Salle de conférence dans le complexe municipal situé à Lewiston, dans l'Etat de Richmond.
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Lewiston Area Convention Center
- Fédération-Unie
- Messages : 556
- Enregistré le : sam. 27 juil. 2019 03:50
Salle de conférence dans le complexe municipal situé à Lewiston, dans l'Etat de Richmond.
- Victoria Barrett
- Citoyen·ne
- Messages : 165
- Enregistré le : ven. 29 nov. 2019 21:43
Bien qu’elle avait décidé de ne plus faire de meetings, la campagne de Victoria continuait. Après ces longues semaines, des bénévoles et donateurs de l’état de Richmond ‘-s’étaient rassemblé dans cet salle pour fêter la fin de la campagne, en espérant repartir en campagne quelques jours plus tard pour la campagne présidentielle, toujours derrière la maire de Millport.
Alors que des responsables de la campagne défilaient derrière le pupitre pour quelques brefs mots de remerciements, le directeur de campagne de Victoria, Richard Bernardez, fit son apparition derrière le pupitre.
Bernardez : Mes chers amis,
Comme les précédents orateurs avant moi, je ne vais pas m’attarder, je veux simplement vous remercier d’avoir été présents durant toute cette campagne. Il est extrêmement agréable pour un directeur de campagne de disposer grâce à vous de fonds pour organiser des évènements, ainsi que de bénévoles pour diffuser notre projet et nous aider à monter les déplacements aux quatre coins du pays.
La victoire ne sera pas celle uniquement de Victoria mais la votre, vous qui vous battez depuis des semaines pour faire gagner un progressisme pragmatique, celui que nous avons défendu d’arrache-pieds.
Alors pour vous remercier, je vous ai amené une surprise. Mesdames et messieurs, merci d’accueillir comme il se doit notre candidate : Victoria Barrett!
Une énorme standing ovation accueillie la maire de Millport qui, tout sourire, fit son entrée dans le gymnase. Elle rejoignit son directeur de campagne derrière le pupitre et salua la foule de la main pendant plusieurs minutes.
Barrett : Merci Richard! Merci à tous!
Quel accueil! J’annoncerais moins souvent les dates de mes meetings! Comme Richard, je veux évidemment vous remercier pour votre dévouement sans lequel je ne serais actuellement pas en tête de cette primaire. Je l’ai déjà dit à New Lancaster, la présidence connectée au peuple dont je rêve devra s’appuyer sur des relais sur le terrain et je sais pouvoir trouver en vous les citoyens dévoués au futur de leur pays qui accepteront bien volontiers de jouer ce rôle. Trop souvent, les hommes et les femmes politiques considèrent que le peuple n’existe qu’en période électorale. Je suis la candidate qui propose de faire exister le peuple dans notre démocratie tout au long des mandatures!
Une présidence à l’écoute des revendications ne veut cependant pas dire une présidence sans boussole idéologique, guidée uniquement par l’envie de plaire en vue de la réélection. Je pourrais ajuster mon projet et ma feuille de route mais je garder ma ligne directrice progressiste et pragmatique que j’aurais fait élire au suffrage universel! Je resterais la Présidente attachée à ses principes et à un programme que le peuple, seul souverain en démocratie, aura validé.
J’entends partout des questions, de journalistes ou de simples citoyens, sur l’identité de mon colistier. Je ne révèlerais aucun nom ce soir mais je peux en tout cas vous garantir que je veillerais à rassembler au plus large, tant dans ma famille politique qu’au sein de la nation. Mon colistier ne sera pas un de mes soutiens de la primaire, nous devons ratisser large. Il n’aura pas forcément sa carte au Parti Progressiste, mon objectif étant de créer le plus vaste rassemblement possible.
Mais ce colistier en question portera tout de même les objectifs que je porte. À savoir un grand sursaut, qu’il soit économique, sécuritaire, social, écologique, démocratique, diplomatique ou féministe. Car c’est finalement ce que je veux pour cette nation : créer un sursaut. Ce grand renouveau fédéré que j’appelle de mes voeux est indispensable. Car face aux candidats de la nostalgie que sont les deux prétendants à l’investiture conservatrice, nous devons parler d’espoir. Leur argument est de dire qu’il faut à tout prix éviter une troisième présidence progressiste. Mais devons-nous rappeler que les conservateurs avaient des majorités au Capitole ces deux dernières années? Ils avaient le pouvoir réel et ils ne passent pas leur temps à vanter leur bilan. Devrait-on en déduire, de leur propre aveu, qu’il n’est pas si bon que ça?
Moi je veux une troisième mandature progressiste. Mais je ne suis pas dupe, je sais qu’il me faudra pour avancer des majorités solides tant à la Chambre qu’au Sénat. Et à nouveau, votre action sera déterminante. Car à la Chambre, aucun siège ne pourra être négligé. Partout dans cet état, je compterais sur vous pour ravir un maximum de sièges. Une victoire à la présidentielle ne se jouera pas à quelques voix. Ce sera cependant le cas dans beaucoup de circonscriptions. Chaque voix compte car chaque siège comptera et pèsera lourd lorsque nous voudrons réaliser les grandes avancées dont ce pays a besoin.
Et j’espère que parmi les circonscriptions que nous reprendrons aux conservateurs, beaucoup seront reprises par des femmes, qui ont une véritable place à gagner dans le monde politique. Je demanderais au Parti Progressiste d’investir autant de femmes que d’hommes, dans l’espoir de féminiser le Capitole. Car les femmes n’ont plus le rôle du Moyen-Âge auquel certains voudraient les cantonner. Je veux faire regagner aux femmes leur place dans la société. J’appliquerais des mesures coercitives pour les entreprises rémunérant différemment selon les sexes, pour le même travail. Mon objectif est simple : à travail égal, salaire égal!
Alors je vous remercie infiniment pour ce que vous avez fait pour notre idéal jusque là. Mais gardons à l’esprit que cette bataille n’est que la première. Il y aura ensuite la présidentielle, les élections locales et parlementaires. Mais surtout, il y aura le travail de tout les instants, celui qui consiste à garder un lien tissé avec la population. Les grands changements que nous proposons pour cette nation ne seront possibles qu’avec vous et je sais combien vous êtes déterminés à faire avancer ce pays!
Merci à tous pour cette campagne! Rendez-vous à la President’s House pour fêter notre victoire!
Victoria fut une nouvelle fois acclamée par ses supporters. Pour profiter de ce rassemblement composé uniquement de ses sympathisants, elle monta dans les tribunes serrer de très nombreuses mains.
Enfin, elle avait fait son dernier grand discours des primaires et elle préparait déjà la Convention, en espérant avoir à préparer très rapidement une campagne présidentielle.
Alors que des responsables de la campagne défilaient derrière le pupitre pour quelques brefs mots de remerciements, le directeur de campagne de Victoria, Richard Bernardez, fit son apparition derrière le pupitre.
Bernardez : Mes chers amis,
Comme les précédents orateurs avant moi, je ne vais pas m’attarder, je veux simplement vous remercier d’avoir été présents durant toute cette campagne. Il est extrêmement agréable pour un directeur de campagne de disposer grâce à vous de fonds pour organiser des évènements, ainsi que de bénévoles pour diffuser notre projet et nous aider à monter les déplacements aux quatre coins du pays.
La victoire ne sera pas celle uniquement de Victoria mais la votre, vous qui vous battez depuis des semaines pour faire gagner un progressisme pragmatique, celui que nous avons défendu d’arrache-pieds.
Alors pour vous remercier, je vous ai amené une surprise. Mesdames et messieurs, merci d’accueillir comme il se doit notre candidate : Victoria Barrett!
Une énorme standing ovation accueillie la maire de Millport qui, tout sourire, fit son entrée dans le gymnase. Elle rejoignit son directeur de campagne derrière le pupitre et salua la foule de la main pendant plusieurs minutes.
Barrett : Merci Richard! Merci à tous!
Quel accueil! J’annoncerais moins souvent les dates de mes meetings! Comme Richard, je veux évidemment vous remercier pour votre dévouement sans lequel je ne serais actuellement pas en tête de cette primaire. Je l’ai déjà dit à New Lancaster, la présidence connectée au peuple dont je rêve devra s’appuyer sur des relais sur le terrain et je sais pouvoir trouver en vous les citoyens dévoués au futur de leur pays qui accepteront bien volontiers de jouer ce rôle. Trop souvent, les hommes et les femmes politiques considèrent que le peuple n’existe qu’en période électorale. Je suis la candidate qui propose de faire exister le peuple dans notre démocratie tout au long des mandatures!
Une présidence à l’écoute des revendications ne veut cependant pas dire une présidence sans boussole idéologique, guidée uniquement par l’envie de plaire en vue de la réélection. Je pourrais ajuster mon projet et ma feuille de route mais je garder ma ligne directrice progressiste et pragmatique que j’aurais fait élire au suffrage universel! Je resterais la Présidente attachée à ses principes et à un programme que le peuple, seul souverain en démocratie, aura validé.
J’entends partout des questions, de journalistes ou de simples citoyens, sur l’identité de mon colistier. Je ne révèlerais aucun nom ce soir mais je peux en tout cas vous garantir que je veillerais à rassembler au plus large, tant dans ma famille politique qu’au sein de la nation. Mon colistier ne sera pas un de mes soutiens de la primaire, nous devons ratisser large. Il n’aura pas forcément sa carte au Parti Progressiste, mon objectif étant de créer le plus vaste rassemblement possible.
Mais ce colistier en question portera tout de même les objectifs que je porte. À savoir un grand sursaut, qu’il soit économique, sécuritaire, social, écologique, démocratique, diplomatique ou féministe. Car c’est finalement ce que je veux pour cette nation : créer un sursaut. Ce grand renouveau fédéré que j’appelle de mes voeux est indispensable. Car face aux candidats de la nostalgie que sont les deux prétendants à l’investiture conservatrice, nous devons parler d’espoir. Leur argument est de dire qu’il faut à tout prix éviter une troisième présidence progressiste. Mais devons-nous rappeler que les conservateurs avaient des majorités au Capitole ces deux dernières années? Ils avaient le pouvoir réel et ils ne passent pas leur temps à vanter leur bilan. Devrait-on en déduire, de leur propre aveu, qu’il n’est pas si bon que ça?
Moi je veux une troisième mandature progressiste. Mais je ne suis pas dupe, je sais qu’il me faudra pour avancer des majorités solides tant à la Chambre qu’au Sénat. Et à nouveau, votre action sera déterminante. Car à la Chambre, aucun siège ne pourra être négligé. Partout dans cet état, je compterais sur vous pour ravir un maximum de sièges. Une victoire à la présidentielle ne se jouera pas à quelques voix. Ce sera cependant le cas dans beaucoup de circonscriptions. Chaque voix compte car chaque siège comptera et pèsera lourd lorsque nous voudrons réaliser les grandes avancées dont ce pays a besoin.
Et j’espère que parmi les circonscriptions que nous reprendrons aux conservateurs, beaucoup seront reprises par des femmes, qui ont une véritable place à gagner dans le monde politique. Je demanderais au Parti Progressiste d’investir autant de femmes que d’hommes, dans l’espoir de féminiser le Capitole. Car les femmes n’ont plus le rôle du Moyen-Âge auquel certains voudraient les cantonner. Je veux faire regagner aux femmes leur place dans la société. J’appliquerais des mesures coercitives pour les entreprises rémunérant différemment selon les sexes, pour le même travail. Mon objectif est simple : à travail égal, salaire égal!
Alors je vous remercie infiniment pour ce que vous avez fait pour notre idéal jusque là. Mais gardons à l’esprit que cette bataille n’est que la première. Il y aura ensuite la présidentielle, les élections locales et parlementaires. Mais surtout, il y aura le travail de tout les instants, celui qui consiste à garder un lien tissé avec la population. Les grands changements que nous proposons pour cette nation ne seront possibles qu’avec vous et je sais combien vous êtes déterminés à faire avancer ce pays!
Merci à tous pour cette campagne! Rendez-vous à la President’s House pour fêter notre victoire!
Victoria fut une nouvelle fois acclamée par ses supporters. Pour profiter de ce rassemblement composé uniquement de ses sympathisants, elle monta dans les tribunes serrer de très nombreuses mains.
Enfin, elle avait fait son dernier grand discours des primaires et elle préparait déjà la Convention, en espérant avoir à préparer très rapidement une campagne présidentielle.
Ancienne Sénatrice pour l’État de Sealand
Ancienne Maire de Millport
- Adriana Flóres
- Mort·e
- Messages : 35
- Enregistré le : ven. 13 mars 2020 12:59
Adriana avait choisi de tenir son discours de clôture de campagne à Lewiston, la capitale de l'État de Richmond, où elle était candidate au poste de Gouverneur. Bien qu'originaire d'Orson, où elle vivait encore depuis son enfance, elle avait fait le choix de la capitale pour profiter de la plus grande salle de conférence de l'État, sachant qu'elle pourrait facilement la remplir de soutiens. Il s'agissait également de marquer le territoire, alors que la Progressiste Victoria Barrett avait tenu un meeting ici il y a seulement deux jours, dans le cadre de l'élection présidentielle. Ce soir, il s'agirait avant tout d'un discours politique généraliste et se voulant rassembleur, dans la mesure où elle avait introduit l'ensemble des thématiques de son programme dans le cadre de sa campagne terrain.
La Lewiston Area Convention Center avait été décorée, pour l'occasion, aux couleurs du pays et de l'État, avec des éléments de décors typiques de la culture et de l'histoire de Richmond. Alors que l'atmosphère de la salle était résolument bouillante, Adriana fit son entrée sur les acclamations du public venu de tout l'État de Richmond pour la soutenir. Elle prit le temps de serrer les mains de ses plus proches soutiens, et de saluer les personnes présentes ce soir avant de prendre la parole.
Chères citoyennes, chers citoyens du Richmond,
Mes chers Militants,
Je ne pourrais commencer mon discours sans vous remercier. Oui, vous remercier d'être à mes côtés depuis maintenant plusieurs mois dans cette campagne. Vous remercier également d'avoir rempli cette imposante salle ce soir pour que nous puissions conclure en beauté cette campagne ! Vraiment, du fond du coeur, merci ! Merci à tous ! Sans vous, je ne serais rien. Le projet politique que nous portons pour Richmond est notre projet politique, pas seulement le mien. J'ai toujours fait en sorte d'impliquer les militants du Parti Conservateur dans la campagne, qu'il s'agisse des décisions stratégiques ou du travail de terrain. Je considère que nous menons un travail en équipe. Je suis votre tête d'affiche, mais aussi et surtout celle qui devra porter le projet que vous avez choisi.
Richmond est un État de tradition conservatrice, et ce de longue date. Ce que je souhaite vous dire, c'est que nous allons perpétuer la tradition. Mais la perpétuer tout-en apportant de la nouveauté et des idées innovantes, en témoigne notre projet politique. Ainsi, c'est une équipe 100% renouvelée qui officiera à la gouvernance de notre État si je suis élue. Je remercie bien entendu Conrad Armstrong et l'équipe actuelle, dont nous pouvons être fiers toutes et tous du travail accompli à la tête de la province. Mais ce dernier, ainsi que ses adjoints actuels, m'ont fait part de leur volonté de se retirer de la vie politique à l'issue du mandat qui est sur le point de s'achever. Je respecte bien évidemment cette décision : tous ont œuvré de nombreuses années pour Richmond, ils méritent sans contestation possible de se consacrer à leurs familles !
Attention, je ne suis pas là pour faire du jeunisme ! Mon équipe opérationnelle de campagne et celle qui sera mienne si je suis élue, je l'ai choisie en fonction des compétences et connaissances de chacun. Au final, nous constituons une équipe de rassemblement, composée de personnes originaires de tout milieu social et au passé politique parfois différent. Et, chose importante, nous sommes en parité, et nous le serons si jamais nous gouvernons. Je tiens à tout prix à ce que nous puissions travailler pour toutes et tous. Ce qui implique naturellement de savoir entendre les points de vue de ceux qui ne sont pas d'accord avec nous. C'est à cela que l'on reconnait un grand gouvernement : à sa capacité de rassemblement et de résilience face à l'opposition. Je serai la Gouverneure de tous les Richmondiens sans exception. Vous l'avez bien constaté durant ma campagne, où j'ai pu rendre visite à des citoyens de nombreux horizons.
Au-delà de ma volonté de rassembler, je souhaite mettre à votre profit mon expérience de chef d'entreprise. Cette dernière m'a pourvue d'une certaine aptitude en matière de gestion humaine, de priorisation ou encore de vision stratégique. Bien sûr, un État ne se gère pas comme une entreprise, cela va de soi. Mais pour autant, l'expérience de l'entrepreneuriat représente un enrichissement humain et opérationnel inestimable lorsque l'on souhaite exercer à un poste politique doté d'importantes responsabilités. Sachez que sur ce plan, vous pouvez vraiment me faire confiance.
Enfin, ce qui m'anime, et pas des moindres, c'est l'amour de notre État. Née à Orson, je suis une enfant de Richmond, que je n'ai quitté que quatre ans pour mes études universitaires. Depuis, j'ai bâti ici l'une des plus grandes sociétés immobilières de l'État, employant près de 5 000 personnes à travers tout Richmond. Contribuer au tissu économique local était mon projet le plus important. Car Richmond, je l'aime ! J'aime nos plaines agricoles à perte de vue, notre paysage vallonné, nos métropoles dynamiques ou encore nos magnifiques et fameux espaces naturels. J'aime aussi particulièrement notre diversité culturelle et sociale, notre gastronomie ou encore notre excellence universitaire, nos franchises sportives. Autant d'éléments qui nous rendent fiers ! Et les Richmondiens ne sont pas en reste lorsqu'il s'agit d'exprimer leur fierté ! (rires)
Pour faire un bon Gouverneur, il faut être issu du tissu local. C'est en ayant vécu longtemps dans l'État qu'on convoite que l'on peut prendre pleinement conscience de ses forces, mais aussi et surtout de ses axes d'amélioration, où se concentrent tous les enjeux de l'action politique. Je suis consciente du travail que nous aurons à mener pour inscrire encore davantage la province dans sa progression, je suis consciente des enjeux socio-économiques auxquels il faudra répondre. Mais je peux vous assurer de ma détermination à agir en ce sens ! Merci à tous pour votre soutien ! Et n'oubliez pas, demain il faut voter et faire voter !
- Michael McLander
- Mort·e
- Messages : 7
- Enregistré le : lun. 15 nov. 2021 21:55
McLander était l'outsider, et il le savait. Face a Solwell, président du comité national libertarien et candidat à la précédente élection, il devait redoubler d'efforts. Pour dynamiser sa campagne, il a décider de se rendre au Lewiston Area Convention Center, dans l'Etat du Richmond.
Il est accueilli sous les applaudissement de ses supporters, qui sont parfois venus de loin pour le soutenir.
McLander : Mes chers amis, merci pour votre accueil ! Je suis honoré de voir que tant de monde s'est déplacé pour venir assister a ce discours. Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de liberté. C'est cette valeur qui m'a poussé à m'engager, cette valeur pour laquelle je me bas chaque jour de ma vie, et c'est cette valeur que les partis de gouvernement aiment bafouer.
Hier soir, la présidente Howard inaugurait le plan BUILD. Il illustre la passion de madame Howard pour un interventionnisme qui la rapproche chaque jour un peu plus du communisme. Il n'y a rien à attendre des progressistes, et je n'en ai jamais rien attendu. En revanche, les conservateurs m'ont profondément déçus. Ils se sont massivement mobilisés en faveur de ce projet de loi, et je note que rare sont ceux parmi les membres de la conférence libertarienne à s'y être opposé. Ont-ils oublier que toute intervention de l’État sur le marché est à la fois vaine et stérile ? Ont-ils été convaincu par la capacité de l'administration Howard a dépenser des sommes vertigineuses pour des causes inutiles ? Ce sont-ils converti à la doxa anti-marché et anti-libertés ?
Des supporters de McLander commencent a huer les représentants libertariens ayant votés pour le plan d'infrastructures
Non, non, mes amis. Nous ne huerons personne ce soir. Nous méprisons les progressistes et les conservateurs pour leur volonté farouche de bafouer toutes nos libertés avec des lois inutiles et absurdes, mais jamais nous les huerons !
Des applaudissements se font entendre.
Les seuls à la chambre qui ont vraiment pris la peine de s'opposer à cette loi, ce sont les représentants de la conférence du Second Amendement. Ils sont les seuls attachés à nos libertés.
Cela m'amène a évoquer une autre loi, la loi la plus scandaleuse qu'il m'est été donné de voir : le Gun Regulation Act. Je vous demanderai de ne pas le huer, bien malgré le fait que je comprend que l'envie ne vous en manque pas.
Je ne poserai qu'une question aux représentants favorables à ce texte : n'avez vous pas honte ? Ne vous sentez vous pas coupable de restreindre les libertés et les droits les sacrés de nos concitoyens ?
L'évocation des abus récents commis par l'administration Howard et le Congrès n'avait qu'un seul but : amener ceux d'entre nous qui sont attachés au marché et aux quelques libertés que les gouvernants nous concèdent encore à réfléchir. Peut on vraiment voter pour des partis ayant entériné la mort des libertés publiques. Je vous le dis, la réponse est non.
Mais que faire alors ? Vous avez déjà une partie de la réponse. S'écarter des partis traditionnels, et chercher du côté de l'alternative libertarienne. Je considérerai avoir remporter une énorme victoire si vous sortiez d'ici convaincu de considérer avec plus d'attention l'offre politique des libertariens.
Bien sûr, nous sommes dans un processus de primaires internes, et je serais un menteur si je disais ne pas vouloir être élu. Je pense d'ailleurs être le mieux placé. Malgré tout le respect que j'ai pour madame Harys, je pense qu'elle ne sera pas élue. Madame Lans n'a ni le charisme, ni l'expérience pour briguer la présidence de la Fédération-Unie. Solwell apparaît d'emblée comme mon rival. Mais il se repose sur ses lauriers : il ne propose rien ou presque, ne prend le temps de ne faire ni rencontres publiques ni meeting de campagne. Tout semble se passer comme s'il pensait avoir déjà gagné. Je le met en garde : ne pas proposer de programme ne fera pas de lui quelqu'un de crédible pour les présidentielles. Je lui reconnaît néanmoins le statut de défenseur des libertés naturelles et publiques, je reconnaît ce statut a mes trois rivaux !
Je leur souhaite par ailleurs bonne chance !
Applaudissement nourris
Qu'est ce qui me distingue d'eux ? D'abord, mon attachement inconditionnel à la liberté de porter des armes. Je l'ai déjà proposé, je le repropose ce soir, si je suis élu président, alors je ferais en sorte de supprimer le gun registration act.
Il y a ensuite, et bien sûr, mon attachement a l'entreprise. Chacun d'entre nous peut se lancer, et s'élever dans la société via entrepreneuriat. Je propose d'ailleurs que l'Etat cesse toute intervention dans la sphère économique, et imagine un amendement de la Constitution interdisant l'intervention étatique.
Mais je veux aller plus loin, sur plus de sujets. L'Etat a des domaines régaliens, des domaines dans lesquels sont intervention sont nécessaire et légitime. Je vais faire ici une proposition peu orthodoxe : plaçons dans ces domaines la défense de l'environnement. Suis-je en train d'entamer une conversion vers le progressisme ? Dieu m'en préserve ! Je ne fais que proposer le fait que l'Etat doit pouvoir intervenir à la marge, et uniquement en cas de nécessité extrême. Pas d'intervention inutile, néfaste ou superflue. Je sens que certains se sentent flouer, trahi. Mais je me permet de vous rappeler une chose : sans environnement, pas de liberté. Dites de moi que je suis un progressiste qui ne s'assume pas si ça vous amuse, mais retenez que j'ai à cœur de protéger l'environnement.
J'ai aussi a cœur la défense d'un modèle de société, fondé sur la famille, le travail, le respect. Certains, notamment chez les progressistes, me traiteraient de réactionnaire pour avoir fait une telle proposition. Rassurez vous, je ne suis pas non plus en train d'entamer une conversion au conservatisme. Je ne cherche pas à annihiler les droits des minorités, loin de là. La famille doit être comprise au sens large. Je me permet donc de faire une troisième proposition : constitutionnalisons le droit des minorités à avoir une familles. Laissons les gens libres de faire ce qu'ils veulent de leur corps, d'avoir des enfants s'ils le souhaitent, et démontrons du même coup que les lois peuvent garantir les droits et libertés, au lieu de les attaquer.
Que faut il retenir de ces propositions ? Elles portent en elles l'esprit du libertarianisme : défense absolue du marché et défense des droits des individus à faire ce qu'ils veulent de leurs corps. J'ajoute à cela, et c'est ce qui me démarque de mes concurrents, la protection de l'environnement.
Cet esprit du libertarianisme, je suis résolu a le porter jusqu'au bout, envers et contre tout. C'est pour cela que vous devez, nous devons, nous mobiliser partout dans notre beau pays pour le porter. Pour porter une parole différentes, une parole dissonantes, une parle presque dissidente, une parole qui recherche la liberté pour tous. Vive les libertés, et vive la Fédération-Unie !
Nombreux applaudissements. McLander quitte l'estrade.
Il est accueilli sous les applaudissement de ses supporters, qui sont parfois venus de loin pour le soutenir.
McLander : Mes chers amis, merci pour votre accueil ! Je suis honoré de voir que tant de monde s'est déplacé pour venir assister a ce discours. Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de liberté. C'est cette valeur qui m'a poussé à m'engager, cette valeur pour laquelle je me bas chaque jour de ma vie, et c'est cette valeur que les partis de gouvernement aiment bafouer.
Hier soir, la présidente Howard inaugurait le plan BUILD. Il illustre la passion de madame Howard pour un interventionnisme qui la rapproche chaque jour un peu plus du communisme. Il n'y a rien à attendre des progressistes, et je n'en ai jamais rien attendu. En revanche, les conservateurs m'ont profondément déçus. Ils se sont massivement mobilisés en faveur de ce projet de loi, et je note que rare sont ceux parmi les membres de la conférence libertarienne à s'y être opposé. Ont-ils oublier que toute intervention de l’État sur le marché est à la fois vaine et stérile ? Ont-ils été convaincu par la capacité de l'administration Howard a dépenser des sommes vertigineuses pour des causes inutiles ? Ce sont-ils converti à la doxa anti-marché et anti-libertés ?
Des supporters de McLander commencent a huer les représentants libertariens ayant votés pour le plan d'infrastructures
Non, non, mes amis. Nous ne huerons personne ce soir. Nous méprisons les progressistes et les conservateurs pour leur volonté farouche de bafouer toutes nos libertés avec des lois inutiles et absurdes, mais jamais nous les huerons !
Des applaudissements se font entendre.
Les seuls à la chambre qui ont vraiment pris la peine de s'opposer à cette loi, ce sont les représentants de la conférence du Second Amendement. Ils sont les seuls attachés à nos libertés.
Cela m'amène a évoquer une autre loi, la loi la plus scandaleuse qu'il m'est été donné de voir : le Gun Regulation Act. Je vous demanderai de ne pas le huer, bien malgré le fait que je comprend que l'envie ne vous en manque pas.
Je ne poserai qu'une question aux représentants favorables à ce texte : n'avez vous pas honte ? Ne vous sentez vous pas coupable de restreindre les libertés et les droits les sacrés de nos concitoyens ?
L'évocation des abus récents commis par l'administration Howard et le Congrès n'avait qu'un seul but : amener ceux d'entre nous qui sont attachés au marché et aux quelques libertés que les gouvernants nous concèdent encore à réfléchir. Peut on vraiment voter pour des partis ayant entériné la mort des libertés publiques. Je vous le dis, la réponse est non.
Mais que faire alors ? Vous avez déjà une partie de la réponse. S'écarter des partis traditionnels, et chercher du côté de l'alternative libertarienne. Je considérerai avoir remporter une énorme victoire si vous sortiez d'ici convaincu de considérer avec plus d'attention l'offre politique des libertariens.
Bien sûr, nous sommes dans un processus de primaires internes, et je serais un menteur si je disais ne pas vouloir être élu. Je pense d'ailleurs être le mieux placé. Malgré tout le respect que j'ai pour madame Harys, je pense qu'elle ne sera pas élue. Madame Lans n'a ni le charisme, ni l'expérience pour briguer la présidence de la Fédération-Unie. Solwell apparaît d'emblée comme mon rival. Mais il se repose sur ses lauriers : il ne propose rien ou presque, ne prend le temps de ne faire ni rencontres publiques ni meeting de campagne. Tout semble se passer comme s'il pensait avoir déjà gagné. Je le met en garde : ne pas proposer de programme ne fera pas de lui quelqu'un de crédible pour les présidentielles. Je lui reconnaît néanmoins le statut de défenseur des libertés naturelles et publiques, je reconnaît ce statut a mes trois rivaux !
Je leur souhaite par ailleurs bonne chance !
Applaudissement nourris
Qu'est ce qui me distingue d'eux ? D'abord, mon attachement inconditionnel à la liberté de porter des armes. Je l'ai déjà proposé, je le repropose ce soir, si je suis élu président, alors je ferais en sorte de supprimer le gun registration act.
Il y a ensuite, et bien sûr, mon attachement a l'entreprise. Chacun d'entre nous peut se lancer, et s'élever dans la société via entrepreneuriat. Je propose d'ailleurs que l'Etat cesse toute intervention dans la sphère économique, et imagine un amendement de la Constitution interdisant l'intervention étatique.
Mais je veux aller plus loin, sur plus de sujets. L'Etat a des domaines régaliens, des domaines dans lesquels sont intervention sont nécessaire et légitime. Je vais faire ici une proposition peu orthodoxe : plaçons dans ces domaines la défense de l'environnement. Suis-je en train d'entamer une conversion vers le progressisme ? Dieu m'en préserve ! Je ne fais que proposer le fait que l'Etat doit pouvoir intervenir à la marge, et uniquement en cas de nécessité extrême. Pas d'intervention inutile, néfaste ou superflue. Je sens que certains se sentent flouer, trahi. Mais je me permet de vous rappeler une chose : sans environnement, pas de liberté. Dites de moi que je suis un progressiste qui ne s'assume pas si ça vous amuse, mais retenez que j'ai à cœur de protéger l'environnement.
J'ai aussi a cœur la défense d'un modèle de société, fondé sur la famille, le travail, le respect. Certains, notamment chez les progressistes, me traiteraient de réactionnaire pour avoir fait une telle proposition. Rassurez vous, je ne suis pas non plus en train d'entamer une conversion au conservatisme. Je ne cherche pas à annihiler les droits des minorités, loin de là. La famille doit être comprise au sens large. Je me permet donc de faire une troisième proposition : constitutionnalisons le droit des minorités à avoir une familles. Laissons les gens libres de faire ce qu'ils veulent de leur corps, d'avoir des enfants s'ils le souhaitent, et démontrons du même coup que les lois peuvent garantir les droits et libertés, au lieu de les attaquer.
Que faut il retenir de ces propositions ? Elles portent en elles l'esprit du libertarianisme : défense absolue du marché et défense des droits des individus à faire ce qu'ils veulent de leurs corps. J'ajoute à cela, et c'est ce qui me démarque de mes concurrents, la protection de l'environnement.
Cet esprit du libertarianisme, je suis résolu a le porter jusqu'au bout, envers et contre tout. C'est pour cela que vous devez, nous devons, nous mobiliser partout dans notre beau pays pour le porter. Pour porter une parole différentes, une parole dissonantes, une parle presque dissidente, une parole qui recherche la liberté pour tous. Vive les libertés, et vive la Fédération-Unie !
Nombreux applaudissements. McLander quitte l'estrade.
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