous sommes l'un des pays avec la plus grande productivité par heure et nous devrions travailler plus de 35 heures par semaine ? Alors même que les pays les plus productifs sont ceux qui ont un nombre d'heures travaillées hebdomadairement en dessous des 35 heures. Il paraît que c'est "stratégique" pour que les gens ne prennent pas peur d'un certain "sectarisme". Qui aurait peur de travailler moins et de gagner autant ? Voire plus ? A ce niveau-là, quand on a une revendication socialiste altérée de la sorte, ce n'est plus de la stratégie, c'est mettre de l'eau dans son vin, c'est se rabaisser au niveau de l'ennemi.
Mais tant mieux, car c'est cette absence d'identité socialiste qui fait que Madame Barrett serait compatible avec des électeurs conservateurs qui la fera chuter. Quand une progressiste calque ses revendications sur ce que les conservateurs trouvent acceptables de défendre, pourquoi voterait-on pour elle ? Les fédérés préféreront toujours l'original à la copie !
D'ailleurs je me permets une petite parenthèse pour parler de celle qui est venue ici dernièrement. Son 1% de taxation sur les importations par aviation ne sont que de la poudre aux yeux et un miroir aux alouettes. Mais vous n'êtes pas des alouettes. Tout le monde voit clair dans son jeu. Elle vend son programme pas cher et se veut un attrape-tout. Elle concède sur tous les sujets et prétendant se battre contre les lobbys, sous prétexte d'être fédératrice, elle se soumet d'elle-même à leur attente dans une autocensure écoeurante des idéaux progressistes. Sa logique de la nation tout entière, c'est la logique des lobbys tout puissants. A force de concéder, son électorat va céder, elle se retrouvera comme un con et ça ne sera que justice rendue.
Mais fermons cette parenthèse, elle ne mérite pas tant d'intérêt et de réflexion puisqu'elle même n'en fait pas preuve d'autant, après tout ce n'est pas Barrett qui va barrer le chemin au progressisme.
Pour en revenir au sujet de mon meeting, je crois avoir défendu devant vous, la structure de ma politique, sans obombrer un seul détail. Désormais que vous savez quels sont mes manières de faire et mes revendications, je crois qu'il est pour moi tant de présenter les grandes directives de mon programme. Que dis-je les grandes directives ? La seule grande directive que je suivrais sera le socialisme parce qu'avec l'élaboration du socialisme c'est toute la société qu'on révolutionne. Du socialisme et de son établissement naît toutes les émancipations.
Il ne suffit pas d'être une femme pour libérer la femme comme le prétend Mme.Barrett, une fois de plus dans l'apparence. En cela, elle est le reflet d'une idéologie destructrice : le gauchisme. Le gauchisme, c'est ce qui gangrène le progressisme et ne donne que l'apparence de la gauche avec un programme droitier. Mais revenons-en à la libération de la femme. Si on veut qu'elle s'opère, il ne suffit pas de placer des femmes aux plus hautes fonctions de l'état. Ce qu'il faut pour émanciper la femme, c'est émanciper les femmes. Il ne s'agit pas de faire la réussite d'une femme mais la réussite de chacune, et cela passe par la défense et l'octroi de droits à toutes les femmes, par exemple un avortement libre et gratuit, un accès total aux moyens de contraception, notamment non-hormonaux et qui ne servent pas l'intérêt des grandes firmes pharmaceutiques, un salaire égal à celui des hommes, un congé maternité plus étendu, etc. Car il faut bien se le dire, la vie d'un ouvrier est dure, mais celle de l'ouvrière est pire !
Heureusement dans la lutte socialiste, la femme est l'égale de l'homme et l'homme est l'égal de la femme. Prétendre avoir le monopole du féminisme du fait de son sexe de naissance c'est dans la même logique que ceux qui prétendent que le monopole des directions d'entreprise ou de pays doivent être réservées aux hommes, car dans les deux cas, on nie l'individualité des humains et leur capacité à penser en dehors de leurs parties génitales.
Un féminisme aux mêmes vices que le patriarcat, n'est qu'encore du gauchisme d'apparat, une parure pour dissimuler un vide existentiel de théorie et de cohérence.
L'environnement aussi sera préservé par le socialisme. Pas avec des taxes ridicules sur les importations par avion, mais avec des actions concrètes comme la limitation de l'usage de l'avion, la fin des programmes spatiaux, la priorité aux productions locales, la taxation massive de tous les produits importés pour des raisons futiles, soit parce qu'on en produit déjà en Fédération-Unie à une échelle suffisante pour répondre à nos besoins, soit parce que ce sont des fruits et légumes par exemple, qu'on ne devrait pas manger en cette saison. Manger des tomates en hiver est une habitude capitaliste qui doit être combattue, car ce n'est pas un choix, contrairement à ce que pensent les gauchistes ou les conservateurs, mais c'est un crime contre l'environnement. Il faudra réguler durement notre économie, son fonctionnement et ses méthodes car ce sont les premiers moteurs de la destruction de notre planète. Il faut voir le problème en face et l'attaquer frontalement. Ce ne sont pas les mesurettes de gauchistes qui répondront aux nécessités environnementales, car sauver la planète n'est pas qu'un enjeu électoral mais une nécessité à laquelle nous ne devons pas nous dérober.
Or la seule personne que je vois en parler sérieusement, ne propose que de se dérober en offrant quelques sous-actions pour tout de vert se ripoliner.
Voilà deux pans que je souhaitais aborder aujourd'hui. Voyez donc quelle cohérence m'anime et quel désir d'une société méthodique, réaliste, socialiste et profondément humaine me fait concourir aux élections présidentielles. Sachez d'avance que je me battrais jusqu'au bout pour éviter les dérives droitières qui sévissent au sein du parti progressiste, et je souhaite que notre société s'améliore et cette amélioration ne passera pas avec des promesses qu'on fait entre deux belles phrases pour briller en élection, pour paraître progressiste, mais par des revendications vakéministes, c'est à dire née d'une analyse correcte, répondant à un problème actuel et menant vers la voie de la société communiste.
Merci Los Elegidos ! Merci ma ville d'adoption ! Vive les fédérés ! Vive le socialisme !
Braden quitta la scène sous les applaudissements et les huées, il sortit dans la nuit noire du gymnase pour parler avec quelques responsables du Parti Vert, ses camarades puis répondit à quelques questions de spectateurs visiblement très enthousiastes.
Braden Tillman : Bonsoir chers amis ! camarades, même ! dit-il en faisant le salut vakéministe
Ce soir, je dois vous parler d'une chose qui m'importe beaucoup puisqu'il s'agit de l'importance du vakéminisme et de son application en Fédération-Unie. Beaucoup d'entre vous ignorent sans doute encore ce qu'est le vakéminisme et j'ai pour devoir de vous l'expliquer. Ce n'est pas une idéologie, mais un prisme au travers duquel analyser le monde qui nous entoure, c'est ce refus de la stagnation et du principe et la volonté de pragmatisme. La vision idéologisée qu'en donnent les médias et les penseurs de nos jours n'est qu'un homme de paille argumentatif qu'il ne nous faut pas défendre d'un seul effort. Le vakéminisme est et restera la seule pensée anti-idéologie.
Prenons la révolution qu'il nous faudra mener. Vakémine savait que la révolution pourrait prendre différentes formes au regard des sociétés très divergentes qu'il observait à travers le monde et qui lui a été donné de rencontrer durant ses exils de Sravie. Et quand il disait "Une révolution sans peloton d'exécution n'a aucune chance", il ne parlait que de la sienne. Compte-tenu de l'apprentissage qu'il fournit au fil de ses articles, le pragmatisme, fondement du vakéminisme, m'oblige à remettre sa phrase au goût du jour : "Une révolution sans peloton d'exécution a tout son sens".
Et c'est bien celle-ci que j'entends mener, avec vous, une révolution sans tâche de sang, sans épuration, sans calomnie, sans complot et sans cabale. Pourquoi une révolution ? Parce que la politique menée depuis trop longtemps par les pouvoirs de la Fédération-Unie ont vicié sa capacité à se réformer et à s'améliorer. Ainsi nous ne pourrons jamais parvenir à un régime socialiste à partir des institutions fédérées, ce qui impose une destruction et une reconstruction. Elle ne se fera pas n'importe comment bien entendu et nous devrons veiller à méthodiquement s'assurer du soutien des organes coercitifs de l'Etat ou bien à leur destruction avant de basculer dans un régime républicain et socialiste. Voilà l'objectif du vakéminisme que je porte en moi et que je porte aux élections. Il nous faut sur le long terme aller vers un affaiblissement des outils de l'état pour changer durablement la donne. Au vu de la société actuelle, destructrice de l'homme et de la nature, nous ne pouvons pas continuer ainsi, il en va de notre survie commune. On ne peut pas faire usage de barbarie envers notre planète.
Non vraiment, l'inégalité et les destructions barbares sont des luxes que nous ne pouvons plus nous permettre.
Mais comme aucun de vous ne l'ignore, l'homme ne s'est pas fait en un jour, et nos objectifs ne sauraient être posés directement comme façade. Pour fonctionner, nous devons voir méthodiquement l'avancée socialiste et celle-ci ne peut fonctionner dans notre pays que par des revendications. La revendication vakéministe est celle qui est assez proche du quotidien du quidam pour lui donner le sentiment d'être concerné et qu'il prenne conscience de ce que ça le concerne, ; qui est la réponse à une analyse portant sur un problème ou un fait sociétal à améliorer ou corriger ; qui est enfin un moyen de parvenir au socialisme voire au communisme de manière logique. Aussi chacune des revendications du parti communiste-vakéministe doit être triviale, méliorative, juste et utile. Prenons des revendications faussement socialistes.
Prenons pour exemple, la hausse du pouvoir d'achat. C'est une revendication populiste et bassement électorialiste car elle n'est que triviale, c'est à dire qu'elle concerne les gens, certes, mais elle n'améliore pas leur situation, ni la situation globale même si ça peut sembler contre-intuitif. Si on améliore le pouvoir d'achat, on permet aux gens d'acheter plus mais pas d'acheter mieux, car les productions proposées au commerce sont les mêmes. C'est simplement continuer la démocratisation du consumérisme qui tue l'homme et la nature, ce n'est donc ni mélioratif, ni juste. Enfin, cette mesurette ne fera qu'habituer la population à un train de vie faste et bien au de-là des moyens de notre planète et de nos peuples, et habituer les gens à se gaver hors de nos limites est tout ce qu'il y a de plus capitaliste, car cela maximise les profits directs sans considération d'avenir.
De même lorsque la candidate Barrett dont le principal argument de vote est la féminité, nous dit qu'elle limitera le temps de travail à 40 heures sans heure sup' et à 47 heures avec, c'est une absurdité sans nom. Nous sommes l'un des pays avec la plus grande productivité par heure et nous devrions travailler plus de 35 heures par semaine ? Alors même que les pays les plus productifs sont ceux qui ont un nombre d'heures travaillées hebdomadairement en dessous des 35 heures. Il paraît que c'est "stratégique" pour que les gens ne prennent pas peur d'un certain "sectarisme". Qui aurait peur de travailler moins et de gagner autant ? Voire plus ? A ce niveau-là, quand on a une revendication socialiste altérée de la sorte, ce n'est plus de la stratégie, c'est mettre de l'eau dans son vin, c'est se rabaisser au niveau de l'ennemi.
Mais tant mieux, car c'est cette absence d'identité socialiste qui fait que Madame Barrett serait compatible avec des électeurs conservateurs qui la fera chuter. Quand une progressiste calque ses revendications sur ce que les conservateurs trouvent acceptables de défendre, pourquoi voterait-on pour elle ? Les fédérés préféreront toujours l'original à la copie !
D'ailleurs je me permets une petite parenthèse pour parler de celle qui est venue ici dernièrement. Son 1% de taxation sur les importations par aviation ne sont que de la poudre aux yeux et un miroir aux alouettes. Mais vous n'êtes pas des alouettes. Tout le monde voit clair dans son jeu. Elle vend son programme pas cher et se veut un attrape-tout. Elle concède sur tous les sujets et prétendant se battre contre les lobbys, sous prétexte d'être fédératrice, elle se soumet d'elle-même à leur attente dans une autocensure écoeurante des idéaux progressistes. Sa logique de la nation tout entière, c'est la logique des lobbys tout puissants. A force de concéder, son électorat va céder, elle se retrouvera comme un con et ça ne sera que justice rendue.
Mais fermons cette parenthèse, elle ne mérite pas tant d'intérêt et de réflexion puisqu'elle même n'en fait pas preuve d'autant, après tout ce n'est pas Barrett qui va barrer le chemin au progressisme.
Pour en revenir au sujet de mon meeting, je crois avoir défendu devant vous, la structure de ma politique, sans obombrer un seul détail. Désormais que vous savez quels sont mes manières de faire et mes revendications, je crois qu'il est pour moi tant de présenter les grandes directives de mon programme. Que dis-je les grandes directives ? La seule grande directive que je suivrais sera le socialisme parce qu'avec l'élaboration du socialisme c'est toute la société qu'on révolutionne. Du socialisme et de son établissement naît toutes les émancipations.
Il ne suffit pas d'être une femme pour libérer la femme comme le prétend Mme.Barrett, une fois de plus dans l'apparence. En cela, elle est le reflet d'une idéologie destructrice : le gauchisme. Le gauchisme, c'est ce qui gangrène le progressisme et ne donne que l'apparence de la gauche avec un programme droitier. Mais revenons-en à la libération de la femme. Si on veut qu'elle s'opère, il ne suffit pas de placer des femmes aux plus hautes fonctions de l'état. Ce qu'il faut pour émanciper la femme, c'est émanciper les femmes. Il ne s'agit pas de faire la réussite d'une femme mais la réussite de chacune, et cela passe par la défense et l'octroi de droits à toutes les femmes, par exemple un avortement libre et gratuit, un accès total aux moyens de contraception, notamment non-hormonaux et qui ne servent pas l'intérêt des grandes firmes pharmaceutiques, un salaire égal à celui des hommes, un congé maternité plus étendu, etc. Car il faut bien se le dire, la vie d'un ouvrier est dure, mais celle de l'ouvrière est pire !
Heureusement dans la lutte socialiste, la femme est l'égale de l'homme et l'homme est l'égal de la femme. Prétendre avoir le monopole du féminisme du fait de son sexe de naissance c'est dans la même logique que ceux qui prétendent que le monopole des directions d'entreprise ou de pays doivent être réservées aux hommes, car dans les deux cas, on nie l'individualité des humains et leur capacité à penser en dehors de leurs parties génitales.
Un féminisme aux mêmes vices que le patriarcat, n'est qu'encore du gauchisme d'apparat, une parure pour dissimuler un vide existentiel de théorie et de cohérence.
L'environnement aussi sera préservé par le socialisme. Pas avec des taxes ridicules sur les importations par avion, mais avec des actions concrètes comme la limitation de l'usage de l'avion, la fin des programmes spatiaux, la priorité aux productions locales, la taxation massive de tous les produits importés pour des raisons futiles, soit parce qu'on en produit déjà en Fédération-Unie à une échelle suffisante pour répondre à nos besoins, soit parce que ce sont des fruits et légumes par exemple, qu'on ne devrait pas manger en cette saison. Manger des tomates en hiver est une habitude capitaliste qui doit être combattue, car ce n'est pas un choix, contrairement à ce que pensent les gauchistes ou les conservateurs, mais c'est un crime contre l'environnement. Il faudra réguler durement notre économie, son fonctionnement et ses méthodes car ce sont les premiers moteurs de la destruction de notre planète. Il faut voir le problème en face et l'attaquer frontalement. Ce ne sont pas les mesurettes de gauchistes qui répondront aux nécessités environnementales, car sauver la planète n'est pas qu'un enjeu électoral mais une nécessité à laquelle nous ne devons pas nous dérober.
Or la seule personne que je vois en parler sérieusement, ne propose que de se dérober en offrant quelques sous-actions pour tout de vert se ripoliner.
Voilà deux pans que je souhaitais aborder aujourd'hui. Voyez donc quelle cohérence m'anime et quel désir d'une société méthodique, réaliste, socialiste et profondément humaine me fait concourir aux élections présidentielles. Sachez d'avance que je me battrais jusqu'au bout pour éviter les dérives droitières qui sévissent au sein du parti progressiste, et je souhaite que notre société s'améliore et cette amélioration ne passera pas avec des promesses qu'on fait entre deux belles phrases pour briller en élection, pour paraître progressiste, mais par des revendications vakéministes, c'est à dire née d'une analyse correcte, répondant à un problème actuel et menant vers la voie de la société communiste.
Merci Los Elegidos ! Merci ma ville d'adoption ! Vive les fédérés ! Vive le socialisme !
Braden quitta la scène sous les applaudissements et les huées, il sortit dans la nuit noire du gymnase pour parler avec quelques responsables du Parti Vert, ses camarades puis répondit à quelques questions de spectateurs visiblement très enthousiastes.
- Jenny Howard
- Mort·e
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- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38
Meeting à Los Elegidos - Arcadia
Howard - Harper 175
Alors que le gymnase était plein à craquer, Jenny et Tommy Harper se préparaient dans les vestiaires, aménagés pour l'occasion en coulisses. Pendant que les deux candidats relisaient leurs notes, la foule commença à scander des slogans à la gloire du ticket réformiste.
Avec deux minutes de retard, Tommy arriva sur scène sous les acclamations de la foule. Il s'installa derrière le pupitre et commença son discours.
Bonsoir Los Elegidos!
Merci pour votre accueil triomphal. Merci de dire que la démocratie n'est pas morte et qu'elle a dans ce pays des milliers de citoyens prêts à la défendre. Vous faites aujourd'hui l'honneur de notre nation. Vous êtes ceux qui vous battez pour vos idées, qu'elles soient majoritaires ou non. Vous êtes celles et ceux qui croyiez en ce que vous défendez et qui n'ont pas besoin de médias prétendument indépendants pour savoir quoi penser. Vous êtes l'incarnation de ce qu'est l'idéal d'un citoyen fédéré : un citoyen libre et fier!
Applaudissements nourris dans l'assistance.
Car nous vivons une campagne, une nouvelle fois, qui méprise la démocratie. Une campagne où seuls les grands partis peuvent espérer des places dans les grands médias. Une campagne où il faut penser comme tout le monde pour être invité. Les grands partis ont donc la main sur les médias qui ne sont plus des relais de la démocratie mais bien des appuis pour la démocrature. Telle est la vérité. La censure, propre aux dictatures, est pourtant à l'oeuvre dans notre si belle démocratie.
Alors oui, tous ont décidé de censurer notre candidature. En plus d'être grave pour la démocratie, c'est grave pour la Fédération. Le parti le plus audacieux est donc privé de liberté de parole. Les médias cachent donc aux électeurs le meilleur projet qui soit. Mais grâce à vous, notre message passe, tant bien que mal. Notre message sera validé, j'en suis certain, par des millions d'électeur.
Et ce message, mesdames et messieurs, il a un nom et un visage. Elle a gagné les primaires de notre parti. C'est une femme courageuse, chef d'entreprise, qui se présente au suffrage universel pour changer ce pays. Mesdames et messieurs, je vous demande d'accueillir comme il se doit notre candidate madame Jenny Howard!
Jenny fit son apparition dans le gymnase sous les ovations du public réformiste. Elle alla rejoindre son colistier pour une accolade puis prit place derrière le pupitre, sous l'oeil avisé de Tommy, juste derrière elle.
Merci à tous! Merci à toi Tommy d'être avec moi pour te battre. Et merci à vous d'être là et de nous témoigner ce si fort soutien!
Jenny s'arrêta quelques instants pour que la clameur s'estompe.
Tommy l'a dit, nous faisons face à une campagne de déstabilisation pour empêcher notre projet d'être appliqué. Mais c'est sur ce projet que je voudrais m'attarder ce soir. car mes amis l'heure est grave. Alors que notre dette est déjà au plus haut, nous voyons s'affronter deux sénateurs pour cette élection. Le moins pire d'entre eux propose simplement de déplacer des compétences de l'état fédéral vers les états, déplaçant ainsi mécaniquement la dette vers les localités. En face, un sénateur socialiste qui promet monts et merveilles. Le problème, c'est qu'il est sincère. Il veut donc ruiner notre budget en créant une vaste assurance maladie pour tous et payer les frais des étudiants. Et le pire, c'est qu'il a le toupet de nous expliquer que seuls les plus riches seront impactés par une hausse de la fiscalité. Fédérés, ne vous laissez pas duper!
Applauddissements.
Alors les progressistes, pour dissimuler la réalité de leur dévastatrice politique, tentent de jouer sur les chiffres de la dette. Ils minimisent les chiffres, transformant notre dette fédérale de 60% à 6% ou même 3%. Nous avons une proposition simple pour faire cesser cet imbroglio : instaurer l'obligation, pour l'état fédéral comme pour les localités, de ne pas dépasser 0% de déficit public!
Les rires se mêlèrent à des applaudissements.
Nous devons également changer profondément notre logiciel démocratique. Alors que, dans le monde, des élus devenus chefs d'état raillent notre démocratie, nous devons réagir pour que le peuple ait enfin la parole dans notre pays. Si vous m'élisez, vous ferez de moi la dernière présidente élue au suffrage universel indirect!
Ovation du public.
Nous devons également changer largement la façon de penser notre armée et son utilisation. Notre peuple s'est libéré du colonialisme il y a des siècles de cela. Aujourd'hui, nous les insultons en nous comportant comme ceux qu'ils ont combattu, c'est à dire en utilisant notre grande capacité militaire pour aller jouer les gendarmes du monde partout sur le globe. Nous sommes les candidats qui veulent que l'armée serve à notre défense et pas à autre chose! Les fédérés payent l'armée avec l'impôt pour leur défense, ils se fichent de savoir que notre pays va renverser tel ou tel chef d'état trop turbulent à la tête d'un pays de 3 millions d'habitants.
Nous devons également revoir notre politique d'immigration. C'est un sujet grave qui fait licencier des salariés fédérés tous les jours. Mais ce sujet est éclipsé par les médias car les candidats des grands partis refusent d'en parler, ce qui est logique puisque James McCarthy ne veut pas froisser son aile droite et qu'il est difficile pour Luke Glassberg d'assumer son laxisme et le désastreux bilan en la matière de Chelsea Campbell. Nous voulons une meilleure application des lois en vigueur.
Nous devons enfin aider les entreprises, martyrisées par une fiscalité lourde qui empêche tout développement économique. Nous sommes les seuls candidats de la liberté d'entreprendre et nous allons aider les petites et moyennes entreprises, par des réductions fiscales importantes, à se développer, à créer de l'emploi et à relancer notre économie saccagée pendant 8 ans par l'administration Campbell! Nous offrirons également des réductions fiscales aux classes moyennes, elles aussi victimes d'un système fiscal oppressant. Nous allons libérer cette nation de la pression fiscale!
Alors oui, face à la censure, nous proposons le seul programme capable de sortir la Fédération de sa situation désastreuse. Face aux grands partis qui préfèrent leurs sièges à la démocratie, nous proposons un programme pour les fédérés et pour eux seulement. Nous proposons un programme pour la sécurité et la relance économique. Chaque Thaler d'impôt sera un Thaler utile aux fédérés, c'est notre seule promesse!
Vive la démocratie! Vive la Fédération! Merci à tous!
La candidate et son colistier firent un petit tour de la scène pour saluer un maximum de sympathisants dans les premiers rangs. Après trois minutes, ils regagnèrent les vestiaires pour faire un bilan de la journée et réfléchir à la suite à donner à la campagne.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Cassidie Horner
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : ven. 30 avr. 2021 13:11
Cassidie Horner était sans aucun doute la progressiste que l’on voyait le plus sur le terrain lors de ce début d’élection. Voulant apparaître comme une femme de terrain et non pas une femme de bureau, il était primordial d’aller au contact même des électeurs pour échanger avec eux. Cassidie avait donc choisir d’aller à la rencontre d’un groupe de parole de femmes ayant eu recours à l’avortement afin d’échanger avec ces femmes sur cette expérience de vie très douloureuse.
Bonjour Mesdames, merci beaucoup d’être venues aujourd’hui pour que l’on puisse échanger sur le thème de l’avortement auquelle vous avez déjà eu recours dans votre vie. Je vous propose que vous me racontiez votre histoire et que vous me posiez toutes les questions en rapport avec l’avortement, le sujet de la contraception ou encore des protections hygiéniques pour les femmes. Entre nous, je ne veux pas qu’il y ait de tabous sur ces sujets. Posez les questions que vous voulez, j’essayerais d’y répondre de la meilleure façon possible. Mon but est de vous proposer des solutions à vos problèmes et même d'en débattre avec vous pour faire émerger de nouvelles solutions. Aller, j’arrête de parler et je vous écoute.
Giannina : Bonjour Madame Horner, je m’appelle Giannina Overs et j’ai avorté lorsque j’avais 18 ans. A cette époque, j’étais encore au lycée et vous devez le savoir, on ne faisait pas vraiment attention avec mon copain. C’était lors d’une soirée comme les autres que nous avons fait l’erreur de ne pas nous protéger et que je suis tombée enceinte. Je l'ai découvert quelques temps après et dans un premier temps j’ai eu peur d’en parler à mes parents. J’avais peur de leur réaction. Mais j’étais consciente que je ne pourrais pas cacher cela très longtemps et j’en ai donc parlé qu’à ma maman qui était selon moi la plus susceptible de comprendre cette situation. Comme tout le monde elle fut totalement abasourdie dans un premier temps par la nouvelle mais nous avons beaucoup discuté et elle m’a aidée dans les démarches afin d'avorter. Aujourd’hui je suis maman de deux enfants, une fille et un garçon et je ne regrette pas mon choix même si mon papa a encore du mal à l’accepter. Donc ma question Madame, est la suivante : Etes-vous en faveur d’une légalisation totale du droit à l’avortement au niveau fédéral ?
Bonjour Giannina, je te remercie d’avoir bien voulu partager une partie importante de ta vie avec nous et de ta question plus que légitime aujourd’hui. La légalisation du droit à l’avortement au niveau fédéral ets un sujet dont j’entend parler depuis des dizaine d’années au moins et pourtant le débat n’est toujours pas clos car aucun des deux camps ne veut réellement agir et donc porter la responsabilité d’une légalisation ou d’une interdiction de l’avortement. C’est pourquoi aujourd’hui je souhaite prendre en main ce dossier pour le porter réellement devant le congrès et donner enfin un dénouement à ce vieux débat. Le projet que je porterais devant le congrès sera un projet de légalisation totale de l’avortement pour toutes les femmes majeurs et avec l’accord d’un des deux parents si l’enfant est mineur. Je comprends et j’entend les croyants qui nous disent que cela est horrible et que c’est immoral. Je respecte entièrement leur point de vu, mais je veux leur dire qu’ils n’ont pas à craindre une légalisation de l’avortement par le congrès. Il faut considérer cela comme un outil mis à la disposition des femmes Fédérées. L’avortement n’est pas une obligation. Il faut donc respecter les femmes qui font le choix de placer leur foi religieuse avant l’avortement mais également respecter les femmes qui font le choix en toute conscience d’avorter. Dans les deux cas, aucun groupe ne doit dicter une direction à prendre à l’autre. C’est pourquoi, il sera inscrit dans cette réforme que les médecins génycologues ne seront pas obligé de pratiquer un avortement si cela va à l’encontre de leur principes. Cependant, ils auront le devoir d’indiquer à la patiente un confrère qui le pratique.
Kelly : Bonjour Madame la Représentante, je m’appelle Kelly et j’ai 22 ans. Il y a 4 ans j’ai dû recourir à l’avortement car j’étais tombée enceinte de façon accidentelle et j’étais encore étudiante. Je ne pouvais pas m’occuper de mon enfant. Ce choix fut très compliqué pour moi car j’étais plutôt opposée à l’avortement avant d’en avoir besoin. Cependant, aujourd’hui je me rend compte que l’avortement devrait être accessible à tous le monde. Mais après mon avortement cela m’a causé de nombreux problèmes psychologique. Je ne me suis pas sentie accompagnée et je me suis donc sentie perdue avant qu’on me conseille de venir ici. Je voudrais donc savoir ce que vous proposez de mettre en place pour l’accompagnement des femmes post avortement ?
Bonjour Kelly, je voudrais te remercier d’avoir partagé ton histoire avec nous tous aujourd’hui. Il faut beaucoup de courage pour en parler comme tu le fais. La démarche d’avorter et une démarche très lourde psychologiquement mais je suis totalement d’accord avec toi pour dire qu’à l’heure actuelle rien n’est fait concrètement pour accompagner ce traumatisme une fois l’avortement pratiqué. Or, il me semble que cela est essentiel. C’est pourquoi, dans ma réforme de l’avortement que je souhaite soumettre au niveau fédéral la mise en place obligatoire d’un suivie par un psychologue sur une durée définie par le professionnel de santé. Je suis bien évidement consciente que toutes les femmes n’ont pas les moyens de ce payer un suivi chez un psychologue, le suivie sera entièrement pris en charge par l’État si la femme ne possède pas d’assurance maladie. Je voudrais également en parallèle de cette réforme, soutenir les groupes de paroles comme celui-ci. Je pense que ces groupes sont un excellent moyen de faire avancer vers l’avenir les femmes comme toi qui ont eu un vrai traumatisme. Je le répète, un avortement ce n’est pas une action anodine et elle ne doit pas le devenir.
Emily : Bonjour Madame Horner, je m’appelle Emily Asford et j’ai 20 ans. Il y a 7 mois j’ai avorté à la suite d’une agression sexuelle que j’ai subie en rentrant de mon travail. Une homme étrange m’a suivi pendant que je rentrais à pied chez moi comme tous les soirs. Et en rentrant dans une rue moins fréquentée, c'est là que je me suis faite agressée. Quelques semaines plus tard, j'ai découvert que j’étais enceinte. Que voulez-vous que je fasse avec un bébé à 20 ans ? Je suis étudiante et je travaille comme une folle en parrallèle de mes études pour justement me payer des études. Ce n’était pas possible que je le garde. J’ai donc rapidement pris le choix d’avorter en pensant que ce n’était pas si affreux que ça non plus. Seulement, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est vraiment pas quelque chose de facile et il m’arrive encore très régulièrement de pleurer en pensant au bébé qui lui n’avait rien demandé dans cette histoire. Ma question est donc la suivante : Je ne me suis jamais penchée sur la question de la contraception avant cet événement et je voudrais donc ce que vous feriez pour rendre accessible les différents moyens de contraception pour les femmes qui n’en ont pas les moyens financiers ?
Bonjour Emily, je voudrais avant tout te dire très sincèrement que je suis désolée pour ce qui t’es arrivée. Cela est un événement très dur que tu as subi et tu es vraiment très courageuse d’oser venir en parler aujourd’hui avec nous. Pour en revenir à ta question je suis entièrement d’accord avec toi pour dire qu’elle est aujourd’hui plus que légitime et pourtant totalement absente des débats. Dans la réforme de l’accès à l’avortement pour toutes les femmes au niveau fédéral je voudrais inclure une prise en charge des moyens de contraception pris en charge à 50% par l’État. Il me semble nécessaire que toutes les femmes puissent réellement avoir le choix d’utiliser un moyen de contraception sans que leur compte en banque face le choix à leur place. En tant que femme et maman c’est une thématique qui me touche énormément car je me dis que j’aimerais que ma fille puisse plus tard choisir si elle souhaite avoir un moyen de contraception ou non.
Je vous remercie les filles d’être venues aujourd’hui pour me raconter vos histoires. Vous êtes des femmes courageuses et croyez-moi que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre en place les réformes que vous attendez. Mon travail sera facile ou difficile selon votre mobilisation. Alors je compte sur vous pour convaincre et mobiliser le plus de personnes possibles pour qu’une majorité Progressiste reprennent le pouvoir au Congrès.
A la suite de sa déclaration, Cassidie ira faire des photos avec les participantes et continuera de répondre à des questions d’autres membres du groupe de parole. Après avoir passée la matinée avec le groupe, elle prend la direction de l’aéroport pour aller en direction de sa prochaine visite. Cette semaine était comme une sorte de grand marathon mais c’était nécessaire.
Bonjour Mesdames, merci beaucoup d’être venues aujourd’hui pour que l’on puisse échanger sur le thème de l’avortement auquelle vous avez déjà eu recours dans votre vie. Je vous propose que vous me racontiez votre histoire et que vous me posiez toutes les questions en rapport avec l’avortement, le sujet de la contraception ou encore des protections hygiéniques pour les femmes. Entre nous, je ne veux pas qu’il y ait de tabous sur ces sujets. Posez les questions que vous voulez, j’essayerais d’y répondre de la meilleure façon possible. Mon but est de vous proposer des solutions à vos problèmes et même d'en débattre avec vous pour faire émerger de nouvelles solutions. Aller, j’arrête de parler et je vous écoute.
Giannina : Bonjour Madame Horner, je m’appelle Giannina Overs et j’ai avorté lorsque j’avais 18 ans. A cette époque, j’étais encore au lycée et vous devez le savoir, on ne faisait pas vraiment attention avec mon copain. C’était lors d’une soirée comme les autres que nous avons fait l’erreur de ne pas nous protéger et que je suis tombée enceinte. Je l'ai découvert quelques temps après et dans un premier temps j’ai eu peur d’en parler à mes parents. J’avais peur de leur réaction. Mais j’étais consciente que je ne pourrais pas cacher cela très longtemps et j’en ai donc parlé qu’à ma maman qui était selon moi la plus susceptible de comprendre cette situation. Comme tout le monde elle fut totalement abasourdie dans un premier temps par la nouvelle mais nous avons beaucoup discuté et elle m’a aidée dans les démarches afin d'avorter. Aujourd’hui je suis maman de deux enfants, une fille et un garçon et je ne regrette pas mon choix même si mon papa a encore du mal à l’accepter. Donc ma question Madame, est la suivante : Etes-vous en faveur d’une légalisation totale du droit à l’avortement au niveau fédéral ?
Bonjour Giannina, je te remercie d’avoir bien voulu partager une partie importante de ta vie avec nous et de ta question plus que légitime aujourd’hui. La légalisation du droit à l’avortement au niveau fédéral ets un sujet dont j’entend parler depuis des dizaine d’années au moins et pourtant le débat n’est toujours pas clos car aucun des deux camps ne veut réellement agir et donc porter la responsabilité d’une légalisation ou d’une interdiction de l’avortement. C’est pourquoi aujourd’hui je souhaite prendre en main ce dossier pour le porter réellement devant le congrès et donner enfin un dénouement à ce vieux débat. Le projet que je porterais devant le congrès sera un projet de légalisation totale de l’avortement pour toutes les femmes majeurs et avec l’accord d’un des deux parents si l’enfant est mineur. Je comprends et j’entend les croyants qui nous disent que cela est horrible et que c’est immoral. Je respecte entièrement leur point de vu, mais je veux leur dire qu’ils n’ont pas à craindre une légalisation de l’avortement par le congrès. Il faut considérer cela comme un outil mis à la disposition des femmes Fédérées. L’avortement n’est pas une obligation. Il faut donc respecter les femmes qui font le choix de placer leur foi religieuse avant l’avortement mais également respecter les femmes qui font le choix en toute conscience d’avorter. Dans les deux cas, aucun groupe ne doit dicter une direction à prendre à l’autre. C’est pourquoi, il sera inscrit dans cette réforme que les médecins génycologues ne seront pas obligé de pratiquer un avortement si cela va à l’encontre de leur principes. Cependant, ils auront le devoir d’indiquer à la patiente un confrère qui le pratique.
Kelly : Bonjour Madame la Représentante, je m’appelle Kelly et j’ai 22 ans. Il y a 4 ans j’ai dû recourir à l’avortement car j’étais tombée enceinte de façon accidentelle et j’étais encore étudiante. Je ne pouvais pas m’occuper de mon enfant. Ce choix fut très compliqué pour moi car j’étais plutôt opposée à l’avortement avant d’en avoir besoin. Cependant, aujourd’hui je me rend compte que l’avortement devrait être accessible à tous le monde. Mais après mon avortement cela m’a causé de nombreux problèmes psychologique. Je ne me suis pas sentie accompagnée et je me suis donc sentie perdue avant qu’on me conseille de venir ici. Je voudrais donc savoir ce que vous proposez de mettre en place pour l’accompagnement des femmes post avortement ?
Bonjour Kelly, je voudrais te remercier d’avoir partagé ton histoire avec nous tous aujourd’hui. Il faut beaucoup de courage pour en parler comme tu le fais. La démarche d’avorter et une démarche très lourde psychologiquement mais je suis totalement d’accord avec toi pour dire qu’à l’heure actuelle rien n’est fait concrètement pour accompagner ce traumatisme une fois l’avortement pratiqué. Or, il me semble que cela est essentiel. C’est pourquoi, dans ma réforme de l’avortement que je souhaite soumettre au niveau fédéral la mise en place obligatoire d’un suivie par un psychologue sur une durée définie par le professionnel de santé. Je suis bien évidement consciente que toutes les femmes n’ont pas les moyens de ce payer un suivi chez un psychologue, le suivie sera entièrement pris en charge par l’État si la femme ne possède pas d’assurance maladie. Je voudrais également en parallèle de cette réforme, soutenir les groupes de paroles comme celui-ci. Je pense que ces groupes sont un excellent moyen de faire avancer vers l’avenir les femmes comme toi qui ont eu un vrai traumatisme. Je le répète, un avortement ce n’est pas une action anodine et elle ne doit pas le devenir.
Emily : Bonjour Madame Horner, je m’appelle Emily Asford et j’ai 20 ans. Il y a 7 mois j’ai avorté à la suite d’une agression sexuelle que j’ai subie en rentrant de mon travail. Une homme étrange m’a suivi pendant que je rentrais à pied chez moi comme tous les soirs. Et en rentrant dans une rue moins fréquentée, c'est là que je me suis faite agressée. Quelques semaines plus tard, j'ai découvert que j’étais enceinte. Que voulez-vous que je fasse avec un bébé à 20 ans ? Je suis étudiante et je travaille comme une folle en parrallèle de mes études pour justement me payer des études. Ce n’était pas possible que je le garde. J’ai donc rapidement pris le choix d’avorter en pensant que ce n’était pas si affreux que ça non plus. Seulement, je me rends compte aujourd’hui que ce n’est vraiment pas quelque chose de facile et il m’arrive encore très régulièrement de pleurer en pensant au bébé qui lui n’avait rien demandé dans cette histoire. Ma question est donc la suivante : Je ne me suis jamais penchée sur la question de la contraception avant cet événement et je voudrais donc ce que vous feriez pour rendre accessible les différents moyens de contraception pour les femmes qui n’en ont pas les moyens financiers ?
Bonjour Emily, je voudrais avant tout te dire très sincèrement que je suis désolée pour ce qui t’es arrivée. Cela est un événement très dur que tu as subi et tu es vraiment très courageuse d’oser venir en parler aujourd’hui avec nous. Pour en revenir à ta question je suis entièrement d’accord avec toi pour dire qu’elle est aujourd’hui plus que légitime et pourtant totalement absente des débats. Dans la réforme de l’accès à l’avortement pour toutes les femmes au niveau fédéral je voudrais inclure une prise en charge des moyens de contraception pris en charge à 50% par l’État. Il me semble nécessaire que toutes les femmes puissent réellement avoir le choix d’utiliser un moyen de contraception sans que leur compte en banque face le choix à leur place. En tant que femme et maman c’est une thématique qui me touche énormément car je me dis que j’aimerais que ma fille puisse plus tard choisir si elle souhaite avoir un moyen de contraception ou non.
Je vous remercie les filles d’être venues aujourd’hui pour me raconter vos histoires. Vous êtes des femmes courageuses et croyez-moi que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour mettre en place les réformes que vous attendez. Mon travail sera facile ou difficile selon votre mobilisation. Alors je compte sur vous pour convaincre et mobiliser le plus de personnes possibles pour qu’une majorité Progressiste reprennent le pouvoir au Congrès.
A la suite de sa déclaration, Cassidie ira faire des photos avec les participantes et continuera de répondre à des questions d’autres membres du groupe de parole. Après avoir passée la matinée avec le groupe, elle prend la direction de l’aéroport pour aller en direction de sa prochaine visite. Cette semaine était comme une sorte de grand marathon mais c’était nécessaire.
Ancienne Secrétaire aux Affaires Sociales
Ancienne Sénatrice pour l'État de Rochester
Ancienne Représentante pour l'État de Rochester
- Jenny Howard
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- Enregistré le : dim. 8 déc. 2019 10:38
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Rassemblement à Los Elegidos
Mercredi 4 août 191
Juste avant la primaire dans le plus grand État de la Fédération-Unie, Jenny Howard avait voulu faire une apparition dans l'État pour gagner quelques voix et renforcer sa légitimité comme candidate investie par le Parti Progressiste. Dans ce gymnase, ses supporters avaient répondu présents et la salle était comble.
La foule réserva un accueil très chaleureux à sa candidate qui arriva sur scène en saluant des sympathisants ainsi que quelques prestigieux invités au premier rang comme la Gouverneure Elizabeth Grant Rutherford ou le Lieutenant-Gouverneur Frederic McDougall. Elle s'installa ensuite derrière le pupitre et commença son speech.
Merci ! Merci à tous !
Quel plaisir que d’être parmi vous aujourd’hui pour clore définitivement cette longue campagne des primaires. Ce soir, nous en aurons terminé avec ce chapitre essentiel et nous arriverons au moment de l’explication attendue entre conservateurs et progressistes.
Et, ça n’a pas échappé aux observateurs assidus de ma campagne et de celle de Monsieur Baker, les hostilités ont commencé sur Chirper cet après-midi. Il y a quelques heures, à quelques lieux d’ici, le nominé probable du Parti Conservateur, Arthur Baker, a annoncé qu’il comptait nommer Robert A. Delaby au Département d’État. J’ai critiqué cette décision, argumentant qu’elle était prématurée car la composition du Sénat était inconnue, et surtout qu’elle était révélatrice de la personnalité de Monsieur Baker, méprisant envers le Congrès au point de ne pas discuter avec des sénateurs de leur avis sur la question. Je me suis fait répondre que j’étais agressive, extrémiste et, quand après une première réponse il a daigné répondre sur le fond, il m’a accusé de vouloir créer un scandale alors que ce sont ses prérogatives que de nommer un Secrétaire d’État. Permettez moi de répondre ici et, je l’espère, de clore cette question pour parler d’autres sujets qui concernent autant les fédérés. Oui, le Président nomme les membres du Cabinet et le Sénat ne doit que les confirmer ou non. Mais décider comme ça, alors qu’on ne sait pas qui sera au Sénat, d’un nom sans concertation aucune avec les élus de la chambre haute, c’est montrer une volonté de gouverner seul ou, du moins, avec du mépris pour les élus. Je comprends bien que cela lui soit bénéfique dans le cadre de ses slogans anti-système, anti-élus et anti-establishment mais, en tant que candidate et surtout en tant que Sénatrice qui devra, ou non, confirmer ses nominés pour le Cabinet si il est élu, je me dois de le dire aux fédérés. Ils feront ce qu’ils voudront de cette information mais selon moi, cette annonce est révélatrice et c’est autant mon droit que mon devoir que de le partager, sans volonté aucune de créer un scandale mais avec la volonté de marquer mes divergences avec les conservateurs.
Ovation.
Et travailler avec le Sénat, ce sera nécessaire pendant ma Présidence, particulièrement en ce qui concerne la politique diplomatique. Je suis assez proche de plusieurs conservateurs sur la question de la politique extérieure, je ne le cache pas. Je suis pour une armée forte et développée, prête à intervenir à tous moments partout dans le monde pour aider les combattants pour la liberté, qu’ils affrontent le terrorisme ou le totalitarisme. Je veux une armée prête à défendre les intérêts fédérés. Et je veux une Fédération qui cherche à maximiser son nombre d’alliés et pas qui refuse par dogmatisme d’étendre notre cercle d’influence et de relations. Quand des pays veulent nous rejoindre dans un combat pour la liberté, nous leur ouvrons la porte et ne les laissons pas dehors. C’est pour cette raison que j’ai soutenu les traités signés avec le New Libertland et le Taeyang, parce que je crois fermement que nous gagnons à avoir des alliés nombreux et mobilisés pour la démocratie.
Dès les premiers jours de mon mandat, j’entamerai des discussions avec le gouvernement de la République du Kashanistan. Ce pays est menacé par sa situation géographique, coincé entre les régimes autoritaires nationalistes du Bluiyglesh et du Boukakhstan et les régimes communistes du Sansuukhin et du Sūnyìxiān. Dans ces quatre pays, au moins 3 d’entre eux sont des rivaux sérieux de la Fédération-Unie. Le Kashanistan a, d’après moi, besoin d’une assistance contre les dangers représentés par ces pays. Et, par sa situation, il est un atout stratégique essentiel pour la Fédération-Unie et ses alliés dans la lutte contre le terrorisme et l’autoritarisme. C’est pour cette raison que je proposerai, je l’espère avec succès, au Kashanistan d’entrer dans la Coalition des États Libres pour lui garantir une protection, tout en augmentant nos capacités de maintien de la paix et de préservation de nos intérêts dans la région.
Applaudissements.
Mais pour m’empêcher d’appliquer cette politique diplomatique, les conservateurs doivent me faire perdre cette élection. Et ils commencent à dévoiler leur stratégie pour réussir, malgré leur extrêmisme, à rallier les modérés et les indépendants que rassemblaient bien le Président McCarthy et la Présidente Chapman, que je salue par ailleurs. Car autant, eux ne se gênent pas du tout pour dire à tout le monde que je suis une socialiste mais par contre, eux se défendent d’être extrêmistes, du moins, « pas plus qu’un autre » m’a répondu Arthur Baker sur Chirper. Si l’autre en question, c’est Henry Murray ou Bob L. Ancelet, probablement, sinon, ce n’est pas sûr ! La stratégie, c’est de rappeler que j’ai déjà perdu une élection présidentielle, que j’ai déjà eu ma chance. C’est vrai. Mais maintenant, 6 752 459 électeurs m’ont demandé d’être à nouveau la candidate progressiste. Maintenant, j’ai une légitimité issue des urnes, et je rappelle que j’ai obtenu pour le moment plus de voix et plus de délégués qu’Arthur Baker, et qu’en cette manière, je ne suis pas moins légitime que lui pour porter mon projet devant les suffrages des fédérés. Et j’ajoute en demandant aux conservateurs de laisser les électeurs choisir qui peut se présenter à la Présidence de la Fédération-Unie. Ce n’est ni à moi ni à eux de choisir qui a le droit de se présenter. En démocratie, tout le monde peut tenter sa chance et, si les électeurs sont lassés d’un candidat, ils ne voteront pas pour lui. Pour le moment, ce n’est pas ce qui m’arrive dans cette campagne qui reçoit plus de suffrages qu’il y a quatre ans, mais tout peut encore changer.
Alors mes amis, nous sommes sur le point de reprendre la Présidence. Nous sommes sur le point de mettre fin à 16 ans d’un conservatisme, certes modéré, à la President’s House. À nous maintenant de faire campagne, de convaincre chacun un ou deux proches de nous rejoindre et nous bâtirons ainsi un large mouvement de société qui gagnera !
Que lue Sort vous bénisse ! Et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
Jenny salua la foule pendant quelques instants, rejoints sur scène par la Gouverneure de l'État et son Lieutenant-Gouverneur. Elle quitta ensuite la scène pour rejoindre son équipe.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Two Rivers
Chirper™ - Biographie - Résidence
- Cassidie Horner
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- Enregistré le : ven. 30 avr. 2021 13:11
Dimanche 12 décembre 196
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Alors que la campagne présidentielle avait pris fin hier soir, l'heure du repos n'avait certainement pas sonné pour Cassidie Horner qui allait devoir en 3 ans tout faire pour s'imposer comme candidate naturelle pour la succession de la Présidente Howard. Une tâche pas facile à faire et qui allait demander beaucoup de sacrifice. Cependant, il n'y avait pas de doute pour elle, elle pouvait y arriver. Elle décida donc de profiter de la victoire Progressiste pour se rendre avec des militants du PP sur le lieu du meurtre de Carl Johnson avant d'aller au Murray Gymnasium afin de faire un très court discours.
Bonjour à tous, avant de commencer, j’aimerais témoigner une nouvelle fois à la famille de Monsieur Johnson toutes mes condoléances pour le fils, le frère, et même le petit ami qu'ils ont perdu. Cela fait maintenant presque 1 an que Monsieur Johnson a été tué par ces agents de police. Qu'avons-nous appris en un an ? L'enquête n'a pas avancé et nous n'en savons pas plus qu'il y a un an. Combien de temps nous allons devoir attendre avec que la justice soit rendue ? Je vous le demande ! Cette tragédie ne peut pas et ne doit pas rester sans suite. Ce qui c'est passer est dramatique, un homme a été tuer par des agents de police car il était noir. Voilà malheureusement pour lui son seul défaut, celui d'être noir... Je ne peux pas le tolérer, je ne veux pas que mes enfants grandissent dans un pays où des agents de police se rêvent encore en cow-boys de l'époque ségrégationniste.
Je réclame donc aujourd'hui avec vous tous que la justice prenne enfin les mesures qui sont nécessaires pour faire la lumière sur cette horreur. Et soyons clair, on ne me fera pas croire que ces agents de police ne savaient pas que Monsieur Johnson n'allait pas bien. Nous l'entendons sur la vidéo dire distinctement qu'il n'arrive plus à respirer. Que faut-il de plus ? J'en appelle à mon ancienne collègue Madame Montiel à prendre ses responsabilités en donnant tous les moyens nécessaires aux enquêteurs pour faire la lumière sur ce qui c'est passer et pour que justice soit rendue.
Le meurtre de Monsieur Johnson est une tragédie qui met sous le feu des projecteurs la réalité des minorités de notre pays est notamment celle de la communauté noire. Harcèlement, intimidation et agression voilà le quotidien de ces millions de personnes que je croise à travers mes différentes rencontres avec vous. Partout, à travers le pays, le constat est le même. Avec la victoire de Madame Howard hier soir, je crois qu'il est enfin possible de prendre des mesures historiques pour concrètement mettre un terme au racisme présent dans notre pays. Le nier serait en réalité faire preuve d'une très grande déconnexion avec le terrain et la vie de millions de Fédérés.
Je profite donc de cette tribune aujourd'hui pour proposer de débloquer l'intégralité des archives fédérales relatives aux politiques ségrégationnistes et de discriminations durant le mandat et faciliter leur prise en main par les chercheurs et les associations concernées. Travailler de concert avec les universités et les organismes de lutte contre les discriminations pour que l'Etat fédéral reconnaisse ses fautes historiques dans le traitement des minorités sur le sol de la Fédération-Unie. Notre pays ne doit pas renier sont passer et doit en assumer aussi bien ces forces que ces faiblesses. Pour cela, notre pays doit jouer franc jeu et accorder aux millions de familles liés à ce passé ségrégationniste le droit de connaître la vérité sur le traitement de leurs ancêtres.
Mais regarder le passé doit nous permettre également de mieux avancer dans le présent et dans le futur. C'est pourquoi je propose de faire passer une loi criminalisant toute discriminations sur la base du sexe, du genre, de l'ethnie, de l'orientation sexuelle ou des opinions sur les lieux de travail, dans les forces armées, dans les administrations publiques et sur le marché. Renforcer les dispositifs existants pour faire appliquer les sanctions contre les personnes et entités aux comportements discriminants. Les discriminations à l'embauche sont aujourd'hui monnaie courante et aucune sanction réelle ne vient s'appliquer à ceux qui le pratique. J'appelle donc l'État à prendre à nouveau ces responsabilités et à offrir à chaque Fédérés les mêmes conditions de traitement.
Je vous remercie pour votre attention, le combat ne fait que commencer mes amis.
C’est sous les applaudissements de la petite foule rassemblée dans le gymnase que Cassidie salua une grande partie des militants présent et quitta les lieux ensuite.
Ancienne Secrétaire aux Affaires Sociales
Ancienne Sénatrice pour l'État de Rochester
Ancienne Représentante pour l'État de Rochester
- Naomi Gallagher
- Mort·e
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- Enregistré le : lun. 6 juil. 2020 22:45
La Sénatrice Gallagher, dont le mandat au Sénat allait expirer à l’issue des élections de mi-mandats, voulait s’impliquer énormément dans la campagne nationale, elle qui était déjà devenu un des visages les plus connus au Sénat en s’engageant fortement dans les campagnes congressionnelles et présidentielles du Parti Progressiste des récentes années. Soutien constant de la politique de la Présidente Howard, la Sénatrice espérait voir son mandat prolongée par le Gouverneur Aomatsu, faute de quoi elle envisageait sérieusement de le défier dans sa campagne de réélection en 199. Mais pour l’heure, l’objectif était de conserver la Chambre des Représentants et d’éviter de voir la majorité sénatoriale du Parti Conservateur s’élargir.
La Sénatrice avait donc organisé avec le Parti Progressiste d’Arcadia un évènement dans le Murray Gymnasium, dont les 2400 places avaient été bien remplies par des supporters du parti. Nombre d’entre eux portaient des goodies à l’effigie du Parti ou de Phoebe Hopkins, candidate progressiste au Congrès dans le district. Ce fut d’ailleurs cette dernière qui fut invitée à prendre la parole pour inaugurer le rassemblement. Après un discours d’un petit quart d’heure, elle appela à monter sur scène la Sénatrice Gallagher qui fit son apparition sous les acclamations des sympathisants présents. Elle salua la foule avant de s’installer derrière le pupitre pour commencer son discours.
Merci ! Merci à tous !
Quel plaisir de revenir dans cette ville qui m’a vu naître, dans cette ville dans laquelle j’ai grandi et très longuement vécu, dans cette ville qui est la deuxième plus grande de notre pays tout entier, et la capitale économique de ce magnifique État d’Arcadia que j’ai l’honneur de représenter au Congrès en tant que Sénatrice. Vous le savez peut-être, j’ai passé 8 ans comme Lieutenant-Gouverneure de cet État et maintenant bientôt 6 ans comme Sénatrice. Et à chacun de ces postes, j’ai toujours voulu servir la population du mieux possible, en agissant dans ce que je croyais être son intérêt. Et toujours pendant ces nombreuses années que j’ai dédié au service public, j’ai toujours considéré comme stériles les oppositions de principe. J’ai toujours considéré que trouver des compromis quand c’était possible devait être fait. Je n’ai jamais cru que notre vie politique était divisée en deux grands partis parfaitement étanches qui ne devaient pas communiquer du tout. Ce travail conjoint est pourtant largement pris pour cible. Évidemment, peu de responsables politiques viennent explicitement dire qu’ils éviteront autant que possible les compromis. Mais ils s’organisent pour saper les futurs travaux bipartisans en créant une hostilité artificielle entre les deux partis, en s’activant pour insulter, cliver et diviser. Sous couvert de franchise, ils créent des fractures dans la société et essayent de faire croire que les partisans de l’autre camp sont des ennemis ou des dangers pour la société. Je crois que la franchise que les fédérés attendent, c’est simplement des élus qui ne dissimulent pas leurs intentions et leurs opinions, pas des responsables politiques qui s’abaissent à des insultes systématiques et permanentes. Les conservateurs ne sont ni des dangers pour la société ni des ennemis, ce sont également des patriotes avec lesquelles nous avons des divergences idéologiques qui doivent être départagées dans les urnes. C’est tout. Ceux qui décident d’axer leur discours sur le clivage volontaire et artificiel jouent avec le feu, et ce ne serait pas inquiétant si ce n’était pas notre démocratie qui pouvait partir en fumée à la fin.
Applaudissements.
C’est de notre démocratie dont je veux parler de manière plus générale aujourd’hui. Car la menace de la division de notre pays par des pyromanes, ce dont nos rivaux à l’international font d’ailleurs leurs choux gras, n’est pas la seule à peser sur notre démocratie, aussi importante soit-elle. Notre démocratie fait également face à des difficultés liées à l’argent et aux campagnes politiques. Qui finance les campagnes ? Dans quel but ? Ce sont des questions auxquelles les réponses peinent à nous rassurer sur l’intégrité des responsables politiques. C’est pour cela que nous voulons voir adoptée une nouvelle loi fédérale, l’Ensuring Fair Democracy Act, qui tentera de garantir une démocratie juste dans tout le pays, en réglementant les dons des entreprises à des campagnes politiques. Mais je veux aujourd’hui prendre un engagement très solennel devant les électeurs : cette loi consacrera également le droit de chacun de vous à donner à des campagnes électorales à hauteur de n’importe quel montant. Car notre Constitution, et son premier amendement, largement bicentenaire, consacrent le droit de chacun de participer à la vie démocratique. Et cette participation peut prendre des formes très diverses, y compris de donner à des campagnes politiques. Que des individus soutiennent une campagne de leur choix à la hauteur de leur moyen correspond à la définition d’une démocratie saine dans laquelle chacun peut contribuer selon ses ressources et ses opinions. Ce droit doit donc être défendu et consacré et c’est ce que comptent faire de très nombreux progressistes qui candidatent au Congrès cette année. Et je me réjouis que les progressistes soient si impliqués pour garantir à chacun la possibilité de s’impliquer dans une campagne pour défendre ses idées, tout en évitant que les grandes entreprises ne défendent des intérêts privés avec des ressources illimitées au moyen de super-PACs. Garantir une démocratie juste et équitable, dans laquelle chacun peut faire entendre sa voix, voilà quel est le combat de très nombreux progressistes cette année, dont je suis très fière de faire partie.
Standing ovation pour la Sénatrice.
Mais quels que soient les dangers auxquels notre démocratie fait fasse, quels que soient les écueils qu’elle doit éviter, la démocratie a toujours appartenu et appartient toujours aux citoyens. Le pouvoir de décider les grandes orientations de la nation, le pouvoir de choisir ceux qui vous représentent, c’est ce concept qui était presque novateur quand nos Pères Fondateurs l’ont proposé. Notre démocratie survit depuis sa création, malgré les menaces, parce que les citoyens sont prêts à s’engager et à se battre pour elle et pour que leur voix soit entendue. Et si dans cet État d’Arcadia grâce à l’action d’Elizabeth Grant Rutherford, les électeurs sont automatiquement enregistrés sur les listes électorales, ce n’est pas le cas dans de très nombreux États. Alors je lance un appel à tous ceux qui nous regardent aujourd’hui, où qu’ils soient. Que vous soyez progressiste, conservateur, indépendant ou quoi que ce soit d’autre : votre voix compte. Alors inscrivez-vous sur les listes électorales, renseignez-vous sur vos options pour voter, parlez à vos proches de la nécessité de participer à ces élections. Car notre démocratie est d’autant plus forte qu’elle inclut les citoyens. Venez donner votre avis, vous avez un réel pouvoir. Dans de nombreux districts congressionnels, ces élections seront serrées alors votre voix aura vraiment une importance ! Ne pas participer à ces élections, c’est laisser les autres décider du futur de ce pays, et c’est participer à un affaissement de notre démocratie ! Alors, que ce soit en avance, en personne, par correspondance, votez et décidez de ce que vous voulez pour ce pays et son avenir !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
Une fois son discours achevée, la Sénatrice Gallagher reçut une dernière salve d’applaudissements de la foule qui saluait son discours. Elle salua alors la foule depuis la scène alors qu’elle était rejointe par plusieurs officiels progressistes de l’État et du comté qui n’auraient jamais manqué une occasion d’être sur la photo d’un tel rassemblement. Après cinq bonnes minutes passées sur scène, la Sénatrice rejoint alors les vestiaires du gymnase, aménagés en QG de campagne de son équipe, tandis que la foule commençait à quitter le lieu du rassemblement.
La Sénatrice avait donc organisé avec le Parti Progressiste d’Arcadia un évènement dans le Murray Gymnasium, dont les 2400 places avaient été bien remplies par des supporters du parti. Nombre d’entre eux portaient des goodies à l’effigie du Parti ou de Phoebe Hopkins, candidate progressiste au Congrès dans le district. Ce fut d’ailleurs cette dernière qui fut invitée à prendre la parole pour inaugurer le rassemblement. Après un discours d’un petit quart d’heure, elle appela à monter sur scène la Sénatrice Gallagher qui fit son apparition sous les acclamations des sympathisants présents. Elle salua la foule avant de s’installer derrière le pupitre pour commencer son discours.
Merci ! Merci à tous !
Quel plaisir de revenir dans cette ville qui m’a vu naître, dans cette ville dans laquelle j’ai grandi et très longuement vécu, dans cette ville qui est la deuxième plus grande de notre pays tout entier, et la capitale économique de ce magnifique État d’Arcadia que j’ai l’honneur de représenter au Congrès en tant que Sénatrice. Vous le savez peut-être, j’ai passé 8 ans comme Lieutenant-Gouverneure de cet État et maintenant bientôt 6 ans comme Sénatrice. Et à chacun de ces postes, j’ai toujours voulu servir la population du mieux possible, en agissant dans ce que je croyais être son intérêt. Et toujours pendant ces nombreuses années que j’ai dédié au service public, j’ai toujours considéré comme stériles les oppositions de principe. J’ai toujours considéré que trouver des compromis quand c’était possible devait être fait. Je n’ai jamais cru que notre vie politique était divisée en deux grands partis parfaitement étanches qui ne devaient pas communiquer du tout. Ce travail conjoint est pourtant largement pris pour cible. Évidemment, peu de responsables politiques viennent explicitement dire qu’ils éviteront autant que possible les compromis. Mais ils s’organisent pour saper les futurs travaux bipartisans en créant une hostilité artificielle entre les deux partis, en s’activant pour insulter, cliver et diviser. Sous couvert de franchise, ils créent des fractures dans la société et essayent de faire croire que les partisans de l’autre camp sont des ennemis ou des dangers pour la société. Je crois que la franchise que les fédérés attendent, c’est simplement des élus qui ne dissimulent pas leurs intentions et leurs opinions, pas des responsables politiques qui s’abaissent à des insultes systématiques et permanentes. Les conservateurs ne sont ni des dangers pour la société ni des ennemis, ce sont également des patriotes avec lesquelles nous avons des divergences idéologiques qui doivent être départagées dans les urnes. C’est tout. Ceux qui décident d’axer leur discours sur le clivage volontaire et artificiel jouent avec le feu, et ce ne serait pas inquiétant si ce n’était pas notre démocratie qui pouvait partir en fumée à la fin.
Applaudissements.
C’est de notre démocratie dont je veux parler de manière plus générale aujourd’hui. Car la menace de la division de notre pays par des pyromanes, ce dont nos rivaux à l’international font d’ailleurs leurs choux gras, n’est pas la seule à peser sur notre démocratie, aussi importante soit-elle. Notre démocratie fait également face à des difficultés liées à l’argent et aux campagnes politiques. Qui finance les campagnes ? Dans quel but ? Ce sont des questions auxquelles les réponses peinent à nous rassurer sur l’intégrité des responsables politiques. C’est pour cela que nous voulons voir adoptée une nouvelle loi fédérale, l’Ensuring Fair Democracy Act, qui tentera de garantir une démocratie juste dans tout le pays, en réglementant les dons des entreprises à des campagnes politiques. Mais je veux aujourd’hui prendre un engagement très solennel devant les électeurs : cette loi consacrera également le droit de chacun de vous à donner à des campagnes électorales à hauteur de n’importe quel montant. Car notre Constitution, et son premier amendement, largement bicentenaire, consacrent le droit de chacun de participer à la vie démocratique. Et cette participation peut prendre des formes très diverses, y compris de donner à des campagnes politiques. Que des individus soutiennent une campagne de leur choix à la hauteur de leur moyen correspond à la définition d’une démocratie saine dans laquelle chacun peut contribuer selon ses ressources et ses opinions. Ce droit doit donc être défendu et consacré et c’est ce que comptent faire de très nombreux progressistes qui candidatent au Congrès cette année. Et je me réjouis que les progressistes soient si impliqués pour garantir à chacun la possibilité de s’impliquer dans une campagne pour défendre ses idées, tout en évitant que les grandes entreprises ne défendent des intérêts privés avec des ressources illimitées au moyen de super-PACs. Garantir une démocratie juste et équitable, dans laquelle chacun peut faire entendre sa voix, voilà quel est le combat de très nombreux progressistes cette année, dont je suis très fière de faire partie.
Standing ovation pour la Sénatrice.
Mais quels que soient les dangers auxquels notre démocratie fait fasse, quels que soient les écueils qu’elle doit éviter, la démocratie a toujours appartenu et appartient toujours aux citoyens. Le pouvoir de décider les grandes orientations de la nation, le pouvoir de choisir ceux qui vous représentent, c’est ce concept qui était presque novateur quand nos Pères Fondateurs l’ont proposé. Notre démocratie survit depuis sa création, malgré les menaces, parce que les citoyens sont prêts à s’engager et à se battre pour elle et pour que leur voix soit entendue. Et si dans cet État d’Arcadia grâce à l’action d’Elizabeth Grant Rutherford, les électeurs sont automatiquement enregistrés sur les listes électorales, ce n’est pas le cas dans de très nombreux États. Alors je lance un appel à tous ceux qui nous regardent aujourd’hui, où qu’ils soient. Que vous soyez progressiste, conservateur, indépendant ou quoi que ce soit d’autre : votre voix compte. Alors inscrivez-vous sur les listes électorales, renseignez-vous sur vos options pour voter, parlez à vos proches de la nécessité de participer à ces élections. Car notre démocratie est d’autant plus forte qu’elle inclut les citoyens. Venez donner votre avis, vous avez un réel pouvoir. Dans de nombreux districts congressionnels, ces élections seront serrées alors votre voix aura vraiment une importance ! Ne pas participer à ces élections, c’est laisser les autres décider du futur de ce pays, et c’est participer à un affaissement de notre démocratie ! Alors, que ce soit en avance, en personne, par correspondance, votez et décidez de ce que vous voulez pour ce pays et son avenir !
Merci à tous ! Que le Sort vous bénisse, et qu’il bénisse la Fédération-Unie !
Une fois son discours achevée, la Sénatrice Gallagher reçut une dernière salve d’applaudissements de la foule qui saluait son discours. Elle salua alors la foule depuis la scène alors qu’elle était rejointe par plusieurs officiels progressistes de l’État et du comté qui n’auraient jamais manqué une occasion d’être sur la photo d’un tel rassemblement. Après cinq bonnes minutes passées sur scène, la Sénatrice rejoint alors les vestiaires du gymnase, aménagés en QG de campagne de son équipe, tandis que la foule commençait à quitter le lieu du rassemblement.
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