Parc de 4,8 hectares situé à l'extrémité sud du lac Union à Olympia, dans l'Etat de Northunderland, dans le quartier de South Lake Union. Le parc appartient à la ville d'Olympia et est exploité par Olympia Parks and Recreation.
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Lake Union Park
- Fédération-Unie
- Messages : 556
- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Parc de 4,8 hectares situé à l'extrémité sud du lac Union à Olympia, dans l'Etat de Northunderland, dans le quartier de South Lake Union. Le parc appartient à la ville d'Olympia et est exploité par Olympia Parks and Recreation.
- Victoria Barrett
- Citoyen·ne
- Messages : 165
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43
Alors qu’elle espérait réaliser un grand vendredi électoral, Victoria avait rallié Olympia pour tenter de remporter l’état de Northunderland. Cet état pouvait offrir quelques délégués précieux pour la Convention et Victoria savait qu’elle avait une carte à jouer.
Il s’agissait du premier meeting en plein air de sa campagne et le grand soleil qui plombait sur le Lake Union Park participait aux conditions qui promettaient une mobilisation massive. Face à une foule massive, la maire de Millport grimpa rapidement la quinzaine de marches qui menaient à la grande scène installée par son équipe de campagne.
Barrett : Mes chers amis,
Quel plaisir de vous retrouver dans ces conditions idylliques. Désolé, nous n’allons pas seulement profiter du temps mais nous allons également parler politique.
Des cris de déception ironiques se mêlèrent à des rires de l’assistance.
Trève de plaisanteries, nous sommes ici pour défendre notre idéal de la Fédération Unie. Et quoi qu’en disent certains de nos opposants dans cette primaire pour nous disqualifier, cet idéal est progressiste. D’ailleurs, si je ne porte pas de projet progressiste, notre Présidente et son cabinet n’en portent pas non plus!
Les applaudissements se firent alors plus insistants dans la foule.
Alors c’est vrai, je ne suis pas la mieux placée pour représenter l’aile gauche de notre mouvement. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’engage à former un ticket paritaire si vous me choisissez avec un soutien d’un autre candidat à cette primaire, voire avec le sénateur Glassberg directement! Nous allons rassembler les progressistes qui veulent de grands changements pour cette nation, changements qu’ils sont en droit d’attendre.
Seul un grand rassemblement des progressistes, des indépendants et des conservateurs les plus modérés nous permettra d’une part de gagner mais aussi d’unifier cette nation. Car je n’oublies pas que le grand favori de la primaire conservatrice se nomme James McCarthy, et que ce dernier a adopté une ligne plutôt modérée. Si nous ne nous rassemblons pas et que nous choisissons un candidat sectaire qui ne porte pas les grandes valeurs fédérées, nous risquons tout simplement d’être balayés du fait de la fuite de nos électeurs pragmatiques et modérés. Alors choisissons une candidature vectrice de rassemblement progressiste et national!
J’aimerais aujourd’hui vous parler aujourd’hui d’un sujet crucial dans une démocratie du niveau de la notre : la place des femmes. Non pas en politique puisque j’estime avoir bien suffisamment abordé le sujet. Cependant, partout dans la société, de nombreuses femmes sont victimes d’écarts de salaires, mais aussi de harcèlement et bien trop souvent de violences. Ce sujet est assez peu évoqué et je veux le mettre sur le devant de la scène. Je ne peux plus supporter que des femmes meurent sous les coups de leurs conjoints. Je ne peux plus supporter que des femmes puissent se faire insulter dans la rue sans aucune forme de poursuites contre leurs agresseurs. Je ne peux plus supporter que, pour un même travail, les femmes aient un salaire bien largement inférieur à celui des hommes. C’est pour les femmes que je veux me battre car, plus que jamais, je crois que leur avenir se joue dans cette élection. Elles auront un choix important à faire entre l’immobilisme et les propositions concrètes pour les aider à trouver leur véritable place dans la société, qui n’est pas seulement un rôle de femme au foyer cantonnée à la cuisine et au ménage! Nous donnerons des moyens à la police et à la justice pour lutter contre les violences faites aux femmes et nous appliquerons des mesures coercitives pour les entreprises bafouant les droits salariaux et syndicaux des femmes. Les beaux discours c’est bien, les actes concrets c’est mieux!
Alors j’assume d’être la candidate du renouveau pour la Fédération. Le renouveau fédéré veut affronter à plusieurs échelles les grands problèmes sociaux, sociétaux, sécuritaires, économiques, démocratiques ou encore environnementaux de ce pays. Je ne veux pas être une présidente passive qui veille à ne pas trop mécontenter en vue de sa réélection. Je serais une présidente active qui n’aura les yeux rivés que sur les résultats de l’audacieuse politique qu’elle aura mise en place. Alors donnez moi les moyens d’agir pour transformer ce pays! Donnez moi de larges majorités, aux primaires comme lors de la présidentielle pour agir avec légitimité dans votre intérêt, et uniquement celui-ci! Votez pour le renouveau fédéré! Votez Barrett!
Merci à tous!
Victoria descendit l’estrade mais, contrairement à son habitude, elle n’alla pas saluer ses sympathisants, sa sécurité ne pouvant pas être garantie. Elle se contenta de répondre à quelques questions de journalistes sur son passage.
Il s’agissait du premier meeting en plein air de sa campagne et le grand soleil qui plombait sur le Lake Union Park participait aux conditions qui promettaient une mobilisation massive. Face à une foule massive, la maire de Millport grimpa rapidement la quinzaine de marches qui menaient à la grande scène installée par son équipe de campagne.
Barrett : Mes chers amis,
Quel plaisir de vous retrouver dans ces conditions idylliques. Désolé, nous n’allons pas seulement profiter du temps mais nous allons également parler politique.
Des cris de déception ironiques se mêlèrent à des rires de l’assistance.
Trève de plaisanteries, nous sommes ici pour défendre notre idéal de la Fédération Unie. Et quoi qu’en disent certains de nos opposants dans cette primaire pour nous disqualifier, cet idéal est progressiste. D’ailleurs, si je ne porte pas de projet progressiste, notre Présidente et son cabinet n’en portent pas non plus!
Les applaudissements se firent alors plus insistants dans la foule.
Alors c’est vrai, je ne suis pas la mieux placée pour représenter l’aile gauche de notre mouvement. C’est d’ailleurs pour cette raison que je m’engage à former un ticket paritaire si vous me choisissez avec un soutien d’un autre candidat à cette primaire, voire avec le sénateur Glassberg directement! Nous allons rassembler les progressistes qui veulent de grands changements pour cette nation, changements qu’ils sont en droit d’attendre.
Seul un grand rassemblement des progressistes, des indépendants et des conservateurs les plus modérés nous permettra d’une part de gagner mais aussi d’unifier cette nation. Car je n’oublies pas que le grand favori de la primaire conservatrice se nomme James McCarthy, et que ce dernier a adopté une ligne plutôt modérée. Si nous ne nous rassemblons pas et que nous choisissons un candidat sectaire qui ne porte pas les grandes valeurs fédérées, nous risquons tout simplement d’être balayés du fait de la fuite de nos électeurs pragmatiques et modérés. Alors choisissons une candidature vectrice de rassemblement progressiste et national!
J’aimerais aujourd’hui vous parler aujourd’hui d’un sujet crucial dans une démocratie du niveau de la notre : la place des femmes. Non pas en politique puisque j’estime avoir bien suffisamment abordé le sujet. Cependant, partout dans la société, de nombreuses femmes sont victimes d’écarts de salaires, mais aussi de harcèlement et bien trop souvent de violences. Ce sujet est assez peu évoqué et je veux le mettre sur le devant de la scène. Je ne peux plus supporter que des femmes meurent sous les coups de leurs conjoints. Je ne peux plus supporter que des femmes puissent se faire insulter dans la rue sans aucune forme de poursuites contre leurs agresseurs. Je ne peux plus supporter que, pour un même travail, les femmes aient un salaire bien largement inférieur à celui des hommes. C’est pour les femmes que je veux me battre car, plus que jamais, je crois que leur avenir se joue dans cette élection. Elles auront un choix important à faire entre l’immobilisme et les propositions concrètes pour les aider à trouver leur véritable place dans la société, qui n’est pas seulement un rôle de femme au foyer cantonnée à la cuisine et au ménage! Nous donnerons des moyens à la police et à la justice pour lutter contre les violences faites aux femmes et nous appliquerons des mesures coercitives pour les entreprises bafouant les droits salariaux et syndicaux des femmes. Les beaux discours c’est bien, les actes concrets c’est mieux!
Alors j’assume d’être la candidate du renouveau pour la Fédération. Le renouveau fédéré veut affronter à plusieurs échelles les grands problèmes sociaux, sociétaux, sécuritaires, économiques, démocratiques ou encore environnementaux de ce pays. Je ne veux pas être une présidente passive qui veille à ne pas trop mécontenter en vue de sa réélection. Je serais une présidente active qui n’aura les yeux rivés que sur les résultats de l’audacieuse politique qu’elle aura mise en place. Alors donnez moi les moyens d’agir pour transformer ce pays! Donnez moi de larges majorités, aux primaires comme lors de la présidentielle pour agir avec légitimité dans votre intérêt, et uniquement celui-ci! Votez pour le renouveau fédéré! Votez Barrett!
Merci à tous!
Victoria descendit l’estrade mais, contrairement à son habitude, elle n’alla pas saluer ses sympathisants, sa sécurité ne pouvant pas être garantie. Elle se contenta de répondre à quelques questions de journalistes sur son passage.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- James Callahan
- Mort·e
- Messages : 32
- Enregistré le : mer. 1 avr. 2020 23:45
James Callahan avait choisi ce grand parc pour faire son discours sur la diplomatie notamment commerciale. Malgré le revers d'ampleur qu'il s'était pris à Fort Oak, il ne souhaitait pas s'arrêter dans sa campagne et à défaut de devenir le prochain Président de la Fédération-Unie, il importait surtout de faire vaincre des idées au sein du Parti Progressiste, des idées neuves de désétatisation et de liberté.
Il arriva tranquillement sur la scène montée par ses partisans et commença toujours avec la même tranquillité qui le caractérisait son discours.
Bonjour Olympia ! C'est une joie immense que de vous retrouver aujourd'hui afin de parler de ce que sera peut-être dans quatre ans, notre vaste nation.
Sachez d'abord que j'ai pris acte des résultats du caucus de Fort Oak, sans découragement et sans défaitisme. Il faut signaler qu'à l'instar de nos plus hautes élections, le caucas du Fort Oak possède chez les Parti Progressiste, un fonctionnement antidémocratique, c'est à dire que pour peu qu'un groupe à un endroit fasse moins de quinze pourcent, il est éliminé. Je suis bien navré d'apprendre que des dizaines de milliers de progressistes, au mauvais endroit ont dû renoncer à leurs convictions intimes. J'aimerais que notre Parti, se pose un jour la question de ce mode d'élection suranné et jette un jour ce manteau de vieilleries pour que l'on puisse avoir des élections primaires entièrement démocratiques où nos partisans ont chacun une voix qui compte comme une voix au niveau national. Il est plutôt hypocrite pour notre Parti de revendiquer le progrès en conservant un mode d'élection que même le Parti Conservateur a abandonné depuis bien longtemps.
Mais, abordons sans tarder, le thème de mon intervention du jour. Je veux parler diplomatie et cela va sans dire, de toutes les formes de diplomatie possibles. Bien sûr, je ne m'attarderai pas sur chacun des pays qui compose notre monde pour dire quelle position il faudrait que nous adoptassions sur chacun des points où nous pouvons contester et sur chacun de ceux que nous pouvons approuver, mais je veux parler en précision de politiques générales.
Premièrement, j'aimerais vous parler de Narois, du cas de ce pays qui a connu des bouleversements et des renversements récents, et qui ne vont pas aller en s'améliorant. Après avoir connu la dictature de Jude Snow qui a fait passer des lois liberticides, après l'autocratie d'Adolfo Frazzimo qui a appliqué une terreur de masse, dont les élites ne se sont détournées qu'après qu'il attente à leurs intérêts, nous voilà venu à l'absolutisme de Tristan Bunarys. Celui-ci qui se permet de supprimer la Constitution, de décréter des lois qu'il adapte selon ce que fait ceux qu'il a nommé pour légiférer. En somme, malgré l'intervention de la Fédération-Unie, du Royaume de Carlomania et de la République d'Ostaria, rien n'a véritablement changé à Narois. Comme s'il y avait quelque chose de pourri au royaume des Bunarys. Pire encore, en plus de ne pas avoir su garantir la mise en place d'un état de droit à Narois, puisque l'Empereur est seul juge, législateur et exécuteur de l'Empire, notre armée a soutenu la mise en place de ce régime politique et la garantie de sa survie. Comment la première puissance mondiale, le phare du monde libre a t-il pu se laisser à se point marcher dessus par quelques absolutistes ? Comment alors que nous avions l'armée la plus puissante sur place, avons-nous pu laisser au pouvoir les mêmes qui ont déjà engendré deux tyrannies et qui sont en passe de commettre les mêmes erreurs ?
La seule raison c'est que notre Président a toléré ces actes et le recommencement de ces violations des libertés et de la justice, simplement pour servir les intérêts de la Fédération-Unie. Partout dans le monde, les pays sont de plus en plus fermés à la concurrence internationale qu'ils voient, à raison, comme le pillage institutionnalisé de leurs ressources et l'exploitation des peuples tiers. Alors pour que nos entreprises aient toujours des sous-traitants, il fallait que Monsieur McCarthy impose un traité de libre-échange et l'ouverture des capitaux naroisiens aux capitalistes de la Fédération-Unie. C'est ce qu'on appelle l'impérialisme et il s'est matérialisé très concrètement, dernièrement lorsque le Comité choisi par l'Empereur a décidé de mettre en place des droits des travailleurs extrêmement bas. On assiste à une dégradation des conditions de travail ce qui va mener nos entreprises à sous-traiter à Narois, afin de réduire les coûts de production de nos matières premières. Cela va supprimer des emplois industriels en Fédération-Unie et va appauvrir la population laborieuse de Narois.
Ce n'est pas la politique que j'entends mener. Si je suis élu Président de la Fédération-Unie, je rediscuterais les traités naroisiens. D'une part, pour imposer la démocratisation concrète et surveillée du régime, car il n'est pas convenable que l'Empereur change d'avis selon ce que fait ceux qu'ils nomment, pas plus qu'il ne doit concentrer tous les pouvoirs durant la réalisation de la Constitution, qui pourra être retoquée par lui-même quand il le voudra si sa rédaction lui déplaît. Par ailleurs, l'Empereur est revenu sur la démocratisation des législateurs, ils devaient être élus, ils ont été désignés arbitrairement. Et d'autre part, je rediscuterai l'ouverture des capitaux qui sera abandonnée au profit d'un accord équitable.
J'en viens donc à parler de ce qu'est un accord économique et diplomatique équitable. Un accord équitable c'est un accord qui respecte, à mon sens, deux conditions. La première c'est de protéger toujours l'agriculture et le secteur agricole de tous les pays. Pourquoi ? Parce que la productivité agricole en terme de quantités ne diffère pas fondamentalement entre un pays ou un autre, une fois l'industrialisation réalisée. Ainsi mettre en concurrence nos propres agriculteurs avec ceux d'autres pays industrialisés serait une belle bêtise, puisque cela équivaudrait à mettre en concurrence directe nos agriculteurs bien payés avec des agriculteurs sous-payés, ce qui mènera par la loi de l'offre et de la demande à une chute des prix agricoles et donc à un appauvrissement de nos agriculteurs. Président, je serais le défenseur du monde rural et agricole fédéré.
Et je ne nous mettrais pas en concurrence avec des pays pauvres qui pourraient trouver plus profitable d'importer que de produire sur place, parce que cela va provoquer de la pauvreté dans ces pays et la pauvreté croissante, leurs capacités d'achat va baisser ce qui provoquera une crise de surproduction que nous connaissons bien et qui mènera encore une fois, nos agriculteurs à la déroute ayant des réserves pleines sur les bras que leurs clients ne peuvent se payer. Je le répète, l'agriculture doit rester nationale et c'est une condition à toute politique économique et diplomatique, voilà mon credo.
Parlons désormais de la seconde condition qui est la symétrie industrielle. La symétrie industrielle c'est de n'engager des mesures de libre-échange qu'avec des puissances industrielles équivalentes en terme de productivité de valeur et de quantités. En somme, je n'engagerais pas la Fédération-Unie dans un libre-échangisme qui causerait notre mise ne concurrence directe avec les entreprises de sous-traitance du Sunyixian dont la production devient de plus en plus développée. Avant, ils fabriquaient principalement des pièces de voiture, désormais, ils construisent tout le véhicule et leur planification économique leur permet d'avoir des salaires croissants mais des prix de vente bas. Ainsi faire entrer nos entreprises en concurrence avec des pays de ce genre, ce serait dire à nos capitalistes : "allez ! délocalisez !". Non pas, parce que nous leur permettrions et que le rêve de tout patron fédéré est de fuir son pays natal. Mais parce que serait ouvrir la porte à des centaines de milliers de productions à faible prix comparé aux nôtres et ou bien, nos capitalistes feront pression pour réduire les salaires au niveau des salaires étrangers qui sont au Sunyixian très bas vu le modèle économique qu'ils possèdent, ou bien, nos capitalistes mourront puisqu'ils ne vendront plus. Encore une fois, ils auront à faire face à une crise de surproduction, ce qu'ils produisent n'étant plus vendu ; cela provoque chômage, récession et faillite.
Voilà pourquoi, ce qu'il faut craindre et ce qu'il faut éviter c'est l'asymétrie industrielle. Pour une concurrence saine, il faut que celle-ci se fasse dans des conditions équitables. Si dans les sports de lutte, ou de boxe, on trouve plusieurs catégories selon le poids, ce n'est pas pour rien. Il n'y a aucune différence entre le sport et la diplomatie. Si on fait combattre poids pailles et poids lourds alors les poids pailles se feront rapidement battre comme un rien tandis que les poids lourds s'habitueront à leur niveau et leur niveau se dégradera. Si nous concluons des accords asymétriques, nous aurons une supériorité écrasante sur les plus faibles nations qui s'appauvriront et seront soumises à l'insécurité, l'instabilité, l'augmentation de la criminalité, le manque d'industrialisation, le manque d'éducation, etc. Et notre nation qui créera une concurrence inégale, face à des niveaux de rémunération bas qui seront concurrentiels et compétitifs, va devoir se mettre à leur niveau.
Ce qu'il faut donc c'est aider et développer l'industrie étrangère jusqu'à ce qu'elle soit puisse être mise en concurrence avec la nôtre. Le libre-échange n'est pas un problème, mais il n'est pas une solution non plus. Il faut savoir l'utiliser avec parcimonie et il faut savoir utiliser d'autres politiques économiques diplomatiques quand cela s'avère nécessaire. Cependant les conservateurs et Monsieur McCarthy en particulier, semblent avoir oublié ces fondements politiques. Avec cela, vous ne serez pas étonné quand nos entreprises licencieront et délocaliseront à Narois, où la main d'oeuvre est moins chère. Ou bien, il faudra dégrader notre salaire minimal dont, pourtant tout le monde se réjouit, ou bien, il faudra revoir notre politique économique pour que notre consommation finance l'emploi fédéré en premier lieu.
Vous avez le droit de vouloir financer par vos achats, les emplois étrangers. Mais il sera ensuite trop tard pour se plaindre du chômage et de la pauvreté en Fédération-Unie. La relocalisation c'est la meilleure solution pour redynamiser la croissance, réduire le chômage, la pauvreté et pouvoir augmenter encore le niveau et les conditions de vie de tous les fédérés qui ont à coeur le goût du travail et de l'effort. Voilà, ce qu'est une vraie méritocratie, et c'est cela que je veux appliquer, pour nous redevenions le phare du monde libre. Oui, je dis bien le phare. Et à manquer de raison quand on aborde la politique diplomatique, à manquer de réflexion, à manquer de clairvoyance, nous ne sommes plus le phare du monde libre. Le phare du monde libre, ne peut être sans être éclairé, il ne faut regagner cette position de supériorité par la réflexion, la raison et la pertinence, et la cohérence éclairée qui guident notre action et non par une stupide exhibition de biceps, comme l'a fait McCarthy.
Nous avons la plus puissante industrie, mais pour que ça continue, il faut cesser ces appels à la compromission et à la délocalisation que sont ces asymétries diplomatiques. Il faut cesser avec les bancales pensées chancelantes et faillibles qui forgent pleines de failles, nos actions, traités et accords internationaux.
Vive la Fédération-Unie ! Et vive sa grandeur !
Il arriva tranquillement sur la scène montée par ses partisans et commença toujours avec la même tranquillité qui le caractérisait son discours.
Bonjour Olympia ! C'est une joie immense que de vous retrouver aujourd'hui afin de parler de ce que sera peut-être dans quatre ans, notre vaste nation.
Sachez d'abord que j'ai pris acte des résultats du caucus de Fort Oak, sans découragement et sans défaitisme. Il faut signaler qu'à l'instar de nos plus hautes élections, le caucas du Fort Oak possède chez les Parti Progressiste, un fonctionnement antidémocratique, c'est à dire que pour peu qu'un groupe à un endroit fasse moins de quinze pourcent, il est éliminé. Je suis bien navré d'apprendre que des dizaines de milliers de progressistes, au mauvais endroit ont dû renoncer à leurs convictions intimes. J'aimerais que notre Parti, se pose un jour la question de ce mode d'élection suranné et jette un jour ce manteau de vieilleries pour que l'on puisse avoir des élections primaires entièrement démocratiques où nos partisans ont chacun une voix qui compte comme une voix au niveau national. Il est plutôt hypocrite pour notre Parti de revendiquer le progrès en conservant un mode d'élection que même le Parti Conservateur a abandonné depuis bien longtemps.
Mais, abordons sans tarder, le thème de mon intervention du jour. Je veux parler diplomatie et cela va sans dire, de toutes les formes de diplomatie possibles. Bien sûr, je ne m'attarderai pas sur chacun des pays qui compose notre monde pour dire quelle position il faudrait que nous adoptassions sur chacun des points où nous pouvons contester et sur chacun de ceux que nous pouvons approuver, mais je veux parler en précision de politiques générales.
Premièrement, j'aimerais vous parler de Narois, du cas de ce pays qui a connu des bouleversements et des renversements récents, et qui ne vont pas aller en s'améliorant. Après avoir connu la dictature de Jude Snow qui a fait passer des lois liberticides, après l'autocratie d'Adolfo Frazzimo qui a appliqué une terreur de masse, dont les élites ne se sont détournées qu'après qu'il attente à leurs intérêts, nous voilà venu à l'absolutisme de Tristan Bunarys. Celui-ci qui se permet de supprimer la Constitution, de décréter des lois qu'il adapte selon ce que fait ceux qu'il a nommé pour légiférer. En somme, malgré l'intervention de la Fédération-Unie, du Royaume de Carlomania et de la République d'Ostaria, rien n'a véritablement changé à Narois. Comme s'il y avait quelque chose de pourri au royaume des Bunarys. Pire encore, en plus de ne pas avoir su garantir la mise en place d'un état de droit à Narois, puisque l'Empereur est seul juge, législateur et exécuteur de l'Empire, notre armée a soutenu la mise en place de ce régime politique et la garantie de sa survie. Comment la première puissance mondiale, le phare du monde libre a t-il pu se laisser à se point marcher dessus par quelques absolutistes ? Comment alors que nous avions l'armée la plus puissante sur place, avons-nous pu laisser au pouvoir les mêmes qui ont déjà engendré deux tyrannies et qui sont en passe de commettre les mêmes erreurs ?
La seule raison c'est que notre Président a toléré ces actes et le recommencement de ces violations des libertés et de la justice, simplement pour servir les intérêts de la Fédération-Unie. Partout dans le monde, les pays sont de plus en plus fermés à la concurrence internationale qu'ils voient, à raison, comme le pillage institutionnalisé de leurs ressources et l'exploitation des peuples tiers. Alors pour que nos entreprises aient toujours des sous-traitants, il fallait que Monsieur McCarthy impose un traité de libre-échange et l'ouverture des capitaux naroisiens aux capitalistes de la Fédération-Unie. C'est ce qu'on appelle l'impérialisme et il s'est matérialisé très concrètement, dernièrement lorsque le Comité choisi par l'Empereur a décidé de mettre en place des droits des travailleurs extrêmement bas. On assiste à une dégradation des conditions de travail ce qui va mener nos entreprises à sous-traiter à Narois, afin de réduire les coûts de production de nos matières premières. Cela va supprimer des emplois industriels en Fédération-Unie et va appauvrir la population laborieuse de Narois.
Ce n'est pas la politique que j'entends mener. Si je suis élu Président de la Fédération-Unie, je rediscuterais les traités naroisiens. D'une part, pour imposer la démocratisation concrète et surveillée du régime, car il n'est pas convenable que l'Empereur change d'avis selon ce que fait ceux qu'ils nomment, pas plus qu'il ne doit concentrer tous les pouvoirs durant la réalisation de la Constitution, qui pourra être retoquée par lui-même quand il le voudra si sa rédaction lui déplaît. Par ailleurs, l'Empereur est revenu sur la démocratisation des législateurs, ils devaient être élus, ils ont été désignés arbitrairement. Et d'autre part, je rediscuterai l'ouverture des capitaux qui sera abandonnée au profit d'un accord équitable.
J'en viens donc à parler de ce qu'est un accord économique et diplomatique équitable. Un accord équitable c'est un accord qui respecte, à mon sens, deux conditions. La première c'est de protéger toujours l'agriculture et le secteur agricole de tous les pays. Pourquoi ? Parce que la productivité agricole en terme de quantités ne diffère pas fondamentalement entre un pays ou un autre, une fois l'industrialisation réalisée. Ainsi mettre en concurrence nos propres agriculteurs avec ceux d'autres pays industrialisés serait une belle bêtise, puisque cela équivaudrait à mettre en concurrence directe nos agriculteurs bien payés avec des agriculteurs sous-payés, ce qui mènera par la loi de l'offre et de la demande à une chute des prix agricoles et donc à un appauvrissement de nos agriculteurs. Président, je serais le défenseur du monde rural et agricole fédéré.
Et je ne nous mettrais pas en concurrence avec des pays pauvres qui pourraient trouver plus profitable d'importer que de produire sur place, parce que cela va provoquer de la pauvreté dans ces pays et la pauvreté croissante, leurs capacités d'achat va baisser ce qui provoquera une crise de surproduction que nous connaissons bien et qui mènera encore une fois, nos agriculteurs à la déroute ayant des réserves pleines sur les bras que leurs clients ne peuvent se payer. Je le répète, l'agriculture doit rester nationale et c'est une condition à toute politique économique et diplomatique, voilà mon credo.
Parlons désormais de la seconde condition qui est la symétrie industrielle. La symétrie industrielle c'est de n'engager des mesures de libre-échange qu'avec des puissances industrielles équivalentes en terme de productivité de valeur et de quantités. En somme, je n'engagerais pas la Fédération-Unie dans un libre-échangisme qui causerait notre mise ne concurrence directe avec les entreprises de sous-traitance du Sunyixian dont la production devient de plus en plus développée. Avant, ils fabriquaient principalement des pièces de voiture, désormais, ils construisent tout le véhicule et leur planification économique leur permet d'avoir des salaires croissants mais des prix de vente bas. Ainsi faire entrer nos entreprises en concurrence avec des pays de ce genre, ce serait dire à nos capitalistes : "allez ! délocalisez !". Non pas, parce que nous leur permettrions et que le rêve de tout patron fédéré est de fuir son pays natal. Mais parce que serait ouvrir la porte à des centaines de milliers de productions à faible prix comparé aux nôtres et ou bien, nos capitalistes feront pression pour réduire les salaires au niveau des salaires étrangers qui sont au Sunyixian très bas vu le modèle économique qu'ils possèdent, ou bien, nos capitalistes mourront puisqu'ils ne vendront plus. Encore une fois, ils auront à faire face à une crise de surproduction, ce qu'ils produisent n'étant plus vendu ; cela provoque chômage, récession et faillite.
Voilà pourquoi, ce qu'il faut craindre et ce qu'il faut éviter c'est l'asymétrie industrielle. Pour une concurrence saine, il faut que celle-ci se fasse dans des conditions équitables. Si dans les sports de lutte, ou de boxe, on trouve plusieurs catégories selon le poids, ce n'est pas pour rien. Il n'y a aucune différence entre le sport et la diplomatie. Si on fait combattre poids pailles et poids lourds alors les poids pailles se feront rapidement battre comme un rien tandis que les poids lourds s'habitueront à leur niveau et leur niveau se dégradera. Si nous concluons des accords asymétriques, nous aurons une supériorité écrasante sur les plus faibles nations qui s'appauvriront et seront soumises à l'insécurité, l'instabilité, l'augmentation de la criminalité, le manque d'industrialisation, le manque d'éducation, etc. Et notre nation qui créera une concurrence inégale, face à des niveaux de rémunération bas qui seront concurrentiels et compétitifs, va devoir se mettre à leur niveau.
Ce qu'il faut donc c'est aider et développer l'industrie étrangère jusqu'à ce qu'elle soit puisse être mise en concurrence avec la nôtre. Le libre-échange n'est pas un problème, mais il n'est pas une solution non plus. Il faut savoir l'utiliser avec parcimonie et il faut savoir utiliser d'autres politiques économiques diplomatiques quand cela s'avère nécessaire. Cependant les conservateurs et Monsieur McCarthy en particulier, semblent avoir oublié ces fondements politiques. Avec cela, vous ne serez pas étonné quand nos entreprises licencieront et délocaliseront à Narois, où la main d'oeuvre est moins chère. Ou bien, il faudra dégrader notre salaire minimal dont, pourtant tout le monde se réjouit, ou bien, il faudra revoir notre politique économique pour que notre consommation finance l'emploi fédéré en premier lieu.
Vous avez le droit de vouloir financer par vos achats, les emplois étrangers. Mais il sera ensuite trop tard pour se plaindre du chômage et de la pauvreté en Fédération-Unie. La relocalisation c'est la meilleure solution pour redynamiser la croissance, réduire le chômage, la pauvreté et pouvoir augmenter encore le niveau et les conditions de vie de tous les fédérés qui ont à coeur le goût du travail et de l'effort. Voilà, ce qu'est une vraie méritocratie, et c'est cela que je veux appliquer, pour nous redevenions le phare du monde libre. Oui, je dis bien le phare. Et à manquer de raison quand on aborde la politique diplomatique, à manquer de réflexion, à manquer de clairvoyance, nous ne sommes plus le phare du monde libre. Le phare du monde libre, ne peut être sans être éclairé, il ne faut regagner cette position de supériorité par la réflexion, la raison et la pertinence, et la cohérence éclairée qui guident notre action et non par une stupide exhibition de biceps, comme l'a fait McCarthy.
Nous avons la plus puissante industrie, mais pour que ça continue, il faut cesser ces appels à la compromission et à la délocalisation que sont ces asymétries diplomatiques. Il faut cesser avec les bancales pensées chancelantes et faillibles qui forgent pleines de failles, nos actions, traités et accords internationaux.
Vive la Fédération-Unie ! Et vive sa grandeur !
- Nancy Powell
- Mort·e
- Messages : 69
- Enregistré le : mar. 7 avr. 2020 22:45
Meeting à Olympia
Campagne Powell 179
Bien qu’elle soit déjà venue dans l’état du Nord, Nancy Powell et son équipe avait fait le choix de revenir pour mettre en scène le ralliement du Gouverneur Rutherford, retiré malgré un score inespéré la veille à Fort Oak.
C’était donc dans ce parc que de nombreux sympathisants s’étaient massés devant une scène installée par des militants. La majorité du public arboraient fièrement casquettes et tee-shirts à l’effigie de leur championne ou à la gloire de l’unité du PP, que la whig progressiste tendait à représenter.
À quelques minutes du début de l’évènement, un jeune homme se présenta sur la scène, accueilli par quelques applaudissements parsemés dans la salle.
Bonsoir à tous! Je suis Tyler Hupert et je dirige la section de Northunderland des Jeunes avec Powell. Et j’ai ce soir l’immense honneur d’introduire une femme, ancienne candidate à la Vice-Présidence de la Fédération Unie, ancienne maire de Millport, Sénatrice pour l’État de Sealand et candidate au gouvernorat, Victoria Barrett!
La sénatrice fit son apparition sur la scène et salua la foule qui scandait « Vika » tandis qu’elle donnait une accolade au jeune Tyler. Elle se plaça derrière le pupitre tandis que le jeune speaker quitta la scène. Elle attendit quelques secondes que la clameur retombe pour entamer son intervention.
Bonsoir à tous! Bonsoir Olympia!
Quelle joie de revenir ici. Il y a quatre ans, lors des dernières primaires je me tenais sur une estrade similaire de ce parc. Je sais que certains parmi vous étaient également là. J’étais alors, comme Nancy, candidate à l’investiture progressiste. J’avais alors une mission, empêcher le vakéminisme d’emporter définitivement les chances des progressistes. Cette mission, nous l’avions accompli avec les sympathisants progressistes de cet état qui avaient décidé de me faire confiance, et avec une nette avance sur mes deux rivaux de l’époque. Et c’est donc un réel bonheur et un soulagement de voir que le vakéminisme est en grande perte de vitesse.
Applaudissements dans le public.
Il y a quatre ans, son champion avait obtenu à Fort Oak 373 366 voix. Hier, ce n’était plus que 123 934 voix, soit une perte de deux tiers des soutiens. Hier soir, c’est surtout le progressisme historique et pragmatique qui était de retour, celui que j’étais la seule à porter aux dernières primaires et qui a hier atteint plus de 45% des suffrages exprimés.
Des membres du public commencèrent à scander en coeur « Unity » tandis que le reste applaudissait la sénatrice.
Maintenant, les forces du progressisme pragmatique commencent à se rassembler avec force derrière la Représentante Powell. Contrairement à moi il y a 4 ans, Nancy est une élue ayant une grande expérience fédérale. Contrairement à moi, Nancy est ralliée par des élus de tout le pays et de toutes les échelles, du Gouverneur Rutherford à la Chambre des Représentants, en passant par le Sénat. Il y a donc désormais une candidate du rassemblement. Et ce rassemblement se créer en grande partie grâce à un homme, que j’ai l’immense honneur d’introduire aujourd’hui. Il termine son troisième et dernier mandat à la tête de l’état d’Arcadia, il a accepté hier soir de se retirer de la course à l’investiture pour permettre le rassemblement de la famille progressiste, Ladies and Gentlemen, le Gouverneur Andrew Rutherford!
Le Gouverneur rentra sur scène ovationner par la foule et applaudi par la sénatrice. Le public scanda « Andrew with us » pendant que la Sénatrice lui murmurait quelques mots à l’oreille. Cette dernière resta en retrait sur la scène pendant que le Gouverneur prit place derrière le pupitre.
Merci à tous pour cet accueil! Merci Madame la Sénatrice d’être de celles et ceux qui placent le rassemblement et l’unité avant leur ambition personnelle, je sais que vous avez également accepté de ne pas être candidate pour permettre cette unité, et c’est tout à votre honneur.
Depuis hier, j’entends quand je me déplace où je lis sur les réseaux sociaux une critique persistante. Je me retire au nom de l’union et je ne rallie pas le vainqueur du dernier caucus de Fort Oak. Il est vrai que cette posture est étrange mais elle s’inscrit finalement dans une forme de logique. J’ai rallié hier la Représentante Powell car le pays entier sait sa capacité à unifier le parti, et ce rôle a été crucial. Faire adopter les propositions progressistes à la Chambre quand votre groupe n’a que 3 voix de majorité, il faut un groupe soudé et je sais que Nancy y oeuvre activement et la Fédération en est témoin. J’ai été représentant avant de devenir Gouverneur. Bien qu’elle n’était pas encore notre whip, Nancy avait à coeur l’unité du parti et je sais que c’est toujours le cas. Nancy a une mission, garder ce parti uni et c’est son métier. Nous la savons compétente pour cela.
Rien n’atteste aujourd’hui de la capacité du Représentant Page et du Sénateur Callahan à rassembler ce parti. Je ne dis pas qu’ils ne sauront pas le faire, je dis que je ne le sais pas. À l’ère de Chirper, toujours prendre garde à ce que l’on dit.
Rires dans le public.
Je mets de côté le député Braden Tillman, que l’on sait inapte à rassembler le Parti Progressiste, lui qui après avoir été battu lors des dernières primaires, avait été quémander l’investiture du Parti Vert pour se présenter contre mon troisième mandat au gouvernerat d’Arcadia. La majorité des électeurs qui avaient rallié Braden Tillman aux dernières primaires ne sont pas dupes et ils ont cette fois compris qu’il ne souhaitait pas rassembler notre parti, et les faits l’attestent.
Alors oui, depuis hier soir, une candidature semble la plus apte à rassembler cette nation. Cette candidature recevra j’en suis sûr un soutien massif des électeurs de ce bel état de Northunderland, il s’agit de la candidature de la Représentante Nancy Powell que je vous demande d’accueillir avec force et enthousiasme!
Le public commença alors à hurler le prénom de la candidate qui entrait sur la scène. Elle serra quelques mains à portée de la scène puis alla saluer très chaleureusement ses deux soutiens, encore présents sur la scène.
Elle se plaça derrière le pupitre alors qu’elle étaie encore ovationnée. La clameur commença à retomber et elle commença son discours.
Merci Gouverneur Rutherford! Merci Sénatrice Barrett! Et bonsoir Olympia!
Merci d’attester aujourd’hui du rassemblement qu’incarne ce mouvement. Merci d’être là et de dire que nous sommes la candidature du rassemblement des progressistes, et que les résultats de cette primaire de Northunderland le prouveront.
Appplaudissements.
J’aimerais tout d’abord vous parler d’une prérogative très attachée à la fonction présidentielle : la diplomatie. Je veux profondément changer le logiciel diplomatique de ce pays. Je veux tout d’abord un grand chantier structurel afin de réformer en profondeur la Communauté Internationale des Nations Souveraines. Cette institution est actuellement complètement impuissante, car en partie dénigrée par de puissants chefs d’états, et se révèle donc incapable de maintenir la paix. Pour prendre l’exemple de la Dorée, la CINS a complètement laissé deux pays annexer cette île et y imposer leur politique à leur guise. Comment accepter que l’annexion devienne la règle?
Nous devons donc engager une réforme structurelle de cette organisation afin de lui redonner un poids réel, sinon, autant l’abolir. En concertation avec plusieurs chefs d’états, je proposerais que chaque pays mette à la disposition de la CINS 5% de ses effectifs armés, que la CINS pourra utiliser à sa guise, grâce à un consortium de généraux issus du monde entier qui formeront un état major, dans le cadre de missions de maintien de la paix. Car aujourd’hui, quel est le poids de cette organisation? Des grandes nations phoéciennes comme Ostaria décident de l’ignorer complètement, rendant en plus la légitimité d’hypothétiques engagements remise en cause.
Si nous voulons que la CINS serve la paix, nous devons d’abord lui permettre de la maintenir. Deux nations peuvent déclarer la guerre actuellement sans rien risquer de la communauté internationale. Les sanctions diplomatiques, militaires, politiques et économiques ne sont décidées que par des pays, ou de petits groupes de pays. Je veux redonner un poids fort à l’organisation en permettant l’établissement de sanctions économiques internationales si 75% des membres de l’Assemblée les votent. La CINS doit pouvoir servir la démocratie et la paix. C’est son rôle d’origine et je veux simplement le renforcer.
Si cette réforme ne se fait pas, nous devrons renforcer considérablement la Coalition des États Libres pour en faire une organisation internationale de substitution, apte à intervenir pour défendre la paix et la démocratie, ainsi que capable de mettre en oeuvre des sanctions économiques collectives et fortes, et donc de servir l’idéal de liberté, de paix et de démocratie qui unit les pays de la coalition. Nous devrons également nous ouvrir à quelques adhésions, notamment auprès de pays phoéciens. Ces pays qui partagent avec nous l’idéal de liberté et qui veulent une organisation forte capable d’intervenir à tout moment pour défendre la démocratie et la liberté, un groupement capable d’affaiblir économiquement des pays dangereux ou terriblement méprisants de la démocratie. Nous avons une influence sur cette planète. Il serait complètement idiot de ne pas s’en servir au service des idéaux qui animaient ceux qui se sont battus pour notre indépendance, et qui animent toujours des millions de fédérés dont je suis : la démocratie, la liberté et la paix. Nous avons le pouvoir d’agir fortement pour la paix et la liberté, n’ayons plus peur de le faire!
Les sympathisants de la whip commencèrent pour certains à scander « Freedom » à plusieurs reprises. Cette dernière se retourna ensuite vers le Gouverneur Rutherford.
J’aimerais profiter de la présence à mes côtés du Gouverneur Rutherford pour parler d’un sujet qui lui tient à coeur : l’accès aux études supérieures. Durant ce dernier mandat que vous achevez M. le Gouverneur, vous avez eu le courage de porter à la Législature de votre état un texte visant à élargir l’accès aux études supérieures. Les étudiants arcadiens se voient rembourser 30% des frais d’étude des Universités d’état et les plus précaires bénéficient d’un remboursement à hauteur de 40%.
La foule interrompit la candidate en applaudissant brillamment le gouverneur.
Je ne peux que féliciter ce travail de votre Cabinet. Les étudiants d’Arcadia ont donc une chance, celle d’étudier pour moins cher qu’ailleurs. Mais dans les états comme le mien, ce n’est pas le cas. Un gouverneur conservateur ne propose malheureusement pas de faciliter l’accès aux universités.
Quelques sifflets se firent entendre dans la foule.
Inutile de siffler, j’en viens au moment où je propose mes solutions contre la politique des gouverneurs de ces états!
La majorité du public se mit à rire.
Or, ce qui fait la force de notre nation, c’est que, malgré les différences entre les états, il existe un ciment commun, une base qui nous unit. Je ne peux pas être une Présidente qui voit l’accès aux études largement simplifié dans quelques états et complètement impossible dans les autres. Comme dans cette primaire, je veux unir. Je veux être la Présidente de l’union de la nation. Garder alors ces disparités en l’état serait terriblement préjudiciable pour l’unité de ce pays. Je propose donc une base d’union sur le sujet, avec ensuite de possibles disparités entre les états fédérés, toutefois moins fortes qu’aujourd’hui. Je propose donc que les frais des universités d’état soient couverts à 20% par l’état fédéral et que chaque état choisisse à quelle hauteur il s’implique, cette hauteur devant toutefois être compris entre 10% et 30% des frais.
Applaudissements.
Chaque état a ses traditions et son histoire. Oui, l’idéal progressiste implique de les dépasser. Mais je ne peux pas marcher sur les volontés des habitants de certains états, ni balayer de la main leurs traditions et leur histoire. Certains états sont historiquement aux côtés des populations et distribuent beaucoup d’aides, tandis que d’autres, dont Northunderland, sont plus en retrait et moins impliqués dans la vie économique et sociale. Je ne peux pas imposer un remboursement trop important car j’ai trop de respect pur ses traditions qui sont celles de chacun de ces états qui forment une Fédération.
Ovation.
Alors, oui, le Parti Progressiste doit se trouver un candidat capable d’unir ses membres. Avec votre ralliement Gouverneur, ainsi que le soutien de nombreux élus locaux et fédéraux, je pense avoir prouvé ma capacité à rassembler ce parti. Plus notre victoire sera grande, plus vite nous passerons à l’étape suivante : l’union du pays!
Alors rejoigniez-nous pour permettre cette belle union dont nous avons tant besoin. Rejoignez-nous pour dire que nous sommes parfaitement aptes à battre dans les urnes le Président McCarthy, déjà désavoué hier par 18% des conservateurs de Fort Oak, ce qui est historiquement élevé pour un Président sortant. Seule l’union des progressistes de ce pays permettra de nous imposer finalement et je l’affirme, je suis la candidate de l’union et du rassemblement!
Vive Olympia! Vive Northunderland! Et Vive la Fédération Unie!
Le public applaudit dès les derniers mots de la candidate le discours. Nancy, Vika et Andrew se rassemblèrent pour les photographes. Les trois élus se dispersèrent ensuite pour saluer la foule. Il quittèrent la scène pour aller au plus près du public.
Après une bonne demie heure de bain de foule et de dialogue, les élus quittèrent le parc dans des voitures pour poursuivre la campagne.
Ancienne Représentante de la Fédération-Unie
Pendant que la campagne faisait son cours à l’échelle nationale, Ben Wyatt avait été désigné par Oliver Hamilton en personne pour représenter les progressistes dans son État natal de Northunderland. Fort d’une célébrité locale et d’une expérience dans l’événementiel, le Représentant le plus à droite du parti avait choisi le Lake Union Park. Les progressistes locaux avaient organisés dans tout l’État la communication pour faire venir du monde, si bien qu’une foule de quelques milliers de personnes étaient présente vingt minutes avant le début du discours de Wyatt.
Une estrade modeste avait été montée, reprenant les drapeaux de Northunderland et de la Fédération-Unie sur ses côtés. Un pupitre avait été installé avec un microphone fixe dessus. Alors qu’était diffusée dans tout le parc une musique, le Représentant progressiste faisait son entrée sous les applaudissements du public. Il débutait alors son discours.
“Merci Northunderland ! Merci Olympia d’être toujours si réactive quand les choses bougent dans votre État ! Quel plaisir d’être ici, après plusieurs mois à Saint-Paul à bosser sur un tas de dossiers pour notre pays. À vrai dire, je suis ici depuis ce matin où j’ai pu aller me rendre vers le cabinet comptable dans lequel j’ai travaillé pendant longtemps.
C’est un cabinet très investi à Northunderland, qui gère les comptes, les fiches de paies, le recrutement pour beaucoup d’entreprises autour d’elle et qui connaît réellement ce qu’est la fiscalité fédérée, l’entreprise fédérée, le recrutement fédéré. Ils savent le job. Quoiqu’il en soit, j’ai pu converser avec eux et j’étais plutôt d’accord avec la très grande partie de leurs revendications. Et c’est à ces revendications que l’Administration Hamilton répondra lors du prochain mandat, mes chers compatriotes.
Vous l’aurez donc compris, je suis revenu dans mon État natal pour parler de fiscalité et d’entreprises ! J’entends beaucoup de monde dire que le ticket progressiste serait “d’ultragauche”, qu’il serait dangereux pour la Fédération-Unie et radical. Ces gens-là auraient donc oublié que nous avons failli élire Monsieur le Sénateur Glassberg aux dernières élections ? Tout le monde est d’accord pour dire que Monsieur Hamilton est bien plus modéré que Monsieur Glassberg. Son programme parle de lui-même et se préoccupe bien plus de l’assainissement de notre économie que notre plateforme d’il y a quatre années. Soyons donc sérieux quelques instants, mes chers compatriotes, et remettons les débats à leur places ! Bon, il serait temps pour moi d’accoucher.
Je vais commencer par vous expliquer notre plan de réforme fiscale pour les ménages du prochain mandat, puis j’embrayerai sur la fiscalité des entreprises. Par la suite, j’évoquerai notre administration et notre plan pour la rendre compréhensible et surtout beaucoup moins chronophage qu’elle ne l’est actuellement ! Enfin, je conclurai par une explication claire de ce que sera notre philosophie fiscale pour les années à venir. Bien, je pense que nous pouvons directement débuter !
Je vais donc tout d’abord parler de notre plan pour la fiscalité des ménages. L’un des impôts fédéraux les plus emblématiques est l’impôt sur le revenu, nous le savons tous et nous l’avons sûrement ici tous payé au moins une fois dans notre vie. Pour le moment, notre système d’imposition sur le revenu compte sept tranches, divisées en quatre catégories regroupant les situations que peuvent rencontrer les fédérés. Une telle organisation peut sembler adéquate, cependant il faut tout de même prendre en compte les agents qui servent derrière ! Notre proposition est simple : tout d’abord, l’imposition sera revue pour être abaissée pour la majorité des fédérés, de l’ordre de cinq à quinze pourcent selon les tranches et les situations. Une fois cette rectification faite, nous implémenterons une augmentation de l’ordre de cinq pourcent sur les plus riches d’entre-nous, en somme quelques milliers de personnes en Fédération-Unie, ce qui permettra au budget de maintenir tout de même un certain équilibre. De l’autre côté, nous cesseront de sanctionner dans notre pays les personnes divorcées en alignant, dès la prononciation du divorce, leur situation fiscale sur celle d’un individu célibataire ! À côté, un système de parts fiscales pour chaque enfant sera créée pour abaisser les impôts en fonction du nombre d’enfants et d’encore plus personnaliser l’impôt sur le revenu à la situation de chaque foyer. Cette réforme est une réforme de bon sens : les familles fédérées paieront moins d’impôt, ceux qui peuvent se le permettre verront leur imposition un peu augmenter !
Le Représentant progressiste est alors applaudi par la foule, tandis qu’il revoit ses fiches concernant la suite de son allocution.
Je vais maintenant évoquer avec vous la fiscalité des entreprises dans notre pays. La situation va largement évoluer, car nous allons au cours du prochain mandat imposer à l’échelle fédérale un barème d’imposition progressif en matière d’impôt sur les sociétés ! Attention, nous n'augmenteront d’aucun Thaler l’IS pour quelconque structure : les grandes entreprises ne doivent absolument pas s’inquiéter d’un tel revirement ! Cette réforme bénéficiera avant tout aux petites et moyennes entreprises, qui verront leur imposition massivement baisser pour la plupart d’entre-elles, pour certaines jusqu’à vingt points ! Dans le même temps, nous publierons une liste de secteurs économiques et d’activités que nous défiscaliseront totalement d’impôts fédéraux. Parmis ces secteurs, nous compterons la recherche et le développement, le ferroviaire, l’agriculture biologique, les établissements de santé à but non-lucratif, les établissements scolaires à but non-lucratif, les énergies renouvelables ou encore l’édition, la publication et la vente de livres numériques ! Notre administration progressiste accordera un point d’honneur à faire fructifier des secteurs-clés de notre économie durant tout notre mandat ! Vous voyez, il n’y a rien de socialiste ni de socialisant dans ce programme, uniquement des mesures de bon sens pour notre économie qui sera massivement oxygénée par notre vision du travail, de l’impôt et de l’investissement !
Applaudissement du public, qui scande des slogans anti-impôt ou écologistes à l’annonce de certaines défiscalisations.
Maintenant, je vais vous exposer notre plan pour “cut the red tape” dans notre pays ! En effet, nous progressistes pensons qu’il est enfin temps de mettre fin à une machine bureaucratique qui grippe nos activités depuis bien trop longtemps maintenant ! En ce sens, nous rénoverons durant les quatre prochaine année l’intégralité de notre administration fiscale dans un objectif précis : faciliter la vie des fédérés. Le premier pilier de cette réforme sera la numérisation massive de l’administration et la capacité dès la seconde année du mandat pour chaque fédéré de remplir sa déclaration en ligne, que ce soit sur son portable, sa tablette ou un ordinateur ! Le second pilier consistera en une simplification massive, organisée de concert avec les experts fiscaux de notre pays, des fioritures administratives remplies par les fédérés : nous instaurerons un mantra simple, l’État fédéral n’aura plus à demander deux fois la même information à un fédéré ou une entreprise. Cette simplification devrait permettre de réduire, par année et par personne ou structure imposée, de près de 25h le temps passé sur ces obligations administratives ! Autant de temps gagné pour les entreprises à produire, ou pour les fédérés à travailler, se reposer ou organiser ses loisirs ! Enfin, le dernier pilier de notre réforme consistera en la mise en place, pour les impôts fédéraux, d’une collecte à la source volontaire pour tous les impôts. Nous souhaitons gagner en temps et en lisibilité, mais nous ne voudrons jamais attaquer le consentement à l’impôt que marque notre pays, ainsi l’inscription au dispositif d’imposition fédérale à la source sera soumis au volontariat de chaque fédéré ou entreprise fédérée !
Notre philosophie est donc d’inspiration largement anti-bureaucratique. La candidature d’Hamilton n’est ni la candidature d’un big government, ni une candidature socialiste. Le progressisme fédéré se démarque justement du monde entier par notre capacité à s’adapter, à être réaliste en matière économique ! Nous connaissons la vie des gens ! Nous apportons des solutions concrètes, mes chers compatriotes, pour simplifier, améliorer la vie de chacun ! Pour que la Fédération-Unie fasse à nouveau société, pour la reprise économique et pour une Administration au service de ses citoyens et non au-dessus d’eux, le bulletin progressiste est le bulletin qu’il vous faut !
Alors qu’il est applaudi par l’assemblée devant lui, le candidat reste sur son pupitre pour saluer la foule. Il va conclure.
Northunderland, j’espère aujourd’hui que je vous aurais du maximum de mes capacités convaincu de voter progressiste lors des prochaines élections. Je sais que notre État est tant attaché à sa liberté, je nous sait réellement investi dans la notion de justice qui caractérise notre Nation. Ne nous laissons pas berner par la propagande servie par la campagne d’en face, et allons enfin de l’avant ! Northunderland, notre temps et le temps de l’action pour changer notre monde ! Pour le rendre meilleur ! Merci !
Sous les acclamations du public et les caméras et appareils photo, le Représentant progressiste salue la foule devant lui avant de descendre de l’estrade. Il rejoignait très rapidement son train qui allait l’emmener en un certain nombre d’heures jusqu’à Saint-Paul où il allait reprendre tranquillement son travail.
- Elizabeth Ellis
- Citoyen·ne
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- Enregistré le : sam. 16 juil. 2022 22:50
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Meeting de lancement de campagne de Elizabeth Ellis à Olympia, Northunderland
Alors que l'élection présidentielle approchait et que tout semblait conclure à une victoire d'avance du très conservateur Président sortant, une femme voulait incarner une vague d'espoir et de renouveau pour la gauche progressiste. Cette femme, qui détonnait par son parcours et ses prises de position controversées, c'était Elizabeth Ellis. Pour le moment inconnu d'une grande part de la population, elle avait été capable de rassembler suffisamment de soutien et de fond pour préparer la campagne des primaires du Parti Progressiste. S'il était évident qu'elle n'était pas la favorite elle n'en avait que faire, son message est le bon et elle est persuadée que celui-ci pourra toucher de nombreux adhérents et militants progressistes.
Ainsi, sa première prise de parole était essentielle pour marquer l'esprit de sa campagne et pour se positionner comme une alternative sérieuse pour la gauche fédérée. C'est au Lake Union Park, dans l'État conservateur de Northunderland qu'Ellis choisit de débuter sa carrière politique. Si, à première vue, ce choix peut paraître surprenant, le Northunderland n'étant pas un État acquis au PP et ne représentant pas un nombre important de délégués, il était en réalité plein de symbole. Elizabeth voulait montrer que son discours très à gauche était un discours qui pouvait servir de fer de lance pour s'attaquer au fief conservateur à un moment où le PP semblait être résigné à perdre.
Devant une foule de quelques milliers de personnes, 2 500 personnes selon les organisateurs, et de plusieurs journalistes locaux et nationaux, invités pour l'occasion, Elizabeth, micro à la main, monta sur une scène mis en place par ses soutiens. Après quelques secondes d'applaudissement, l'économiste de gauche pris la parole sur un ton déterminé.
Elizabeth Ellis : Mes Chers Amis Progressistes d'Olympia, de tout l'État de Northunderland et de bien au-delà sans aucun doute, merci pour votre présence aujourd'hui !
Vous voir me rappelle l'engagement de ma vie, celui de toujours me battre avec la même force et la même motivation pour qu'un jour les millions de fédérés victimes des discriminations et de l'oppression de la caste réactionnaires qui dirige notre pays puissent relever la tête et regarder vers l'avenir ! Ce combat, je le mène depuis que je me suis engagée dans les luttes sociales et sociétales. Ce combat, je le porte comme une fierté depuis que j'ai franchis la porte du premier syndicat que j'ai rejoint. Ce combat, j'ai longtemps eu l'impression qu'il avait été abandonné par les forces politiques de gauche et j'avais en partie raison. Mais aujourd'hui, ce combat, si vous le voulez, vous pouvez le remettre au cœur du débat et du combat politique. Vous allez pouvoir le faire, car j'annonce officiellement que je me porte candidate au primaire du Parti Progressiste de 203 !
À cette annonce, la foule acclama la désormais candidate Ellis. Cette dernière leva le poing comme signe de résistance et le public la suivit dans ce mouvement.
Elizabeth Ellis : Ce poing levé mes chers amis, ce n'est pas un signe anodin. C'est la marque du respect que nous portons à toutes celles et ceux qui ont combattu avant nous pour faire de cette terre une promesse d'égalité et de justice sociale. Je ne peux que penser aujourd'hui à ceux qui dans cette lutte sont tombés sous les coups directs ou indirects de nos nombreux adversaires. Je pense à beaucoup de mes amis et je sais qu'ils me regardent aujourd'hui de là où ils sont et je suis sûr que comme nous ils sont plein d'espoir pour la suite. Je vous prévient d'avance, cette campagne sera violente, car l'adversaire ne nous laissera pas faire. Nous sommes aux portes d'un changement radical, car les inégalités que subissent toutes les minorités de ce pays deviennent de plus en plus intolérables. La caste réactionnaire le sait, elle est au pied du mur et pour s'en sortir elle ne fait qu'agiter les vielles peurs et les vieux sentiments racistes, misogynes, xénophobes d'une catégorie d'électeurs qui n'a pas compris que son intérêt été dans la lutte et non pas dans la complaisance d'un pouvoir aux méthodes violentes.
Oui, je veux porter dans cette élection l'espoir de tout un peuple de gauche progressiste, de toute une génération qui ne se résoudra jamais à laisser faire sans rien dire des vieux hommes riches et blancs s'accaparer tout le pouvoir dans un pays comme le nôtre. N'ayez pas peur des mots que j'utilise, ce sont les bons et nous n'avons rien à gagner à nous cacher derrière un maximum de délicatesse. Y a-t-il une seule forme de délicatesse quand les Réactionnaires s'en prennent directement au droit à l'avortement comme s'ils avaient le moindre droit de décider si oui ou non une femme peut avorter ? Y a-t-il une seule forme de délicatesse quand les Réactionnaires s'en prennent à nos services publiques ? Y a-t-il une seule forme de délicatesse quand les Réactionnaires s'attaquent aux travailleurs précaires ? Non, il n'y en a pas. Ils avancent à visage découvert et ce serait le moment où nous devrions nous modérer ? Moi, je refuserais toujours cette méthode lâche, car elle est la preuve d'un abandon de toutes celles et ceux qui sont impactés par les politiques réactionnaires ! Oui, je parle des minorités ethniques, des jeunes, des femmes, des étrangers, des LGBTQ+, des précaires et de tous ceux qui se sont retrouvés écrasés par une machine étatique aux ordres. Alors, oui, mes mots sont les bons, car ils décrivent la réalité de ce qu'est notre pays. Si vos ennemis vous critiques sur les termes que vous employés alors c'est que ceux-ci les dérangent, c'est que ceux-ci visent juste.
Mais au-delà des mots, il faut de l'action, il faut des propositions et celles-ci, nous les trouverons non pas dans un chapeau magique, mais au sein des associations qui luttent chaque jour pour toutes celles et ceux qui sont oppressés. Elles sont sur le terrain, elles travaillent, elles développent des concepts et il est de notre devoir de nous en inspirer pleinement afin de construire un programme résolument progressiste, anti-raciste, féministe, tolérant et solidaire qui pourra être appliqué à l'échelle fédérale ! Ce n'est pas la révolution que je vous propose, mais bel et bien le changement. Si vous vous plaisez dans l'état actuel des choses, si vous considérez qu'il n'y a plus rien à faire alors vous êtes un allié objectif du pouvoir réactionnaire ! Olympia est-ce que vous êtes de ces gens-là ?
Le public cria "NON" comme un seul homme et la candidate afficha un grand sourire.
Elizabeth Ellis : Merci, merci de montrer que les forces progressistes ont la motivation de l'emporter et que même ici, dans cet État qui est pourtant un fief du pouvoir réactionnaire, la voix du changement se fait entendre et il est plus bruyant que jamais il ne l'a été dans notre histoire. Alors pour que ce bruit ne meure pas subitement, je vous le demande, ne confiez pas votre avenir à un modéré, car le temps de la modération est révolu. Que peuvent les modérés quand les plus précaires meurent de faim ? Que peuvent les modérés quand les femmes avortent avec des cintres, car elles ne veulent pas garder un enfant issu d'un viol ? Que peuvent les modérés quand les minorités raciales se font fracasser par des suprémacistes ? Et bien les modérés vous mettrons des pansements sur vos plaies ouvertes, alors que moi, je vous soignerais avec du matériel de pointe conçu expressément pour votre situation !
Dans cette campagne, on nous traitera d'extrémiste, de radicaux, d'agitateur, mais en réalité, nous serons simplement de gauche ! En réalité, nous allons simplement vraiment changer la vie des fédérés et si cette vision fait peur à ceux qui veulent maintenir une partie du peuple dans la pauvreté et l'ignorance alors cela doit nous encourager à poursuivre notre campagne. Car oui, nous irons jusqu'au bout, nous irons jusqu'à la victoire !
La foule applaudit Ellis.
Elizabeth Ellis : Oui, nous allons gagner, nous allons écrire, non pas une nouvelle page, mais bien une nouvelle histoire pour notre pays. Il faut définitivement tirer un trait sur tout ce qui fait de la Fédération Unie le pays raciste et misogyne qu'il est aujourd'hui. Cela passera par l'éducation et par la réappropriation des lieux publics et des médias. Mais je n'y arriverais pas seul, j'ai besoin de votre force, j'ai besoin de vos votes pour faire advenir un futur meilleur pour tous ! Un futur ou tous seront égaux, un futur ou tous auront la chance de vivre dans la dignité, un futur ou les femmes seront libres, un futur ou personne ne sera déterminé, un futur où nous serons enfin heureux !
TOMORROW NOW !
Toutes les personnes venues assistées à ce premier rassemblement se levèrent pour acclamer la candidate. Beaucoup de jeunes dans le public se mirent à crier "TOMORROW NOW" en cœur et furent bientôt suivit par le reste de la foule. Elisabeth remercia la foule en la saluant, puis mis un genou à terre en levant la poing au ciel. Après ce geste elle repartie poursuivre sa campagne.
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