Bob L. Ancelet
@RepAncelet
Premièrement, une personne ne perd jamais sa dignité lorsqu'elle est malade. La dignité, elle vient du comportement que nous avons envers ces personnes. Si nous les considérons comme des malades plus dignes de vivre, et c'est ce que vous faites en défendant l'euthanasie, alors oui, nous leur enlevons leur dignité. Ma proposition de loi défend au contraire cette dignité. Votre absence totale de compassion et de respect pour ceux qui souffrent est impressionnante, surtout pour quelqu'un qui se prétend humaniste.
Je vais probablement vous surprendre en vous disant que je suis d'accord avec l'un de vos propos : l’État n'a pas à se charger de la mort des citoyens, c'est ce que la proposition de loi défend. Si pour vous lutter contre la conséquence négative d'un mal devrait être interdit, pourquoi luttons-nous contre la cirrhose ? C'est la conséquence négative d'un mal et pourtant nous luttons contre, tout comme nous devons nous soucier des problèmes d'alcoolisme.
Le titre de votre tribune dans le Rochester Daily Star montre toute la méprise que vous avez de la majorité des citoyens de ce pays. Pourquoi n'aurais-je pas le droit de légiférer sur ce sujet ? Je ne sors pas des compétences de la Chambre des Représentants et j'ai comme vous été élu par un suffrage démocratique. A moins que vous ne remettiez en cause mon élection et celle de ceux qui ont voté en faveur de ma loi pour le simple fait que nos avis divergent ? Quelle drôle de conception de la démocratie auriez-vous...
Parler de "pression" exercée par les supérieurs pour remettre en cause le vote d'un élu du Congrès fédéré. Le ridicule ne tue pas nous dit le diction et heureusement, sinon vous seriez probablement morte depuis longtemps. Je me pose une question très simple : n'avez-vous pas honte ? N'avez-vous pas honte d'attaquer les élus conservateurs plutôt que de proposer un véritable débat avec des arguments ? Comme vous l'avez d'ailleurs signalé, certains élus de mon parti ont gardé leur liberté de vote, preuve que notre parti ne fonctionne pas comme une masse mais bien comme un collectif composé d'individus libres.
Je vous remercie de signaler le courage que j'ai eu. Oui, il est vrai que je n'ai pas peur des progressistes qui n'ont pour seul objectif que de détruire les acquis que nous avons obtenus. Peut-être suis-je un pantin, mais au moins je suis courageux. Si nous n'avions pas envie de construire un avenir meilleur pour nos enfants, pourquoi perdez-vous presque toutes les élections depuis la fin de l'ère Campbell ? Les fédérés seraient-ils friands de destruction de l'avenir de leurs propres enfants ? Le mépris avec lequel vous traitez les millions d'électeurs qui se sont mobilisés en faveur des Présidents McCarthy et Chapman et de tous les élus du Parti Conservateur est révélateur de la déchéance des idées que vous représentez.
En bref et je terminerais là-dessus car je n'ai pas plus de temps à accorder aux inepties progressistes, que dis-je aux derniers spasmes d'un parti décédé, lorsque les règles démocratiques sont respectées, on ravale sa fierté et on accepte la défaite. Aux prochaines élections, vous ferez peut-être mieux, qui sait ?