St Joseph Children's Hospital

[Fédération-Unie]

St Joseph Children's Hospital
Hôpital pour enfants situé à Windtown, dans l'Etat de Fort Oak. L'hôpital dispose de 360 ​​lits et est affilié à la Northwestern University Brown School of Medicine.

[Pete Page]

Après les douloureux événements à Windtown, le Représentant Pete Page qui était alors à Saint-Paul prit la décision de s’envoler rapidement vers la ville avec son mari. Un simple communiqué disant à la presse que “Monsieur Page sera présent quelques heures auprès des victimes et que la presse est invitée à ne pas couvrir le déplacement”. Bien que Pete n’était pas dupe et savait que des caméras seraient là, ce dernier n’avait en partant pas préparé d’allocution particulière.

Atterri à Windtown, avec l’accord des familles le Représentant était allé voir en premier lieu les parents des jeunes villes décédées lors de l'événement. Aux alentours de 15h, il était escorté au Saint Joseph Children’s Hospital où il allait à la rencontre des familles des victimes dans les chambres d'hôpital. Toujours avec l’accord des familles, et grâce à ses liens privilégiés avec l’artiste Ashley Rockwell, le Représentant avait pu confier aux parents des sept blessées un autographe personnalisé de la part de la chanteuse.

L’ancien nominé progressiste à la présidentielle sortait aux alentours de 19h de l’hôpital, sa visite jusqu’alors discrète terminée. Cependant, devant les portes de l’établissement de santé le jeune Représentant fut directement accosté par plusieurs journalistes, qui lui posaient tout un tas de questions et surtout le poussant à réagir comme la plupart du monde politique en appelant à la guerre contre la terreur. Après s’être décalé vers le parking pour ne pas déranger les flux hospitaliers, sous le bruit de la ville, toujours accompagné de son mari le progressiste prenait enfin la parole officiellement.


Pete alors qu'il entrait dans l'hôpital.

“Soyons sérieux deux minutes Mesdames et Messieurs les journalistes, ce n’est pas une façon de faire ! Mon équipe et moi-même avions bien spécifié que nous ne voulions aucune couverture médiatique sur ce déplacement ! Un peu de respect pour les victimes, voyons ! Bon… Maintenant, si je ne réagis pas, je sais que ce sera mal perçu. Allons-y.

Une passante avait commencé à filmer l’ancien candidat pour lequel elle avait voté lors des primaires avec son smartphone, le diffusant en direct sur un réseau social bien connu de partage de vidéos devant quelques spectateurs, qui deviendront des dizaines puis au bout de plusieurs minutes et de milliers de partages quelques milliers de fédérés et phoéciens connectés au fil.

Je vais commencer par dire que je ne suis pas ici en qualité de politicien, en quête d’électeur, ou comme missionnaire de Monsieur Hamilton ou du Parti Progressiste. Je suis ici en tant qu’admirateur de l’art de Madame Rockwell, qui a été profondément choqué par cet acte d’une horreur absolue contre un public majoritairement jeune et innocent. J’ai pu m’entretenir quelques minutes par téléphone avec Madame Rockwell, à qui j’ai assuré un soutien plein et entier. Quoiqu’il en soit, je viens ici comme Représentant qui se doit d’être aux-côtés des fédérés, candidat à la fonction suprême de notre pays ou non.

Je continuerai par dire que je ne me placerai pas ce soir en opposition à notre Président McCarthy. Nous ne sommes pas dans le même parti, nous n’avons pas les mêmes idées, cependant c’est le Commandant-en-Chef que les fédérés ont choisi pour quatre années qui ne sont pas terminées. J’assure la President’s House et le Parti Conservateur d’une cordialité formelle et d’un soutien républicain, un soutien démocrate et humaniste dans la gestion de crise. Je ne suis pas là pour faire mon trublion, mais bien pour porter un message.

L’ancien nominé progressiste marque alors une pause, alors que son mari lui chuchote à l’oreille gauche quelques phrases indescriptible pour quiconque. Il reprend alors, suivi par énormément de gens sur les divers médias et plateformes.

Nous savons tous que notre Nation est solide, est forte et dispose des ressources et des capacités les plus développées de notre monde. Nous disposons, tous ici-présents, d’une qualité de vie certaine, d’institutions politique et judiciaires stables, d’une économie qui malgré ses défauts n’est pas déficiente. La Fédération-Unie est une puissance mondiale, si ce n’est “la” puissance mondiale. Et nous pouvons en être fiers tous autant que nous sommes. En ces heures, le patriotisme est de mise et je suis fier de porter sur ma poitrine notre drapeau fédéré et d’être un Représentant du peuple de notre pays. Cependant, il y a une odeur de pourri dans la tour d’ivoire fédéré : nous semblons aveugles quand nous regardons le reste du monde.

Notre pays est développé. Ce n’est pas le cas de toutes les Nations du monde. En particulier en Idylénie de l’Est, dans les territoires où les racines du Califat nous attaquant se sont plantées avec la plus grande vigueur, embrigadant des milliers, si ce n’est des millions de personnes à sa cause ! Mais posons-nous enfin une question : qu’est-ce qui pousse des milliers de personnes à se baigner dans une idéologie aussi totalitaire, aussi mortifère, liberticide qu’est l’eibadisme radical ? Comment certains peuvent même envisager de mourir pour de telles idées ? La réponse est simple ! La pauvreté, la misère, la corruption ! Non, je n’excuse en rien les actes immondes commis sur notre territoire, je condamne toute violence à des fins politiques et surtout lorsqu’elle est aussi brutale ! Mais non, je n'appellerai pas à une “guerre totale contre la terreur” ! Je ne participerai pas, en Fédération-Unie, à la propagation d’un consensus visant à toujours plus restreindre les libertés, à déployer un arsenal complètement disproportionné face à des territoires, des populations souffrant déjà de la misère et du désespoir !

Je ne changerai ni mes idées, ni mon vocabulaire face à l’ennemi. J’ai prôné de ma campagne pour être Représentant à ma campagne des primaires progressistes le Développement, avec un grand “D”. Nous connaissons la source des totalitarismes et de la violence, ce sont la pauvreté, la misère et l’incapacité à se projeter vers un idéal de liberté. Jusqu’à présent, notre pays a eu une réponse armée, une réponse poussée et surtout une réponse adaptée face à la menace. Notre exécutif s’est trouvé un allié sur lequel s’appuyer sur le terrain ! Nous avons déployé nos forces de façon à contenir et à terme vaincre la menace ! Nous avons prouvé au monde que la Fédération-Unie ne se laissera pas faire, que ce soit sur le terrain de la liberté de la presse, que ce soit par les victimes du Califat en Idylénie de l’Est, que ce soit chez nous ! Mais la réponse militaire n’est pas suffisante ! Ce n’est pas qu’avec des soldats, des armes, de l’artillerie et des drones que nous assurerons à moyen puis à long terme une stabilité et un apaisement sur le continent idylénien !

J’apporte un soutien évidemment sans faille à nos troupes sur le sol, à nos aviateurs, nos infirmiers, nos ingénieurs militaires, nos pilotes de drones. Leur rôle est essentiel et doit être reconnu, il l’est ! Maintenant, nous devons bâtir une vraie feuille de route qui laisse la place à l'autodétermination, à la paix, à la liberté et au développement pour l’intégralité du continent idylénien et particulièrement au monde eibadiste ! Nous avons un pays ami sur le continent idylénien, qui n’a jamais été convié aux opérations ni ne serait-ce, à ma connaissance, contacté par la Fédération-Unie. Ce pays est l’Union des Communes Fédérées Iyroéennes, un État avec lequel nos entreprises commercent, avec lequel nous entretenons des partenariats culturels et scientifiques renommés ! Un État membre-associé de la Coalition des États-Libres ! Un État doté d’une force armée développée, de technologies parfois équivalentes aux nôtres, un État accueillant l’écrasante majorité des migrations idyléniennes et qui a appris avec le temps à y faire face avec brio, à intégrer, à former, à aider ! Un État dont les élites connaissent la vie sur le continent idylénien, un État disposant par le biais de ses relations notamment dans la formation des élites idyléniennes de nombreux relais partout sur le continent idylénien ! Iyroé est un partenaire stratégique, que nous devons accueillir à notre table et associer à notre feuille de route pour l’avenir du continent idylénien !

Alors que Pete est informé par son mari de la diffusion massive sur les réseaux de son message et que les journalistes sont très attentifs aux propos du Représentant, il prend un ton plus apaisé pour continuer. Il se dirigeait après avoir prévenu les gens autour de lui vers le hall d'un bâtiment proche afin d'être au chaud. Il s'agissait du hall d'un théâtre culturel de Windtown, dans lequel un petit groupe jouait. Pete leur demandait si leur présence les dérangeaient, ce à quoi ils répondaient à la négative.Une petite assemblée s’était formée en passant autour de lui.

Comme cet allié, la Fédération-Unie si elle ne veut plus connaître de tels exactions, si notre pays veut participer à la dé-radicalisation de l’Idylénie et au développement humain, comme plein d’autres nations les fédérés doivent faire le choix de la solidarité internationale et humaine. Je ne parle ni de communisme, ni de pacifisme ou de désarmement. Je parle d’aide au développement ! Je parle du rôle de notre pays dans les affaires mondiales, qui est d’être un médiateur et de garantir la paix ! Je parle de la CINS ! Nous devons continuer nos opérations militaires afin de stabiliser la région, vaincre ces radicaux et les envoyer aux poubelles de l’Histoire pour de bon ! Pour protéger nos fillettes, nos vieillards, pour nous protéger nous-même il est nécessaire de mobiliser le levier militaire ! Mais seul, il ne fera qu’apporter des tensions et de paraître comme un outil d’agression à la souveraineté des idyléniens, qui ne se tourneront alors que plus vers nos ennemis qui paraîtront comme l’alternative patriotiques. La Fédération-Unie doit être à l’initiative d’un grand programme de développement, soutenu par le monde développé vers les pays les moins avancés !

Si, en plus de nos troupes, de nos drones et de nos avions nous envoyons en Idylénie des ponts, des autoroutes, des rails, des écoles, des hôpitaux, des tracteurs, des chaînes de production, si nous leur confions les clés de l’intégration dans le commerce mondial ! Si nous mettions notre potentiel au service du développement humain en conseillant ces États dans leurs politiques publiques, en organisant un énorme transfert de capitaux du monde développé vers le monde en développement, là, nous pourrions dire que la Fédération-Unie a fait le job. Si, dans les livres d’Histoire en 220, 250, nos enfants et les enfants idyléniens apprendront qu’au lieu d’attiser les entrailles de la guerre et de la haine, la Fédération-Unie accompagnée de l'entièreté du monde développé avait organisé une machinerie tellement puissante, jamais vue jusqu’à précédemment dans les actes de l’Humanité, avait permis à un continent entier, l’Idylénie, de tourner définitivement la page de l’instabilité, de la famine, de la malnutrition, de l’analphabétisme vers une ère de développements et de coopération, nous pourrons dire que notre réaction a été à la hauteur de l’événement ! Notre pays se serait enfin remonté les manches, puis aurait construit la plus grande avancée, le plus grand bon en avant de l’Histoire pour plusieurs centaines de millions d’âmes sur notre planète.

Quelques applaudissements discrets se font entendre derrière le Représentant.

Offrons l’abondance aux enfants idyléniens, donnons à l’Idylénie la capacité elle aussi d’organiser des concerts, des événements culturels réunissant leurs nations dans une symphonie du progrès et de la paix ! En d’autres mots, mettons les moyens de la Fédération-Unie au service de la construction d’une alternative au radicalisme et au totalitarisme en Idylénie. Au service de la démocratie, du libéralisme économique, du commerce et de la paix humaine ! Mettons sur pied la stratégie du containment contre l’idéologie totalitaire de l’eibadisme radical !

Que nous nous servions des 500 milliards de Thalers de mon programme, somme déterminée après concertation avec des économistes fédérés, iyroéens et plusieurs chefs d’entreprises fédérés, que notre Président trouve une alternative à cette proposition pour arriver au Développement Humain, je m’en fiche ! Que mon nom soit parmi les nombreux noms dont aura besoin ce projet titanesque pour voir le jour, je m’en fiche ! Je sais que ces propos ne m’aideront en rien, mais je sais qu’ils aideront les milliers d’idyléniens de confession eibadistes actuellement en Fédération-Unie qui ne se reconnaissent pas dans les actes ignobles de ces radicaux, je sais qu’ils ouvriront la voie vers une nouvelle ère pour le continent idylénien ! Si c’est mon héritage politique, et bien j’en serais fier !

Le progressiste dirige alors sa tête vers les journalistes.

Vous avez eu ce que vous souhaitiez, j’espère ? Et bien voilà, la contribution Page aux débats sur la guerre contre la terreur, à la militarisation du langage et des propositions politique : priorité au containment et au développement humain, économique politique et social !”


Photographie par un passant de la petite foule autour de Pete au cours de son allocution. [Il faut imaginer qu'il est au centre voilà]

Après avoir terminé, le Représentant progressiste serra brièvement son mari dans ses bras avant de prendre le chemin de son escorte, supposée le raccompagner jusqu’à Saint-Paul. Il fut cependant arrêté par beaucoup de personnes qui passaient par là et étaient interpellées par la meute de journaliste et l’ancienne figure qui passait souvent à la télévision. Après une série de selfies, de serrage de main et quelques discussions très brèves, Pete pouvait enfin partir de Windtown et reprendre son travail au Congrès, un peu la boule au ventre quand il pensait aux conséquences possibles de ses propos pour lui et le camp progressiste, et plus généralement pour la Fédération-Unie.

[Brooke Simpson]

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Déplacement à Windtwon
Vendredi 29 juillet
Dans la dernière ligne droite pour le caucus de Fort Oak, la Procureure-Générale Brooke Simpson voulait évoquer un sujet de préoccupation majeur des électeurs, en espérant pouvoir gagner dans cet État qui était le sien et qui était sa meilleure chance de victoire dans ces primaires que tous donnaient déjà acquises au Leader de la Minroité à la Chambre des Représentants Nicolas Edwards. Elle avait choisi de venir visiter le St. Joseph Children’s Hospital pour venir évoquer la thématique de la santé avec des professionels et des familles. Elle voulait surtout profiter du déplacement pour évoquer son programme en matière de réduction des prix des médicaments prescrits, un sujet de préoccupation majeur des électeurs progressistes, conservateurs et indépendants. Après plus d’une heure de visite au sein de l’établissement, la candidate se dirigea vers les caméras de la presse qui l’attendaient à la sortie.

Bonjour à tous et merci à vous d’être venus aujourd’hui.

Je suis très heureuse d’avoir eu l’opportunité de visiter cet établissement et je profite de l’occasion pour adresser aux personnels tous mes remerciements pour l’incroyable dévouement qui est le leur. Ils ont un travail difficile, éreintant et tout sauf suffisamment valorisé. Mais ce travail est indispensable à notre société et je suis admirative de ceux qui s’engagent dans cette voie. C’est d’ailleurs une immense fierté pour moi que d’avoir une fille étudiant la médecine et ambitionnant elle aussi de passer sa vie au service des autres et de la communauté.

En matière de santé, vous n’ignorez pas qu’il y a une préoccupation majeure pour absolument tous les électeurs : les prix des médicaments prescrits dans notre pays. Il s’agit d’un sujet sur lequel, indépendamment des valeurs, de l’appartenance politique ou même du niveau de revenu, il y a relatif consensus pour dénoncer des prix extrêmement et anormalement élevés, surtout face aux prix pratiqués, et souvent pas les mêmes entreprises, dans d’autres économies développées où les prix sont bien plus faibles. Les progressistes les plus radicaux et même des conservateurs assumés comme la Secrétaire aux Affaires Sociales estiment qu’il y a un problème. Il faut maintenant un plan global pour faire face à cette situation qui ne peut plus perdurer plus longtemps. Mon plan veut une réponse globale et sur plusieurs plans et regroupe des mesures souhaitées par une majorité de fédérés car elles sont des mesures de bon sens qui dépassent les seules questions idéologiques. Je suis d’ailleurs convaincue que le grand plan que je propose pourra recevoir un accueil favorable au Congrès, et ce indépendamment du parti qui le contrôle.

Tout d’abord, nous devons aider les populations qui, comme dans cet État de Fort Oak, pourraient avoir accès à des médicaments de base moins chers au Burghaven. Aujourd’hui, à quelques rares exceptions près, l’importation de médicaments sur notre territoire est prohibée. Je veux que nous créions une exception pour certains médicaments de base en autorisant leur importation, pour un usage strictement personnel ou pour celui d’un proche dont vous avez la charge. Évidemment, nous n’allons pas faire baisser les prix des médicaments de tous les fédérés par cette mesure mais nous pouvons déjà donner à des dizaines de milliers de fédérés qui vivent en zone frontalière le droit d’utiliser cette solution.

Ensuite, concernant des mesures plus structurelles et ayant un impact plus national, je veux que nous établissions des pénalités financières pour les entreprises pharmaceutiques pratiquant des hausses de prix particulièrement élevées et qui dépasse très largement l’inflation. Des hausses de prix qui ne soient pas motivées par des raisons de coût de production ou de contexte général d’inflation ne sauraient être tolérées dans la situation actuelle où déjà tant de fédérés ne peuvent pas acheter les médicaments pourtant prescrits par leur médecin. Ces amendes mises en place par le gouvernement fédéral permettront ensuite de financer des investissements du gouvernement pour aider tous les fédérés à avoir accès aux médicaments dont ils ont besoin, et ce aussi longtemps que les tarifs resteront aussi inabordables.

Car il y a dans ce pays une véritable incompréhension. Pourquoi un médicament doit-il coûter 2, 3, 5 ou 10 fois plus cher ici qu’en Phoécie ? Et surtout pourquoi est-ce le cas quand plusieurs grandes entreprises pharmaceutiques qui pratiquent ces immenses différences de prix sont fédérées ? Une immense majorité des fédérés veut savoir ce qui justifie ces écarts indécents de prix. Les fédérés sont très nombreux à vouloir savoir pourquoi eux sont privés de médicaments abordables, alors même que leur médecin estime qu’ils en ont besoin. Nous exigerons des entreprises pharmaceutiques la transparence sur la détermination de leur prix, sur ce qui les motive. Les fédérés pourront ainsi juger par eux mêmes si ces entreprises méritent toujours de voir leurs produits achetés. Les fédérés ont franchement besoin de comprendre et il est grand temps que les entreprises leur donnent les explications qu’ils sont franchement en droit d’attendre. Et je suis convaincue que si certains prix sont anormalement élevés, alors les entreprises pharmaceutiques seront obligés de les revoir à la baisse grâce aux règles de transparence que nous allons imposer.

Enfin, nous allons donner au Medicare la possibilité de négocier les prix de certains médicaments directement avec les entreprises. Entendons-nous bien, je défends pleinement le Medicare. Mais il n’est pas possible que l’argent du contribuable couvre le remboursement de médicaments aux prix absolument exorbitants. C’est une situation que nous ne pouvons pas accepter si nous voulons un État fédéral sérieux et intelligent. Nous devons permettre au Medicare de négocier directement avec les entreprises pharmaceutiques les prix d’une centaine de médicaments les plus essentiels afin que le gouvernement s’engage véritablement pour faire baisser lex prix via cette mesure, soutenue d’ailleurs par une large majorité de fédérés.

En matière de santé, la réduction des coûts des médicaments prescrits sera la première priorité de mon gouvernement tellement il s’agit d’une crise majeure pour nos compatriotes. Nous pouvons rendre de l’argent à beaucoup ou donner accès à des médicaments essentiels à d’autres si nous décidons d’agir et fort plutôt que d’attendre le bon vouloir des entreprises pharmaceutiques qui n’ont pas montré une grande volonté de coopération ces dernières décennies. Les fédérés ont attendu et ils en ont assez, ils veulent de l’action et ils ont bien raison. Je serai la Présidente de cette action résolue contre des prix élevés et en hausse des médicaments.

Je vous remercie.

[Warren Wood]

Déplacement de campagne à St Joseph Children's Hospital
Windtown, Fort Oak
23 novembre 206
Warren Wood poursuivait sa campagne alors qu'il sentait bien que la surprise venait plutôt de son adversaire qui avait su rallier beaucoup de pro-Caldwell, notamment les plus radicaux. Les conservateurs partisans d'une ligne plus dure lui reprochent ses positions pro-choice et parfois plutôt progressiste sur les sujets de société. Si, du coté du Vice-Président cette position modéré était parfaitement assumé il savait néanmoins que c'était un désavantage dans une primaire ou l'électorat est toujours plus radical que dans le reste de la société.

Pour redorer cette image et affirmer une forme de conservatisme le candidat avait choisit de se rendre à St Joseph Children's Hospital, dans l'État de Fort Oak. Pour couvrir ce déplacement plusieurs journalistes locaux et nationaux avaient étés prévenus. Dans la voiture pour se rendre à l'hôpital, un des conseillers de Wood lui montra la vidéo de Stanley Graham tirant avec succès sur des drapeaux boroweniens et novgardois. Son concurrent voulait une campagne viril et il était urgent d'adopter une stratégie de campagne claire et définit.

En descendant de la voiture qui l'avait amené jusqu'à St Joseph Children's Hospital, Wood alla serrer la main à la délégation de médecins et d'infirmiers venu pour l'accueillir. On lui donna un masque à lui et son équipe à cause de la présence dans l'hôpital d'un enfant extrêmement fragile aux germes extérieurs afin de ne prendre aucun risque. Wood se plia au jeu afin de respecter toutes les normes d'hygiènes. Il visita donc l'hôpital et ira même prendre des photos avec des enfants et avait apporté des boites de chocolats et des peluches pour les offrir aux petits malades.



Après la visite qui dura un peu plus d'une heure, Wood sortit de l'hôpital, enleva son masque et s'adressa à la presse et à quelques supporters venus pour voir leur favori dans cette course à l'investiture.

Mes chers amis,

Je dois vous dire mon plaisir constamment renouvelé de partir chaque jour à la rencontrer des hommes et des femmes qui se dévouent pour le bien commun. Aujourd'hui je dois bien vous dire que c'était une ambiance un peu plus pesante que d'habitude, on constate bien que travailler au contact d'enfant parfois extrêmement malades n'est pas chose aisé et les pires situations et les pires évènements ne sont jamais bien loin. Ce que je vous dit la parait bien sombre, bien triste mais c'est aussi le devoir de l'homme d'État, que je suis et que je prétend continuer de rester, de mettre le doigt sur ce genre d'endroit ou le combat est dur mais juste et souvent efficace.

Car c'est aussi ce message que je veux délivrer aujourd'hui, oui la médecine et la science progressent et les risques de mourir de certaines maladies diminuent constamment toujours plus et c'est une source d'espoir pour nous tous. Un établissement comme St Joseph Children's Hospital est en plus particulièrement doter du fait de son lien avec une université de médecine reconnu comme celle de la Northwestern University Brown School of Medicine. Cependant, il est évident que ce n'est pas le cas de tous les établissements de santé et de tout les territoires. Mieux vaut pour votre enfant, s'il tombe malade, que ce soit en ville qu'à la campagne mais nous n'avons aucun moyen de contrôle sur cette donnée et nous ne voulons pas que les campagnes soient délaissées et encore moins pour ce genre de raison. Chacun, et surtout les enfants, doivent avoir accès au système de santé et le moindre fait que je sois dans l'obligation de parler de ce sujet alors que nous sommes la première puissance de ce monde montre nos lacunes.

Par conséquent je juge qu'il est du devoir de l'Etat fédéral de prendre des dispositions en faveur d'un système de santé plus accessible en particulier pour les enfants. Pour cela il faut soutenir les associations et les organisations qui développent sur les territoires isolés ce genre d'infrastructures. C'est pour cela que je proposerais de débloquer des fonds conséquent pour supporter ces organisations, souvent de nature Constantine, d'aide à l'ouverture d'établissement de santé pour tous. Il faut aider, la charité est un devoir de morale et il n'y a pas de raison que l'État y échappe sous quelques raisons que ce soit.

Alors oui, la charité ce n'est pas un projet de gauche mais résolument de droite. Oui, nous ne devons pas laisser le sujet de la santé au Parti Progressiste car cela signifierait une vraie perte pour notre parti et pour notre champ d'action politique. Alors ensemble continuons le combat et soyons résolu à remporter cette élection.

Je vous remercie.